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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
14.07.2025, 05:4529.07.2025, 07:54
Team watson
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Plus de «International»
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Les troupes russes avancent lentement dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine a occupé une partie du territoire russe en représailles, que Moscou affirme avoir reconquis.
  • Pour l'heure, les deux camps discutent d'un éventuel cessez-le-feu.
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Retrouvez la suite de notre suivi ici:
7:42
Au moins 20 morts dans des frappes russes
Au moins 20 personnes ont été tuées et une quarantaine d'autres blessées dans des frappes russes sur les régions de Zaporijjia et Dnipropetrovsk, en Ukraine, dans la nuit de lundi à mardi, selon les autorités locales.

Un total de huit bombardements ont fait 16 morts dans la région de Zaporijjia, et trois autres attaques ont fait quatre morts dans la région de Dnipropetrovsk, ont indiqué les gouvernements régionaux.
6:24
Une attaque de drones ukrainiens fait un mort en Russie
Une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Sliousar. Cette attaque a visé les districts de Salsk, Kamensk-Chakhtinsky, Volgodonsk, Bokovsky et Tarasovsky, a déclaré Sliousar sur Telegram.
A Salsk, «une voiture a été endommagée dans la rue Ostrovsky. Malheureusement, le conducteur qui était dedans est mort», a-t-il écrit. Des débris de drones sont par ailleurs tombés sur la gare de Salsk, endommageant un train de passagers et un autre de marchandises, sans faire de blessé, ont indiqué les chemins de fer russes.
6:23
Trump donne «10 à 12 jours» à Poutine pour arrêter la guerre
Donald Trump a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine, à l'occasion d'une rencontre en Ecosse avec le premier ministre britannique Keir Starmer. Il a donné «10 ou 12 jours» à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions.

«Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès», a déploré le républicain, qui avait donné le 14 juillet un délai de 50 jours à son homologue russe.Il a notamment dit envisager des sanctions «secondaires», c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.



Le milliardaire, s'exprimant sur le perron d'un luxueux complexe de golf que détient sa famille à Turnberry en Ecosse, s'est dit «très déçu» par son homologue russe. Kiev a immédiatement salué son message de «fermeté».
21:45
Des hackers revendiquent une attaque contre Aeroflot
Des hackers bélarusses et ukrainiens ont revendiqué lundi une cyberattaque contre la compagnie aérienne russe Aeroflot, qui a conduit à l'annulation de quelque 54 vols selon la compagnie.

Les hackers ont assuré avoir «détruit» 7000 serveurs et ont dit vouloir publier les données personnelles de tous les Russes ayant voyagé avec Aeroflot.

Système obsolète
Les hackers ont affirmé que le PDG d'Aeroflot, Sergueï Alexandrovski, leur avait facilité la tâche grâce à son mot de passe inchangé depuis 2022, et que la compagnie utilisait des systèmes obsolètes.

Le parquet général russe a annoncé avoir ouvert une enquête pour «accès illégitime» aux systèmes d'information, indiquant qu'Aeroflot était victime d'une «cyberattaque».

«Une défaillance»
L'agence russe de surveillance des télécommunications Roskomnadzor n'a pas confirmé de fuites de données, ni Aeroflot, qui qualifie l'incident de «défaillance du système informatique».

Il s'agit toutefois du premier incident de cette ampleur provoqué par une cyberattaque. Le Kremlin a lui jugé cet incident d'«assez alarmant».
13:31
Ukraine: huit blessés dans des attaques nocturnes russes
Au moins huit civils, dont une fillette de 2 ans, ont été blessés dans des frappes nocturnes russes en Ukraine, ont annoncé lundi les autorités du pays. Elles affirment que la cible principale était une base aérienne dans l'ouest du pays. «Huit personnes ont été blessées» dans ces attaques de drones et missiles, a indiqué le président Volodymyr Zelensky. A Kiev, la capitale, des journalistes ont entendu des explosions pendant l'alerte aérienne, qui a duré plus de six heures.

Cinq habitants ont été blessés, des vitres de leurs immeubles ayant été soufflées par une explosion, a détaillé le maire Vitali Klitschko. Une fillette de 2 ans fait partie des blessés, selon la police. Des attaques de drones ont blessé une femme de 49 ans et une adolescente de 15 ans dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et un homme de 32 ans dans la ville Kherson (sud), ont indiqué les autorités régionales.



Au total, la Russie a lancé 324 drones et sept missiles contre l'Ukraine pendant la nuit, a rapporté l'armée de l'air ukrainienne, en assurant avoir détruit ou brouillé 309 drones et deux missiles.
9:51
Atterrissage à Pyongyang d'un vol commercial parti de Moscou
Un vol commercial en provenance de Moscou a atterri lundi à Pyongyang, selon un site de suivi du trafic aérien, une première depuis des décennies marquant une nouvelle étape dans la coopération entre la Russie et la Corée du Nord. Selon Flight Aware, un Boeing 777 de la compagnie russe Nordwind Airlines s'est posé au principal aéroport de la capitale nord-coréenne à 09H15 locales (02h15 en Suisse), inaugurant la connexion aérienne.

Celle-ci représente une avancée supplémentaire dans le partenariat Moscou-Pyongyang, qui se développe à grande vitesse depuis l'invasion russe de l'Ukraine lancée en février 2022. La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de son allié en lui fournissant des milliers de soldats, en plus d'armes et de munitions.

Selon Moscou, la nouvelle ligne aérienne doit être desservie une fois par mois. Nordwind Airlines proposait des billets à quelque 45 000 roubles (484 euros). «C'est un événement historique, qui renforce les liens entre nos nations», s'était félicité dimanche Oleg, un employé de la compagnie ayant refusé de donner son nom complet, au départ de Moscou.

Dans une vidéo publiée par l'agence officielle russe Ria Novosti sur Telegram, on peut voir des responsables et personnels de bord nord-coréens accueillir les voyageurs russes avec des fleurs à l'aéroport international de Pyongyang. L'un d'eux vérifie la température des arrivants avec un thermomètre électronique. Selon Ria Novosti, la délégation russe était menée par le ministre des Ressources naturelles, Alexander Kozlov. Selon une autre agence d'Etat russe, Tass, le premier vol de Pyongyang vers Moscou doit décoller mardi.

6:12
Russie : une grande parade navale annulée pour des «raisons de sécurité»
La Russie, qui marque dimanche la Journée de la Flotte russe, a annulé une grande parade navale prévue à cette occasion pour des «raisons de sécurité», a annoncé le Kremlin. «Les raisons de sécurité sont primordiales», a insisté son porte-parole, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes, expliquant ainsi l'annulation de ce défilé organisé depuis 2017 à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), avec la participation de navires de surface et de sous-marins, pour étaler la puissance navale russe. Les autorités locales avaient annoncé vendredi l'annulation de la parade navale et du feu d'artifice traditionnel pour cette fête, célébrée en Russie le dernier dimanche du mois de juillet, sans qu'aucune explication ne soit fournie.



Le président russe, Vladimir Poutine, qui avait assisté en personne à ce défilé chaque année, a félicité la marine russe dans un message vidéo, saluant notamment l'«audace» et l'«héroïsme» des marins russes participant à l'opération militaire en Ukraine. «Nous célébrons la fête dans une ambiance de travail», a déclaré Poutine plus tard dans la journée, s'adressant par visionconférence aux militaires russes impliqués dans de vastes manoeuvres navales baptisées «Tempête de juillet».

Ces exercices, entamés le 23 juillet et censés s'achever dimanche dans les mers Baltique, Caspienne et dans les océans Arctique et Pacifique, impliquent plus de 150 navires et plus de 15 000 soldats, selon le chef de l'Etat russe.
6:08
Ouverture de liaisons aériennes directes entre Moscou et Pyongyang
Des liaisons aériennes directes entre Moscou et Pyongyang s'ouvrent dimanche, sur fond de renforcement spectaculaire des liens entre la Russie et la Corée du Nord. Le premier vol doit être effectué par un Boeing 777-200ER de Nordwind Airlines à 18h heure suisse à partir de l'aéroport moscovite de Cheremetievo, selon les informations disponibles sur le site internet de cette compagnie aérienne privée.

L'avion est censé atterrir à Pyongyang à 09H05 heure locale, après un trajet de huit heures et cinq minutes. Jusqu'ici, il n'y avait pas de vols commerciaux directs entre les deux capitales distantes de près de 6.500 kilomètres. Selon le site en ligne de Nordwind Airlines, neuf billets étaient encore disponibles pour ce vol dimanche matin, au prix de 45 000 roubles (environ 482 euros) au minimum.

Selon l'agence de presse officielle russe TASS, le premier vol de Pyongyang vers Moscou est prévu pour le 29 juillet. Le ministère russe des Transports a précisé que ces vols reliant les capitales russe et nord-coréenne seraient effectués une fois par mois.
6:06
Macron et Zelensky ont «réaffirmé l'importance de la lutte contre la corruption»
Emmanuel Macron et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont «réaffirmé l'importance de la lutte contre la corruption, portée par des institutions indépendantes et pleinement efficaces» lors d'un échange dimanche matin, a indiqué le chef de l'Etat français dans un message sur X. Cette semaine, Zelensky avait provoqué un tollé avec une loi supprimant de fait l'indépendance de deux organismes anticorruption en les plaçant sous l'autorité directe du procureur général, subordonné à l'exécutif ukrainien. Zelensky avait très rapidement promulgué le texte après son vote mardi par le Parlement, avant de rétropédaler deux jours plus tard.
«Nous avons partagé la conviction que ce qui distingue aussi, aujourd'hui, l'Ukraine de la Russie, c'est qu'elle reste, malgré la guerre, une démocratie vibrante — et qu'elle entend continuer à progresser sur son chemin européen. Dans ce contexte, nous avons réaffirmé l'importance de la lutte contre la corruption, portée par des institutions indépendantes et pleinement efficaces», a déclaré dimanche Macron sur X.

«J'ai réitéré le soutien de la France: nous continuerons de renforcer l'aide à l'Ukraine et d'accentuer la pression sur la Russie. Celle-ci doit enfin agréer un cessez-le-feu ouvrant la voie à des discussions pour une paix solide et durable, avec la participation des Européens», a-t-il également écrit.
20:57
3 morts dans une attaque contre un bus civil
Un drone russe a frappé dimanche un bus civil dans la région de Soumi, dans le nord-est de l'Ukraine. Trois personnes ont été tuée, plusieurs autres blessées selon les autorités locales.

Ces dernières semaines, Moscou a lancé un nombre record de drones et de missiles sur des villes ukrainiennes, des attaques qui ont tué des dizaines de civils.

Dimanche après-midi, «l'ennemi a attaqué un bus transportant des civils à l'aide d'un drone», a déclaré sur Telegram le bureau du procureur de la région. Il a accompagné son message de photos du véhicule détruit.

Riposte ukrainienne
L'Ukraine a également intensifié ses frappes de représailles en Russie. Dans la région de Saint-Pétersbourg, au nord-ouest, «un homme est mort dans un incendie causé par des débris d'un drone», a annoncé le gouverneur de la région, Aleksandr Drozdenko, sur Telegram, ajoutant que trois autres personnes avaient été blessées.
13:16
Au moins cinq morts dans des frappes en Russie et en Ukraine
Des frappes aériennes russes et ukrainiennes dans la nuit de vendredi à samedi ont fait au moins trois morts dans le centre de l'Ukraine et deux dans l'ouest de la Russie, selon les autorités.

En Russie, «dans le district de Zimovnikovski (...), une voiture a pris feu à la suite d'une attaque de drone. Deux personnes sont mortes», a annoncé sur Telegram Iouri Sliousar, le gouverneur de la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine.

Selon le ministère russe de la Défense, la défense antiaérienne a intercepté 54 drones dont 24 dans la région de Briansk, elle aussi frontalière de l'Ukraine.

Cette même nuit, la Russie a tiré «208 drones et 27 missiles de différents types» sur l'Ukraine, a affirmé l'armée de l'air ukrainienne qui dit avoir abattu 183 drones et 17 missiles.

Le gouverneur de la région centrale ukrainienne de Dnipropetrovsk, Serguiï Lissak, a pour sa part fait état de «trois personnes tuées et six blessées à Dnipro» la capitale régionale, et dans ses environs.

Une personne de 21 ans est morte à l'hôpital des suites de ses blessures et une autre a péri dans un village de la région, selon le gouverneur sur Telegram.

Un peu plus tôt, Borys Filatov, le maire de Dnipro, avait déploré la mort d'une personne dans «un gratte-ciel haut de gamme». Il a déploré le «manque d'abris», tout en appelant la population à ne pas «rester dans les étages supérieurs» pendant les bombardements.

Le gouverneur de la région de Kharkiv, dans le nord-est, a quant à lui fait état de trois blessés dans des bombardements à Zmiiv.
13:14
Moscou revendique la prise d'un village
L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'un nouveau village dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, un deuxième dans cette zone administrative depuis le début de son offensive en février 2022.

La Russie continue de grignoter le terrain en Ukraine, alors que la troisième session de pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens s'est achevée mercredi à Istanbul sans progrès tangibles.

Les forces russes «ont libéré la localité de Malievka», dans la région de Dnipropetrovsk, a affirmé l'armée dans un communiqué sur Telegram. Début juillet, la Russie avait revendiqué la capture d'une première localité - celle de Datchnoïe - dans cette région.

Cette conquête contestée par Kiev constituerait un nouveau revers symbolique pour les forces ukrainiennes, si elle était confirmée.Une progression russe dans la région de Dnipropetrovsk aurait une valeur stratégique importante, dans les discussions diplomatiques en vue d'un règlement du conflit.

Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.

L'Ukraine, pour sa part, exige que l'armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d'environ 20%.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient «commencé», le Kremlin jugeant de son côté qu'un tel entretien était «peu probable» dans les 30 prochains jours.
7:36
Au moins trois morts dans des frappes en Russie et en Ukraine
Deux personnes sont mortes dans la nuit de vendredi à samedi dans une attaque par un drone dans la région de Rostov, en Russie. En Ukraine, une frappe russe a fait un mort à Dnipro (est).

«Dans le district de Zimovnikovski [...] une voiture a pris feu à la suite d'une attaque de drone. Deux personnes sont mortes», a annoncé sur le réseau social Telegram le gouverneur de la région de Rostov Iouri Sliousar.

Selon le ministère russe de la défense, les systèmes de défense antiaériens ont détruit et intercepté 54 drones dont 24 dans la région de Bryansk, frontalière de l'Ukraine, dans la nuit de vendredi à samedi.

En Ukraine, le maire de Dnipro (est), Borys Filatov, a annoncé sur Telegram la mort d'une personne dans «un gratte-ciel haut de gamme». Il a déploré le «manque d'abris» tout en appelant la population à ne pas «rester dans les étages élevés» pendant les bombardements.

Le gouverneur de la région de Kharkiv, dans le nord-est, a fait état de trois blessés dans les bombardements à Zmiiv.

Un peu plus tôt, le maire de Kharkiv Igor Terekhov avait indiqué, sur Telegram, que sa ville était «la cible d'une attaque combinée depuis près de trois heures». «L'ennemi s'est servi de plusieurs types d'armes simultanément, des bombes guidées, des missiles balistiques et des drones-suicides», a-t-il ajouté.

A Zaporijjia (sud), plusieurs incendies ont été constatés dans la région à la suite d'attaques russes et une de ces frappes a touché un immeuble résidentiel, sans faire de victimes, selon les premières informations, a pour sa part indiqué son gouverneur Ivan Fedorov.
06:30
Un mort dans des frappes russes à Dnipro dans l'est de l'Ukraine
Une personne a été tuée à Dnipro, dans l'est de l'Ukraine, dans des frappes russes ayant visé dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs régions du pays, selon des responsables ukrainiens. Elle vivait dans «un gratte-ciel haut de gamme», a annoncé le maire de Dnipro.

Il a déploré le «manque d'abris» tout en appelant la population à ne pas «rester dans les étages élevés» pendant les bombardements.

Le gouverneur de la région de Kharkiv, dans le nord-est, a fait état de trois blessés dans les bombardements à Zmiiv.

Un peu plus tôt, le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, avait indiqué, sur le réseau social Telegram, que sa ville était «la cible d'une attaque combinée depuis près de trois heures». «L'ennemi s'est servi de plusieurs types d'armes simultanément, des bombes guidées, des missiles balistiques et des drones-suicides», a-t-il ajouté.

