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«Le Bayer a quelque chose en plus» ++ Bernal sera sur le Tour

14.04.2024, Nordrhein-Westfalen, Leverkusen: Fu
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«Le Bayer a quelque chose en plus» ++ Bernal sera présent sur le Tour

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09.01.2024, 14:2801.05.2024, 16:57
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Lausanne doit digérer, mais se trouve sur la bonne voie

Geoff Ward a pu oeuvrer dans la sérénité cette saison
Geoff Ward a pu oeuvrer dans la sérénité cette saisonImage: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Mardi soir à Zurich, Lausanne a vu sa saison prendre fin au bout du suspense lors de l'acte VII de la finale de National League. Mais le LHC a prouvé qu'il était sur le bon chemin.

Tous les sportifs le disent: "Une finale ne se joue pas, elle se gagne." Mais pour Lausanne, cette finale perdue n'a pas un goût aussi amer que ça. Parce que le club a dû se relever après la gouvernance des années Svoboda.

Après avoir manqué de peu les play-off l'année passée, les Vaudois ont travaillé sereinement sous la houlette de Geoff Ward. Le sexagénaire canadien et son staff ont su mettre sur pied une équipe qui a donné du fil à retordre à Zurich en finale.

Fust et ça fonctionne

Avec une marge de manoeuvre restreinte en raison des nombreux (gros) contrats signés par son prédécesseur, le directeur sportif John Fust a réalisé de l'excellent travail. Le recrutement des deux défenseurs suédois Christian Djoos et Lawrence Pilut s'est révélé être un coup de maître.

La signature du gardien Connor Hughes en provenance de Fribourg également. Même si le Tchèque Simon Hrubec a finalement eu le dernier mot avec notamment deux blanchissages, le Canado-Suisse a été très solide et termine la finale avec plus de 92% d'arrêts.

Et lorsque Hughes s'est blessé durant la saison, les Vaudois n'ont pas paniqué en allant chercher un portier étranger. Ils ont préféré faire confiance à leur jeune gardien Kevin Pasche qui a magnifiquement tenu la baraque.

De très bons attaquants suisses

Autre point qui a permis au LHC de finir la saison à la 3e place et d'avancer dans les play-off, l'émergence des joueurs suisses ou à licence suisse comme Tim Bozon. Le Grison Ken Jäger a, lui, parfaitement complété la ligne de Bozon et Michael Raffl.

Ses 27 points en 51 matches de saison régulière constituent un nouveau record pour lui. Avec 37 points (18 buts) en 50 matches, puis 11 points dont 6 buts en 19 rencontres de play-off, Damien Riat semble quant à lui enfin exploiter son plein potentiel.

Jason Fuchs n'a pas battu son record de points, mais ses 15 buts en saison régulière ont fait énormément de bien à son équipe. Il termine top scorer de sa formation avec 13 points en 19 matches de play-off. Il a inscrit trois buts, dont celui de la 107e minute contre Fribourg lors de l'acte II de la demi-finale.

Mention également au jeune Théo Rochette. Plus discret en finale avec un but en sept parties, le jeune attaquant de 22 ans a réussi la transition chez les pros. Il termine cette saison avec 39 points en 66 rencontres au total.

Un effectif solide

Avec l'entier de sa défense signée jusqu'en 2025, Lausanne a encore un peu de marge, même si John Fust va tenter de conserver ses meilleurs éléments. En attaque, Cody Almond, Michael Raffl, Jiri Sekac et Miikka Salomäki arrivent en fin de contrat. A voir si leur avenir se conjugue toujours avec Lausanne.

La conférence de presse agendée vendredi permettra peut-être d'avoir de plus amples informations quant au contingent vaudois pour la saison prochaine. Celle-ci ne sera en effet pas de tout repos avec la Champions League.

Geoff Ward et son staff essaieront de ne pas faire comme Bienne. Les Seelandais ont eu de la peine à digérer leur défaite au septième match de la finale contre Genève la saison passée, et n'ont dû leur participation aux play-off qu'à un incroyable sprint final, en sortant notamment les Servettiens lors du play-in.

Vainqueur du PSG 1-0, Dortmund prend une petite option

Niclas Füllkrug félicité par ses coéquipiers
Niclas Füllkrug félicité par ses coéquipiersImage: KEYSTONE/AP/Matthias Schrader

Dortmund a pris une petite option sur une éventuelle participation à la finale de la Ligue des Champions. A domicile, le Borussia a battu le PSG 1-0 en demi-finale aller.

L'avantage est minime, mais il existe. Devant leur public, les Allemands ont inscrit l'unique but de la rencontre par Niclas Füllkrug, qui a par ailleurs bien ennuyé la défense parisienne. Dans le plus pur esprit des bombers, l'Allemand de 31 ans a frappé à la 36e. Sur une superbe ouverture de Nico Schlotterbeck, l'ancien attaquant du Werder a parfaitement contrôlé la passe en profondeur avant de battre Donnarumma. Le portier italien s'est bien rattrapé juste avant la pause en empêchant le 2-0 sur une reprise de Sabitzer.

