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Nadal dit au revoir à Roland-Garros ++ Sinner passe en 3 sets

Spain's Rafael Nadal waves as he leaves the court after losing against Germany's Alexander Zverev during their first round match of the French Open tennis tournament at the Roland Garros sta ...
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Nadal dit au revoir à Roland-Garros ++ Sinner passe en 3 sets

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
27.05.2024, 19:00
team watson / ats
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Bochum (presque) comme Neuchâtel Xamax

Un maintien miraculeux pour Maximilian Wittek et Bochum.
Un maintien miraculeux pour Maximilian Wittek et Bochum.Image: KEYSTONE/EPA

Cinq ans après l’incroyable remontada du Neuchâtel Xamax de Stéphane Henchoz à Aarau, un autre barrage de promotion/relégation a épousé un scénario improbable. Il a souri au VfL Bochum.

Le club de Bundesliga a sauvé sa place au sein de l’élite après avoir pourtsnt perdu... 3-0 le match aller à domicile lors de sa double confrontation contre le Fortuna Düsseldorf, le troisième de la 2e Bundesliga. Bochum a marqué à son tour à trois reprises dans le temps réglementaire avant de forcer la décision 6-5 aux tirs au but. Septième frappeur du Fortuna, le Japonais Takashi Uchino a envoyé le ballon dans le ciel de Düsseldorf...

"Je suis en paix"

Un Rafael Nadal apaisé.
Un Rafael Nadal apaisé.Image: KEYSTONE/AP/Thibault Camus

Battu lundi pour la première fois de sa carrière au 1er tour de Roland-Garros, Rafael Nadal était déçu. Mais pas abattu. "Je suis en paix", a-t-il affirmé.

Que retenez-vous de votre match ?

"J'ai démontré que j'étais prêt pour plus qu'une défaite au premier tour. Mais c'est comme ça. Quand on n'est pas tête de série, on joue contre un joueur qui est en grande forme et qui est un des meilleurs joueurs au monde. La semaine a été positive, je me suis bien entraîné et physiquement, je me suis senti beaucoup mieux. Je n'ai ressenti aucun frein y compris durant le match d'aujourd'hui. Mais j'avais un adversaire très fort. Il a très bien joué et malgré tout, j'ai eu mes chances: j'ai servi pour le set dans la deuxième manche, j'ai eu un break d'avance dans la troisième... Je n'étais pas si loin. Si c'était la dernière fois que je jouais ici, je suis en paix avec moi-même. Pendant presque vingt ans, j'ai tout essayé pour être prêt pour ce tournoi. Et ces deux dernières années, j'ai traversé vraisemblablement les moments les plus difficiles de ma carrière avec le rêve de revenir jouer à Roland-Garros. Au moins, je l'ai fait."

Dans quel état d'esprit êtes-vous pour la suite ?

"Mon état d'esprit est programmé jusqu'aux Jeux olympiques (cet été). Ensuite, il faudra voir comment je me sens, où en est ma motivation, comment se comporte mon corps, et si continuer de jouer a du sens compte tenu de mon niveau. Aujourd'hui, je suis entré sur le court avec cet étrange sentiment de jouer un premier tour à Roland-Garros sans être le favori. Mais je suis entré sur le court avec l'idée de me battre, d'y mettre l'énergie nécessaire, en espérant que mon adversaire ne joue pas à son meilleur niveau. Moi, j'aurais difficilement pu mieux jouer aujourd'hui. Par rapport aux autres fois où je suis revenu de blessures, je n'étais jamais reparti d'aussi bas. Que ce soit en terme de performance physique, de confiance ou de douleur. Jusque-là, à chaque fois que je suis revenu, j'étais en bonne santé immédiatement, ce qui n'a pas été le cas cette fois. D'abord, j'ai eu cette grosse opération (du psoas en 2023). Ensuite, à Brisbane (en janvier dernier) j'ai eu une nouvelle petite déchirure au même endroit, ensuite j'ai eu un problème aux abdominaux, puis à la hanche... Il y eu un moment où j'étais détruit psychologiquement, je n'avais plus d'énergie, je n'étais plus heureux. Je me suis alors dit qu'il fallait arrêter tout ça et quelques semaines avant Barcelone (en avril), j'ai senti qu'il y avait de grandes chances que je ne revienne jamais sur un court de tennis."

