Martina Hingis aime toujours autant le tennis, et continue d'y jouer près de son village de Schindellegi, dans le canton suisse de Schwytz. «Au TC Ried, le club familial, elle s'entraîne comme depuis 23 ans sous les ordres de sa mère, Mélanie Molitor», nous apprend L'Equipe, dans un article consacré à l'ancienne tenniswoman suisse.
Martina Hingis explique que si elle s'entraîne encore, c'est pour préparer les exhibitions auxquels elle participe. Elle voyage aussi pour Lux Tennis (un réseau de coaches privés de haut niveau) et entraîne des enfants, dont sa fille Lia (6 ans).
C'est parce qu'elle est bien occupée que la Saint-Galloise, quintuple vainqueur de Grand Chelem en simple et ex-numéro un mondial, a décliné une offre qui lui a été faite par Mirra Andreeva. L'actuelle 6e joueuse mondiale voulait en effet que Martina Hingis devienne sa coach.
Martina Hingis a déjà une expérience dans le coaching puisqu'elle avait notamment accompagné Anastasia Pavlyuchenkova en 2013. Mais depuis, les choses ont changé.
L'évolution du tennis féminin «ne me correspond pas toujours, a reconnu Hingis dans le journal français. Il y a de plus en plus de force. Le physique monte encore en puissance pour prendre le dessus sur l'intelligence de jeu. À mon époque, il y avait déjà Mary (Pierce), les soeurs Williams ou Lindsay (Davenport). Mais le top 10 était plus stable avec aussi de la variété dans le jeu. Aujourd'hui, c'est de plus en plus les montagnes russes à part (Iga) Swiatek, (Aryna) Sabalenka et Coco (Gauff).»
Les deux dernières s'affrontent en finale de Roland-Garros ce samedi après-midi (15h). Un tournoi que Martina Hingis a remporté deux fois en double après avoir essuyé deux défaites en finale et en simple, contre Iva Majoli (1997) et Steffi Graff (1999).
(jcz)