A Zaporijjia (sud), plusieurs incendies ont été constatés dans la région à la suite d'attaques russes et une de ces frappes a touché un immeuble résidentiel, sans faire de victimes selon les premières informations.
20:38
Rencontre Poutine-Zelensky: des discussions ont «commencé»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient «commencé». Le Kremlin a jugé de son côté qu'un tel entretien était «peu probable» dans les 30 prochains jours. Ce sujet a notamment été abordé mercredi lors de la dernière session de pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, Kiev ayant proposé à Moscou d'organiser un sommet entre les deux dirigeants avant la fin du mois d'août. L'Ukraine a fait d'une telle rencontre, à laquelle elle souhaiterait voir participer le président américain Donald Trump, un objectif des négociations pour mettre fin à l'invasion russe qui dure depuis plus de trois ans.


Volodymyr Zelensky

Vladimir Poutine de son côté a fait savoir qu'il ne serait prêt à cette réunion au sommet que dans une «phase finale» des négociations, jusqu'à présent peu fructueuses. «Nous devons mettre fin à cette guerre, ce qui commence probablement par une réunion des dirigeants», a déclaré Volodymyr Zelensky dans des déclarations diffusées vendredi. Les négociateurs russes ont «commencé à en discuter» avec la partie ukrainienne, a-t-il indiqué, estimant qu'il s'agissait d'un «progrès». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté répété qu'une «réunion au plus haut» ne peut avoir lieu que pour «mettre un point final au règlement» du conflit en Ukraine, qui est dans l'impasse. «Est-il possible de mener à bien un processus aussi complexe en 30 jours? Il est clair que cela semble peu probable», a-t-il ajouté, soulignant que les propositions de paix de Moscou et Kiev restent «diamétralement opposées».

Malgré l'ultimatum de Donald Trump, qui a donné mi-juillet à la Russie 50 jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères, Moscou ne semble donc pas optimiste. Les rencontres entre les deux parties, aux demandes radicalement différentes, donnent jusqu'à présent peu de résultats. Moscou réclame que Kiev lui cède quatre régions aujourd'hui partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine renonce formellement à rejoindre l'Otan.
14:30
La guerre pourrait durer jusqu’en 2034, selon un ex-général ukrainien
L’ancien chef d’état-major ukrainien et actuel ambassadeur au Royaume-Uni, Valeriï Zaloujny, estime que la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine est encore loin d'être finie. Dans un entretien accordé au portail d’information ukrainien LB.ua, Saloujny a déclaré : «La guerre a commencé en 2014. Si Dieu le décide, elle se terminera en 2034.» Selon lui, une fin rapide du conflit est peu probable sans changements fondamentaux dans la stratégie de défense.

Zaloujny évoque une transformation profonde sur le champ de bataille : depuis 2024, la Russie privilégierait une tactique d’usure plutôt que des assauts frontaux. L’ancien commandant en chef explique : «En 2022, les chars ouvraient la voie, désormais ils suivent les soldats.» La guerre menée par Moscou viserait de plus en plus les infrastructures civiles et chercherait à exploiter les faiblesses tant militaires que sociétales de l’Ukraine.



Pour faire face à cette évolution, Zaloujny appelle à une réforme de la stratégie de mobilisation ukrainienne ainsi qu’à une redéfinition de la défense. Seule une approche défensive technologiquement supérieure et durable à long terme pourrait, selon lui, contrer la Russie.
6:08
L'Ukraine condamne la participation de joueuses russes aux prochains Mondiaux d'échecs
Les autorités ukrainiennes ont «condamné fermement» jeudi le feu vert donné par la Fédération internationale d'échecs (Fide) à la participation de joueuses d'échecs russes aux prochains Championnats du monde féminin par équipe, cet automne.

«Nous condamnons fermement la décision du conseil de la FIDE d'autoriser l'équipe féminine de Russie à participer au Championnat du monde par équipes féminines de 2025», a déclaré le ministre ukrainien des Sports, Matvy Bidny, sur son compte X. «Cette décision, poursuit-il, est un mépris flagrant du fait que les occupants russes ont déjà tué plus de 600 athlètes et entraîneurs ukrainiens.» Soulignant agir de concert avec le Comité olympique ukrainien (NOC) et la Fédération ukrainienne d'échecs, le ministre réclame l'annulation de cette décision et affirme avoir des «raisons suffisantes de croire que la Fide est sous l'influence de la Fédération russe des échecs».



En début de semaine, la Fide a annoncé qu'une équipe de joueuses de nationalité russe serait autorisée à participer« sous bannière de la Fide» et à condition d'obtenir une «lettre de non-objection» du Comité international olympique(CIO) aux prochains Championnats du monde par équipe féminine, prévus en novembre en Espagne.
21:43
5 morts dans des frappes russes, évacuations de civils dans l'est
Cinq personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans des frappes russes en Ukraine, où les autorités ont ordonné jeudi des évacuations de civils dans l'est, au lendemain de nouvelles négociations peu fructueuses entre Kiev et Moscou.

Deux personnes ont perdu la vie et 14 autres ont été blessées dans la journée à Kostiantynivka, a déclaré Vadym Filachkine, le gouverneur de la région orientale de Donetsk, précisant que «les Russes ont largué quatre bombes sur la ville et l'ont bombardée avec de l'artillerie».


La ville avait déjà été touchée par une attaque, notamment sur un centre commercial, au mois de mars.

Il a par ailleurs annoncé le début de l'évacuation forcée des familles avec enfants de la cité de Dobropillia et de neuf autres localités situées près du front, où les troupes russes continuent de grignoter du terrain.
21:40
Liens Pékin-Moscou, «facteur déterminant» des relations Chine-UE
Les liens Chine-Russie constituent désormais un «facteur déterminant» des relations UE-Pékin, a prévenu jeudi à Pékin la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Cela lors d'un sommet des dirigeants de l'UE avec le président chinois Xi. Le dirigeant chinois a lui affirmé que Pékin et Bruxelles devaient renforcer leur communication et leur confiance mutuelle. «La façon dont la Chine continue à interagir avec le président russe Vladimir Poutine sera un facteur déterminant de nos relations à l'avenir», a déclaré Ursula von der Leyen, appelant par ailleurs à de «vraies solutions» pour des relations bilatérales qui sont à un «moment-charnière».


Ursula von der Leyen

La Chine cherche à resserrer ses liens avec le Vieux continent, et se présente comme un partenaire stable et plus fiable que les Etats-Unis de Donald Trump. Mais Ursula von der Leyen et Antonio Costa, le président du Conseil européen, sont arrivés à Pékin pour une rencontre avec Xi Jinging avec une longue liste de contentieux. Parmi eux: un important déséquilibre commercial en défaveur de l'UE, des craintes d'inondation du marché européen par des produits chinois bon marché et subventionnés, ou le rapprochement Pékin-Moscou, vu avec suspicion sur fond d'invasion russe de l'Ukraine. «Plus la situation internationale est grave et complexe, plus la Chine et l'UE doivent intensifier la communication, renforcer la confiance mutuelle et approfondir la coopération», a déclaré Xi Jinping dans l'immense Palais du peuple, lieu traditionnel de réceptions diplomatiques au coeur de Pékin.

«Les défis actuels auxquels l'Europe est confrontée ne viennent pas de la Chine», a insisté Xi Jinping, cité par l'agence étatique Chine nouvelle. «Il n'existe entre la Chine et l'UE pas de conflit d'intérêts ni de désaccord géopolitique fondamentaux», a-t-il assuré. En réponse, Ursula von der Leyen a déclaré qu'il était «essentiel que la Chine et l'Europe reconnaissent leurs préoccupations respectives et proposent des solutions concrètes». De son côté, Antonio Costa a déclaré à Xi Jinping que l'UE souhaitait voir des «progrès concrets sur les questions liées au commerce et à l'économie». Il a également fait part des «inquiétudes» des Européens sur «la protection des droits humains», «un pilier central des relations de l'Union européenne avec d'autres pays, y compris la Chine».

Lors d'une réunion distincte jeudi, le Premier ministre chinois Li Qiang a lui déclaré aux deux dirigeants de l'UE qu'une «coopération étroite» entre Pékin et Bruxelles était un «choix naturel». «Tant que la Chine et l'UE défendront sincèrement le libre-échange, alors l'économie et le commerce internationaux resteront dynamiques», a-t-il affirmé. La Chine et l'UE se sont également engagées jeudi dans un communiqué conjoint à «renforcer leurs efforts» dans la lutte contre le changement climatique.
13:48
Ukraine : une famille tuée dans des attaques nocturnes russes
Une famille de trois personnes a été tuée dans la nuit de mercredi à jeudi par une frappe russe dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes, au lendemain de nouvelles négociations peu fructueuses entre Kiev et Moscou.

Ce bombardement sur un village près d'Izioum a provoqué la mort d'un couple et de son fils de 36 ans à leur domicile, a déclaré le parquet de la région de Kharkiv, où se trouve la localité.



Cette famille avait fui son village de Bogouslavka, pris par les forces russes au début de l'année 2022 et libéré plus tard par l'armée ukrainienne, pour se réfugier dans celui de Pidlyman où elle a péri, a-t-il ajouté.
13:47
L'UE salue les signes positifs envoyés par Zelensky sur la lutte anticorruption
L'Union européenne a salué jeudi la volonté du président ukrainien Volodymyr Zelensky de proposer dans son pays une nouvelle loi sur l'indépendance des agences anticorruption, après avoir exprimé ses préoccupations sur ce sujet cette semaine.
«Nous avons vu que le gouvernement ukrainien a pris des mesures. Nous saluons ces actions», a indiqué un porte-parole de la Commission européenne lors du point presse quotidien à Bruxelles.
13:46
Russie : deux morts dans de rares frappes ukrainiennes sur Sotchi
Des attaques nocturnes de drones ukrainiens ont fait au moins deux morts et onze blessés à Sotchi, une cité balnéaire très fréquentée du sud-ouest de la Russie, ont annoncé jeudi les autorités. Le gouverneur de la région de Krasnodar, où se trouve cette ville qui a rarement été la cible de frappes ukrainiennes depuis le début de l'offensive russe en Ukraine fin février 2022, a déclaré sur Telegram que deux femmes avaient péri dans la chute de débris d'un drone abattu au-dessus du quartier d'Adler.

«Onze personnes ont été blessées, quatre sont hospitalisées», a ajouté Veniamine Kondratriev, affirmant que sa région avait subi pendant la nuit une "attaque massive" de l'Ukraine. Un des drones a touché des installations pétrolières à Sirius, près de Sotchi, a pour sa part dit un responsable local, Dmitri Plichkine, également sur Telegram.
Les chemins de fers russes ont ensuite affirmé dans un communiqué que deux de leurs employés avaient été tués dans une attaque nocturne de drones sur cette cité et trois autres blessés.
10:35
Xi Jinping: Pékin et Bruxelles doivent faire «le bon choix stratégique»
Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi aux dirigeants de l'UE que Pékin et Bruxelles devaient faire «le bon choix stratégique», dans le cadre d'un sommet qui doit notamment aborder les frictions commerciales et l'Ukraine.

«Les dirigeants chinois et européens doivent encore une fois faire preuve de clairvoyance et d'engagement, et faire le bon choix stratégique qui répond aux attentes des peuples et qui résiste à l'épreuve de l'Histoire», a déclaré Xi à Pékin à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et à Antonio Costa, le président du Conseil européen, selon un communiqué transmis par le ministère chinois des Affaires étrangères.

10:33
Le président du Conseil européen exhorte la Chine à «user de son influence sur la Russie» pour mettre fin à
Le président du Conseil européen Antonio Costa a exhorté jeudi la Chine à «user de son influence sur la Russie» pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d'un sommet Chine-UE organisé à Pékin.

«En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, nous appelons la Chine à user de son influence sur la Russie (...) pour mettre fin (...) (à la) guerre d'agression contre l'Ukraine», a déclaré Costa.

10:32
Kim Jong Un appelle ses soldats à se préparer «à la vraie guerre»
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé ses soldats à se préparer «à la vraie guerre» lors d'un exercice de tirs d'artillerie auquel il assistait, a rapporté jeudi l'agence officielle KCNA. Des photos diffusées par KCNA montrent Kim, vêtu d'un costume noir, s'adressant à des soldats en treillis. D'autres images le montrent observant attentivement un exercice de tirs d'artillerie, aux côtés de plusieurs chefs de l'armée nord-coréenne.



Cette séance de tir s'est déroulée mercredi en un lieu qui n'a pas été révélé. Des images diffusées par l'agence d'Etat ont également montré des tirs d'obus en direction de la mer. Au cours de sa visite, Kim Jong Un s'est adressé à des soldats nord-coréens à qui il a demandé de se préparer «à la vraie guerre» et d'être capables de «détruire l'ennemi dans chaque bataille», selon KCNA.



Cette visite survient après qu'un contingent nord-coréen a participé aux combats contre les forces ukrainiennes dans la région russe de Koursk, en partie occupée par les troupes de Kiev depuis l'été 2024 et dont la Russie a annoncé avoir entièrement repris le contrôle fin avril. La Corée du Nord fournit par ailleurs la Russie en obus et en missiles.
10:29
Russie: une femme tuée dans une attaque de drone ukrainien
Une femme est morte et une autre a été blessée dans une attaque de drone ukrainien à Sotchi, dans le sud de la Russie, ont indiqué jeudi les autorités russes, au lendemain d'une nouvelle session de négociations russo-ukrainiennes à Istanbul.
«Une personne est morte et une autre a été grièvement blessée par des fragments de drone dans le district d'Adler, à Sotchi», ont précisé les autorités de la région de Krasnodar (sud) sur Telegram. «Ce sont deux femmes qui se trouvaient dans la rue au moment de la chute des fragments», selon la même source.

Au total, 42 drones ukrainiens ont été interceptés et détruits par les forces antiaériennes russes dans la nuit de mercredi à jeudi, dont sept dans la région de Krasnodar, a affirmé le ministère russe de la Défense, dans un communiqué. Un des drones a touché une base pétrolière à Sirius, près de Sotchi, a indiqué un responsable local, Dmitri Plichkine, sur Telegram.
6:00
Washington approuve des ventes d'armes à l'Ukraine
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir approuvé une vente d'armements à l'Ukraine visant notamment à renforcer sa défense antiaérienne pour un montant de 322 millions de dollars, selon un communiqué. Il s'agit de la deuxième vente d'armes à l'Ukraine, qui comprend aussi des véhicules blindés, depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Elle intervient après les déclarations du président américain promettant d'envoyer des armes pour renforcer les défenses de Kiev face à la Russie.

La vente d'armes, qui a été notifiée par le département d'Etat au Congrès américain pour approbation, comprend des pièces détachées et équipements divers pour les missiles de défense antiaérienne de type Hawk (172 millions de dollars) et des véhicules blindés Bradley (150 millions de dollars).

22:18
L'Ukraine a proposé une rencontre entre Zelensky et Poutine avant la fin août
Le chef de la délégation ukrainienne pour les négociations de paix à Istanbul a déclaré mercredi avoir proposé à Moscou une rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine «avant la fin du mois d'août».

«La priorité numéro un est d'organiser la rencontre des dirigeants, des présidents», a déclaré Roustem Oumerov lors d'une conférence de presse, ajoutant que la partie ukrainienne avait proposé que se tienne «une telle rencontre avant la fin du mois d'août» et que la participation des présidents américain et turc y serait «précieuse». La Russie n'a pas confirmé une telle rencontre.
21:34
La Russie et l'Ukraine s'accordent sur un échange de prisonniers
La Russie et l'Ukraine se sont accordées à l'issue de pourparlers à Istanbul mercredi sur un nouvel échange de prisonniers concernant 1200 personnes de chaque côté. Moscou a proposé à Kiev de lui remettre les corps de 3000 nouveaux soldats, a annoncé le négociateur russe.

«Poursuivant l'échange de prisonniers de guerre, nous avons convenu qu'au moins 1200 prisonniers de guerre supplémentaires seraient échangés de chaque côté dans un avenir proche», a déclaré Vladimir Medinski lors d'une conférence de presse.
20:50
Début des pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul
Russes et Ukrainiens ont entamé mercredi soir une troisième session de négociations directes à Istanbul. Le Kremlin qualifie ces pourparlers de paix de «très compliqués», éloignant à nouveau la possibilité d'avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre.