Pensez-vous que vous auriez été prêt à rejouer demain s'il le fallait ? Et pensez-vous être prêt à enchaîner les matches sans jour de repos aux JO ?

"Je ne peux pas vous dire si je serai prêt ou non dans un mois et demi, parce que depuis deux ans, mon corps, c'est la jungle. Je me réveille un matin et c'est comme si un serpent me mordait. Un autre jour, c'est un tigre. Mais la dynamique de ces dernières semaines est positive, alors je me sentais prêt aujourd'hui. Je veux dire que je pense que demain, je serais capable de jouer de nouveau si je devais. Mais ce n'est pas le cas... Maintenant, j'ai besoin d'y voir clair pour décider de mon calendrier, pour essayer d'être prêt pour les JO qui sont maintenant mon objectif principal. Je dois me préparer comme il faut pour essayer d'y arriver en bonne forme physique. Et on verra."

Qu'est-ce qui vous pousse à continuer encore ?

"Le sentiment de rentrer à la maison avec la satisfaction personnelle d'avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir, d'avoir donné mon maximum. C'est pour ça que je ne dis pas que j'arrête ma carrière aujourd'hui: c'est pour ne pas avoir le sentiment, dans un an ou un an et demi, que je ne me suis pas donné une vraie chance, parce que juste au moment où j'aurais commencé à me sentir un peu mieux physiquement, j'aurais arrêté. Comme j'apprécie encore ce que je fais, et si je me sens suffisamment en bonne forme et compétitif, je veux continuer un moment. Je ne sais pas combien de temps. Parce que ma famille s'amuse, je m'amuse, et j'ai besoin de me donner un petit peu plus de temps pour voir si mon niveau grimpe et si mon corps tient. Donnez-moi jusqu'aux Jeux olympiques, et après on verra."

Alexander Zverev beaucoup trop fort pour Rafael Nadal

Un au revoir ou un adieu de Rafael Nadal à Roland-Garros ?
Un au revoir ou un adieu de Rafael Nadal à Roland-Garros ?Image: KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ

Il n’y a pas eu de miracle pour Rafael Nadal (ATP 275) à Roland-Garros. Victorieux à 14 reprises du tournoi, l’Espagnol s’est incliné 6-3 7-6 (7/5) 6-3 devant le no 4 mondial Alexander Zverev.

Malgré un niveau de jeu bien supérieur à celui qu’il avait présenté ce printemps à Barcelone, à Madrid et à Rome et même s’il a servi pour le gain du deuxième set, Rafael Nadal est resté loin du compte dans cette rencontre longue de 3h05’. Sa "malchance" fut d’affronter lors de ce premier tour l’homme qui pratique sans doute aujourd’hui le meilleur tennis sur terre battue. Titré il y a huit jours à Rome, Alexander Zverev a livré une performance XXL pour ne laisser aucun espoir à Rafael Nadal. Un Nadal que l’on sentait vraiment prêt à s’engouffrer dans la moindre ouverture.

Alexander Zverev le favori no 1

L’Allemand est devenu le troisième homme à battre Rafael Nadal à Roland-Garros après Robin Soderling et Novak Djokovic. Même s’il a traversé des instants difficiles, la maîtrise qu’il a témoignée face à un "bon" Rafael Nadal le place aujourd’hui comme le favori no 1 du tournoi. Celui qui est considéré comme le plus fort joueur en activité à n’avoir encore jamais remporté un tournoi du Grand Chelem peut vraiment croire en son étoile. Avec cette victoire, il a aussi effacé le souvenir de la demi-finale 2022 face à ce même Nadal qu’il avait terminée en chaise roulante après s’être fracturé la jambe au cœur d’un combat homérique.