En début de deuxième période, c'est plutôt Gregor Kobel que l'on a vu. Et qui a eu de la chance. Le gardien zurichois a été sauvé à deux reprises par ses montants à la 51e. C'est tout d'abord son poteau gauche qui a repoussé une magnifique frappe enroulée de Kylian Mbappé. Puis dans l'enchaînement, c'est son poteau droit qui a privé Achraf Hakimi de l'égalisation.

Dortmund n'est pas passé loin du 2-0 en seconde mi-temps avec deux grosses occasions pour Füllkrug (60e et 66e), mais le buteur a mal cadré ses envois. Paris a encore eu quelques chances, mais les joueurs offensifs de Luis Enrique ont manqué de précision, comme ce tir d'Ousmane Dembélé à la 80e qui est passé juste au-dessus de la transversale.

Les deux équipes se retrouveront mardi au Parc des Princes pour le match retour.

Parme va retrouver la Serie A après trois ans d'absence

Simon Sohm, ici avec la Suisse, est promu en Serie A avec Parme
Simon Sohm, ici avec la Suisse, est promu en Serie A avec ParmeImage: KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

Parme, leader du Championnat d'Italie de 2e division, va retrouver l'élite après trois ans d'absence. Ceci grâce à son nul 1-1 à Bari mercredi.

A deux journées de la fin de la saison, Parme totalise 74 points, soit sept de plus que Venise, 3e, qui ne peut donc plus la devancer.

Le but qui a assuré le retour en Serie A de Parme a été inscrit par le Français Ange-Yoan Bonny (50e).

Parme où ont notamment évolué l'Italien Gianluigi Buffon, le Français Lilian Thuram, l'Argentin Hernan Crespo ou encore le Brésilien Adriano n'a jamais été sacré champion d'Italie.

Mais le club d'Emilie-Romagne a remporté trois éditions de la Coupe d'Italie (1992, 1999, 2002), la Coupe des vainqueurs de Coupe, la défunte C2 (1993) et la Coupe de l'UEFA, actuelle Europa League, à deux reprises (1995, 1999).

Parme pourrait être accompagné dans l'élite par Come, 2e à trois points du leader. Le troisième billet pour la Serie A sera attribué à l'issue de barrages opposant six équipes.

Seule pour le moment une des trois équipes reléguées de Serie A est connue: il s'agit de la Salernitana, lanterne rouge du Championnat d'Italie.

Alcaraz, double tenant du titre, battu en quarts par Rublev

Carlos Alcaraz s'est incliné face à Jan-Lennard Struff à Madrid
Carlos Alcaraz s'est incliné face à Jan-Lennard Struff à MadridImage: KEYSTONE/AP/Manu Fernandez

Carlos Alcaraz, no 3 mondial et double tenant du titre, a été renversé en quarts de finale du Masters 1000 de Madrid par le no 8 mondial Andrey Rublev 4-6 6-3 6-2. Et ce en à peine deux heures.

Alcaraz lançait sa saison sur terre battue dans la capitale espagnole, après un mois sans compétition, la faute à son avant-bras droit douloureux qui l'avait contraint à renoncer à Monte-Carlo et Barcelone.

Pour une place en finale, Rublev affrontera soit l'Américain Taylor Fritz (13e), soit l'Argentin Francisco Cerundolo (22e), opposés dans la soirée.

Au tour précédent la veille, Alcaraz s'en était sorti de justesse, au bout de quasi trois heures, contre l'Allemand Jan-Lennard Struff (24e) 6-3 6-7 (5/7) 7-6 (7/4) dans une réédition de la finale 2023.

Dans la "Caja magica" de Madrid toit fermé mercredi après-midi, le jeune Espagnol, bras droit enserré dans un manchon protecteur comme depuis le début du tournoi, s'est montré loin de son meilleur niveau à partir du deuxième set en accumulant fautes et choix discutables. Au contraire, Rublev a été de plus en plus percutant, au service et à l'échange.

Le protégé de Juan Carlos Ferrero, qui n'avait acté sa participation que la veille de son entrée en lice, aura néanmoins joué quatre matches sur la terre battue espagnole. Il est désormais attendu à Rome, le dernier Masters 1000 sur ocre avant Roland-Garros (26 mai-9 juin), qui débute la semaine prochaine.

Alcaraz restait sur quatorze matches gagnés consécutivement à Madrid. En quatre participations, il n'y avait jusque-là connu qu'une seule fois la défaite, en 2021 face à Rafael Nadal, précisément le jour de ses 18 ans.

Son élimination intervient justement au lendemain de celle de Nadal, battu lui en huitièmes de finale mardi soir pour sa toute dernière participation au tournoi madrilène, à 37 ans.

"Le Bayer a quelque chose en plus", reconnaît De Rossi

Daniele De Rossi admire ce que réalise le Bayer Leverkusen
Daniele De Rossi admire ce que réalise le Bayer LeverkusenImage: KEYSTONE/EPA ANSA/GIUSEPPE LAMI

L'entraîneur de l'AS Rome Daniele De Rossi a fait part de son admiration pour le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, que son équipe affronte jeudi en demi-finale aller de l'Europa League.

