L'Inter s'est incliné 1-0 à Bologne, dimanche soir, et il n'y a pas grand-chose à redire sur le but magnifique inscrit par Riccardo Orsoni dans les arrêts de jeu. Ce que Simone Inzaghi, l'entraîneur des Nerazzurri, a moyennement apprécié en revanche, c'est la remise en touche qui a précédé l'unique réussite du match de quelques minutes.
On jouait la 91e minute lorsqu'Emil Holm a obtenu une touche dans sa propre moitié de terrain. Mais au lieu de remettre le ballon en jeu là où il était sorti, le latéral droit de Bologne a avancé de plusieurs mètres, gagnant ainsi du terrain sur l'adversaire.
L'équipe locale a ensuite pu mettre beaucoup de pression sur l'Inter. Le cuir n'est sorti qu'une fois (en corner) avant que Bologne n'inscrive l'unique but de la partie dans la foulée.
Ce genre de scène est très courant dans le football, les équipes ne se gênant jamais pour tenter de grappiller quelques mètres sur chaque remise en touche. Cela agace l'équipe adverse, son entraîneur et le public, mais l'arbitre n'intervient que rarement. Il le fait uniquement quand un joueur exagère sur le bout de terrain gagné. L'arbitre du match Bologne-Inter n'a pas estimé que Daniel Holm avait exagéré, et a donc laissé le jeu se poursuivre.
Simone Inzaghi, lui, était d'un tout autre avis. «La remise en touche a été jouée 12 mètres plus en avant, elle n'aurait pas dû être valable», a fustigé le coach de l'Inter, furieux sur le bord du terrain.
«J’ai parlé à l’équipe: à chaud, mes joueurs n’acceptaient pas ce résultat, a poursuivi Inzaghi. Il fallait mieux défendre, mais ils ont vu que la touche avait été jouée douze mètres plus loin. Ce sont de grands professionnels et ils comprendront que l'arbitre peut se tromper, et qu'il leur fallait tout de même mieux défendre sur ce ballon.»