Après la rencontre, Rafael Nadal s’est, comme devant la presse samedi, laissé une – petite – possibilité de rejouer ce tournoi en 2025. "Je me sens beaucoup mieux physiquement qu’il y a deux mois", indique-t-il. Il lui a manqué sans doute un ou deux tours bien plus abordables pour monter en puissance avant de défier un homme de la trempe d’Alexander Zverev. Il reviendra cet été à Roland-Garros à l'occasion du tournoi olympique. Médaillé d'or à Pékin en 2008, le Majorquin pourra nourrir certaines ambitions à condition que son physique ne le lâche pas.

Des examens pour Xherdan Shaqiri

Murat Yakin: pourra-t-il vraiment compter sur Xherdan Shaqiri en Allemagne ?
Murat Yakin: pourra-t-il vraiment compter sur Xherdan Shaqiri en Allemagne ?Image: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Xherdan Shaqiri n'était pas présent ce lundi à St. Gall au premier jour du rassemblement de l'équipe nationale avant l'Euro. Il était à Bâle pour subir des examens au mollet.

Revenu bien plus tôt des Etats-Unis avec l'accord de Chicago qui aurait pu le retenir jusqu'au 2 juin, le seul buteur cette année de l'équipe de Suisse souffre une fois de plus de son mollet. "Nous attendons de connaître les résultats de ces examens", souligne Pierluigi Tami. Le directeur des équipes nationales précise toutefois que la présence de Xherdan Shaqiri le mois prochain en Allemagne n'est pas remise en question.

Un contretemps fâcheux

Ce contretemps est toutefois fâcheux. En souffrance avec son club qui aura toutes les peines du monde à éviter une saison de plus sans play-off, Xherdan Shaqiri aurait eu bien besoin de mettre les bouchées doubles à l'entraînement pour retrouver une condition décente. Il semble difficile de croire que le joueur aujourd'hui âgé de 32 ans et demi sera en mesure d'enchaîner trois matches, contre la Hongrie, l'Ecosse et l'Allemagne, en huit jours.

Dix-huit joueurs de champ et deux gardiens ont participé au premier entraînement de l'équipe, lequel a attiré 1700 spectateurs. Comme Xherdan Shaqiri, Breel Embolo et Denis Zakaria étaient absents. Tous deux blessés, les deux joueurs de Monaco ont toutefois rejoint ce camp de St. Gall. Ils sont, bien sûr, restés aux soins. On rappellera que leur participation à l'Euro demeure incertaine.

"Nous ne sommes pas dans l'urgence"

"Nous ferons le point chaque jour avec eux, précise Pierluigi Tami. Nous ne sommes pas dans l'urgence en ce qui les concerne." Murat Yakin souhaite emmener un cadre de 24 joueurs en Allemagne. Avec une liste de 26 autorisée par l'UEFA, le sélectionneur possède une certaine marge de manoeuvre pour gérer les cas du Bâlois et du Genevois. L'idée est de les sélectionner même s'ils ne seront pas en mesure de disputer le(s) premier(s) matches.

Cette première semaine se fait sans plusieurs joueurs qui bénéficient d'une semaine de repos après une saison harassante, sans Gregor Kobel qui jouera avec Dortmund samedi la finale de la Ligue des Champions et sans les trois Luganais Renato Steffen, Uran Bislimi et Albian Hajdari appelés à disputer dimanche la finale de la Coupe de Suisse contre le Servette FC.

La Suisse livrera deux matches amicaux avant de se rendre en Allemagne, le 4 juin à Lucerne contre l'Estonie et le 8 juin à St. Gall face à l'Autriche. Murat Yakin devra livrer sa sélection définitive le 7 juin. Elle comporte aujourd'hui 38 noms.

Christian Dubé n'est plus l'entraîneur de Fribourg-Gottéron

Fin de parcours pour Christian Dubé à Fribourg
Fin de parcours pour Christian Dubé à FribourgImage: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Christian Dubé n'est plus l'entraîneur de Fribourg-Gottéron. Les Dragons seront dirigés la saison prochaine par Pat Emond, puis par le Suédois Roger Rönnberg dès la saison 2025/26.