"C'est une équipe qui a quelque chose en plus", a-t-il déclaré mercredi.

"Il y a quelque chose de grand dans cette équipe, car elle joue bien, elle a de très bons joueurs, elle est dirigée par un excellent entraîneur (Xabi Alonso), l'un des meilleurs au monde selon moi, elle a quelque chose en plus", a déclaré Daniele De Rossi en conférence de presse.

"Ils sont champions d'Allemagne, ils sont conscients qu'ils peuvent gagner des titres, peut-être plus que nous, mais on peut les battre", a-t-il poursuivi.

Avant la demi-finale aller de Ligue Europa, jeudi au Stade olympique, le Bayer est invaincu cette saison, avec un impressionnant bilan, toutes compétitions confondues, de 38 victoires et huit nuls.

"C'est une équipe qui a conscience de ses forces et qui sait qu'elle peut toujours renverser la situation, même quand cela semble impossible. Mais c'est aussi une particularité de mon équipe, elle se bat jusqu'à la dernière minute, elle a beaucoup de coeur", a insisté De Rossi.

"Pas le même Bayer"

Sous la direction de l'ancien international italien, qui a succédé à José Mourinho mi-janvier, la Roma, battue aux tirs au but en finale de la C3 la saison dernière par Séville, a repris des couleurs en championnat, en passant de la 9e à la 5e place. Elle n'a concédé que quatre défaites, toutes compétitions confondues.

De Rossi s'est refusé toutefois à affirmer que son équipe avait un avantage psychologique sur le Bayer Leverkusen qu'elle avait éliminé de l'Europa League à ce stade de la compétition il y a tout juste un an (1-0 à Rome, 0-0 à Leverkusen).

"Ce n'est pas le même Bayer Leverkusen, il était moins fort, il n'avait pas cette confiance", a-t-il prévenu. "Mais cela va être une belle partie d'échecs au niveau tactique, cela va être amusant", a conclu De Rossi.

Tour de France: Egan Bernal annonce sa participation

Egan Bernal lors du prologue du r
Egan Bernal lors du prologue du rImage: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Le Colombien Egan Bernal a annoncé sa participation au prochain Tour de France (29 juin-21 juillet). Il avait gagné l'épreuve en 2019 avant d'être victime d'un grave accident en janvier 2022.

"J'en ai terminé avec la première partie de saison, désormais en Colombie pour quelques jours afin de préparer un bon Tour de France!!", a écrit le coureur d'Ineos sur son compte Instagram.

Agé de 27 ans, Egan Bernal s'était révélé aux yeux du grand public en remportant en 2019 Paris-Nice, le Tour de Suisse et, surtout, le Tour de France. Il avait ensuite décroché un autre grand Tour, s'imposant lors du Giro en 2021.

Pas loin de perdre la vie

En janvier 2022, il avait toutefois été victime d'un grave accident à l'entraînement, en Colombie, qui avait failli lui coûter la vie. De retour dans les pelotons l'an dernier, Bernal a connu une saison difficile, loin de ses performances d'avant son accident.

Il a toutefois bien mieux débuté 2024, terminant en mars le Tour de Catalogne à la 3e place du classement derrière le Slovène Tadej Pogacar et l'Espagnol Mikel Landa. Avant de rentrer en Colombie, il a fini dimanche le Tour de Romandie en 10e position.

Formule 1: Adrian Newey quittera Red Bull au début 2025

Adrian Newey: son avenir s'
Adrian Newey: son avenir s'Image: KEYSTONE/EPA/ALI HAIDER

Le Britannique Adrian Newey (65 ans) quittera Red Bull début 2025. Il en est l'ingénieur depuis de nombreuses années, a annoncé l'équipe de formule 1 championne du monde en titre.

Considéré comme l'un des plus grands ingénieurs de la F1, "Adrian Newey partira de Red Bull en 2025 après 19 années", a écrit dans un communiqué l'écurie du triple champion du monde en titre, le Néerlandais Max Verstappen. La raison de son départ n'a pas été spécifiée.

L'écurie, qui écrase la concurrence depuis deux saisons, a encore précisé que l'ingénieur allait dès à présent s'éloigner de la F1 pour se consacrer à plein temps, et jusqu'à son départ, au projet de première voiture hypercar de Red Bull. "Mon rêve était d'être un ingénieur de formule 1, et j'ai eu la chance de faire ce rêve une réalité", explique l'ingénieur dans le communiqué de son écurie. Il ajoute que "le moment est opportun pour passer le relais à d'autres et chercher de nouveaux défis pour moi-même".

Vision et génie

Newey travaille pour Red Bull depuis 2006. Il a conçu les monoplaces qui ont apporté à l'écurie basée à Milton Keynes six titres de champion du monde des constructeurs entre 2010 et 2023 et sept titres chez les pilotes avec Sebastian Vettel (de 2010 à 2013) puis Max Verstappen (de 2021 à 2023). "Sa vision et son génie nous ont aidés à remporter 13 titres en 20 saisons", a salué le directeur de l'écurie Christian Horner.

