Lille a raté une belle occasion de se qualifier pour le premier quart de finale de Ligue des champions de son histoire. Après avoir réalisé une belle opération à Dortmund (1-1) la semaine dernière, les Français ont perdu 2-1 mercredi soir au retour, chez eux.
Forcément très déçu, le président lillois, Olivier Létang, a lancé un pavé dans la marre après la rencontre. Sa cible? L'arbitre suisse, Sandro Schärer. La polémique concerne les origines géographiques de ce dernier.
Le boss du LOSC a commencé par reprocher deux décisions au directeur de jeu. Il y a d'abord le penalty en faveur de Dortmund, qui a permis aux Allemands d'égaliser à la 54e minute. Selon Létang, la poussette du Lillois Thomas Meunier sur l'attaquant de Dortmund, Serhou Guirassy, ne méritait pas d'être sifflée. «Ça change la physionomie du match», tranche le président de Lille.
Il estime aussi que le défenseur des «jaune et noir», Waldemar Anton, aurait dû recevoir un deuxième carton jaune – et donc être expulsé – pour une obstruction à la 68e. Mais Sandro Schärer en a décidé autrement.
Alors, après la partie, Olivier Létang a sous-entendu une partialité de l'arbitre schwytzois, à qui il reproche une certaine complicité avec les membres du Borussia Dortmund, comme en témoignent ses propos repris par RMC Sport:
Le patron du club français enchaîne:
En quart de finale de cette Ligue des champions, Dortmund affrontera le FC Barcelone. Et si Sandro Schärer est amené à diriger ce duel, les Catalans peuvent être rassurés: leur coach allemand Hansi Flick et leur attaquant polonais Robert Lewandowski (ex-Dortmund et Bayern) parlent très bien la langue de Goethe. (yog)