«La princesse de Galles est rentrée à son domicile de Windsor (ouest de Londres) pour poursuivre sa convalescence après son opération. Elle fait de bons progrès», a d'abord indiqué le palais de Kensington dans un bref communiqué, lundi après-midi. Suivi, moins de deux heures plus tard, des photographies de Sa Majesté le roi, à la sortie du même hôpital, trois jours après son admission.
Pour peu que vous ayez vécu dans une grotte ces douze derniers jours, l'annonce de l'hospitalisation de Kate, 42 ans, pour une «chirurgie abdominale», suivi quelques minutes plus tard de celle de Charles, 75 ans, d'une «hypertrophie de la prostate», a pris de court le Royaume-Uni et provoqué des spéculations les plus folles.
Si le palais de Kensington n'a jamais fourni plus de précisions sur le mal dont souffrait précisément la princesse de Galles, celui de Buckingham a informé que le roi était atteint d'une hypertrophie de la prostate, une pathologie bénigne. Le premier ennui de santé du souverain sur lequel il communique aussi ouvertement et une transparence qui tranche en effet avec le style d'Elizabeth II, dont le secret médical a entouré la fin de sa vie.
Au terme de ces 13 jours d'hospitalisation, durant lesquels Kate a reçu la visite de son époux William à plusieurs reprises, la princesse de Galles s'apprête désormais à passer sa convalescence au domicile familial de Windsor. Durant cette période, censée durer au moins jusqu'à Pâques, le 31 mars, la princesse n'accomplira aucun engagement officiel pour la Couronne.
Et si d'autres membres de la famille royale - comme Sophie, duchesse d'Edimbourg et épouse du prince Edward, le frère du roi - ont pris le relais, le retrait du couple princier vedette adoré laisse un vide cruel dans l'agenda public bien rempli de la royauté.
De son côté,Charles III, qui est passé au chevet de sa belle-fille vendredi dernier au moment de sa propre admission dans la très huppée Clinic London, au centre de la capitale, devrait être de retour sur la scène plus rapidement. Selon le palais de Buckingham, sa période de convalescence sera «courte». D'autant qu'on connait l'impatience de ce monarque workaholic de se remettre au travail. (mbr)