La raison de son départ pourrait être liée à la polémique ayant touché Horner, visé par des accusations de "comportement inapproprié" à l'égard d'une employée plus tôt cette année, et les nombreux remous qu'elle a suscitée au sein de l'équipe, selon la BBC. Horner, qui a toujours nié les accusations, a été blanchi fin février à la suite d'une enquête interne.

Relations dégradées

Le site spécialisé Motorsport revient également sur l'hypothèse d'une dégradation des relations entre Newey et Horner, ce dernier ayant notamment affirmé l'an dernier que, si "Adrian joue un rôle important dans cette équipe et dans ce que nous avons accompli (...), son rôle a évolué au cours des dernières années". "L'équipe technique sous ses ordres, dirigée par Pierre Waché (le directeur technique français de Red Bull, ndlr), fait un travail formidable, de sorte qu'elle ne dépend pas d'Adrian", avait-il ajouté.

Cette agitation dans les rangs de la firme autrichienne n'a toutefois pas eu de répercussions sur les performances en course des Red Bull. Après cinq Grands Prix courus cette saison, l'écurie domine largement le championnat du monde des constructeurs avec 195 points contre 151 pour son dauphin, Ferrari. Au classement des pilotes, Verstappen, vainqueur à quatre reprises déjà cette saison, fait la course en tête avec 110 points, devant son coéquipier mexicain Sergio Perez (85).

Les Jets éliminés, mais pas les Predators

Hellebuyck (37) et les Jets ont
Hellebuyck (37) et les Jets ont Image: KEYSTONE/AP/FRED GREENSLADE

Nino Niederreiter et les Jets ont connu l'élimination au 1er tour des play-off de NHL mardi.

Les Predators de Roman Josi ont en revanche obtenu le droit de disputer un match no 6 face aux Canucks de Pius Suter, le Bernois inscrivant l'un des deux buts de son équipe.

Dos au mur à 1-3 dans la série, Winnipeg a pourtant ouvert la marque face à Colorado après seulement 75 secondes de jeu mardi devant son public, égalisant ensuite à 2-2 et à 3-3. Mais les Jets ont fini par céder, l'Avalanche forçant la décision sur un doublé de Mikko Rantanan (45e 4-3, 49e 5-3).

Nino Niederreiter, qui est resté "muet" dans ce match et doit se contenter de deux assists dans la série, est donc susceptible de rejoindre l'équipe de Suisse avant le début du Mondial. En revanche, Roman Josi a prolongé sa saison de NHL de trois jours au moins, Nashville étant allé s'imposer 2-1 à Vancouver mardi.

Le capitaine des Preds a permis à son équipe de revenir à 1-1 à la 48e minute, marquant ainsi son premier but dans ces play-off - et son troisième point dans la série - en supériorité numérique un peu plus de quatre minutes après que Vancouver avait pris l'avantage. C'est Alexandre Carrier qui a signé le but de la victoire, à la 53e.

Les Rangers face aux Hurricanes

Une première affiche du 2e tour est par ailleurs connue à l'Est. Carolina a gagné le droit d'affronter les New York Rangers en demi-finale de Conférence en battant les Islanders 6-3 dans l'acte V de la série. Les Hurricanes ont fait la différence en marquant deux fois en huit secondes à la 45e minute pour reprendre le large (5-3).

Exceptionnel, Maxey sauve Philadelphie

Tyrese Maxey a sorti le grand jeu mardi face aux Knicks
Tyrese Maxey a sorti le grand jeu mardi face aux KnicksImage: KEYSTONE/AP/Frank Franklin II

Tyrese Maxey a réussi un miracle pour sauver Philadelphie de l'élimination face aux New York Knicks mardi en NBA. Les Knicks menaient pourtant de 6 points à 29'' de la fin du temps réglementaire.

Dans un Madison Square Garden bouillant et hostile, le jeune Tyrese Maxey (23 ans) a réussi un match immense, son meilleur en play-off avec 46 points et 9 passes décisives. Il permet aux 76ers de n'être plus menés que 3-2 au 1er tour des play-off par les Knicks, grâce à un succès 112-106 après prolongation.

Nommé la semaine passée joueur à la plus grande progression de l'année, Maxey a surtout brillé lors d'une fin de match une nouvelle fois folle. Menés de 6 points à 29 secondes du terme, les Sixers ont arraché la prolongation grâce à deux tirs à longue distance de Maxey, le deuxième loin derrière l'arc.

De nouveau insulté par le public du Madison Square Garden, Joel Embiid s'est quant à lui signalé par un triple double (19 points, 16 rebonds, 10 passes) et un mauvais geste sur Jalen Brunson (40 points mardi) qui a failli coûter le match à sa formation en prolongation.