Les dirigeants du club fribourgeois ont donc décidé de débuter un nouveau cycle après l'analyse de la dernière saison, durant laquelle Gottéron est allé en demi-finale des play-off. Christian Dubé (47 ans) était à Fribourg depuis 2011, d'abord comme joueur puis en tant que directeur sportif puis entraîneur. Il a d'ailleurs cumulé les deux casquettes jusqu'à un passé récent.

Son successeur pour le prochain championnat sera son ancien assistant depuis l'été 2023, Patrick Emond (59 ans), ancien entraîneur de Genève-Servette. Sa mission à la tête des Dragons sera limitée à un an.

Il cèdera ensuite les commandes à Rönnberg (52 ans), qui bénéficie d'une longue expérience d'entraîneur. Il dirige depuis 2013 le club de Frölunda Göteborg et a obtenu deux titres nationaux et quatre victoires en Ligue des champions.

Roland-Garros: Jannik Sinner qualifié en trois sets

Un premier match sans histoire pour Sinner
Un premier match sans histoire pour SinnerImage: KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT

L'Italien Jannik Sinner (ATP 2) s'est qualifié sans problème pour le 2e tour de Roland-Garros. Il a dominé l'Américain Christopher Eubanks (ATP 46) en trois sets, 6-3 6-3 6-4.

Sinner fait partie des candidats au titre sur la terre battue parisienne, mais il avait été freiné ces dernières semaines par une blessure à une hanche. Le vainqueur de l'Open d'Australie n'a pas semblé être gêné lundi pour son retour à la compétition après presque un mois d'absence.

Au prochain tour, Sinner (22 ans) sera opposé au vétéran français Richard Gasquet (ATP 124), âgé de 37 ans.

Les Suisses très déçus après leur défaite en finale

Patrick Fischer s'est dit très fier de son équipe
Patrick Fischer s'est dit très fier de son équipeImage: KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK

Malgré un parcours exemplaire, la Suisse n'a pas obtenu le Graal qu'elle souhaitait ramener de Prague. Battue 2-0 en finale du Championnat du monde, la sélection de Patrick Fischer doit digérer.

"Quelle équipe incroyable, quels joueurs incroyables, je suis reconnaissant d'avoir pu coacher une telle équipe." Dans la voix de Patrick Fischer, on ressent tout le respect d'un entraîneur envers ses joueurs. Remis en cause après trois sorties de route en quarts de finale de 2021 à 2023, le sélectionneur zougois a démontré qu'il était toujours l'homme de la situation.

Devant les médias, tous les joueurs interrogés ont mis en avant la cohésion d'un groupe soudé qui s'est battu du début à la fin. Et c'est un aspect à porter au crédit de celui qui dirige cette sélection depuis 2016.

Après une entrée en matière moyenne face à la Norvège (victoire 5-2) et un succès par les poils face à l'Autriche (6-5), la Suisse a clairement resserré les boulons. Elle n'a cédé en poule que face au Canada (3-2) en n'encaissant des buts que sur power-play. Au cours de ses huit derniers matches, elle n'a pris que deux buts à égalité numérique: le premier face au Canada en demi-finale et le but décisif de Pastrnak à la 50e en finale.

Défense impeccable

"On a bien joué, surtout défensivement, appuie Patrick Fischer. Notre gardien a été excellent, pareil pour la défense. Nous nous sommes battus. A 11 minutes de la fin, il y avait encore 0-0 en finale. Mais voilà, on n'a pas su marquer un but. C'est très difficile, mais c'est le sport et je suis très fier de ce que l'on a fait."

A chaud, difficile de mettre le doigt sur ce qui n'a pas fonctionné. "Le match contre le Canada était très dur, rappelle le sélectionneur. On a manqué un peu d'énergie, même si on a tenu le 0-0 longtemps."

Les joueurs ont eu logiquement de la peine à mettre des mots sur leur immense peine. "Elle fait vraiment très très mal, lâchait Romain Loeffel en zone mixte. Il n'y a que de la déception. Peut-être que dans quelques jours, on pourra se dire que ce qu'on a fait est beau, mais là c'est difficile d'avoir ce sentiment de fierté. On a exécuté le match comme on le voulait jusqu'à la 50e. En face, ils ont joué à la perfection un engagement et ça a suffi pour gagner le match."

