Kylian Mbappé est «le cache-misère du PSG», selon un titre de L'Equipe.
Paris joue affreusement mal, tout le monde le dit (même lui)
L'équipe qui devait marcher sur l'Europe, au rythme de Leo Messi, court dans tous les sens et s'égare. Même ses nouvelles recrues semblent perdues, et ça commence à se voir.
«A un poil près», «tiré par les cheveux», «barbant». La presse file la métaphore dépilatoire pour décrire le succès heureux du PSG, mardi, contre Leipzig (3-2).
Le résumé du match en image
Vidéo: RTS
Le constat est troublant, presque amusant: le PSG gagne en «thénardier», avec des vertus relativement prolétariennes de courage et de ténacité, l'année même où il a transformé sa pelouse en carré VIP, repaire d'artistes et de millionnaires embourgeoisés.
Ce qui dénote des valeurs morales indéniables, toutes ces victoires arrachées par les poils et les cheveux, trahit dans des proportions équivalentes certaines insuffisances intolérables. Bien que retardé par les pauses internationales. le PSG reste fondamentalement désordonné, incapable de porter un projet de jeu, encore moins de l'installer. Il joue mal, parfois affreusement mal, et il s'en émeut à demi-mots.
Le coach
«Il faut corriger des choses: on a perdu trop de ballons, nos milieux descendaient trop et on avait du mal à se connecter avec nos attaquants»
Mauricio Pochettino
Le joueur exemplaire
«Nous devons nous améliorer. Maîtriser durant 90 minutes»
Ander Herrera
La tentation est forte, naturellement, de questionner la responsabilité de l'entraîneur, mais tous ceux qui ont défilé au PSG ont rencontré les mêmes problèmes, les mêmes enquiquineurs et les mêmes flemmards, avant de gagner ailleurs les trophées que Paris pensait remporter sans eux. Aussi la critique regarde-t-elle à deux fois, aujourd'hui, avant de focaliser son attention sur Pochettino.
«Pas de fond de jeu»
«Le PSG s'en sort très bien (avec ses victoires). Pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de style, pas de fond de jeu, mais de l'efficacité et du réalisme. Tu sens que c'est limite, limite. C'est pauvre collectivement et en imagination offensive.»
Xavier Gravelaine, ancien attaquant du PSG
Le PSG a tout autant des problèmes individuels, voire personnels. Neymar ne joue plus qu'un match sur deux; et à contrario, ne manque jamais un anniversaire. Mauro Icardi a trompé sa femme et passe plus de temps à genoux que sur pieds. Marco Verratti reçoit dans son restaurant de la rue du Faubourg Saint-Honoré, laclope au bec, bien après minuit.
Bel esprit d'équipe à l'anniversaire de la mannequin Cindy Bruna.
L'effectif est peut-être aussi surestimé, à tout le moins dans son équilibre et la complémentarité de ses profils. Il est manifeste, notamment, que le milieu de terrain n'est pas au niveau des standings actuels du PSG, en termes d'agilité technique comme de présence athlétique, et que les prédispositions défensives des attaquants, tous les attaquants, sont quasi nulles.
Les stars recrutées cet été ne sont pas plus brillantes
Lionel Messi Juste quelques illuminations
Sergio Ramos De convalescences en rechutes, il n'a toujours pas disputé une seule minute avec le PSG
Georginio Wijnaldum On le dit complètement perdu. Il ne joue pratiquement plus
Gianluigi Donnarumma Toujours bon quand il est aligné. Mais le PSG avait déjà un grand gardien (Keylor Navas)
Nuno Mendes Aussi redoutable dans ses débordements qu'effrayant dans son replacement défensif (plutôt embêtant pour un défenseur)
Achraf Hakimi Le meilleur, très largement
Le PSG a encore le temps de marcher sur l'Europe. Mais pour convaincre qu'il en est capable, il devrait faire passer un courant, initier un début de mouvement collectif. Sondage de l'Equipe mercredi à 9 h:
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