Les Bucks peuvent y croire

Pourtant privés de Giannis Antetokounmpo et de Damian Lillard, blessés, les Bucks ont également prolongé leur saison en revenant à 2-3 face aux Pacers. Milwaukee s'est imposé 115-92 sur son parquet mardi, grâce notamment aux 29 points, 12 rebonds et 5 assists de Khris Middleton. Enfin, Cleveland a repris l'avantage (3-2) face à Orlando grâce à un succès étriqué (104-103).

Nadal fait ses adieux à Madrid

Nadal a fait ses adieux au public madrilène
Nadal a fait ses adieux au public madrilèneImage: KEYSTONE/EPA/Chema Moya

"Gracias Rafa": Rafael Nadal, qui tente un dernier retour au premier plan à bientôt 38 ans malgré son corps cabossé, a fait ses adieux à Madrid mardi soir.

Il a connu l'élimination en 8es de finale du Masters 1000 organisé dans la capitale espagnole.

L'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem, qui vit sa dernière saison sur le circuit ATP - sauf rebondissement -, s'est incliné face au jeune Tchèque Jiri Lehecha (ATP 31) 7-5 6-4 en un peu plus de deux heures. "C'était une blague, l'année prochaine je reviens !", a d'abord plaisanté "Rafa" au cours de l'hommage qui lui a été rendu dans la foulée de son match.

"C'était bien la dernière fois que je jouais" à Madrid, a-t-il ensuite confirmé. "Ca a été une semaine très particulière pour moi, très positive à plusieurs niveaux. Une semaine inoubliable."

Madrid a eu envie d'y croire jusqu'au bout mardi soir. Même quand son chouchou venait de concéder le brek au début du deuxième set, la "Caja magica" s'est époumonée: "Si se puede, si se puede", l'équivalent espagnol de "Yes, we can", a-t-elle scandé.

Quatre matches en six jours

Un quatrième match en six jours, le deuxième en deux jours après un duel de plus de trois heures la veille, c'est trop. Trop, pour son deuxième tournoi depuis sa reprise (après Barcelone mi-avril), après pas loin de deux ans sans que son corps lui laisse du répit, après encore trois mois sur le flanc entre janvier et avril.

Sa semaine madrilène, avec trois matches gagnés de suite et quatre joués, dont un contre un joueur du top 20 (De Minaur), a néanmoins fait grimper considérablement son kilométrage: il n'avait plus connu une telle série de victoires depuis l'été 2022. Lui apportera-t-elle, au moins en partie, les garanties qu'il souhaite dans la perspective de Roland-Garros qui débute le 26 mai ?

Il faudra patienter pour le savoir. Nadal est désormais attendu à Rome (8-19 mai), pour le dernier Masters 1000 sur ocre avant le Grand Chelem parisien. Il ne se prononcera qu'après le tournoi italien sur sa venue à Roland-Garros, la terre chérie de ses 14 triomphes, a-t-il confirmé mardi soir.

Lui a les idées claires: il ne jouera à Paris que s'il se sent "suffisamment prêt", a-t-il répété tout au long du tournoi madrilène. "Sinon, ça n'a pas de sens", a-t-il tranché.

L'héritage toujours vivant d'Ayrton Senna, 30 ans après sa mort

Une légende intacte. Trente ans après sa mort, à 34 ans à Imola, le 1er mai 1994, le Brésilien Ayrton Senna est toujours adulé et son décès a contribué à renforcer la sécurité en Formule 1.

Si la sécurité avait déjà fait des progrès lors des vingt années précédentes à l'initiative de pilotes comme le triple champion du monde Jackie Stewart, la mort de Senna a provoqué un nouvel effort dont témoignent les structures déformables, l'équipement des pilotes et les zones de dégagement sur les circuits.

Les améliorations ainsi apportées font qu'un seul pilote a depuis trouvé la mort des suites d'un accident en F1, le Français Jules Bianchi, en 2014.

La veille du décès du Brésilien lors du Grand Prix, un autre pilote de F1, l'Autrichien Roland Ratzenberger, avait déjà été tué dans un accident lors des essais qualificatifs. Rubens Barichello, compatriote de Senna, avait lui aussi eu un accident ce même week-end, dont il était sorti miraculeusement indemne.

Il y a eu "trois gros crashes (...) et je pense que ça a choqué la F1", déclare à l'AFP Frédéric Vasseur, aujourd'hui patron de l'écurie Ferrari. "Je ne sais pas si ça a été un déclencheur, mais c'est vrai que c'est souvent quand il y a un accident qu'on change. Après Jules (Bianchi), on a fait le halo par exemple" ajoute-t-il, en allusion à l'arceau au-dessus de l'habitacle qui protège désormais la tête des pilotes.

Longue enquête

Dans le film "1, Life on the Limit", sorti en 2013 et consacré à la sécurité en F1, le journaliste spécialisé britannique Maurice Hamilton faisait observer que la mort d'Ayrton Senna avait "été retransmise dans les salons de millions de gens qui ne connaissaient pas grand-chose au sport automobile mais savaient qui il était et voulaient savoir qui était le coupable".