«Notre objectif est de mettre fin à cette guerre sanglante le plus rapidement possible», a déclaré Hakan Fidan, le ministre turc des Affaires étrangères et hôte des discussions, en ouvrant cette nouvelle session au palais de Çiragan.

«Le but ultime est un cessez-le-feu qui ouvrira la voie à la paix», a-t-il ajouté après un entretien avec les chefs des délégations russe et ukrainienne, Vladimir Medinski et Roustem Oumerov.

Le Kremlin a un peu plus tôt relativisé les attentes quant à l'issue de ces discussions. «Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée», a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient «diamétralement opposées».
15:42
La délégation russe est à Istanbul pour les pourparlers avec Kiev
L'équipe de négociateurs russes est arrivée mercredi à Istanbul, selon les agences de presse russes. Elle participera dans la soirée à de nouveaux pourparlers avec l'Ukraine pour tenter de mettre fin à la guerre entre les deux pays.

Selon l'agence étatique TASS, la délégation russe est arrivée par avion, en milieu d'après-midi, depuis Moscou, avant ces négociations qui doivent débuter autour de 19h00 locales (18h00 en Suisse).
14:24
Un cybercriminel russophone interpellé en Ukraine
La procureure de Paris Laure Beccuau a annoncé mercredi dans un communiqué l'arrestation mardi en Ukraine d'une «personne soupçonnée d'être administratrice» de XSS.is, «l'un des principaux lieux de la cybercriminalité mondiale». Selon ce communiqué, XSS.is, actif depuis 2013, «permettait la vente de malwares», des logiciels pour infecter des ordinateurs, «d'accès à des systèmes compromis, de données dérobées et de services liés aux ransomwares», des programmes bloquant les données d'un ordinateur distant jusqu'au paiement d'une rançon.

«Le forum était doublé d'un serveur Jabber de messagerie chiffrée, facilitant les échanges anonymes entre cybercriminels», a indiqué Beccuau. Les investigations ont été confiées à des juges d'instruction le 9 novembre 2021 pour des infractions telles que complicité d'atteintes à un système de traitement automatisé de données, extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs.
«Identifié grâce à une seconde captation réalisée dans le cadre d'une information judiciaire, l'administrateur du forum a été interpellé le 22 juillet en Ukraine par les autorités ukrainiennes (Cyber Department, the Security Service of Ukraine et General Prosecutor's Office of Ukraine), en présence de la police française en charge de l'enquête et avec l'assistance d'Europol», a souligné la procureure de Paris.

Plusieurs sites spécialisés présentent XSS.is comme l'un des principaux forums cybercriminels mondiaux des dix dernières années, nommé DaMaGeLab initialement puis renommé XSS en 2018.
12:56
Berlin veut des garanties avant de livrer des Patriot à Kiev
Berlin veut un «engagement ferme» des Etats-Unis sur le remplacement rapide des systèmes américains de défense aérienne Patriot que l'Allemagne et d'autres pays de l'Otan ont promis à Kiev, a déclaré le ministre allemand de la Défense, dans un entretien mercredi.

«Nous attendons de l'Otan qu'elle se tourne à nouveau vers les États-Unis et fasse clairement comprendre au fabricant des systèmes Patriot que les pays qui livrent ces systèmes doivent être approvisionnés en nouveaux systèmes dans un délai de quelques mois», a déclaré Boris Pistorius à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Cet «engagement» doit être «ferme», a-t-il dit, estimant que le delai maximal de remplacement devait être de six à huit mois.



Le président américain a annoncé lundi avec le chef de l'Otan Mark Rutte, un projet crucial pour l'Ukraine prévoyant que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, en faveur de l'Ukraine. L'Allemagne a promis de livrer à l'Ukraine deux systèmes Patriot, considéré comme l'un des meilleurs dispositifs de défense pour sa capacité à abattre des drones et des missiles meurtriers.
12:55
le Kremlin s'attend à des négociations «très compliquées»
Le Kremlin a dit s'attendre à «une discussion très compliquée» avec Kiev lors des négociations de paix prévues mercredi soir à Istanbul. Moscou a ainsi éloigné à nouveau la possibilité d'avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre.

«Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient «diamétralement opposées».

5:56
L'Ukraine a perdu un premier avion de chasse français Mirage
L'Ukraine a perdu pour la première fois un avion de chasse français Mirage 2000 mardi lors d'une mission, a annoncé le président Volodymyr Zelensky. Le pilote a pu s'éjecter.

«Malheureusement, nous avons perdu [un] avion de combat. Un appareil français, très efficace, l'un de nos chasseurs Mirage», a déclaré le chef de l'Etat tôt mercredi dans une allocution diffusée sur le site de la présidence ukrainienne. L'avion «n'a pas été abattu par les Russes», a-t-il ajouté.



Les forces aériennes ukrainiennes ont indiqué que les faits s'étaient déroulés mardi soir et qu'«aucune victime au sol» n'avait été recensée. «Le pilote a signalé au directeur de vol une défaillance d'un équipement aéronautique. Il a ensuite agi avec compétence, comme attendu lors d'une situation de crise, et s'est éjecté avec succès», a précisé l'armée de l'air.
5:54
Ukraine: l'indépendance des instances anticorruption supprimée
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi controversée qui supprime l'indépendance des agences anticorruption. Cette décision a provoqué quelques manifestations et l'inquiétude des alliés de Kiev. Plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale ukrainienne pour exprimer leur colère. «Le projet de loi a été adopté à la hâte», a critiqué parmi eux Anastasia, une conceptrice de jeux vidéo de 26 ans qui dénonce une «action ciblée».

L'initiative a été qualifiée de «sérieux recul» par l'UE, qui s'est dit «profondément préoccupée». «Revenu avec la signature du président ukrainien», a indiqué le site du Parlement ukrainien dans la soirée. Le message a brièvement disparu après sa publication, avant de réapparaître. Un haut responsable ukrainien a confirmé que le président Zelensky avait signé le projet de loi.



L'adoption de la loi par les députés ukrainiens, au lendemain de l'arrestation contestée d'un responsable travaillant dans l'une de ces structures, a suscité les critiques de militants et ONG en Ukraine qui s'inquiètent d'un recul démocratique dans le pays, en pleine guerre contre la Russie depuis l'invasion lancée par Moscou en février 2022.
12:59
Négociations avec Kiev: Moscou ne s'attend pas à des «miracles»
Le Kremlin a affirmé mardi ne pas s'attendre à des «avancées miraculeuses» lors des prochaines négociations entre Russes et Ukrainiens prévues mercredi en Turquie. Il a assuré que Moscou a l'intention de maintenir ses conditions.

«Il n'y a bien sûr aucune raison d'espérer des avancées miraculeuses, mais nous avons l'intention de défendre nos intérêts, de les garantir et d'accomplir les tâches que nous nous sommes fixées dès le départ», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing.

12:08
Ingérences russes: le gouvernement britannique ne reste pas passif
La réaction du gouvernement britannique face aux soupçons d'ingérences russes lors des élections n'a pas porté atteinte au droit à des élections libres, a tranché mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Elle avait été saisie par trois députés britanniques. Ces parlementaires - le travailliste Ben Bradshaw, Caroline Lucas du Parti Vert et Alyn Smith du Parti national écossais (SNP) - avaient reproché au gouvernement conservateur de Boris Johnson sa passivité face à des accusations d'ingérences russes dans le processus démocratique.

En 2020, malgré des allégations crédibles selon les requérants, la Commission sur le renseignement et la sécurité (ISC) du Parlement britannique avait indiqué qu'elle ne pouvait affirmer de manière certaine l'existence d'une ingérence russe, notamment lors du vote sur le Brexit en 2016 ou le référendum d'indépendance de l'Ecosse en 2014.



Mais son rapport avait conclu que le gouvernement de Boris Johnson avait «détourné les yeux», et des critiques avaient expliqué cette inaction par les liens entre le parti conservateur et certains de ses donateurs russes. Si la CEDH a estimé que les Etats «ne devaient pas rester passifs» en cas de telles allégations, elle ajoute qu'ils doivent néanmoins se voir accorder une «large marge d'appréciation quant au choix des moyens à adopter pour contrer ces menaces».

La Cour pointe des «lacunes» dans la réaction initiale du Royaume-Uni face à ces allégations mais note que deux enquêtes approfondies et indépendantes ont été menées, et que le gouvernement a depuis pris un certain nombre de mesures afin de lutter contre la désinformation et de protéger le processus démocratique du pays. Les manquements éventuels ne sont «pas suffisamment graves» pour porter atteinte au droit des requérants de bénéficier d'élections libres, indique la cour, concluant qu'il n'y a pas eu de violation de la Convention européenne des droits de l'homme.
11:54
Un ex-ministre de la Défense mènera les négociations avec Moscou
L'ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov mènera la délégation ukrainienne lors des nouveaux pourparlers avec la Russie prévus mercredi en Turquie, a annoncé mardi le président Volodymyr Zelensky. Ces discussions visent à tenter de mettre un terme à plus de trois ans de guerre. «La délégation sera dirigée par Roustem Oumerov», qui vient d'être nommé secrétaire du Conseil de sécurité nationale ukrainien. Elle «comprendra des représentants des services de renseignement», de la diplomatie ukrainienne et de la présidence, a indiqué Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.



Le président ukrainien a indiqué s'attendre à discuter avec Moscou de nouveaux échanges de prisonniers et du rapatriement d'enfants ukrainiens depuis la Russie. Il a dit aussi vouloir «préparer une réunion» avec Vladimir Poutine pour «mettre véritablement fin à cette guerre».

La rencontre de mercredi sera la troisième session de négociations entre Russes et Ukrainiens sous ce format. Les deux rounds précédents, organisés en mai et en juin sous la pression du président américain Donald Trump, n'avaient guère apporté d'avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.

Jusqu'à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables: la Russie veut que l'Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou.
9:49
Des Togolais, combattant pour l'armée russe, capturés en Ukraine
Des ressortissants du Togo, petit pays d'Afrique de l'Ouest, ont été «capturés et détenus» par les forces armées ukrainiennes après avoir participé «à des opérations militaires aux côtés des forces armées russes», ont indiqué les autorités togolaises. Dans un communiqué, le ministère togolais des Affaires étrangères précise que la «majorité de ses compatriotes, en particulier de jeunes étudiants, auraient quitté le Togo dans le cadre de prétendues bourses d'études offertes par des structures se présentant comme basées en Russie».

Le ministère appelle en conséquence les citoyens, «notamment les jeunes désireux de poursuivre leurs études à l'étranger, à la plus grande vigilance». Il les «exhorte à vérifier l'authenticité des offres de bourses avant tout engagement, et à se rapprocher des services compétents ou de tout autre ministère concerné (...) pour obtenir des informations fiables et sécurisées avant tout départ à l'étranger, en particulier à destination de la Russie».

En mars dernier, le Mouvement Martin Luther King (MMLK), l'une des organisations de défense des droits de l'Homme très actives au Togo, avait déjà alerté les autorités sur le cas d'un jeune étudiant togolais capturé sur le champ de bataille et emprisonné en Ukraine.
5:54
Berlin et Oslo renforcent leur surveillance maritime
Berlin et Oslo ont annoncé lundi intensifier leur partenariat pour assurer la sécurité dans l'Atlantique nord, les mers Baltique et du Nord, dans un contexte de menace russe accrue depuis l'invasion de l'Ukraine. L'Allemagne et la Norvège «ont l'intention de renforcer la surveillance et le contrôle de ces zones stratégiques afin de contrer les menaces potentielles», ont indiqué les deux pays dans un communiqué commun.

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, en février 2022, les incidents suspects se sont multipliés dans les eaux bordant ces deux pays membres de l'Otan et où la Russie dispose de nombreux points d'entrée. Sabotages de gazoduc et câbles sous-marins, brouillages GPS, survols de drones, navires espions russes...: des actions qui s'inscrivent dans le contexte de la «guerre hybride» entre la Russie et les pays occidentaux.
«L'Atlantique nord, y compris le couloir maritime clé dit 'GIUK' (réd: 'Groenland-Islande-Royaume Uni, passage entre le Grand Nord et l'Atlantique que les sous-marins et vaisseaux russes sont obligés d'emprunter), les mers du Nord et Baltique sont cruciales pour la sécurité de l'Allemagne et la Norvège», soulignent les deux pays. Ils ont notamment convenu de renforcer la protection d'infrastructures sous-marines essentielles, et d'approfondir leur coopération pour le développement de capacités spatiales. Ils veulent également compléter leur partenariat naval en renforçant leur coopération dans le domaine terrestre, ainsi que dans l'industrie et de l'énergie.
21:05
Zelensky annonce de nouveaux pourparlers entre Kiev et Moscou
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué ce lundi que les prochains pourparlers de paix entre Moscou et Kiev sont prévus ce mercredi à Istanbul. Un nouvel échange de prisonniers serait en préparation, a ajouté le chef d'Etat dans un message vidéo.

Les sessions précédentes n'avaient pas permis de réaliser aucune avancée significative.

La Russie n'a pas confirmé officiellement les nouveaux pourparlers, mais Moscou avait déjà fait pression depuis longtemps pour qu'un nouveau rendez-vous soit fixé à Istanbul.

L'agence de presse russe Tass a confirmé le rendez-vous mercredi en se référant à une source non précisée.
12:33
Italie: le concert d'un chef d'orchestre russe pro-Poutine annulé
Le concert prévu fin juillet en Italie d'un célèbre chef d'orchestre russe pro-Poutine, Valeri Guerguiev, a été annulé, ont annoncé lundi les organisateurs.

La direction du festival au cours duquel le maestro devait se produire "a décidé l'annulation du concert symphonique dirigé par Valeri Guerguiev", indique un communiqué des organisateurs, après de nombreuses critiques en Italie et à l'étranger.

5:56
Kiev: au moins un mort et deux blessés après une attaque russe
Des frappes russes sur quatre districts de Kiev dans la nuit de dimanche à lundi ont fait au moins un mort et deux blessés, selon les autorités locales ukrainiennes qui ont également fait état d'un incendie dans une école maternelle. «Malheureusement, nous disposons d'informations sur une personne décédée à la suite de l'attaque», a indiqué sur Telegram le chef de l'administration militaire de la ville de Kiev, Tymur Tkachenko, ajoutant que deux personnes avaient été blessées.

Le maire de la capitale Vitali Klitschko a pour sa part indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté, notamment dans une école maternelle du district de Dniprovsky. Les frappes ou les débris de drones interceptés ont également touché des immeubles résidentiels, un supermarché et l'entrée d'une station de métro, selon Klitschko, qui a appelé les habitants à rester dans les abris.

5:55
La Chine fustige l'impact des sanctions européennes
La Chine a dénoncé lundi la nouvelle salve de sanctions européennes liées à la guerre en Ukraine, qui visent notamment des entités chinoises, dénonçant un «impact négatif grave» sur la relation entre la Chine et l'Union européenne.

Ces actions «sont contraires à l'esprit de consensus établi entre les dirigeants chinois et européens, et causent un impact négatif grave sur les relations économiques, commerciales et la coopération financière entre la Chine et l'Union européenne», a déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
16:24
Poutine rencontre un conseiller du guide suprême iranien pour parler nucléaire
Le président russe Vladimir Poutine a reçu au Kremlin Ali Larijani, proche conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, pour évoquer le dossier nucléaire, a déclaré son porte-parole dimanche. Larijani «a transmis des évaluations de la situation qui s'aggrave au Moyen-Orient et autour du programme nucléaire iranien,» a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Vladimir Poutine a exprimé les «positions bien connues de la Russie sur la manière de stabiliser la situation dans la région et sur le règlement politique du programme nucléaire iranien», a-t-il ajouté. Cette rencontre intervient au moment où une source diplomatique allemande a déclaré dimanche que la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne prévoyaient de tenir de nouvelles discussions avec Téhéran sur son programme nucléaire dans les prochains jours.

Selon l'agence de presse iranienne Tasnim, Téhéran a accepté de tenir des discussions avec les trois pays européens, citant une source anonyme. Des consultations sont en cours concernant la date et le lieu des pourparlers, selon Tasnim.