Plus mal qu'en 2018

Déjà vaincu en finale en 2018, Tristan Scherwey encaisse le coup: "Celle-ci fait plus mal. En 2018, j'avais l'impression qu'on voulait aussi l'or, mais qu'on était content d'avoir cette médaille d'argent. Cette fois on voulait absolument gagner et on y croyait! Coup de chapeau à nos leaders qui n'ont presque pas quitté la glace en fin de match durant les six ou sept dernières minutes. On a essayé de les pousser depuis sur le banc en leur donnant de l'énergie."

Ces leaders justement, ce sont évidemment les joueurs de NHL. Roman Josi et la première ligne d'attaque avec Nino Niederreiter, Nico Hischier et Kevin Fiala ont pesé de tout leur poids durant cette compétition. Kevin Fiala a d'ailleurs été élu MVP et meilleur attaquant, alors que Roman Josi repart avec le trophée du meilleur défenseur.

La Suisse progresse au classement

On sait la Suisse dépendante de ses éléments évoluant en Amérique du Nord et que la présence de Roman Josi change la donne. Qu'en sera-t-il à l'avenir et notamment lors des JO de 2026 lorsque tous les joueurs de NHL seront présents? Cette génération douée pourra-t-elle lutter? Patrick Fischer y croit: "Certains ont entre 25 et 26 ans, ils peuvent encore apporter beaucoup."

A noter que la Suisse a progressé au classement de l'IIHF malgré cette défaite en finale. La sélection nationale grimpe de deux rangs et occupe actuellement la 5e place derrière le Canada, la Russie, la Finlande et la Tchéquie. Les Suisses ont d'ailleurs le même nombre de points que les nouveaux champions du monde. Et comme la Russie n'a pas été réintégrée, cela signifie que la troupe de Patrick Fischer est 4e. On connaîtra prochainement la composition des groupes pour le Championnat du monde 2025 qui se tiendra à Stockholm en Suède et à Herning au Danemark.

500 miles d'Indianapolis: Newgarden vainqueur au finish

Josef Newgarden franchit la ligne en vainqueur
Josef Newgarden franchit la ligne en vainqueurImage: KEYSTONE/AP/AJ Mast

L'Américain Josef Newgarden (Penske) a remporté les 500 miles d'Indianapolis pour la deuxième année consécutive. Il a devancé de justesse (0''3417) le Mexicain Pato O'Ward (McLaren).

Newgarden a dépassé O'Ward dans l'avant-dernier virage sur le célèbre ovale. Il est le premier pilote à gagner l'épreuve deux fois de suite depuis le Brésilien Helio Castroneves en 2001 et 2002. Le podium a été complété par le Néo-Zélandais Scott Dixon (Ganassi) à 0''9097.

La course a débuté avec plus de quatre heures de retard en raison des orages. Suite à divers incidents, elle a été neutralisée à huit reprises. Pas moins de 16 pilotes différents ont occupé la tête et 87 changements de leader ont été enregistrés.

Les Rangers reprennent la main

Alex Wennberg (91) abuse Sergei Bobrovsky pour donner la victoire aux Rangers.
Alex Wennberg (91) abuse Sergei Bobrovsky pour donner la victoire aux Rangers.Image: KEYSTONE/AP/Wilfredo Lee

Les New York Rangers ont repris la main dans la finale de la Conférence Est. Les Rangers se sont imposés 5-4 à Sunrise devant Florida pour mener 2-1 dans la série.

Alex Wennberg a inscrit le but de la victoire après 5’35’’ de jeu dans la prolongation. Le transfuge de Seattle, qui a rejoint New York il y a seulement deux mois, a dévié un lancer de Ryan Lindgren pour battre Sergei Bobrovsky. C’est la première fois depuis le début de ces séries finales que les Panthers perdent deux matches de suite.