Une longue enquête a permis d'établir que l'accident a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa Williams et qu'une roue est venue heurter son casque, alors qu'un bras de suspension a perforé l'habitacle lorsque la monoplace s'est fracassée contre un mur en béton, dans le virage de Tamburello, où un hommage lui sera rendu mercredi en présence du patron de la F1 Stefano Domenicali et des ministres italien et brésilien des Affaires étrangères.

Avec trois titres de champion du monde (1988, 1990 et 1991), 41 victoires et 65 pole positions en 161 Grands Prix, Ayrton Senna a bâti l'un des plus beaux palmarès de la F1, avec Lewis Hamilton, Juan-Manuel Fangio, Michael Schumacher, Max Verstappen, Sebastian Vettel et Alain Prost.

Prost reste indissociablement lié au destin de Senna. Non seulement, les deux hommes ont été coéquipiers mais leur rivalité reste la plus farouche ayant existé en F1. Le Français a mis fin à sa carrière à la fin de la saison 1993 sur un dernier titre de champion du monde, quelques mois avant la disparition de Senna. "Je ne garde aucun mauvais souvenir de lui", assurait-il en 2018 au site Motorsport.com.

Les larmes de Schumacher

"Je garde les six derniers mois de sa vie à l'esprit, c'est à ce moment que j'ai appris à le connaitre beaucoup mieux. Il était quelqu'un de complètement différent. J'ai compris qui il était vraiment et pourquoi il faisait parfois l'acteur".

L'aura de Senna est restée immense. Michael Schumacher, encore jeune pilote, suivait au moment de l'accident le pilote brésilien de quelques mètres. En 2000, interrogé sur ses sentiments alors qu'il venait d'égaler ce qui était alors le record de 41 victoires en Grand Prix établi par Senna, l'Allemand s'écroula en larmes devant les caméras, malgré sa réputation de froideur.

Lewis Hamilton garde aussi un souvenir ému du jour fatidique. "J'avais neuf ans et mon père m'a dit qu'Ayrton Senna était mort dans un accident. En tant qu'enfant, c'est difficile de comprendre ce que cela signifie vraiment mais je suis allé derrière la voiture et j'ai pleuré", se souvient celui qui allait devenir septuple champion du monde, toujours dans le film "1, Life on the Limit".

Il voulait aider

Si Senna a laissé un souvenir impérissable en tant que pilote, il se préoccupait également de la pauvreté dans son pays. Aujourd'hui, la fondation "Instituto Ayrton Senna", dirigée par sa soeur Viviane et sa nièce Bianca, s'occupe des enfants démunis, qu'Ayrton Senna, qui ne s'est lui-même jamais marié et n'a pas eu d'enfants, voulait aider.

Senna "était bien plus qu'un idole de F1. C'était un modèle d'excellence, de persévérance et d'intégrité", a récemment résumé l'ambassadeur du Brésil en Italie Renato Mosca, en présentant l'exposition intitulée "Ayrton Senna forever" (Ayrton Senna pour toujours) au Musée de l'automobile de Turin.

Pour le PSG, la route de Wembley passe par le "Mur Jaune"

Le PSG est aux portes de la finale de la Ligue de champions.

Mais avant de poursuivre son rêve d'un sacre inédit en C1, il doit d'abord passer l'obstacle du Borussia Dortmund de Gregor Kobel et résister au fameux "Mur Jaune" lors d'une demi-finale aller qu'il aborde en position de favori, mercredi.

L'histoire est facétieuse: c'est en effet la saison où la direction du club, l'entraîneur Luis Enrique et les joueurs rejetaient officiellement "l'obsession" Ligue des champions que l'équipe se retrouve peut-être le plus près d'un couronnement sur la scène européenne.

Au gré d'un exercice au cours duquel ils auront élevé leur niveau mois après mois, à la faveur aussi d'un tableau ouvert à partir des 8es de finale et après une phase de groupe compliquée, les Parisiens auront réussi à rallier les demi-finales. Atteindre ce stade était peu envisageable en août dernier, au tout début de l'ère Luis Enrique, juste après les départs de Lionel Messi et Neymar et à l'approche des adieux de Kylian Mbappé cet été.

Paris favori logique

Désormais, le PSG et sa superstar peuvent légitimement être "obsédés" par la victoire finale, dont seuls les séparent trois matches, dont les deux contre le Borussia Dortmund. Un adversaire abordable pour le PSG, malgré les déclarations de principe du jeune attaquant Bradley Barcola à l'UEFA: "On les a déjà joués deux fois cette saison, on sait que c'est une très bonne équipe".

Car en l'occurrence, ces deux matches de poule restent de bons souvenirs pour le club français - victoire 2-0 au Parc des Princes, qualification pour les 8e de finale acquise au bout du match nul (1-1) au Signal Iduna Park. Si l'on ajoute la qualification en 2020 au bout des deux manches du 8e de finale (1-2; 2-0), sur le papier et pour les bookmakers, Paris part favori.