La semaine dernière, la Russie avait fustigé un article du média américain Axios, citant trois sources anonymes proches du dossier, selon lequel Poutine aurait «encouragé» l'Iran à accepter un accord avec les Etats-Unis qui empêcherait Téhéran d'enrichir de l'uranium.
19:49
Kiev propose à la Russie de nouveaux pourparlers
L'Ukraine a proposé à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers la semaine prochaine, a annoncé samedi le président Volodymyr Zelensky, alors que les négociations de paix sont restées en suspens depuis une rencontre infructueuse en juin.

Volodymyr Zelensky a indiqué dans son message quotidien aux Ukrainiens que le secrétaire du Conseil de sécurité Roustem Oumerov avait «proposé une nouvelle rencontre avec la partie russe la semaine prochaine». Il a ajouté que la date exacte devait être fixée.
15:58
Trois morts dans des bombardements russes
Des bombardements russes ont tué au moins trois personnes en Ukraine, ont annoncé samedi les autorités locales après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles menées par la Russie.

La localité de Vassylkivska, dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est), a été touchée par un tir de missile qui a causé la mort d'au moins deux personnes, a annoncé sur Telegram le gouverneur Serguiï Lyssak.

Un établissement médical, une école et une «institution culturelle» ont été détruits par cette attaque, qui a également endommagé des maisons, a-t-il ajouté.

Plus tôt, la ville d'Odessa et sa banlieue, situées dans le sud de l'Ukraine, ont été la cible dans la nuit d'une attaque de drones. Selon la police nationale, une personne a été tuée et six autres blessées lors de ces bombardements qui ont endommagé des «commerces», des «habitations» et causé des incendies qui ont été ultérieurement éteints par les pompiers.

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé sur l'Ukraine, pendant la nuit, 344 drones ou drones leurres, ainsi que 35 missiles, en affirmant avoir abattu 208 de ces cibles.

«Cinq missiles et 30 drones d'attaque ont touché 12 endroits et des débris de missiles abattus sont tombés sur sept endroits», a signalé l'armée.
7:57
Attaque massive sur Odessa, au moins un mort
Dans le sud de l'Ukraine, la ville d'Odessa a été la cible dans la nuit de vendredi à samedi d'une attaque massive de drones. Elle a fait une victime, selon le maire. Moscou a, pour sa part, annoncé l'interception de 87 drones ukrainiens.

«Odessa a été attaquée par les drones de l'ennemi, plus de 20 appareils se sont approchés, venant de différentes directions», a indiqué le maire.

«Des infrastructures civiles ont été endommagées à la suite de cette attaque. Un immeuble résidentiel est en feu, des sauveteurs sont en train de secourir des gens piégés par l'incendie», a-t-il ajouté.

Le ministère de la Défense russe a, de son côté fait état sur Telegram de «la destruction et l'interception vendredi soir de 87 drones ukrainiens» dont «48 dans la région de Briansk», frontalière de l'Ukraine, et «cinq dans la région de Moscou, dont deux se dirigeant sur Moscou».

(image d'archives)
16:40
L'UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant les USA
L'UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou. Elle cible la manne pétrolière russe, avec l'espoir d'être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l'Ukraine. Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, est «l'un des plus sévères contre la Russie à ce jour», a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché. Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc. de vendre du pétrole russe au-dessus d'un certain prix, sous peine de sanctions.

«Cette décision est essentielle et arrive au bon moment», a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le Kremlin a affirmé de son côté qu'il ferait en sorte de «minimiser» les conséquences de ces sanctions, promettant qu'elles auraient des «effets négatifs» pour les Européens.

L'UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d'autres pays, dont l'Inde ou la Chine. «Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie», avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l'Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse. Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent.

Selon Kaja Kallas, le seuil de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes, essentiels au financement du conflit. Il est d'autant plus efficace qu'il est appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n'ayant pour l'instant pas décidé de nouveau seuil.

D'autres pays du G7 pourraient néanmoins se rallier au mécanisme européen, dont le Japon ou le Canada, selon des diplomates. Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions «massives» si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l'espoir que les Etats-Unis les suivraient.

L'opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie et par les réticences de Donald Trump. Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l'Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l'expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés. «Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu» en Ukraine, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l'aide d'une flotte «fantôme» de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l'UE a déjà prise pour cible. Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers «fantômes» à leur liste noire de navires comptant actuellement 342 noms, a assuré Mme Kallas sur X.
11:18
Ukraine: six morts dans de nouvelles frappes nocturnes russes
Des frappes russes ont fait au moins six morts dans plusieurs régions ukrainiennes dans la nuit de jeudi à vendredi, ont indiqué les autorités du pays, malgré l'ultimatum posé par Donald Trump à Moscou. D'après l'armée de l'air ukrainienne, cette nouvelle salve s'est concentrée sur «les territoires du front dans l'est du pays», avec notamment 35 drones explosifs de type Shahed, de conception iranienne, dont 11 ont été interceptés.

Ce nombre de drones envoyés est toutefois bien moins élevé que certaines des nuits précédentes. Ces dernières semaines, Moscou a lancé à plusieurs reprises des attaques aériennes record contre l'Ukraine.

Trois personnes ont été tuées dans des frappes de drones visant Dnipropetrovsk, a déclaré vendredi matin Serguiï Lyssak, le gouverneur de cette région centrale sur Telegram. Dans les régions de Donetsk, dans l'est, et de Kherson et Zaporijjia, toutes deux situées dans le sud, plusieurs attaques russes ont fait trois morts et des blessés, selon les autorités locales.

9:38
L'UE adopte un 18e paquet de sanctions contre la Russie
L'UE a adopté vendredi un 18e paquet de sanctions contre la Russie en guerre contre l'Ukraine, qui prévoit un abaissement du prix du pétrole russe autorisé à l'exportation, a-t-on appris de sources diplomatiques. «Nous avons maintenant un accord sur un 18e paquet de sanctions fort et efficace contre la Russie», a assuré un diplomate à Bruxelles à l'issue d'une réunion des ambassadeurs de l'Union européenne vendredi matin.



La Slovaquie, qui bloquait jusqu'à présent l'adoption de ce nouveau paquet de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, a finalement accepté de lever son veto après avoir reçu des garanties. Bratislava utilisait ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu'elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l'UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d'ici à 2027.

Ces nouvelles sanctions prévoient entre autres un abaissement du seuil du prix du pétrole brut russe, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché, selon ces sources. Le seuil était jusqu'à présent fixé à 60 dollars le baril, un prix jugé trop élevé, compte tenu du niveau actuel des prix du pétrole sur le marché.
5:55
La Russie dénonce la «décision honteuse» d'une petite ville française
L'ambassade de Russie en France a exprimé son «indignation» contre la «décision honteuse» de la ville française de Drap, dans la banlieue de Nice (sud-est), de débaptiser le boulevard Stalingrad, lieu d'une victoire soviétique décisive contre l'Allemagne nazie en 1943.« Le cynisme de l'un des arguments avancés pour justifier cette décision est particulièrement frappant», a estimé l'ambassade dans un message posté sur Telegram, dénonçant une «tentative inquiétante de réécriture de l'histoire» de la part de l'équipe municipale de cette commune de 5000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Nice.



L'adjointe au maire, Alexandra Russo, citée dans un article du quotidien Nice-Matin, a justifié la décision votée en conseil municipal le 4 juillet en affirmant que "la bataille de Stalingrad n'est pas une fierté historique". "Il ne faut plus mettre en avant ces grandes batailles du passé qui ne sont pas des grands moments pour la France", a-t-elle ajouté.

Des mots qualifiés de «déformation flagrante des faits historiques» par l'ambassade. «Nous tenons à rappeler aux instigateurs de cette initiative, ainsi qu'à ceux qui l'ont soutenue en silence, que c'est à Stalingrad que les forces soviétiques ont infligé une défaite décisive à la Wehrmacht. Cette victoire a largement précipité l'effondrement de l'Allemagne nazie et contribué à la libération de l'Europe du joug du nazisme", poursuit l'ambassade».
18:12
Washington agit «rapidement» pour que l'Ukraine ait des armes
Les Etats-Unis s'efforcent de fournir très rapidement des armes à l'Ukraine dans le cadre du plan présenté lundi par Donald Trump, et envisagent de vendre des systèmes de défense aérienne Patriot provenant de leurs propres stocks, a déclaré jeudi l'envoyé de Washington auprès de l'Otan. «Je pense que les choses avancent en fait très rapidement», a déclaré Matthew Whitaker, ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, à quelques journalistes. «Mais je ne peux pas confirmer la date à laquelle tout cela sera terminé», a-t-il ajouté.

«Nous sommes déjà dans la phase préparatoire» pour l'envoi des premiers systèmes Patriot, a indiqué de son côté jeudi le commandant suprême des forces de l'Otan en Europe, le général américain Alexus Grynkewich.



Le président américain a annoncé lundi un projet en collaboration avec le chef de l'Otan Mark Rutte, pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes avancés Patriot, en faveur de l'Ukraine.

Un certain nombre de pays européens, dont l'Allemagne, la Norvège, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, se sont dit prêts à participer à ce plan. Reste la question de savoir où les trouver et comment les faire parvenir rapidement à l'Ukraine, pilonnée chaque jour par les forces russes. Il y a aussi une «conversation en cours» sur la possibilité que les Etats-Unis vendent des Patriot déjà disponibles, provenant de leurs propres stocks militaires, a encore indiqué l'ambassadeur américain devant quelques journalistes. «Nous ne mettrons jamais les Etats-Unis en désavantage stratégique, et nous allons nous assurer que nous disposons de tout ce dont nous avons besoin», a-t-il déclaré.

Mais, «en même temps, je pense que nous reconnaissons tous les besoins désespérés que l'Ukraine a actuellement et immédiatement sur le champ de bataille pour protéger ses villes», a-t-il ajouté.

Autre option envisagée, l'envoi par les pays européens des systèmes dont ils disposent dans leurs stocks, qui seraient ensuite remplacés en priorité par les Etats-Unis. Whitaker a également évoqué la revue en cours menée par le Pentagone concernant les déploiements de troupes dans le monde, un sujet suivi avec anxiété par les pays européens, qui redoutent en désengagement américain de leur continent. Les Etats-Unis sont en «contact quotidien» avec leurs Alliés européens avant d'éventuelles annonces à la fin de l'été ou au début de l'automne. «Nous avons convenu qu'il n'y aurait ni surprises ni lacunes dans le cadre stratégique de l'Europe», a-t-il assuré.
17:09
Russie: la recherche de contenus «extrémistes» en ligne sera punie
Les députés russes ont voté jeudi en deuxième lecture un projet de loi qui prévoit de punir les recherches sur internet de contenus classés «extrémistes». Cette mesure va encore accentuer la répression en Russie. La définition de ce qui est «extrémiste» est très large dans la législation russe, pouvant concerner tant des groupes terroristes ou ultranationalistes que des opposants politiques ou mouvements religieux. L'organisation de l'opposant défunt Alexeï Navalny est ainsi classée «extrémiste» en Russie, tout comme le «mouvement international LGBT».

Ce projet de loi prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 5000 roubles (environ 50 francs) pour les personnes qui recherchent des contenus «extrémistes» en ligne. Il sanctionne aussi jusqu'à 500'000 roubles ceux qui transmettent les cartes SIM de leurs téléphones à d'autres personnes ou qui font la promotion des VPN, systèmes permettant notamment de contourner la censure.

Chose rare, ce texte voté jeudi à 283 voix pour, 22 contre et 22 abstentions, a provoqué des critiques même au sein des milieux pro-Kremlin.

Leur faisant écho, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a réclamé «des explications détaillées» aux initiateurs du projet «pour répondre aux questions que se posent les gens» à son sujet. Il a reconnu que ce projet de loi a «une résonance» au sein de la population.

Les délibérations jeudi à la Douma, la chambre basse du Parlement, n'ont cependant pas permis d'éclaircir les modalités exactes de l'application de ce projet de loi dans la pratique judiciaire.

Un député du parti communiste, Alexeï Kourinny, a estimé que le texte entraînerait un risque d'amendes pour «40% de la population» russe, soit ceux qui utilisent un VPN pour contourner le blocage des réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, interdits en Russie. «C'est absolument injuste d'inscrire tous ces gens sur la liste des ennemis et de les punir», s'est-il scandalisé.

Le projet de loi a aussi été critiqué par la blogueuse pro-Kremlin Ekaterina Mizoulina, connue pour ses multiples dénonciations de musiciens et journalistes opposés à l'offensive russe contre l'Ukraine. Selon elle, l'interdiction des recherches fera que l'ONG qu'elle dirige «ne pourra plus transmettre» aux autorités ces dénonciations. Mardi, la Douma a aussi voté en troisième lecture une loi qui permet de reconnaître «extrémiste» une communauté entière si l'un de ses membres a été classé comme tel, autre législation qui renforce la répression.
13:48
Zelensky choisit une nouvelle ambassadrice aux Etats-Unis
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi choisir sa vice-Première ministre sortante Olga Stefanichyna comme prochaine ambassadrice aux Etats-Unis, vu comme un allié essentiel pour lutter contre l'invasion russe débutée il y a plus de trois ans.

L'Ukraine traverse un vaste remaniement gouvernemental, censé donner une nouvelle impulsion politique après des années de guerre. Olga Stefanichyna sera d'abord nommée «représentante spéciale» pour la coopération avec les Etats-Unis, a indiqué Volodymyr Zelensky.



Ce titre est censé lui permettre de commencer son travail le temps de finaliser les «procédures nécessaires» pour que sa nomination en tant qu'ambassadrice dans le pays soit approuvée, un processus qui peut être long. La responsable, née en 1985, travaillera «à maintenir la dynamique» avec les Etats-Unis, a-t-il dit.
12:25
La Russie revendique la prise de villages dans trois régions ukrainiennes
La Russie a revendiqué jeudi la prise de villages situés dans trois régions ukrainiennes, marquant sa poussée sur plusieurs fronts face à une armée ukrainienne qui manque d'hommes et d'armes.

Les troupes russes continuent leur offensive et leurs frappes aériennes en Ukraine, malgré l'ultimatum donné lundi par Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit, lancé en février 2022.
Le ministère russe de la Défense a dit jeudi que ses forces avaient capturé les villages de Popiv Iar, qui se trouve dans la région de Donetsk sur le front est, de Kamyanské (région de Zaporijjia) sur le front sud, et de Degtyarné (région de Kharkiv), dans le nord-est du pays.

L'armée russe revendique régulièrement la conquête de petits villages, le plus souvent dans la région de Donetsk, qui concentre les combats les plus violents.
11:08
La Russie dit avoir rendu les corps de 1000 soldats ukrainiens tués
La Russie a rendu à l'Ukraine les corps de 1000 soldats ukrainiens tués, recevant en retour les dépouilles de 19 de ses militaires, a indiqué jeudi un négociateur russe. Ce type d'échanges constitue pour l'heure l'un des seuls résultats des pourparlers entre Moscou et Kiev.

«Dans le cadre des accords conclus à Istanbul, 1000 corps de soldats des forces armées ukrainiennes ont encore été remis aujourd'hui à l'Ukraine», a écrit sur Telegram Vladimir Medinski, chef de la délégation russe qui avait été envoyée à ces pourparlers.



«Nous avons reçu les corps de 19 de nos soldats décédés. Qu'ils reposent en paix sur leur terre natale», a-t-il ajouté. Il a publié des photos montrant des personnes vêtues de combinaisons médicales blanches, mettant des sacs mortuaires dans des camions frigorifiques.
9:33
126 drones ukrainiens interceptés, un mort et quatre blessés
La Russie a affirmé jeudi matin avoir intercepté 126 drones au-dessus de son territoire. Moscou fait état d'un mort et de quatre blessés parmi les civils dans les frappes. Les forces antiaériennes russes ont intercepté et détruit 122 drones dans la nuit et quatre autres dans la matinée, la plupart dans les régions du sud-ouest, frontalières de l'Ukraine, mais aussi trois dans la région Moscou, a précisé le ministère, dans un communiqué publié sur Telegram.

