Le début de la saison de Coupe du monde de ski alpin, comme à Sölden le week-end passé, c'est aussi l'occasion de découvrir les nouveautés imaginées par la Fédération internationale (FIS).
Il y en a peu cette année. Mais l'une d'elles est très importante: l'obligation de porter un airbag pour tous les participants en super-G et en descente. Une autre nouveauté?
Depuis la saison passée, lors des slaloms géants, la FIS affiche un graphique de temps intermédiaires durant tout le passage d'un concurrent. Jusqu'à présent, il avait la forme du parcours et indiquait, en vert ou en rouge, si le coureur était respectivement plus rapide ou plus lent que le leader. Ce graphique offrait un aperçu intéressant, mais il était trop encombrant et distrayant. En plus, il ne correspondait pas toujours aux temps de passage réellement enregistrés.
A Sölden, la FIS a présenté une version épurée de ce graphique. La forme du parcours était seulement affichée lors des temps intermédiaires mesurés physiquement.
Dans l'ensemble, ce nouveau graphique fonctionne presque de la même manière que l'ancienne version, même s'il semble un peu plus précis.
Si le skieur est aussi rapide que le leader, le graphique devient jaune. S'il est plus rapide, il devient vert. S'il est plus lent, il devient rouge. Et pour chaque 0,25 millième de différence en plus ou en moins, la couleur s'assombrit d'un ton.
Une autre information est désormais aussi affichée: le temps perdu par un participant entre une porte X et une porte Y. La régie fait apparaître cette donnée dans le cas d'une grosse faute d'un skieur, par exemple. Cette information facilite grandement l'analyse des courses, y compris pour les non-initiés.
Avec cette version épurée, le graphique des temps intermédiaires est une valeur ajoutée et non plus seulement un risque de distraction. Peut-être que la FIS l'adoptera prochainement sous une forme ou une autre dans les autres disciplines.
Traduction et adaptation en français: Yoann Graber