C'est mercredi après-midi que Kensington Palace a finalement lâché l'info. La veille, Kate Middleton se rendait à la London Clinic pour une opération «planifiée» de l'abdomen. Un «choix inhabituel» pour la princesse de Galles, souligne le Telegraph, étant donné que la famille royale a plutôt l'habitude de se faire soigner à l'hôpital King Edward VII. Toutefois, l'intervention s'est bien passée, selon le communiqué.
Des sources bien placées soufflent déjà que son mari, le prince de Galles, prévoit de «combiner» sa présence aux côtés de sa femme et de leurs enfants, tout au long des deux prochaines semaines. Il entend également reporter un certain nombre d'engagements - deux courtes tournées à l'étranger, programmés dans les semaines à venir, auraient notamment été reportées.
Les engagements de la princesse de Galles, dont la dernière apparition publique remonte à Noël, sont annulés pour les deux à trois prochains mois. «Sur la base des avis médicaux actuels, il est peu probable qu'elle reprenne ses fonctions publiques avant Pâques», indique le communiqué officiel. «La princesse de Galles souhaite s'excuser auprès de toutes les personnes concernées pour avoir dû reporter ses prochains engagements. Elle a hâte d'en réintégrer le plus grand nombre possible, le plus tôt possible».
On ignore pourquoi cette intervention s'avérait nécessaire, Kate n'ayant pas de problèmes de santé particuliers connus. Le communiqué précise seulement que le problème n'est «pas cancéreux», mais ne souhaite pas en dire plus.
La princesse de Galles, qui espère que le public «comprendra son désir de maintenir autant de normalité que possible» pour ses enfants, a également exprimé son souhait que ses informations médicales personnelles restent confidentielles.» Le palais de Kensington ne fournira donc des mises à jour sur les progrès de Son Altesse que si cela s'avère nécessaire.
Quelques instants après l'annonce de Kensington, c'est au palais de Buckingham d'annoncer que le roi sera soigné, «comme des milliers d'hommes», pour une «hypertrophie de la prostate». Le souverain, pour sa part, sera hospitalisé la semaine prochaine pour une «procédure corrective» bénigne. Selon le Telegraph, Charles a reçu son diagnostic plus tôt dans la journée.
Si le palais a refusé de préciser s'il serait soigné en Ecosse, où il se trouve actuellement, ou s'il retournerait à Londres, Charles devrait pouvoir s'acquitter de ses fonctions normalement. Ses conseillers d'Etat - ceux qui doivent remplacer le monarque en cas d'incapacité - ne devraient pas s'avérer nécessaires.