L'Ukraine a prévenu qu'elle intensifierait ses frappes en Russie en réponse à la multiplication ces dernières semaines des attaques russes contre son territoire, qui ont tué des dizaines de civils. Une femme a été tuée et un homme, un civil, blessé dans la nuit de mercredi à jeudi par une frappe de drone ukrainien dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
9:33
Messages pro-russes sur les réseaux sociaux en Ukraine occupée
Des Ukrainiens vivant dans les régions contrôlées par Moscou ont été la cible sur les réseaux sociaux de robots pro-russes qui ont publié des milliers de commentaires critiquant Kiev et faisant l'éloge des occupants russes, selon un rapport publié mercredi. Ces messages ont été postés sur des groupes Telegram utilisés par les Ukrainiens dans les régions occupées par les forces russes à partir de 2024, affirme ce rapport publié par le Digital Forensic Research Lab de l'Atlantic Council, un groupe de réflexion américain, et par la société OpenMinds, spécialisée dans les technologies de défense cognitive, qui travaille avec des gouvernements, dont celui de Kiev.



Les commentaires des robots visaient à «fabriquer un consensus artificiel en faveur de la Russie» dans ces zones, selon le rapport qui affirme que des robots se sont fait passer pour des personnes réelles commentant les messages, tout en utilisant souvent des noms dépourvus de signification. Ils «n'ont pas engagé de véritable discussion» avec d'autres personnes et certains messages n'avaient guère de sens, signe probable de l'utilisation d'une intelligence artificielle (IA) générative, écrivent les auteurs du rapport.

A titre d'exemple, l'un des messages disait «Seigneur, c'est merveilleux que (le président russe Vladimir) Poutine plaide pour l'utilisation d'armes pacifiques». Les commentaires évoquaient «une Russie forte et prospère» opposée à une «Ukraine corrompue», relève encore le rapport.
6:00
Après Macron, Merz à Londres pour resserrer des liens distendus par le Brexit
Une semaine après la visite d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni, le chancelier allemand Friedrich Merz se rend à Londres pour signer un «traité d'amitié» germano-britannique avec Keir Starmer, désireux d'améliorer les relations avec ses voisins après le Brexit. Egalement en haut de leur agenda, le soutien à l'Ukraine: comme d'autres membres de l'Otan, Londres et Berlin devraient financer une partie des armes américaines que le président américain Donald Trump a promis à Kiev. L'Allemagne s'est notamment proposé pour acheter deux systèmes de défense antiaérienne Patriot.

Il s'agit de la première visite de Friedrich Merz au Royaume-Uni en tant que chancelier. Les deux dirigeants se sont néanmoins rencontrés à de nombreuses reprises, ayant notamment effectué un voyage ensemble en Ukraine début mai, avec leurs homologues français et polonais.



Le nouveau traité que s'apprêtent à signer l'Allemagne et le Royaume-Uni devrait faire référence aux menaces sécuritaires du moment, notamment celle de la Russie, et inclure un pacte de défense mutuelle.« Il n'y a pas de menace stratégique pour l'un qui ne serait pas une menace stratégique pour l'autre», devrait-on lire dans le texte, qui promet également «une assistance mutuelle entre les deux pays, y compris par des moyens militaires, en cas d'attaque armée».
5:58
Berlin juge «inacceptable» l'augmentation du budget de l'UE
Le gouvernement allemand a annoncé qu'il s'opposerait à l'augmentation du budget européen de 2028 à 2034, fixé à 2000 milliards d'euros (1860 milliards de francs), proposée mercredi par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

«Une augmentation substantielle du budget de l'UE est inacceptable à l'heure où tous les Etats membres font des efforts considérables pour consolider leurs budgets nationaux. C'est pourquoi nous ne pourrons pas accepter la proposition de la Commission», a déclaré mercredi soir le porte-parole du gouvernement dans un bref communiqué. «Nous ne soutiendrons pas non plus la taxation supplémentaire des entreprises proposée par la Commission européenne», a-t-il ajouté.



L'un des nouveaux moyens de financement proposés mercredi par la Commission est une taxe sur les grandes entreprises européennes dont le chiffre d'affaires annuel net est supérieur à 100 millions d'euros (93 millions de francs). «Nous devons préserver l'approche réformiste de la Commission et l'orientation du budget vers de nouvelles priorités», cette approche est «la bonne pour rendre l'Europe forte pour l'avenir», a toutefois ajouté Kornelius.
16:58
L'UE propose un budget en nette hausse et 100 milliards pour Kiev
L'Union européenne propose de mobiliser jusqu'à 100 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, a indiqué mercredi le commissaire européen chargé du budget, Piotr Serafin, en présentant le cadre financier pluri-annuel (CFP) du bloc européen pour la période 2028-2034.

«Nous réservons également jusqu'à 100 milliards d'euros en dehors des plafonds du CFP pour l'Ukraine, notre partenaire le plus stratégique», a déclaré M. Serafin devant le Parlement européen à Bruxelles. «C'est un engagement à long terme pour la reprise et la reconstruction de l'Ukraine». Ces montants serviront également à aider l'Ukraine sur son «chemin vers l'adhésion à l'Union européenne», a indiqué de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Ces 100 milliards d'euros sont destinés à refinancer la Facilité pour l'Ukraine, un fonds décidé fin 2023 par les Vingt-Sept pour aider financièrement l'Ukraine. Il avait alors été doté de 50 milliards d'euros pour la période 2024-2027.

L'UE est le principal bailleur de fonds de l'Ukraine, avec près de 165 milliards d'euros d'aide déjà versés, depuis son invasion par la Russie en février 2022, a rappelé la semaine dernière à Rome Mme von der Leyen. L'Ukraine est officiellement candidate à l'entrée dans l'UE, une adhésion que beaucoup d'Etats membres voudraient effective d'ici 2030. Les discussions sont toutefois rendues très difficiles par la Hongrie de Viktor Orban qui oppose jusqu'à présent son veto.
16:39
Mandat d'arrêt suisse lancé contre trois hackers pro-russes
Le Ministère public de la Confédération a lancé un mandat d'arrêt contre trois hackers prorusses du groupe «NoName», dans le cadre d'une vaste opération internationale de démantèlement du réseau. Les pirates ont attaqué des sites fédéraux à plusieurs reprises entre 2023 et 2024. Entre le 7 et le 19 juin 2023, plusieurs domaines Internet suisses, dont le site web du Parlement suisse, ont été la cible d'attaques DDoS (Distributed Denial-of-Service). Ces attaques les rendaient temporairement indisponibles ou difficilement accessibles. Les attaques étaient liées à l'allocution vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant les Chambres fédérales, le 15 juin.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a alors ouvert une procédure pénale contre inconnu. Le groupe de hackers «NoName057(16)» avait revendiqué les attaques. Il s'agit d'un groupe d'activistes pro-russes qui, depuis le début de la guerre en Ukraine en mars 2022, mène des attaques DDoS contre de nombreux pays occidentaux qui, selon lui, affichent une position pro-ukrainienne.

Selon un communiqué du MPC publié mercredi, ces cyberattaques ont encore visé la Suisse à plusieurs reprises: lors de la visite de l'ancien président de la Confédération Alain Berset à Kiev en novembre 2023, lors des World Economic Forum de Davos de 2024 et 2025, de la Conférence sur la paix en Ukraine au Bürgenstock en juin 2024 et encore récemment lors du concours de l'Eurovision à Bâle, le 16 mai dernier.

Les investigations intensives menées à l’échelle internationale, coordonnées par l'agence européenne Europol et auxquelles la police fédérale (fedpol) a pris part, ont permis d'identifier au printemps 2025 trois personnes-clés présumées appartenir à ce groupe. Le MPC a alors étendu la procédure pénale à ces trois personnes et lancé un mandat d'arrêt à leur encontre. Le MPC a l'intention de suspendre la procédure pénale jusqu'à leur arrestation.

Mardi, des interventions policières ont eu lieu dans plusieurs pays pour procéder à des perquisitions, à des saisies d'ordinateurs ainsi qu'à des arrestations. Pour l'heure, aucun ordinateur impliqué dans le réseau ni aucune personne domiciliée dans le pays n'ont été identifiés en Suisse, précise le MPC.

Sur son site Internet, Eurojust, l'agence européenne pour la coopération judiciaire en matière criminelle, précisait mercredi que 12 pays ont participé aux actions de la veille. Le réseau d'ordinateurs des hackers, utilisant des centaines de systèmes informatiques de par le monde, a été démantelé et sept mandats d'arrêt ont été émis au total, y compris contre les principales figures de «NoName», qui vivent en Russie.

Pour exécuter ses attaques, le groupe recrutait ses membres à travers un service de messagerie. Eurojust estime que les hackers ont pu mobiliser quelque 4000 utilisateurs ayant soutenu leurs opérations.

Outre la Suisse, plusieurs pays européens ont été visés par des cyberattaques du même genre par exemple lors d'élections, notamment en Suède, où des sites officiels et de banques ont été ciblés, ou encore plus récemment aux Pays-Bas, durant le dernier sommet de l'OTAN fin juin.

Ces résultats montrent que les autorités de poursuite pénale sont aussi en mesure d'identifier des cybercriminels hautement professionnels et d'offrir une protection contre leurs attaques, souligne le MPC. C'est une nouvelle illustration de l’importance de la coopération internationale qui est essentielle pour lutter contre la cybercriminalité transfrontalière. Et le MPC et fedpol de remercier l'ensemble des partenaires impliqués pour leur bonne collaboration.
12:59
Des parlementaires russes et ukrainiens sont attendus à Genève
Des représentants majeurs des Parlements russe et ukrainien sont attendus à Genève, à la fin du mois de juillet, pour participer à la sixième Conférence mondiale des présidents de Parlement. Il se trouve toutefois que certains membres de la délégation russe sont sous un régime de sanctions de la part de la Suisse, leur interdisant d'entrer dans le pays ou d'y transiter. Des dérogations sont cependant possibles.

L'Union interparlementaire (UIP), qui organise la conférence, annonce la participation, côté ukrainien, du président du Parlement Ruslan Stefanchuk. Côté russe, la délégation doit être emmenée par la présidente du Conseil de la fédération de Russie (chambre haute) Valentina Matvienko. La Conférence mondiale des présidents de Parlement se tiendra du 29 au 31 juillet au Palais des Nations, à Genève.

La délégation ukrainienne qui compte se rendre sur les bords du Léman est composée de quatre personnes, selon une liste provisoire fournie par l'Union interparlementaire sur son site internet. La délégation russe, pour sa part, est forte de 13 personnes. Sur la liste russe, outre Matvienko, sont aussi annoncés le vice-président du Sénat Konstantin Kosatchev, et Piotr Tolstoï, le vice-président de la Douma.
12:20
La Lettonie remet 15 blindés de transport à l’Ukraine
La Lettonie a fourni à l’Ukraine une nouvelle aide militaire dans sa lutte défensive contre l’agression russe. Ce pays balte, membre de l’UE et de l’Otan, a livré 15 véhicules blindés de transport de troupes aux forces armées ukrainiennes. Ces véhicules de type Patria 6x6 ont été remis à l’armée par la cheffe du gouvernement letton, Evika Silina, lors d’une visite à Kiev, comme l’ont annoncé mardi soir la Chancellerie d’État et le ministère de la Défense à Riga.
12:20
Kremlin: un entretien entre Poutine et Trump possible rapidement
Le Kremlin observe de près les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, selon les agences de presse russes. «Ces livraisons sont une affaire commerciale, et certains pays européens paient pour cela», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Aucun nouvel appel téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump n’est prévu pour l’instant, mais une telle conversation pourrait être organisée rapidement.
11:29
Trump confirme les livraisons d’armes à l’Ukraine mais exclut l’envoi de troupes
Donald Trump a confirmé la livraison d’armes à l’Ukraine, tout en excluant le déploiement de troupes au sol.

Le président américain a ajouté ne pas avoir parlé avec Vladimir Poutine depuis l’annonce des sanctions contre la Russie, lundi. Trump a par ailleurs reproché à Poutine de ne pas avoir tenu sa propre promesse de vouloir, lui aussi, la paix.
8:19
Au moins 11 blessés en Ukraine dans des attaques russes nocturnes
Des attaques russes ont fait au moins 11 blessés en Ukraine dans la nuit de mardi à mercredi, ont rapporté les autorités des différentes régions touchées. Vingt-huit drones russes ont ciblé la région de Vinnytsia (centre-ouest), touchant notamment des installations industrielles, a indiqué Natalya Zabolotna, une responsable de l'administration militaire locale, sur Facebook. Sept personnes ont été blessées, parmi lesquelles deux souffrent de «graves brûlures», selon elle.

A Kharkiv, dans le nord-est du pays, une attaque russe a fait trois blessés, a par ailleurs indiqué le gouverneur Oleg Synegoubov. Quant à Kryvyï Rig, dans la région de Dnipropetrovsk (est), les forces de Moscou ont conduit une attaque «massive», selon un message Telegram du gouverneur Serguiï Lyssak.

«L'ennemi a non seulement dirigé des drones contre la ville, mais a aussi tiré un missile», a ajouté Lyssak, faisant état d'un blessé - un adolescent de 17 ans hospitalisé dans un état grave. D'après le maire de Kryvyï Rig, Oleksandre Vilkoul, «un missile balistique et 28 (drones) Shahed» ont été lancés simultanément sur le ville, détruisant une installation industrielle.
5:48
Trois morts dans l'est de l'Ukraine après des attaques russes
Trois personnes ont été tuées mardi après-midi dans l'est de l'Ukraine lors d'attaques russes, ont annoncé les autorités locales, après que le président américain Donald Trump a donné 50 jours à Moscou pour parvenir à un accord de paix avec Kiev.

«Deux morts et deux blessés : les forces de l'ordre ont enregistré les conséquences d'une nouvelle attaque ennemie dans le district de Koupiansk», a déclaré le bureau du procureur de la région de Kharkiv. Les victimes avaient 67 et 69 ans. «L'ennemi a tiré de l'artillerie à la périphérie de la communauté de Velyka Pyssarivka. Malheureusement, un habitant de 50 ans a été tué», ont déclaré de leur côté les autorités régionales de Soumy.



Ailleurs sur la ligne de front, les forces russes ont revendiqué la prise de deux autres villages dans la région de Donetsk, accélérant ainsi leur progression. Par ailleurs, une attaque de drone ukrainien sur la ville de Voronej, dans l'ouest de la Russie, a fait 27 blessés, ont déclaré les autorités locales mardi.
12:28
Seize blessés dans une attaque de drones ukrainienne en Russie
Une attaque de drones ukrainienne contre une ville de l'ouest de la Russie a fait 16 blessés, ont indiqué mardi les autorités régionales. Le ministère de la Défense affirme lui avoir abattu 55 de ces engins pendant la nuit.

Une attaque nocturne contre la ville russe de Voronej a fait «16 blessés», a écrit sur Telegram le gouverneur de la région de Voronej, Alexandre Goussev. Il s'agit, pour la plupart, de «coupures et de blessures causées par des éclats d'obus», a-t-il ajouté, précisant que 13 personnes avaient dû être hospitalisées.

Des images relayées par les médias locaux montrent des vitrines brisées et des rues jonchées de morceaux de verre.
12:20
L'ONU demande que l'invasion russe soit stoppée «de toute urgence»
L'ONU a demandé mardi que l'invasion russe à grande échelle en Ukraine soit stoppée «de toute urgence», alors que le mois de juin a été le plus meurtrier pour les civils ukrainiens depuis mai 2022.

L'appel du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme intervient alors que Donald Trump a donné lundi à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de sanctions sévères, et a annoncé un réarmement massif de Kiev à travers l'Otan.
«L'attaque armée à grande échelle de la Fédération de Russie contre l'Ukraine doit être stoppée de toute urgence et les travaux en vue d'une paix durable, conforme au droit international, doivent s'intensifier - une paix qui garantisse» que les auteurs des violations des droits humains et du droit international humanitaire «aient à répondre de leurs actes», a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Liz Throssell, lors d'un point de presse à Genève.
12:17
La Russie reste prête à négocier avec l'Ukraine après les propos de Trump, dit le Kremlin
Le Kremlin a dit mardi rester prêt à négocier avec l'Ukraine tout en disant avoir besoin de temps pour répondre aux déclarations «sérieuses» du président américain Donald Trump, qui a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin au conflit et promis des armes à Kiev.

«Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si, ou quand, le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera», a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que les responsables russes restaient «prêts» à négocier avec l'Ukraine.

