Les fans valaisans craignaient que Zurich, déjà assuré de conserver sa place en Super League la saison prochaine, ne donne pas tout face au FC Vaduz. Mais ce sont les Bâlois qui ont été méconnaissables lors de cette ultime journée de championnat.
Brillants depuis la nomination de Patrick Rahmen sur le banc début avril, les Rhénans (17 points en 8 matches avant ce vendredi) ont été balayés par le FC Sion 4-0. Il y avait déjà 3-0 à la pause après les erreurs individuelles de Petretta (deux fois) et Hajdari.
Guillaume Hoarau a marqué le quatrième but sédunois pour intégrer le club des 100.
Félicitations, @hoarauguillaume!
— Philippe Guggisberg (@PhilGuggisberg) May 21, 2021
Quelle marque: 100 buts en Raiffeisen Super League pour le @BSC_YB et le @FCSion! pic.twitter.com/dvMbd5B2CG
Evidemment, aucune victoire valaisanne, aussi brillante soit-elle, n'aurait pu sauver les joueurs de Marco Walker. Ceux-ci devaient espérer que Vaduz ne gagne pas au Letzigrund et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Car le FCZ, mené très tôt dans la rencontre après la réussite d'un joueur trop fort pour la Challenge League (Di Giusto), a renversé la situation pour finalement s'imposer 4-1.
Sion devra affronter Thoune en barrage la semaine prochaine (aller le jeudi 27 dans l'Oberland bernois; retour le dimanche 30 en Valais) pour assurer son avenir en Super League.
Guillaume Hoarau a déjà la tête aux prochaines échéances.
Matteo Tosetti retenait tout de même la victoire. «Nous étions présents dans tous les duels. On a montré qu'on avait du caractère et des qualités. Si on joue comme ça, il n'y a pas beaucoup d'équipes qui peuvent nous battre. »
Ces propos confirment une fâcheuse impression: si le FC Sion est capable de produire du jeu et de l'intensité, pourquoi ne l'a-t-il pas fait avant? Quelle valeur ses joueurs ont-ils accordée aux 35 journées précédentes?
Bien conscient qu'il s'agisse du genre de remarques auxquelles ses coéquipiers seraient confrontés ces prochains jours, l'irréprochable capitaine Kevin Fickentscher a joliment résumé la situation: «Il ne faut pas trop s'enflammer. On revient de l'enfer!»