Pour Florida, l’Acte IV de cette finale qui se déroulera ce mardi sur sa glace sonnera ainsi comme celui de la dernière chance. Une troisième défaite de rang serait sans doute fatale.

Doncic-Irving le duo infernal

Luka Doncic (à gauche) et Kyrie Irving peuvent se congratuler: ils ont fait le job.
Luka Doncic (à gauche) et Kyrie Irving peuvent se congratuler: ils ont fait le job.Image: KEYSTONE/AP/Gareth Patterson

Porté par son duo magique formé par Luka Doncic et par Kyrie Irving, Dallas continue de marcher sur l’eau. Les Mavericks ont cueilli un cinquième succès de rang dans ces play-off.

Victorieux 116-107 de Minnesota devant son public, Dallas mène désormais 3-0 dans la finale de la Conférence Ouest. Même si Luka Doncic affirme que "rien n’est encore acquis", la franchise du Texas a un pied et quatre orteils en finale de la NBA. Jamais dans l’histoire des play-off, une équipe n'a, en effet, été capable de remporter une série après avoir perdu les trois premiers matches...

Doncic et Irving ont tous les deux inscrit 33 points pour martyriser la défense des Timberwolves. Et comme deux jours plus tôt, les Mavericks ont forcé la décision dans le money time avec un partiel de 14-3 pour conclure cet Acte III. Dallas aura l’occasion de classer l'affaire mardi sur son parquet avec une première balle de match.

Pour Gaëtan Haas, cette défaite fait plus mal que celle de 2018

Désigné meilleur joueur du tournoi, Kevin Fiala félicite les Tchèques
Désigné meilleur joueur du tournoi, Kevin Fiala félicite les TchèquesImage: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Après avoir perdu la finale face à la Tchéquie, les joueurs sont passés devant la presse. Les mines étaient logiquement défaites après avoir laissé filer le titre pour la troisième fois en onze ans.

"Je n'ai pas de mots, lâche un Gaëtan Haas appuyé sur sa crosse, le regard dans le vide. Ca commence à faire quelques finales perdues. Chaque fois c'est la même chose, les mêmes sensations. Je crois que c'est pire qu'en 2018. On y a tellement cru, on s'est dit qu'on allait le faire. Ca se joue à un engagement et à ne pas avoir réussi à marquer de goal. Pourtant, on les a amenés où on voulait. Il y avait 0-0 après 40 minutes et ça se joue sur un détail."

Le centre biennois a encore mis en avant l'esprit de corps de cette équipe de Suisse version Prague 2024: "Tout le monde y croyait. J'ai rarement vu un groupe soudé comme ça sur la glace à se battre les uns pour les autres. Le match contre le Canada en demi-finale, je n'ai jamais vécu une rencontre où il y a autant de sacrifices. Finalement, tu rates pour un rien et quand tu vois les Tchèques prendre les médailles d'or, ça fait mal."

Kevin Fiala élu MVP

Difficile en pareilles circonstances de trouver de quoi positiver, mais le capitaine du HC Bienne se plie à l'exercice: "Tu as envie d'y croire en te disant qu'on s'est encore une fois rapproché après trois finales, mais avec à chaque fois la mauvaise médaille. Le positif, c'est qu'il y a un groupe de jeunes, des gars qui tirent l'équipe et qui viennent volontiers en équipe de Suisse après de longues saisons. Les gars qui jouent en Suisse, on commence en août et on s'accroche aussi. C'est une belle équipe et on mérite mieux en faisant le job sans se plaindre. Seulement à la fin, il manque le petit truc."

En parlant des joueurs de NHL, il convient de signaler le titre de MVP (meilleur joueur) du tournoi décerné à Kevin Fiala. Le Saint-Gallois a inscrit 13 points (7 buts) en 8 matches. L'attaquant des Los Angeles Kings a aussi reçu le trophée de meilleur attaquant tout en faisant partir du All-Star Team désigné par les médias. Roman Josi a remporté le prix de meilleur défenseur tout en faisant partie du All-Star Team.