Dmitri Peskov.
11:22
La Chine fustige les menaces de Trump
La Chine a fustigé mardi une «coercition qui ne mène nulle part», après la menace du président Donald Trump de taxer lourdement les partenaires commerciaux de la Russie sans arrêt de l'offensive en Ukraine d'ici 50 jours.
«La coercition ou les pressions ne peuvent résoudre les problèmes», a déclaré lors d'un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin était favorable à une «solution politique de la crise en Ukraine».
11:19
Xi Jinping: Moscou et Pékin doivent renforcer leur soutien mutuel
Le président chinois Xi Jinping a déclaré mardi au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov que la Chine et la Russie devaient «renforcer leur soutien mutuel», selon un média d'Etat chinois. Pékin et Moscou doivent «mettre en oeuvre le consensus important» atteint avec le président russe Vladimir Poutine, et «renforcer leur soutien mutuel dans les forums multilatéraux», a affirmé Xi, cité par l'agence officielle Chine nouvelle. Les deux pays doivent également «unir les pays du Sud global et promouvoir le développement de l'ordre international dans une direction plus juste et plus raisonnable», selon la même source.



Cet entretien s'est déroulé dans le cadre de la participation de Lavrov à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). L'OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l'Iran, l'Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.

Parmi les sujets abordés par les deux responsables figurait la préparation d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Chine à l'occasion d'un sommet de l'OCS, a de son côté rapporté Moscou.
11:18
Kallas espère un accord rapide de l'UE sur un 18e paquet de sanctions
La cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas a dit mardi avoir bon espoir que les 27 pays membres s'entendent sur un 18e «paquet» de sanctions contre la Russie en guerre, comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe. «Nous sommes très, très proches», d'un accord, a-t-elle déclaré devant la presse avant une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères du bloc européen. «J'espère que cela aura lieu aujourd'hui ou demain», a-t-elle ajouté.



La Slovaquie a jusqu'à présent bloqué l'adoption de ce nouveau train de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Le premier ministre slovaque Robert Fico utilise ce veto pour faire pression sur la Commission européenne afin qu'elle lui garantisse son approvisionnement en gaz, au moment où l'UE cherche à interrompre totalement ses importations de gaz russe d'ici 2027. Il a toutefois obtenu les garanties suffisantes lui permettant de lever son veto, selon des diplomates.
6:39
Le maire de Kiev déplore le retard de l'ultimatum de Trump
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, reproche au président américain Donald Trump sa lenteur concernant l’ultimatum adressé à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. D’un côté, il se réjouit du soutien massif venant des États-Unis, mais de l’autre, il ne comprend pas pourquoi il faut accorder 50 jours au chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a-t-il expliqué dans l’émission politique allemande Maischberger.

«En 50 jours, encore beaucoup de personnes pourraient être tuées à Kiev et partout en Ukraine, encore beaucoup de bâtiments pourraient être détruits», a affirmé Klitschko. «Alors pourquoi un tel retard ?» Et d'ajouter : «Les attaques sont devenues beaucoup plus intenses ces derniers temps.» De nombreux civils, y compris des enfants, meurent en permanence, a-t-il expliqué.



Trump a posé un ultimatum lundi au président russe lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, à la Maison-Blanche. Si aucun accord n’est trouvé pour mettre fin à la guerre en Ukraine dans un délai de 50 jours, les États-Unis imposeront des droits de douane élevés aux partenaires commerciaux de la Russie. Rutte et Trump ont également confirmé des livraisons d’armes à destination de l’Ukraine.
17:52
L'Ukraine recevra un «très grand nombre» d'armes
L'Ukraine va obtenir un «très grand nombre d'équipements militaires», grâce à un accord conclu entre l'Otan et les Etats-Unis, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Alliance Mark Rutte lors d'une rencontre avec Donald Trump à Washington.
14:22
«Conversation positive» entre Volodymyr Zelensky et Keith Kellogg
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré lundi avoir eu une «conversation productive» avec l'envoyé spécial des Etats-Unis Keith Kellogg, en déplacement à Kiev. Ils ont abordé l'aide à la défense et les sanctions contre la Russie.

«Nous avons discuté du chemin vers la paix, et ce que nous pouvons faire concrètement pour s'en rapprocher», a écrit le président ukrainien sur les réseaux sociaux. «Cela inclut le renforcement de la défense aérienne ukrainienne, la production conjointe et l'acquisition d'armes de défense en collaboration avec l'Europe,» ainsi que les «sanctions contre la Russie» et ses soutiens, a-t-il ajouté.



L'envoyé spécial américain Keith Kellogg est arrivé à Kiev lundi. «Nous accueillons chaleureusement le représentant spécial des États-Unis, Keith Kellogg, en Ukraine», avait écrit plus tôt Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle ukrainienne, sur Telegram. «La Russie ne veut pas cesser le feu. La paix par la force est le principe du président américain Donald Trump, et nous soutenons cette approche», a-t-il ajouté.
14:15
Vers un remaniement politique majeur en Ukraine?
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé lundi de nommer première ministre son actuelle ministre de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, ce qui constituerait un remaniement politique majeur pour ce pays en guerre.

«J'ai proposé que Ioulia Svyrydenko prenne la tête du gouvernement de l'Ukraine et en renouvelle le travail en profondeur», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

10:06
L'envoyé spécial des États-Unis, Kellogg, est arrivé à Kiev
L'envoyé spécial américain Keith Kellogg est arrivé à Kiev lundi, a annoncé le principal conseiller du président ukrainien. Ce après que le président américain Donald Trump a annoncé de nouvelles livraisons de systèmes de défense aérienne Patriot au pays.

«Nous accueillons chaleureusement le représentant spécial des États-Unis, Keith Kellogg, en Ukraine», a écrit Andriy Yermak sur Telegram, ajoutant : «La paix par la force est le principe du président américain Donald Trump, et nous soutenons cette approche».

6:30
Les services de sécurité ukrainiens auraient tué des agents russes
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé dimanche avoir tué des personnes soupçonnées d'être des agents russes responsables de l'assassinat d'un officier du renseignement ukrainien. Ce dernier, le colonel Ivan Voronytch, qui travaillait pour le SBU, avait été abattu jeudi à Kiev, une affaire relativement rare en Ukraine.

Le SBU a affirmé avoir conduit dimanche une opération dans la région de la capitale ukrainienne en vue d'arrêter les suspects de son meurtre, identifiés comme étant des agents des services de sécurité russes (FSB). Au moment de leur arrestation, des membres de ce groupe «ont opposé une résistance et ont été neutralisés», a raconté le SBU.

Les services ukrainiens n'ont pas dit combien de personnes avaient été tuées au cours de cette opération mais ont diffusé une vidéo dans laquelle deux cadavres sont visibles.

5:42
Un sénateur républicain veut des sanctions contre Moscou
L'influent sénateur américain Lindsey Graham a défendu dimanche sa proposition de sanctions drastiques contre Moscou. Son projet progresse à mesure que semble s'accroître la frustration du président américain Donald Trump vis-à-vis de son homologue Vladimir Poutine et que les frappes russes s'intensifient en Ukraine.

«Un tournant arrive» dans la guerre en Ukraine, a déclaré le sénateur républicain sur la chaîne de télévision CBS. Il mène depuis plusieurs mois une coalition de parlementaires américains favorables à de nouvelles sanctions financières très importantes contre Moscou et ses soutiens.



Cette proposition de loi «donnerait au président Trump la capacité d'imposer des droits de douane de 500% sur n'importe quel pays qui aide la Russie et soutient la machine de guerre de Poutine», a déclaré dimanche le sénateur. Le président aura «une flexibilité maximale» sur les droits de douane imposés si ce texte était adopté, a dit Lindsey Graham, assurant avoir le soutien de 85 des 100 sénateurs américains, au-delà donc du seul camp républicain de Donald Trump. Ce dernier avait dit mardi «étudier de très près» cette proposition.
5:41
Pékin vante la «valeur stratégique» inégalée avec Moscou
Le ministre chinois des affaires étrangères a présenté dimanche la relation entre la Chine et la Russie comme étant «la plus stable, la plus mûre et la plus riche en valeur stratégique au monde» lors d'une rencontre avec son homologue russe à Pékin. Sergueï Lavrov effectuait une visite en Chine après un déplacement en Corée du Nord, où il a été assuré du soutien nord-coréen sur le dossier ukrainien.

«Les relations sino-russes constituent aujourd'hui, parmi les grandes puissances, la relation la plus stable, la plus mûre et la plus riche en valeur stratégique au monde», lui a déclaré son homologue chinois, Wang Yi, selon un communiqué du ministère chinois des affaires étrangères.



La priorité est aujourd'hui à «la préparation conjointe des prochains échanges de haut niveau», «l'approfondissement de la coopération stratégique globale», ou encore «la réponse commune aux défis posés par un monde en mutation et en turbulence», a ajouté Wang Yi.
5:39
Les Etats-Unis vont envoyer des systèmes Patriot à l'Ukraine
Les États-Unis vont envoyer des systèmes de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine pour l'aider à répondre aux frappes russes, a annoncé dimanche le président américain Donald Trump, alors que sa relation avec son homologue russe Vladimir Poutine s'est dégradée.

«Nous leur enverrons des Patriots, dont ils ont désespérément besoin», a déclaré Donald Trump, deux semaines après que Washington a annoncé la suspension de certaines livraisons d'armes à Kiev. «Je n'ai pas encore décidé du nombre, mais ils vont en avoir, parce qu'ils ont besoin de protection», a-t-il ajouté.



La livraison d'armes fera partie d'un accord impliquant l'OTAN, qui paiera les États-Unis pour des armes qu'elle enverra à l'Ukraine, selon Trump. «Nous allons, en fait, leur envoyer divers équipements militaires très sophistiqués et ils vont nous les payer à 100%», a déclaré Donald Trump.
13:38
La Russie revendique la capture d'un nouveau village
La Russie a affirmé dimanche qu'elle avait capturé un autre village dans l'ouest de la région de Donetsk en Ukraine. Ses troupes progressent lentement vers la région voisine de Dnipropetrovsk.

Le ministère de la Défense de Moscou a indiqué que les troupes russes avaient pris le village de Mirne, qu'il a désigné sous son nom soviétique de «Karl Marx». Le village se trouve à proximité de la frontière administrative entre les régions de Donetsk et de Dnipropetrovsk.

Le ministère a affirmé que l'armée avait pénétré «profondément dans la défense de l'ennemi» pour prendre Mirne. L'offensive de Moscou sur l'Ukraine dure depuis plus de trois ans et les attaques se sont intensifiées cet été. Les négociations menées par les États-Unis ont jusqu'à présent échoué à mettre fin aux combats.

Mirne était l'un des deux villages revendiqués par Moscou dimanche. La Russie refuse depuis plusieurs mois le cessez-le-feu proposé par les États-Unis et Kiev en Ukraine. Moscou a lancé une offensive de grande envergure contre l'Ukraine en février 2022.
10:31
Moscou a lancé dans la nuit de vendredi à samedi près de 600 drones
La Russie a lancé dans la nuit de vendredi à samedi 597 drones et tiré 26 missiles de croisière contre l'Ukraine, a annoncé l'armée de l'air ukrainienne. Les frappes russes se sont intensifiées ces dernières semaines.



«L'ennemi a attaqué avec 623 armes aériennes», a indiqué l'armée, précisant qu'il s'agissait de 597 drones et 26 missiles. Quelque 344 de ces engins ont été abattus, soit plus de la moitié, dont 25 missiles et 319 drones, selon elle.

17:26
Sergueï Lavrov est arrivé en Corée du Nord pour une visite
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est arrivé vendredi en Corée du Nord pour une visite officielle, ont rapporté les agences de presse russes, alors que Moscou et Pyongyang ont largement renforcé leur coopération, y compris militaire.

M. Lavrov est arrivé à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes, ont rapporté les agences étatiques russes TASS et Ria Novosti. Il doit s'entretenir notamment avec son homologue nord-coréenne Choe Son-hui.

Cette visite intervient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, à l'occasion du premier anniversaire d'un accord de défense mutuelle signé par les deux pays.
16:53
La Russie ferme un consulat polonais pour se venger
La Russie a annoncé vendredi son intention de fermer à partir de fin août le consulat polonais à Kaliningrad, une enclave russe au sein de l'UE, en représailles à la fermeture du consulat russe à Cracovie après un «acte de sabotage» présumé.

«Cette mesure est motivée par les actions injustifiées et hostiles de la partie polonaise», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, précisant avoir convoqué le chargé d'affaires polonais en Russie pour lui signifier cette décision.

En réaction, le ministère polonais des Affaires étrangères a promis que Varsovie répondrait «de manière appropriée» à la décision russe, qui est elle-même une réponse à une mesure polonaise.

Les relations entre les deux pays, déjà glaciales du fait d'une histoire commune chargée, se sont très fortement détériorées depuis le début de l'assaut russe contre l'Ukraine en 2022. La Pologne est l'un des principaux soutiens européens de Kiev et les armes occidentales qui lui sont destinées transitent par son territoire.
13:54
Trois morts dans des frappes ukrainiennes en Russie, une maternité touchée en Ukraine
Trois personnes ont été tuées vendredi en Russie dans une attaque nocturne de drones ukrainiens, tandis que des bombardements russes en Ukraine ont blessé une quinzaine de personnes et touché une maternité à Kharkiv.

En Russie, un civil a été tué dans la région de Lipetsk (ouest) et un autre dans celle de Toula, près de Moscou, dans cette attaque de drones ukrainienne. Un troisième est mort dans des bombardements d'artillerie dans la région frontalière de Belgorod, selon les autorités locales. Au total, 155 drones ukrainiens ont été abattus, selon le ministère russe de la Défense.

Côté ukrainien, un établissement médical a été touché par des frappes russes à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, où une maternité a été impactée, selon Volodymyr Zelensky. Selon lui, neuf personnes ont été blessées, dont des «mères avec des nouveaux-nés et des femmes qui se remettaient d'une opération». Aucun enfant ne figure parmi les victimes.
13:52
La Russie a désigné la France comme «son principal adversaire en Europe»
Moscou a identifié la France comme étant «son principal adversaire en Europe», a déclaré vendredi le chef d'état-major français Thierry Burkhard, en l'expliquant notamment par le soutien de Paris à l'Ukraine envahie par la Russie. «C'est (Vladimir) Poutine qui a dit» cela, a souligné le général Burkhard lors d'une rare conférence de presse consacré aux menaces planant sur la France. «Cela ne veut pas dire qu'il ne s'occupe pas des autres pays», a-t-il ajouté.



La France, puissance nucléaire protégée par sa dissuasion, n'est pas menacée de «se faire attaquer directement et lourdement sur le territoire national», mais la Russie a «beaucoup d'autres options» via des actions hybrides, incluant désinformation, cyberattaques ou espionnage, a-t-il fait valoir.
13:51
Kallas condamne les dernières attaques russes et brandit la menace de sanctions
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a qualifié vendredi d'«inacceptable» les dernières attaques russes contre l'Ukraine, affirmant que Bruxelles étudiait l'imposition de nouvelles sanctions contre Moscou. Cette semaine, la Russie a mené les plus importantes attaques de drones et de missiles contre l'Ukraine depuis son offensive lancée il y a plus de trois ans.

«La Russie a intensifié ses attaques contre les civils afin de causer le plus de souffrance possible» et «c'est inacceptable», a déclaré Kallas en marge d'une réunion de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur. Bruxelles envisage une 18e série de sanctions contre Moscou. «Nous sommes également en négociation pour plafonner le prix du pétrole, ce qui priverait la Russie des moyens pour financer cette guerre», a dit la cheffe de la diplomatie européennes.



Interrogée sur les allégations selon lesquelles Moscou prévoyait d'impliquer du personnel militaire laotien pour soutenir ses efforts en Ukraine, Kallas a dit avoir soulevé la question avec son homologue laotien lors d'une réunion qui s'est tenue vendredi. Elle a affirmé avoir reçu l'assurance que le Laos n'avait a«ucune intention ou volonté» d'envoyer une aide militaire à la Russie. «J'ai également souligné que si une telle situation arrivait, elle aurait des conséquences sur l'aide européenne au Laos», a averti Kallas.
13:48
Le Kremlin juge inacceptable le déploiement d'un contingent européen en Ukraine
Le Kremlin a jugé vendredi que tout déploiement d'une force européenne en Ukraine était «inacceptable», au lendemain de propos du président français Emmanuel Macron évoquant un potentiel déploiement d'une telle force en cas de cessez-le-feu.

