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Le cyclisme interdit désormais certaines célébrations

Le cyclisme interdit désormais certaines célébrations

Depuis le début de cette année, les coéquipiers du vainqueur ne peuvent plus lever les bras dans le peloton. Explications.
11.02.2025, 11:57
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C'est une image que l'on avait l'habitude de voir lors des arrivées au sprint: après avoir abattu un gros boulot dans le dernier kilomètre, les coéquipiers du vainqueur levaient eux aussi les bras au ciel pour fêter le succès d'équipe.

Ce fut le cas par exemple lors de Milan-San Remo en 2006. Filippo Pozzato avait laissé éclater sa joie et son coéquipier Tom Boonen avait fait pareil derrière lui, heureux que la victoire revienne à la Quick-Step.

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Image: Velo

Davide Ballerini avait lui aussi exulté en novembre dernier lors du succès de Mark Cavendish pour la dernière course de sa carrière au Critérium de Singapour.

Le cyclisme interdit désormais certaines célébrations
On distingue même un 3e coureur Astana lever les bras au fond de l'image.

Or depuis le 1er janvier, ce type de comportement n'est plus possible. Bien sûr, le vainqueur du jour a toujours le droit de célébrer sur la ligne, mais ses coéquipiers doivent se tenir à carreau dans le peloton.

La mesure est entrée en vigueur lors du Tour Down Under, la première course à étapes de la saison 2025. Elle est inscrite dans le règlement UCI qui régit les épreuves sur route. On la trouve au paragraphe 5 de l'article 2.12.007 et elle concerne «les coureurs qui décélèrent pendant un sprint et mettent en danger les autres coureurs», par exemple en «célébrant dans le peloton».

Ce type de comportement peut coûter cher: jusqu'à une amende de 500 francs chez les hommes (200 chez les femmes) et une punition sportive (relégation du coupable à la dernière place de son groupe). D'autres sanctions sont prévues.

Ce point de règlement a été introduit pour préserver la sécurité des coureurs. L'UCI redoute qu'en ralentissant et en lâchant son guidon, un coureur puisse provoquer une chute. Mais «qui se souvient d'un accident causé par un coéquipier du vainqueur alors qu'il célébrait la victoire au milieu du peloton? Personne», assénait une journaliste de La Gazzetta dello Sport en janvier.

Certains accidents ont toutefois été évités de justesse, lorsque des coureurs se sont relevés à 80 km/h pour fêter un succès dans le peloton alors que des adversaires autour d'eux s'arrachaient jusqu'au bout pour le classement par points.

Sanctionner les célébrations dans le peloton, vous êtes pour ou contre?

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