Sérénité

L'équipe est prête à faire parler son statut, assure Luis Enrique: "On l'a démontré, on est une équipe très difficile à battre, techniquement, tactiquement, mentalement. Les statistiques sont là. C'est maintenant qu'on va jouer pour la compétition que toutes les équipes désirent. Je suis convaincu qu'on va vraiment lutter et qu'on ira en finale, c'est mon objectif".

La dynamique de l'équipe est bonne avec le titre en Ligue 1 décroché dès le weekend dernier - après avoir éteint la concurrence dans les confrontations directes -, et une qualification pour la finale de la Coupe de France contre Lyon le 25 mai.

Tourné vers l'objectif d'un triplé historique, le PSG dégage une impression de confiance et de sérénité depuis plusieurs semaines, notamment à Barcelone en quarts de finale (qualification grâce à la victoire 4-1 au match retour après la défaite 3-2 au Parc des Princes).

Mais sérénité et PSG ne riment jamais très longtemps et une demi-finale de Ligue des champions avec le statut de favori n'aura rien d'évident lorsqu'il faudra affronter le Mur jaune du Signal Iduna Park mercredi soir. Quand bien même la plus grande tribune debout d'Europe sera en configuration UEFA (16'000 places contre les 24'500 habituelles, pour installer des sièges).

"Contrôler les émotions"

Luis Enrique, qui a remporté la C1 à la tête du FC Barcelone en 2015, sait que l'essentiel, "quand les matches importants arrivent, est de contrôler les émotions".

Orphelin de sa star Jude Bellingham partie au Real Madrid, le Borussia Dortmund a de surcroît prouvé qu'il avait du caractère au cours de sa saison chaotique. Larguée en Bundesliga (5e), régulièrement étrillée comme samedi par Leipzig (4-1), l'équipe a néanmoins terminé première du groupe de Ligue des champions où figurait le PSG, l'AC Milan et Newcastle.

Après avoir assuré contre le PSV Eindhoven en 8e de finale (1-1; 2-0), elle a renversé un quart de finale très mal embarqué après sa défaite à l'aller contre l'Atlético Madrid (1-2; 4-2). Et "on est une équipe encore plus stable et meilleure qu'en septembre ou en novembre", assure le coach Edin Terzic.

John Fust: "Zurich a mérité son titre, mais on a tout donné"

Jason Fuchs et le reste des Lausannois espèrent bien gagner le titre prochainement
Jason Fuchs et le reste des Lausannois espèrent bien gagner le titre prochainementImage: KEYSTONE/URS FLUEELER

Lausanne n'a pas démérité lors du septième match de la finale des play-off de National League. Mais Zurich était plus fort, comme l'a reconnu le directeur sportif vaudois John Fust.

"Tout d'abord, félicitations à Zurich. C'était mérité. On a tout donné sur ce dernier match. On ne l'avait pas dans les jambes, on l'a vu. On a joué jusqu'à la fin." Forcément déçu, le directeur sportif a tenu à exprimer sa fierté envers son équipe: "Je suis fier de l'équipe, fier du staff. Je ne crois pas qu'une autre équipe aurait pu pousser Zurich comme ça au septième match. On les a fait souffrir."

Au regard de la partie pourtant, Lausanne n'a pas vraiment poussé Zurich dans ses derniers retranchements. "Bien sûr que ça aurait été bien de jouer de manière plus offensive, mais ils sont venus avec beaucoup de pression, reconnaît John Fust. Au premier tiers, on a vu l'écart des tirs. On a dû défendre et ça nous a coûté de l'énergie, mais on fera l'analyse de ce match une autre fois. Là je suis fier de Lausanne, fier des fans, de la ville, tout le monde s'est uni. Tout un canton était derrière nous."

Respect de la Suisse

Concernant le bilan de la saison et des séries, le Canado-Suisse est logiquement positif: "On voulait passer les quarts, on l'a fait. On voulait passer les demies, on l'a fait. Et là, septième match et il manque si peu. Mais ça sera notre motivation pour la saison prochaine. On a beaucoup appris sur nous. Je crois qu'on a gagné le respect de la Suisse entière et on sait maintenant quel pas il nous reste à faire."

Au micro de Léman bleu, Jason Fuchs a lui aussi été lucide: "S’il n’y a pas la victoire au bout, c’est qu’il nous manquait un petit quelque chose. On a eu quelques bonnes occasions. Le 1-0, juste avant la fin d’un tiers, nous a fait mal. On n’a pas trouvé la solution offensivement ce soir. Ça fait chier d’avoir été si proches, à un match et à une victoire du titre, ça fait mal. Dans les prochains jours, on se rendra compte de ce qu’on a accompli avec ce groupe incroyable, de tout notre parcours. Je vous le dis, on sera là dans les prochaines années, et on va le gagner ce titre."

Ligue des champions: 2-2 entre le Bayern et le Real

Kane transforme un penalty
Kane transforme un penaltyImage: KEYSTONE/AP/Matthias Schrader

Rien n'est fait dans la première demi-finale de la Ligue des champions. Le Bayern Munich et le Real Madrid ont fait 2-2, un score qui laisse toutes les options ouvertes avant le retour le 8 mai.