«La présence d'un contingent étranger près de nos frontières est inacceptable», a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dénonçant le "militarisme antirusse" des dirigeants européens.

13:47
Alliance Sud se montre critique face à l'accord signé par la Suisse
Alliance Sud critique l'accord signé jeudi par la Suisse avec l'Ukraine à Rome lors de l'Ukraine Recovery Conference. Le traité doit notamment permettre de renforcer la collaboration avec le secteur privé suisse. Déjà en octobre 2024, la faîtière des ONG en matière de coopération internationale dénonçait la volonté de la Confédération de «privilégier de manière générale le secteur privé suisse».

Alliance Sud estime que l'économie ukrainienne a plutôt besoin d'un «soutien de la communauté internationale, à laquelle la Suisse doit s’associer». L'organisation pointe aussi le soutien au programme de subventions Made in Ukraine du gouvernement ukrainien, qui vise à accroître la production nationale.

Alliance Sud rappelle vendredi que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) déplore dans son rapport final les coupes budgétaires opérées dans la coopération au développement et invite la Suisse à veiller à ce que son aide à l'Ukraine s'ajoute à son budget ordinaire consacré au développement.
8:29
La Russie dit avoir intercepté 155 drones ukrainiens
Les autorités russes ont annoncé vendredi matin avoir abattu 155 drones ukrainiens dans la nuit. L'attaque a fait un mort dans la région russe de Lipetsk. «Les systèmes de la défense aérienne en service ont intercepté et détruit 155 drones ukrainiens», a indiqué le ministère russe de la défense sur le réseau social Telegram, ajoutant que 53 de ces engins avaient été abattus dans la seule région de Koursk, frontalière de l'Ukraine.

Dans celle de Lipetsk, également dans l'ouest du pays, une attaque de drone a causé la mort d'une personne, a annoncé plus tôt le gouverneur local. «Cette nuit, un drone s'est écrasé sur le terrain d'une des entreprises agricoles du district de Khlevensky», ce qui a provoqué un incendie, a décrit Igor Artamonov sur Telegram. «Une personne est morte. Une autre a été blessée», a-t-il ajouté.
8:28
Un mort en Russie dans une attaque de drones ukrainiens
Une attaque de drones ukrainiens a causé la mort d'une personne dans la région de Lipetsk, dans l'ouest de la Russie, a annoncé le gouverneur local vendredi matin. L'armée russe a de son côté bombardé la région ukrainienne de Kharkiv. «Cette nuit, un drone s'est écrasé sur le terrain d'une des entreprises agricoles du district de Khlevensky», ce qui a provoqué un incendie, a décrit Igor Artamonov sur Telegram. «Une personne est morte. Une autre a été blessée», a-t-il ajouté.

L'Ukraine mène presque chaque jour des attaques aériennes en Russie, tandis que les forces russes continuent, elles aussi, de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, dans le cadre de l'offensive russe en Ukraine lancée en février 2022. Dans la région ukrainienne de Kharkiv, frontalière de la Russie, une attaque ennemie a fait trois blessés vers 01h00, selon la maire de la localité visée, Chuguiv. «Deux logements ont été détruits», des maisons environnantes ont été gravement endommagées et un hôpital local a subi des dégâts, a écrit Galyna Minaeva sur Telegram.



Le maire de Kharkiv a pour sa part affirmé qu'une zone résidentielle du centre-ville avait été touchée par les forces russes dans la nuit et que des blessés étaient recensés. D'après le gouverneur de la région, Oleg Synegoubov, les forces russes menaient vendredi matin une attaque au moyen de drones. Le responsable a exhorté les habitants à rester dans les abris.
6:03
La présidente du National a vécu une attaque de drones en Ukraine
La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR/AG) raconte vendredi dans la presse avoir dû passer deux heures dans un abri antiatomique lors de son voyage en Ukraine en raison d'attaques de drones russes. L'alerte a eu lieu pendant son sommeil vendredi à 01h30.

L'Argovienne se trouvait alors dans la ville de Vinnytsia, dans le centre du pays, dernière étape de sa visite de trois jours en Ukraine, précise-t-elle. Elle dit cependant s'être toujours sentie en sécurité durant son voyage, car la plupart des rencontres ont lieu deux étages sous terre.



Riniker rappelle que cette situation dure depuis près de quatre ans pour la population civile. «C'est une charge énorme», relève-t-elle.
20:34
La Russie propose aux Américains une «nouvelle idée» sur l'Ukraine
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a annoncé jeudi s'être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une «nouvelle idée» sur l'Ukraine lors de leur rencontre «franche» en Malaisie. Cela après une nouvelle salve de drones russes qui a fait deux morts à Kiev.

Selon lui, il ne s'agit pas d'une «nouvelle approche», ni d'une initiative menant «automatiquement à la paix» mais d'une «nouvelle idée» qui «pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte» vers une issue possible.

Après deux rounds de négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin continue de rejeter l'idée d'un cessez-le-feu. Il réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l'Otan, des conditions inacceptables pour Kiev.
14:31
Ukraine: un agent des services secrets assassiné à Kiev
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi qu'un de leurs agents avait été tué à Kiev, la capitale de l'Ukraine, une affaire relativement rare dans le pays. «Une enquête criminelle a été ouverte pour le meurtre d'un employé du SBU dans le district de Golosiïvsky à Kiev», a indiqué le SBU dans un communiqué, sans préciser l'identité exacte de la victime.

Les services de sécurité et la police ukrainienne «prennent toutes les mesures nécessaires pour établir les circonstances du crime et traduire les responsables en justice», a poursuivi cette source. Une vidéo non identifiée tirée d'une caméra de surveillance et relayée par des chaînes Telegram ukrainiennes, montre un homme cagoulé abattre un individu près d'un parking, avant de prendre la fuite.



«Arrivés sur les lieux, les forces de l'ordre ont découvert le corps d'un homme présentant une blessure par balle», a précisé pour sa part la police, assurant vouloir «établir toutes les circonstances de l'incident». D'après le média ukrainien indépendant Ukrainska Pravda, la victime serait le colonel Ivan Voronytch.

Le suspect a tiré cinq fois sur la victime avec un pistolet muni d'un silencieux, a également affirmé le média, citant des sources au sein du SBU.
12:16
Le Kremlin dit ne pas penser que les pourparlers avec l'Ukraine soient au point mort
Le Kremlin a réfuté jeudi toute idée selon laquelle les pourparlers avec l'Ukraine visant à un règlement du conflit étaient au point mort, alors que Moscou et Kiev n'ont toujours pas annoncé de date pour un troisième cycle de discussions bilatérales sur le sujet.

«Non, je ne pense pas. On ne peut pas le dire pour l'instant», a balayé lors de son point presse quotidien le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, disant «attendre des signaux de la part de Kiev».

Dmitri Peskov.
12:15
Ukraine: un agent des services secrets assassiné à Kiev
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi qu'un de leurs agents avait été tué à Kiev, la capitale de l'Ukraine, une affaire relativement rare dans le pays.

«Une enquête criminelle a été ouverte pour le meurtre d'un employé du SBU dans le district de Golosiïvsky à Kiev», a indiqué le SBU dans un communiqué à l'AFP.
12:14
Guerre en Ukraine: nombre record de morts et blessés civils en juin depuis trois ans
Le nombre de victimes civiles en Ukraine a atteint en juin un record mensuel depuis trois ans, a annoncé jeudi une mission de l'ONU, au moment où la Russie intensifie ses frappes contre ce pays.

«Le mois de juin a enregistré le plus grand nombre de victimes civiles en trois ans, avec 232 morts et 1.343 blessés», a indiqué la mission de l'ONU de surveillance des droits de l'homme en Ukraine, dans un communiqué.
5:50
La capitale ukrainienne Kiev visée par une attaque russe
Une attaque russe nocturne contre la capitale ukrainienne a fait au moins deux morts, a annoncé le chef de l'administration militaire de Kiev Timour Tkatchenko jeudi matin. Il avait fait état auparavant de 13 blessés. L'administration militaire de Kiev a mis en garde contre une menace de missile balistique sur la ville. Au moins six districts ont été visés.



Les frappes ou les débris de drones interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels, des véhicules, des entrepôts et des immeubles de bureaux, selon le chef de l'administration militaire Timour Tkatchenko, qui a appelé les habitants à rester dans les abris. «L'attaque ennemie se poursuit, les forces de défense abattent les cibles ennemies», a-t-il ajouté sur Telegram. L'armée de l'air ukrainienne a pour sa part annoncé qu'un «groupe de missiles» était «en approche de Kiev depuis l'est».
5:48
Rubio va rencontrer le ministre russe Lavrov en marge de l'ASEAN
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, arrivé jeudi matin à Kuala Lumpur, doit rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov, en marge du sommet de l'ASEAN, a indiqué un haut responsable américain. L'entretien intervient en pleine impasse dans la guerre en Ukraine.



Les deux plus hauts diplomates se réuniront jeudi en fin de journée dans un centre de conférences de la capitale malaisienne, où se tient une réunion ministérielle des pays de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), a-t-on précisé de même source.
11:34
Une démilitarisation de l'Ukraine, «ligne rouge absolue» pour les Européens
La démilitarisation de l'Ukraine, une des conditions exigées par la Russie pour mettre fin à son invasion, constitue une «ligne rouge absolue» pour les Européens, a affirmé mercredi le ministre des Armées français Sébastien Lecornu.

«Notre ligne rouge absolue, c'est la démilitarisation de l'Ukraine», déclare-t-il dans une entretien à l'hebdomadaire Valeurs actuelles à la veille d'une nouvelle réunion de la «coalition des volontaires», composée d'une trentaine de pays alliés de l'Ukraine.



«Il faut être cohérent. On ne peut pas refuser que l’Ukraine rentre dans l’Otan et en même temps accepter qu’elle n’ait plus d’armée. Les Ukrainiens doivent pouvoir assurer leur propre sécurité. C’est une donnée clé car, dans le cas inverse, je ne donne pas cher de la sécurité des pays voisins», plaide Sébastien Lecornu.
9:20
La Russie a lancé une vaste attaque de missiles et de drones
L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes.

L'armée russe a tiré 728 drones et 13 missiles, selon l'armée de l'air ukrainienne qui a affirmé avoir intercepté 711 drones et détruit sept missiles, sans préciser les dégâts exacts causés par ces attaques.
6:17
Trois morts dans une attaque de drones ukrainiens à Koursk
Une attaque de drones ukrainiens a fait trois morts, dont un soldat de la garde nationale, dans la ville russe de Koursk, près de la frontière avec l'Ukraine, a annoncé le gouverneur par intérim de la région tôt mercredi. Sept personnes ont également été blessées.

«Avec un camarade, ils sont allés sur la plage» le long d'une rivière de la ville de Koursk après le signalement d'une attaque de drone. «Le sergent-chef a commencé à évacuer les gens et, à ce moment-là, une deuxième explosion s'est produite», a indiqué sur le réseau social Telegram le gouverneur Alexander Khinshtein.
«Les trois morts sont des hommes» et «un total de sept personnes ont été blessées», a détaillé le gouverneur, précisant que cinq personnes, dont un enfant de cinq ans, étaient dans un état grave. Le gouverneur a dénoncé une «frappe cruelle sans précédent» sur un lieu loin de toute infrastructure militaire selon lui.

Dans la même région, une autre attaque de drone a fait deux blessés dans la ville de Rylsk, a indiqué la même source.
6:14
La présidente du Conseil national en visite à Kharkiv, en Ukraine
Au deuxième jour de sa visite en Ukraine, la présidente du Conseil national Maja Riniker s'est rendue mardi dans la région de Kharkiv, dans l'est du pays. Elle y a rencontré les autorités locales et a visité des projets suisses, ont indiqué les services du Parlement.

«Ces rencontres sont très précieuses, car elles me permettent de mieux comprendre la contribution de la Suisse et les conditions de vie sur place», a déclaré Riniker, citée dans le message diffusé sur le réseau social X. La Suisse soutient dans la région de Kharkiv des projets dans le cadre de l'aide humanitaire, du déminage et de la formation professionnelle.



La conseillère nationale PLR argovienne avait rencontré lundi à Kiev le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk, ainsi que le président du pays, Volodymyr Zekensky. Ce dernier a remercié la Suisse pour son soutien et a exprimé l'espoir que Berne s'associe également aux efforts de rapatriement des enfants ukrainiens enlevés en Russie.

Riniker est accompagnée dans son voyage par le président de la commission de politique extérieure du Conseil national, Laurent Wehrli (PLR/VD). Lors des entretiens de lundi avec Rouslan Stefantchouk et d'autres représentants du Parlement ukrainien, la présidente du National a réaffirmé la volonté de la Suisse de s'engager en faveur d'une paix durable et juste fondée sur la charte de l'ONU, soulignait un communiqué des services du Parlement.
19:31
Zelensky dit vouloir intensifier les discussions avec Washington sur la défense antiaérienne
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit mardi vouloir «intensifier» les discussions avec Washington au sujet de la livraison de systèmes de défense antiaérienne, après que Donald Trump eut annoncé la veille qu'il allait «envoyer plus d'armes» à Kiev.
«Aujourd'hui, j'ai chargé le ministre de la Défense de l'Ukraine et le chef d'état-major d'intensifier tous les contacts avec la partie américaine», a-t-il indiqué dans son allocution quotidienne.

«Nous disposons désormais des déclarations et des décisions politiques nécessaires, qui doivent être mises en œuvre dès que possible afin de protéger notre population et nos positions. Cela concerne en premier lieu la défense aérienne», a-t-il poursuivi.
12:12
Le Kremlin juge que la livraison d'armes à Kiev favorise «la poursuite des hostilités», après des promesses
Le Kremlin a estimé mardi que la livraison d'armes occidentales à l'Ukraine favorise «la poursuite des hostilités», après que le président américain Donald Trump a promis d'en envoyer davantage.

«Il est évident que ces actions ne s'inscrivent probablement pas dans le cadre des efforts visant à promouvoir un règlement pacifique» du conflit en Ukraine, a déclaré lors de son point presse quotidien le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, selon l'agence d'Etat Ria Novosti. Toute livraison «vise clairement à favoriser par tous les moyens la poursuite des hostilités», a-t-il ajouté, évoquant une ligne «choisie par les Européens» sans citer le président américain.
12:10
Le Kremlin se dit «choqué» par le probable suicide d'un ministre russe limogé
Le Kremlin s'est dit mardi «choqué» par le suicide apparent du ministre russe des Transports Roman Starovoït, annoncé peu après son limogeage lundi, et a appelé à attendre les résultats de l'enquête en cours.
«Cela ne peut que choquer les gens normaux. Naturellement, cela nous a également choqués», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, selon l'agence d'Etat Tass. «Une enquête est en cours et c'est précisément cette enquête qui est censée répondre à toutes les questions», a-t-il ajouté, d'après l'agence Ria Novosti.
12:09
CEDH: la Russie condamnée pour des procédures lancées contre Google
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné mardi la Russie pour avoir infligé de lourdes amendes à Google, qui avait refusé de retirer des contenus de sa plateforme YouTube, jugés illicites par les autorités russes.

Les faits allégués remontent à 2021, avant le début de la guerre en Ukraine. Google s'était vu notifier plusieurs demandes de retrait de contenus de sa plateforme vidéo YouTube par l'organe russe de régulation des médias. Le groupe avait obtempéré à la plupart d'entre elles, mais pas à celles visant des contenus politiques.

Une des vidéos critiquait la gestion de la crise du Covid-19 par Moscou, suggérait des modifications de la Constitution et apportait son soutien à l'opposant Alexeï Navalny.
8:34
Les villes ukrainiennes encore bombardées par la Russie
Les forces russes ont continué mardi à bombarder des villes ukrainiennes. Dans la nuit de lundi à mardi, l'armée de l'air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv. Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv Oleksandre Senkevytch a fait état sur le réseau social Telegram d'une explosion et averti d'une menace de drone. Un homme de 51 ans a été blessé en périphérie de la ville et hospitalisé, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.

La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l'Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.