Un duel de prestige qui a tourné court

Un succès sans bavure pour Stan Wawrinka.
Un succès sans bavure pour Stan Wawrinka.Image: KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT

Stan Wawrinka (ATP 98) a entrevu un peu de lumière au coeur d’une saison bien sombre. Le Vaudois a aisément enlevé son duel de prestige face à Andy Murray (ATP 75) à Roland-Garros.

Il s’est imposé 6-4 6-4 6-2 devant l’Ecossais dans une rencontre entre deux triples vainqueurs en Grand Chelem, mais bien trop déséquilibrée pour marquer vraiment les esprits. Face à un adversaire émoussé comme il l’avait été six jours plus tôt au Geneva Open, Stan Wawrinka a pris d’entrée de jeu les commandes du match pour ne jamais les lâcher.

Il a, ainsi, réussi le break d’entrée. Au deuxième set, il a ravi à 1-1 l’engagement de l’Ecossais. Enfin, il devait gagner les quatre premiers jeux du troisième set pour enfoncer le clou. Et pour fermer définitivement la porte à un Andy Murray qui savait peut-être dans sa tête qu’il n’avait aucune chance de l’ouvrir.

Stan Wawrinka tentera mercredi de gagner pour la première fois en 2024 deux matches de suite. Le vainqueur 2015 de Roland-Garros affrontera le vainqueur de la rencontre entre le Britannique Cameron Norrie (no 32) et le Russe Pavel Kotov (ATP 56). Le Vaudois le sait parfaitement : sa tâche sera bien plus ardue que celle de cette night session de dimanche contre un Andy Murray à bout de souffle.

La Suisse battue 2-0 par la Tchéquie en finale

Genoni et la Suisse ont été battus 2-0 en finale dimanche
Genoni et la Suisse ont été battus 2-0 en finale dimancheImage: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

Toujours pas de titre mondial pour la Suisse! A Prague dimanche soir, les joueurs de Patrick Fischer se sont inclinés 2-0 en finale du Championnat du monde devant la Tchéquie.

On ne sait pas si l'équipe nationale est maudite, toujours est-il que ce n'est pas le 26 mai 2024 qu'elle a réussi à écrire l'histoire en réussissant le plus grand exploit du sport collectif suisse. Après Stockholm en 2013 et Copenhague en 2018, la sélection à croix blanche a une nouvelle fois craqué lors de l'ultime rencontre de la compétition.

La délivrance pour le peuple tchèque est venue de la canne de David Pastrnak. Muette jusqu'ici, la star des Boston Bruins (61 buts la saison passée en NHL) a ouvert le score à la 50e d'un tir absolument parfait. Dommage que l'engagement en zone de défense helvétique ait été la conséquence d'un mauvais dégagement de Christoph Bertschy, excellent durant tout le tournoi.

Menés, les Suisses ont pressé, ont poussé, ont tiré. Seulement Lukas Dostal s'est montré impeccable. Et à la 60e, dans la cage vide, c'est David Kampf qui a pu valider le succès des locaux. Cruel pour la sélection helvétique.

Les Tchèques remportent ainsi leur septième couronne mondiale, la première depuis 2010 en Allemagne, et la première à domicile depuis 1985 à l'époque où le Championnat du monde se jouait encore sous forme de matches de groupes et où le pays s'appelait encore la Tchécoslovaquie.

Septième titre tchèque

Les deux premières périodes furent assez fermées avec deux formations jaugeant l'adversaire. Leonardo Genoni eut tout de même quelques arrêts à effectuer, notamment à la 10e, mais la meilleure action fut un tir sur le poteau de Christoph Bertschy à la 17e.

Le tiers médian commença directement par la première pénalité suisse pour une obstruction de Bertschy. Le box-play, privé de l'un de ses éléments-clefs, a tenu le choc et les Suisses ont même pu passer plus d'une minute en avantage numérique pour une obstruction tchèque. Il y eut encore deux situations spéciales avec un jeu de puissance de chaque côté, mais gardiens et blocs défensifs se sont montrés à leur affaire. Et tout s'est joué au troisième tiers.