Ce sont les hommes de Carlo Ancelotti qui ont frappé les premiers à l'Allianz Arena, Vinicius profitant d'une ouverture lumineuse de Kroos (24e). Cette réussite tombait alors que les Allemands avaient dominé, surtout lors des dix minutes initiales, mais sans parvenir à concrétiser.

Choqué, le Bayern a eu besoin des paroles sans doute fortes de Thomas Tuchel durant la pause. Car au retour des vestiaires, les joueurs bavarois ont retrouvé des couleurs, de l'énergie et des idées.

Situation retournée en quelques minutes

Cela leur a permis de retourner la situation en quelques minutes, d'abord sur une belle action individuelle de Sané (53e), puis sur un penalty obtenu par Musiala et transformé par Kane (57e). L'attaquant anglais a ainsi signé son 43e but de la saison, toutes compétitions confondues, en 43 matches!

Les Madrilènes, qui semblaient jouer sur du velours après l'ouverture du score, ne s'attendaient sans doute pas à une telle seconde période de leurs adversaires. Ces derniers ont d'ailleurs frôlé plusieurs fois près un troisième but qui aurait mis les visiteurs dans une situation difficile. Mais comme souvent, le Real a fini par s'en sortir. Kim a commis l'irréparable sur Rodrygo et Vinicius a égalisé sur penalty (83e).

Le Bayern aura donc besoin d'un exploit au retour s'il entend toujours caresser l'espoir de finir la saison en remportant un trophée majeur, lui dont le dernier exercice blanc date de 2012. Pour sa part, le Real a quand même légèrement les faveurs du pronostic pour atteindre une 18e finale dans sa compétition européenne favorite.

Finale des play-off: pas de miracle pour le LHC

Les Zurichois célèbrent leur titre
Les Zurichois célèbrent leur titreImage: KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER

Lausanne n'a pas pu fêter le premier titre de son histoire. Les Vaudois se sont inclinés 2-0 mardi soir à Zurich lors du 7e match de la finale des play-off de National League.

Une rencontre à sens unique et un dixième titre pour les Zurichois. Malgré toute la meilleure volonté du monde, un LHC inoffensif est tombé sur plus fort que lui. Dès la 2e minute et un lancer d'Andrighetto, les Zurichois ont donné le ton et continué sur le rythme du dernier tiers de samedi à Malley.

Les Lions alémaniques ont tourné dans la zone de défense du LHC en tentant d'inquiéter Connor Hughes dans presque toutes les positions. Les Lausannois n'ont mis le nez à la fenêtre qu'à partir de la 16e. Et la fin de la période fut plus équilibrée, surtout que le top scorer zurichois Denis Malgin a dû rejoindre le vestiaire trois minutes avant la fin pour une blessure au bas du corps (genou?). Déjà privé de Yannick Weber, Rudolfs Balcers et Yannick Zehnder, Marc Crawford a donc dû composer sans son joueur vedette.

Fröden ouvre la marque

Même sans leur magicien aux racines russes, les Zurichois n'ont pas relâché leur pression et on a souvent vu les locaux sortir des bandes avec le puck. Puis le tiers médian est arrivé. Ce deuxième vingt où les Zurichois ont à chaque fois fait la différence à domicile. Les trois premiers affrontements en terre alémanique avaient vu les Lions de Crawford mordre à chaque fois et prendre un avantage décisif. Il en est allé de même lors de cette finalissima.

Cette fois, les Zurichois ont ouvert le score à 44 secondes de la deuxième pause. Juho Lammikko a trouvé un Jesper Fröden plus rapide que Lukas Frick pour battre Hughes et faire chavirer de bonheur la patinoire. Les Vaudois ont ensuite connu une fin de tiers extrêmement difficile avec un but annulé à moins de trois secondes du terme de la période pour une obstruction sur Hughes.

Cette deuxième réussite est finalement tombée à la 47e grâce à Juho Lammikko. Le centre finlandais a trompé Hughes et quasiment validé le 10e titre zurichois. Le LHC a vaguement tenté de riposter, mais c'était comme si les Vaudois n'avaient plus de forces. Sur cette dernière partie, c'est comme si Lausanne avait réalisé l'écart qui restait à combler pour faire tomber une équipe comme Zurich.

Alisha Lehmann est une super footballeuse
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Le Tour de Romandie doit poursuivre dans cette direction
Carlos Rodriguez a remporté dimanche le 77e Tour de Romandie. Une édition plaisante, au parcours quelque peu inhabituel, plus intéressant que celui de l'an passé. Le genre de tracé que l'on aimerait retrouver plus souvent, qui mériterait même d'être rendu plus difficile.

On pourrait croire que le parcours du Tour de Romandie 2024 était en tout point similaire aux tracés des précédentes éditions. Après tout, il y avait un prologue, un contre-la-montre mal plat et des étapes en circuit, dans la pure tradition de l'épreuve. Le dénivelé total était également proche de celui des années passées: autour des 10'000 mètres.

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