C'est ce qui s'appelle la «magie de Noël», mes enfants! Alors qu'on pensait sérieusement ne jamais revoir l'éclat flamboyant de ses cheveux roux dans le giron royal officiel, voilà que Sarah Ferguson se trouve de nouveau dans les bons papiers des Windsor.
Plus de 30 ans après son dernier Noël royal, l'ex-épouse du prince Andrew a fait un come-back très remarqué ce dimanche.
Non seulement l'ancienne épouse en disgrâce a été conviée à prendre part au repas de Noël organisé à Sandringham House (en tant que mère de deux princesses royales, Eugenie et Beatrice, elle n'a jamais cessé d'être conviée à ce repas dans le cadre privé), mais Fergie a surtout été autorisée à prendre part à la traditionnelle promenade entre la maison royale de l'église Sainte Marie-Madeleine, pour le service religieux de Noël. Un moment très attendu, très médiatisé et très réservé au premier cercle de la famille royale.
Selon le Sunday Times, la dernière marche publique de Fergie sur le domaine royal de Norfolk remonte à l'an de grâce 1991. Quelques mois seulement avant sa séparation du prince Andrew et le célébrissime scandale du «succion des orteils», en août 1992, qui lui avait valu de faire la Une de la presse internationale avec son amant et conseiller financier, John Bryan.
Un tel pied-de-nez pour les Windsor que Sarah Ferguson s'était vue privée de Noël pour les trois décennies suivantes. Ainsi que, de façon générale, de toutes les fêtes de famille, de la soirée de mariage d'Harry et Meghan, en 2018, à la cérémonie de sacre de Charles, en 2023. Sans oublier, au cas où elle n'avait pas retenu la leçon, de se voir retirer son titre d'Altesse royale. Les orteils, il paraît que ça avait particulièrement heurté beau-papa, le regretté prince Philip.
Quant à belle-maman, la défunte reine Elizabeth, même si «elle aimait beaucoup Sarah», elle n’aurait «jamais permis qu’on lui accorde ce statut après avoir divorcé d’Andrew», rappelle au Daily Mirror l'expert royal Phil Dampier, qui salue aujourd'hui un «développement sensationnel».
Acté en 1996, le divorce entre Fergie et Andrew ne les a pas empêchés de continuer à cohabiter joyeusement dans le même manoir depuis lors. C'est en partie ce qui explique cette invitation symbolique. Malgré le désaveu public et les décennies passées, Sarah Ferguson est restée une fidèle pompom girl de la Couronne. Ainsi que de son ancien mari, qu'elle a continué à soutenir contre vents et scandales.
Il semblerait donc que Charles ait décidé de s'offrir pour Noël un petit coup de relations publiques en se posant comme le «monarque au grand coeur». Son rameau d'olivier passe non seulement comme une marque de remerciement envers Fergie pour sa loyauté - quand d'autres ont préféré passer leur année 2023 à vendre les secrets de famille - mais aussi comme une main tendue auprès de l'infréquentable prince Andrew.
Reste à savoir si la réhabilitation progressive du royal déchu pour ses liens avec un pédophile condamné, Jeffrey Epstein, passera aux yeux du peuple britannique. D'autant que ses fréquentations inappropriées s'apprêtent à refaire l'objet de toutes les attentions, avec la publication de documents judiciaires liés à son procès pour abus sexuels sur mineurs, dans quelques jours, le 1er janvier.
Il en aurait fallu plus pour convaincre Andrew de rester planqué dans sa tanière ce Noël. Le tonton déchu, qu'on dit «totalement tourmenté» par la perspective de voir son nom réapparaître à côté de celui de Jeffrey Epstein, est apparu relativement détendu dimanche. Pendant que Fergie ramassait par poignées bouquets de fleurs et embrassades, on a pu apercevoir le prince désavoué distribuer poignées de mains et bons vœux avec la foule agglutinée sur le chemin pour apercevoir la famille royale.
Et c'est qu'il y avait du monde à voir, ce dimanche! Outre le roi Charles et la reine Camilla, les fans de royals ont pu apercevoir le prince William, sa femme Kate et leurs trois adorables marmots.
Citons aussi, évidemment, les filles de Fergie et du prince Andrew, Eugenie et Beatrice, flanquées de leurs maris.
Mais aussi la princesse Anne et sa famille, ainsi que le prince Edward et ses propres descendants. Que du beau monde.
Au milieu de tout ce royal gratin, d'aucuns espéraient peut-être que l'ex-belle-soeur Fergie ou l'infréquentable Andrew passe inaperçus. C'est raté pour cette fois. Mais que serait un Noël digne de ce nom sans une tata et un tonton gênants?