Fischer a su convaincre

Cette nouvelle défaite au stade ultime de la compétition ne doit rien enlever au mérite de Patrick Fischer. Rassembleur, le Zougois a su convaincre depuis plusieurs années les joueurs de NHL de prolonger leur longue saison pour la terminer sous les drapeaux.

Roman Josi a clairement dit être venu pour jouer sous les ordres de Fischer. Tout juste papa et avec le soutien de son épouse, Kevin Fiala a rejoint l'équipe avec un plaisir et une envie de tous les instants.

Critiqué après une saison de matches amicaux difficiles (11 défaites consécutives), Fischer - prolongé jusqu'au Mondial 2026 - a su mettre sur pied une formation de premier plan. Cette troupe soudée n'a raté que la dernière marche. Forcément frustrant, mais tout de même encourageant pour la suite.

Un 7e sacre pour le Panathinaïkos

Kendrick Nunn (à gauche) et le Pana ont dominé le Real en finale de l'Euroleague
Kendrick Nunn (à gauche) et le Pana ont dominé le Real en finale de l'EuroleagueImage: KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK

Le Panathinaïkos a triomphé pour la septième fois en Euroleague dimanche, treize ans après son dernier sacre et sa dernière participation à la finale.

Le club athénien, renforcé à l'intersaison par un recrutement dispendieux, a dominé le Real Madrid, tenant du titre, 95-80 en finale dimanche à Berlin.

Le Real, qui visait un 12e sacre dans la plus prestigieuse compétition interclubs européenne, a pourtant pris un départ de rêve dans cette finale. Les Madrilènes comptaient ainsi 14 longueurs d'avance après 1'50'' de jeu dans le deuxième quart (41-27). Et ils menaient encore 54-49 à la mi-temps.

Mais le Panathinaïkos a fait déjouer le Real au retour des vestiaires, n'encaissant plus que 26 points dont seulement 7 au troisième quart. Et les artificiers grecs ont trouvé leur rythme en deuxième mi-temps: Kostas Sloukas a terminé cette partie avec 24 points (4/4 à 3 points), Kendrick Nunn ajoutant 21 points. Du côté madrilène, le meilleur marqueur fut Dzanan Musa, qui a marqué 13 de 15 points en première mi-temps.

Une "première" depuis 2016 pour Golubic

Golubic a sorti Krejcikova au 1er tour à Paris
Golubic a sorti Krejcikova au 1er tour à ParisImage: KEYSTONE/AP/Thibault Camus

Viktorija Golubic (WTA 76) a mis fin à une longue période de disette dimanche.

La Zurichoise a passé le 1er tour à Roland-Garros pour la première fois depuis 2016, année de sa première apparition dans le tableau final.

Sortie d'entrée dans ses cinq précédentes participations à la deuxième levée du Grand Chelem, Viktorija Golubic s'est même offert un succès de prestige Porte d'Auteuil. Elle a dominé la lauréate de l'édition 2021 Barbora Krejcikova (WTA 26) 7-6 (7/3) 6-4 sur le Court Suzanne-Lenglen.

La vice-championne olympique de double a pleinement profité des "cadeaux" de la Tchèque, qui a commis pas moins de 51 fautes directes dans cette partie. Barbora Krejcikova n'abordait il est vrai pas ce match dans les meilleures dispositions: touchée au dos en février, elle n'a joué que six matches en quatre mois.

Viktorija Golubic a pourtant joué à se faire peur, elle qui a mené 4-0 service à suivre dans la manche initiale avant d'être contrainte de disputer un tie-break. Elle a ensuite mené 4-2 au deuxième set avant de voir Barbora Krejcikova recoller à 4-4. Mais elle a pu signer un nouveau break cette fois-ci décisif à 4-4.

La Zurichoise réussit ainsi le même tour de force qu'à Melbourne, où elle avait passé pour la première fois le 1er tour avant de se hisser jusqu'en 16e de finale. Elle devra vaincre une Russe, Anastasia Potapova (WTA 41) ou Kamilla Rakhimova (WTA 105), pour atteindre également le 3e tour à Paris.

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