La voix est posée, les arguments mûrement réfléchis. Dans un long entretien (voir vidéo ci-dessus) qu'elle nous a accordé, Alexia Cerenys, joueuse transgenre de première division féminine, démonte point par point les arguments de certaines Fédérations de rugby interdisant, voire limitant, la pratique aux trans.
Quand les instances expliquent que ces joueuses (nées dans un corps masculin avant de transitionner) ont des avantages physiques que leurs rivales n'ont pas, Alexia souligne que son traitement hormonal la rend moins forte et plus fragile que les autres filles. En d'autres termes: qu'au contraire de ce que certains dirigeants veulent faire croire, elle ne représente pas une menace pour ses adversaires.