L'Ukraine a, elle, lancé 91 drones d'attaque dans la nuit de dimanche à lundi, selon Moscou. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé qu'une raffinerie de pétrole de la région russe de Krasnodar (sud-ouest), «directement impliquée dans la guerre d'agression», avait été frappée.
5:54
Trump dit qu'il va envoyer plus d'armes «défensives» à l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que les Etats-Unis enverraient des armes supplémentaires à l'Ukraine. La Maison-Blanche avait annoncé suspendre certaines livraisons la semaine passée.

«Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives», a déclaré Donald Trump, qui s'est dit «mécontent» à l'égard du président russe Vladimir Poutine. «Ils sont frappés de manière très, très dure», a ajouté le milliardaire républicain.



Le président américain s'est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets. De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis, le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
17:20
La présidente du National est en Ukraine
La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR/AG) est arrivée lundi en Ukraine pour une visite de plusieurs jours. Elle a été reçue par son homologue ukrainien Rouslan Stefantchouk, lui-même accueilli l'an dernier en Suisse. Elle doit se rendre sur les sites de projets suisses de soutien.

Lors des entretiens de lundi avec Rouslan Stefantchouk et d'autres représentantes et représentants du Parlement ukrainien, la présidente du National a réaffirmé la volonté de la Suisse de s'engager en faveur d'une paix durable et juste fondée sur la Charte des Nations Unies. La Suisse va continuer de proposer ses bons offices afin de contribuer à la recherche d'une solution diplomatique, souligne un communiqué des services du Parlement.



Maja Riniker est accompagnée par le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD), président de la commission de politique extérieure du National. La délégation suisse s'informera sur place sur les projets suisses visant à promouvoir la protection des civils, l'accès à l'éducation et le renforcement des structures locales au moyen de réformes.

Fin mai, la Confédération avait déjà débloqué environ 5,16 milliards de francs pour soutenir, tant en Ukraine qu’en Suisse, les Ukrainiennes et Ukrainiens touchés par la guerre. Entre 2025 et 2036, l'Ukraine bénéficiera d'un soutien supplémentaire de 5 milliards de francs.
12:12
Ukraine: l'armée russe revendique la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk
L'armée russe a revendiqué lundi la prise d'une petite localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, une première dans cette zone administrative depuis le début de son offensive en février 2022.

«La localité de Datchnoïe, dans la région de Dnipropetrovsk, a été libérée», a annoncé dans un communiqué l'armée russe, montrant dans une vidéo ce qu'elle présente être comme des soldats russes dans ce petit village.
Plus tôt lundi, l'état-major de l'armée ukrainienne avait, pour sa part, assuré que ses hommes avaient «repoussé» la veille des assauts russes «dans les environs» de Datchnoïe, située à environ 70 kilomètres à l'ouest de la grande ville de Donetsk, sous contrôle russe. Dimanche, une unité ukrainienne combattant dans le secteur avait de son côté affirmé toujours «contrôler» Datchnoïe.
11:02
L'armée ukrainienne dit que les forces russes ont frappé deux centres de recrutement militaire
L'armée ukrainienne a déclaré que les forces russes ont frappé plus tôt lundi deux centres de recrutement militaire, faisant au moins quatre blessés selon un bilan provisoire. Trois personnes ont été blessées à Kharkiv dans le nord-est du pays et un militaire dans la ville méridionale de Zaporijjia, a indiqué l'armée ukrainienne sur Telegram.

Ces derniers jours, les troupes russes ont attaqué et touché à plusieurs reprises des centres de recrutement de l'armée ukrainienne, qui est en difficulté pour attirer de nouvelles recrues après bientôt trois ans et demi d'invasion russe.
7:54
Au moins 4 morts dans des attaques russes en Ukraine
Des attaques russes contre plusieurs régions d'Ukraine ont fait au moins quatre morts et 32 blessés lundi, ont annoncé les autorités locales.

Ces attaques ont fait au moins deux morts et deux blessés dans la région de Soumy, un mort et deux blessés dans la région de Kherson, un mort dans la région d'Odessa, 23 blessés dans la région de Kharkiv et cinq blessés dans la région de Dnipropetrovsk, selon les gouverneurs et maires des zones concernées.
6:18
Glucksmann critique le coup de fil de Macron à Poutine
L'eurodéputé français Raphaël Glucksmann a estimé dimanche que le coup de fil d'Emmanuel Macron à Vladimir Poutine «ne donnera(it) rien», déplorant qu'il «envoie le message» au dirigeant russe qu'on peut «travailler ensemble» sur ce qui ne concerne pas l'Ukraine. «La seule chose dont nous devons parler avec lui, c'est du retrait des troupes russes d'Ukraine», au nom de «la sécurité des Européens», a déclaré le leader de Place publique sur BFMTV. «La seule chose que ça donnera, ça enverra le message que l'Ukraine est devenue un sujet comme un autre», a-t-il soupiré.



Dans le communiqué de l'Elysée, publié après cet appel mardi, le premier depuis septembre 2022, entre les deux présidents, «l'Ukraine, c'est quatre lignes, tout le reste, c'est "nous allons travailler ensemble sur l'Iran"», a-t-il regretté. «Si l'Ukraine s'effondre, c'est toute la sécurité européenne qui s'effondre», a répété Raphaël Glucksmann, appelant à «écouter nos services de sécurité, les services de sécurité allemands, danois, polonais, quand ils nous disent que le plan de Poutine, c'est l'invasion d'un pays membre de l'Union européenne et de l'Otan avant 2029».

«Tant que Vladimir Poutine menace la sécurité des Européens, nous ne lui parlons pas», a-t-il tancé, refusant que la France fasse «semblant qu'on peut continuer à avoir des relations diplomatiques avec lui tant qu'il n'y a pas la paix en Ukraine».
13:11
La Russie revendique la prise de deux localités à l'est de l'Ukraine
La Russie a revendiqué dimanche la prise de deux nouvelles localités dans l'est et le nord-est de l'Ukraine, poursuivant son avancée sur le front face à des troupes ukrainiennes qui manquent d'armements et de recrues.

Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, les troupes de Moscou ont capturé le village de Piddoubné dans la région orientale de Donetsk, une localité située à l'ouest de la ville de Kourakhové, prise par les Russes en décembre 2024.

Dans la région de Kharkiv (nord-est), l'armée russe a revendiqué la prise de la localité de Sobolivka, dans une zone où les positions n'avaient pas bougé depuis des mois. Les forces russes ont accéléré leur avancée sur le front ces trois derniers mois, après avoir repris en mars et avril dans leur totalité les territoires occupés depuis l'été 2024 par les Ukrainiens dans la région russe frontalière de Koursk.

Les gains russes sur le terrain en juin ont été les plus importants depuis novembre 2024, selon une analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un centre de réflexion basé à Washington. Parallèlement, la Russie a mené plusieurs vagues de frappes nocturnes massives sur l'Ukraine ces dernières semaines.
15:18
L'ONU «condamne» la plus grande attaque de drones de la Russie
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné samedi la plus importante attaque de drones et de missiles menée par la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine il y a trois ans.

M. Guterres dit «condamner fermement la dernière série d'attaques à grande échelle de drones et de missiles menée par la Russie», dans un communiqué faisant référence à l'attaque de vendredi, appelant à un cessez-le-feu total, immédiat et inconditionnel.
13:07
Trump évoque de possibles sanctions contre la Russie
Le président américain Donald Trump, «très mécontent» de son dernier appel téléphonique avec Vladimir Poutine, a évoqué vendredi la possibilité de nouvelles sanctions contre la Russie en l'absence de progrès vers une fin de la guerre en Ukraine.

De son côté, le Kremlin a estimé qu'il n'était «pas possible» pour l'instant d'«atteindre» ses objectifs en Ukraine par la voie diplomatique, sous-entendant ainsi une poursuite des combats et des attaques face à un adversaire en difficulté sur le front.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part affirmé s'être mis d'accord avec Donald Trump sur la nécessité de «renforcer la protection» du ciel de son pays, après l'attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l'invasion en février 2022.

«C'est une situation très difficile. Je vous ai dit que j'étais très mécontent de ma conversation avec le président Poutine. Il veut aller jusqu'au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n'est pas bien», a affirmé Donald Trump à la presse à bord d'Air Force One vendredi, au lendemain de l'appel entre les deux hommes qui n'a pas permis d'avancée.

Le président américain a laissé entendre qu'il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité d'y recourir depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, espérant persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.

«Nous parlons beaucoup des sanctions», a déclaré Donald Trump à propos de ses conversations avec Vladimir Poutine. «Il comprend que cela pourrait arriver».

Donald Trump a ajouté qu'il avait eu par ailleurs un «appel très stratégique» avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi, alors que les inquiétudes grandissent à Kiev concernant les livraisons d'aide militaire américaine.
9:05
La Russie attaque de nouveau l’Ukraine avec des drones
La Russie a lancé une nouvelle attaque contre l’Ukraine à l’aide de dizaines de drones de combat. Dans la région de Kherson, dans le sud du pays, des zones résidentielles ont été ciblées et plusieurs bâtiments endommagés, selon le gouverneur Oleksandr Prokudin. Onze personnes ont été blessées, a-t-il écrit sur Telegram. Une conduite de gaz, une station-service, un garage automobile et plusieurs véhicules privés ont également été touchés.
Dans la ville de Tchouhouïv, dans l’est du pays, au moins trois personnes ont été blessées lors d’une attaque de drone, dont un garçon de douze ans, a indiqué le gouverneur militaire Oleh Syniehubov sur Telegram. A Koupiansk, deux autres personnes ont également été blessées.

La capitale, Kiev, a, elle aussi, été visée dans la soirée et pendant la nuit: des tirs de défense antiaérienne y ont été signalés. Selon les médias, de nombreuses personnes se sont à nouveau réfugiées dans les stations de métro ou d’autres abris. Des alertes aériennes ont été déclenchées dans de nombreuses régions du pays, notamment à Soumy (au nord, près de la frontière), à Donetsk et Kharkiv (à l’est), ainsi qu’à Dnipro et Zaporijjia (au sud-est). Aucun bilan précis sur les dégâts ou les victimes n’était disponible dans l’immédiat.
9:03
Trump: «L’Ukraine a besoin de missiles Patriot pour se défendre»
Selon le président américain Donald Trump, l’Ukraine aura besoin d’autres missiles antimissiles Patriot. «Ils en auront besoin pour se défendre», a-t-il déclaré après son entretien téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Ils auront besoin de quelque chose, car ils sont durement frappés.» Trump a salué l’efficacité des missiles Patriot, qu’il a qualifiés de «tout simplement incroyables». Une personne informée du contenu de la conversation a confié à l’agence Reuters que les livraisons de missiles Patriot pourraient reprendre après ce « très bon » échange entre les deux chefs d’Etat.
9:00
Trump «très mécontent» de son appel avec Poutine sur l'Ukraine
Le président américain Donald Trump s'est dit vendredi «très mécontent» de son appel téléphonique la veille avec Vladimir Poutine, qui n'a pas permis de progrès vers une fin de la guerre en Ukraine. Il a précisé qu'il avait évoqué avec lui la possibilité de nouvelles sanctions.

Plus d'infos:
17:20
Trump a discuté au téléphone avec Zelensky
Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a annoncé vendredi que l'appel téléphonique entre Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump avait eu lieu, une discussion «très importante» et «riche», selon lui. «La conversation entre les présidents a été très importante et riche», a indiqué sur Telegram Andriï Iermak, bras droit de Volodymyr Zelensky. Ce nouvel échange entre les deux dirigeants intervient au lendemain d'un appel téléphonique entre Donald Trump et le président russe, Vladimir Poutine, qui n'a pas permis d'obtenir une quelconque avancée en vue d'un règlement du conflit et avec lequel le président américain a avoué n'avoir fait «aucun progrès».
La conversation téléphonique a porté sur la nécessité de «renforcer la protection» du ciel ukrainien après l'attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l'invasion en février 2022. Volodymyr Zelensky a annoncé que lui et Donald Trump étaient «convenus de travailler ensemble pour renforcer la protection» de l'espace aérien de l'Ukraine.

Le troisième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens n'a d'ailleurs toujours pas été annoncé, un mois après une dernière réunion peu fructueuse en Turquie. Vladimir Poutine exige toujours que l'Ukraine cède quatre régions, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui demande le retrait des troupes russes. Moscou «ne renoncera pas» à atteindre ces objectifs, a répété à Donald Trump le président russe. «Tant que cela ne semble pas possible, nous poursuivons l'opération militaire spéciale» en Ukraine, a embrayé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
13:57
Le président finlandais promulgue le retrait du traité antimines
Le président finlandais Alexander Stubb a promulgué vendredi le retrait de son pays de la Convention internationale interdisant les mines antipersonnel, invoquant la menace sécuritaire russe. Les élus finlandais ont voté à une large majorité pour quitter la Convention d'Ottawa sur les mines antipersonnels en juin, à laquelle Helsinki avait adhéré en 2012.

Dans une déclaration, Stubb a indiqué que les besoins de la Finlande «dans une situation de sécurité détériorée» avaient motivé cette décision. «La Finlande n'est pas confrontée à une menace militaire immédiate, mais les changements dans l'environnement opérationnel exigent que nous renforcions notre défense», a-t-il déclaré.



«Nous avons une longue frontière avec la Russie, qui n'est pas partie à l'accord d'Ottawa. Nous avons vu comment la Russie fait la guerre aujourd'hui», a-t-il ajouté. La Finlande a une frontière de 1340 kilomètres avec la Russie.

Les signataires de la Convention d'Ottawa ont l'interdiction d'utiliser, de stocker, de produire et de transférer des mines antipersonnel et sont également tenus de détruire les stocks restants.
12:43
La Russie annonce un nouvel échange de prisonniers avec l'Ukraine
La Russie a annoncé vendredi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre avec l'Ukraine, dans le cadre d'un accord convenu avec Kiev début juin. Les négociations à Istanbul n'avaient toutefois pas abouti à des avancées dans le règlement du conflit. «Le 4 juillet, un nouveau groupe de soldats russes est revenu du territoire contrôlé par le régime de Kiev», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Les autorités ukrainiennes n'ont pas commenté cette annonce dans l'immédiat.

Le 2 juin, Kiev et Moscou avaient convenu de libérer tous leurs prisonniers de guerre jeunes ou blessés, et de rendre les dépouilles des combattants tués, seul résultat tangible de ces négociations menées à Istanbul. Moscou n'a cependant pas précisé combien de prisonniers avaient été libérés vendredi, comme lorsque de précédents échanges étaient intervenus ces dernières semaines. Kiev n'a pas donné de chiffres précis non plus sur les précédents échanges.
12:41
Moscou ne peut pas atteindre ses objectifs par la voie diplomatique
Le Kremlin a jugé vendredi qu'il n'était «pas possible» à ce stade d'«atteindre» ses objectifs en Ukraine par la voie diplomatique. Il privilégie donc son offensive à grande échelle. Cette annonce intervient au lendemain d'un appel téléphonique sans résultat entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

«Nous préférons le faire par des moyens diplomatiques. Mais tant que cela ne semble pas possible, nous poursuivons l'opération militaire spéciale», a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

9:33
La Russie a lancé 550 drones et missiles pendant la nuit
L'Ukraine a affirmé vendredi que la Russie avait lancé 550 drones et missiles sur son territoire pendant la nuit, alors que le Kremlin intensifie ses attaques aériennes et que les pourparlers de paix menés par les Etats-Unis sont dans l'impasse. L'armée de l'air a indiqué, dans un communiqué, que Moscou avait lancé 539 drones et 11 missiles lors de l'attaque. Les unités de défense aérienne ont abattu 268 drones et deux missiles, a-t-elle ajouté.
Ces frappes de nuit dernière ont été les plus massives depuis le début de la guerre en 2022, a précisé le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne. «L'ennemi a attaqué avec un grand nombre de drones (...) c'est le plus grand nombre que l'ennemi ait jamais utilisé dans une seule attaque», a indiqué Iouri Ignat à la télévision ukrainienne.
9:32
L'attaque russe nocturne sur l'Ukraine a été la plus massive
Les frappes menées dans la nuit par la Russie sur l'Ukraine ont été les plus massives depuis le début de la guerre en 2022, a annoncé vendredi le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne.

«L'ennemi a attaqué avec un grand nombre de drones (...) c'est le plus grand nombre que l'ennemi ait jamais utilisé dans une seule attaque», a indiqué Iouri Ignat à la télévision ukrainienne.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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Video: watson
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