Kate aurait joué un rôle décisif dans l'éviction du prince Andrew
Alors que celui qu'on doit désormais appeler Andrew Mountbatten Windsor - et non plus «prince Andrew» - est sur le point de faire ses cartons et de quitter son domaine bien-aimé de Royal Lodge, les spéculations vont bon train sur le rôle joué par Kate et William, les futurs reine et roi d'Angleterre, dans sa décapitation.
L'auteur Andrew Lownie, lui, est affirmatif. Dans un livre paru à la fin de l'été, L'ascension et la chute des York, le spécialiste révélait déjà les raisons du lobby anti-Andrew farouche de William.
C'est un commentaire déplacé et «grossier» à l'égard de Kate qui aurait achevé de planter les graines de l'aversion profonde du futur souverain à l'égard de son parent, qui vient de perdre tous ses titres et le droit à résider dans un manoir de 30 pièces sur le domaine de Windsor.
«Bien que je ne puisse que spéculer, personne n'a un mot dur à dire sur Kate Middleton. Elle a été la sauveuse de la famille royale», décrétait Andrew Lownie à Fox News Digital, au moment de la publication de son livre.
La «nature exacte» de ces remarques reste inconnue, note le Daily Mail, qui a publié plusieurs extraits de l'ouvrage avant sa sortie, en août.
Cet incident présumé, survenu il y a quelques années, aurait toutefois engendré une querelle persistante entre le duc désavoué et son neveu. Au point que, selon une source citée dans le livre, l'héritier du trône britannique «œuvre depuis longtemps en coulisses pour expulser son oncle de Royal Lodge».
«Si Charles ne le fait pas, je vous garantis que la première chose que fera William lorsqu'il deviendra roi sera de les faire expulser», faisait encore savoir l'initié dans le livre.
Il n'aura pas fallu attendre jusque-là. Décision a été prise vendredi de déchoir l'ancien duc d'York et son ex-femme, Sarah Ferguson de leurs titres. Le couple frappé du sceau de la honte devra également quitter le domicile dans lequel il réside depuis 21 ans.
Alors qu'Andrew se destine au domaine de Sandringham, dans le Norfolk, «Fergie» devra prendre ses propres dispositions et envisagerait, selon certaines rumeurs, de déménager à l'étranger, après des semaines de scandales.
Selon le Daily Beast, c'est à William et à lui seul qu'on doit l'accélération des évènements ces derniers jours. «Charles a essayé en vain d'évincer Andrew de Royal Lodge ces trois dernières années. William y est parvenu en deux semaines. Il est désormais roi de fait», lâche une source.
«Comme beaucoup d'entre nous le savent, William considérait qu'Andrew représentait un danger pour la réputation de la monarchie», confirmait de son côté l'auteur Andrew Lownie, cet été.
Preuve que l'aversion familiale pour le duc déchu est unanime et partagée, il s'agirait d'un des seuls points communs que partagent encore aujourd'hui William et son frère, Harry. Selon le livre d'Andrew Lownie, le prince exilé aux Etats-Unis aurait entretenu des relations tout aussi conflictuelles avec son oncle. Harry aurait notamment confié qu'il «détestait» Andrew, je cite, un «abruti» et un «crétin».
Désormais, au-delà des anecdotes croustillantes qui surgissent toutes les heures dans la presse sur le prince déchu, «l'affaire Andrew» pourrait prendre une autre dimension, selon le Daily Beast: «une enquête policière ouverte».
«William sait que cela va arriver et il a calculé que ce sera moins dommageable si l'attention se porte sur un certain Monsieur Mountbatten Windsor, comme Andrew sera désormais connu, plutôt que sur un homme appelé 'prince Andrew'», suppute le journaliste Tom Sykkes.
«Le Palais espère sans doute qu'en éloignant Andrew de la scène publique, il pourra faire oublier le scandale. Or, les scandales ne disparaissent pas si leurs causes restent inexplorées. Ils persistent, ressurgissent et s'amplifient.»
