L'équipe de Suisse de 3x3 a son destin entre les mains après la 1re journée de la phase de poules de la Coupe du monde à Oulan-Bator.
Natan Jurkovitz et ses partenaires, qui affichent un bilan d'une victoire pour une défaite, peuvent toujours espérer se hisser en 8e de finale.
La formation helvétique, composée de Jonathan Dubas et de trois joueurs de la Team Fribourg (Jonathan Kazadi ainsi que les frères Natan et Thomas Jurkovitz), a pourtant subi une lourde défaite face à l'Espagne (21-12) pour son entrée en lice en Mongolie. Mais elle s'est parfaitement reprise en dominant la Grande-Bretagne 21-16 pour son deuxième match de la journée.
Derrière l'Espagne, qui a également battu la Lituanie (21-14) lundi, tout est encore possible dans le groupe D. La Suisse poursuivra la compétition mercredi, avec des affrontements face aux Pays-Bas puis à la Lituanie. Les trois premiers de chaque groupe se qualifieront pour la phase à élimination directe, le vainqueur de chacune des quatre poules se qualifiant directement pour les quarts de finale.
Manchester City s'est offert une belle balade contre Al Ain, écrasé 6-0 grâce notamment à un doublé d'Ilkay Gundogan et au premier but de Rayan Cherki, lundi à Atlanta.
L'équipe du défenseur international suisse Manuel Akanji s'est ainsi ouvert les chemins des 8e de finale du Mondial des clubs.
Les jeux sont faits dans le groupe G puisque le succès des Citizens face à la formation émiratie propulse également la Juventus Turin au prochain tour. Mancuniens et Turinois, à égalité avec six points, en découdront jeudi à Orlando lors de la dernière journée de la poule pour le gain de la 1re place.
Ce duel permettra de mieux situer l'état de City après une saison nationale et européenne blanche, une première depuis l'exercice 2016/17, car Al Ain a été trop faible pour opposer une résistance digne de ce nom.
Comme pour ses débuts dans le tournoi contre le Wydad Casablanca (2-0), Pep Guardiola avait décidé d'effectuer une large revue d'effectif, titularisant cette fois plusieurs cadres (Haaland, Bernardo Silva, Gundogan, Gvardiol, Akanji) et lançant l'une des recrues phares de l'été, l'arrière gauche algérien Rayan Aït-Nouri.
Haaland a ensuite ouvert son compteur dans cette Coupe du monde sur penalty juste avant la pause avant une deuxième réalisation pleine de sang-froid de Gundogan, qui pourrait quitter le club à l'issue de la compétition (72e), un tir imparable signé Oscar Bobb (84e) puis un dernier but de l'ex-Lyonnais Rayan Cherki, son premier sous les couleurs des Skyblues (89e).
Guardiola aura aussi apprécié la belle prestation d'Aït-Nouri, arrivé en provenance de Wolverhampton moyennant 50 millions d'euros et aligné pour la première fois. Le joueur de 24 ans, aux grandes qualités offensives, a souvent amené le danger sur son côté gauche et a été un véritable poison pour les défenseurs émiratis.
Le Thunder d'Oklahoma City, porté par son MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 12 assists), a décroché dimanche à domicile son premier sacre NBA face aux Indiana Pacers.
Ce titre récompense une franchise qui a misé sur la jeunesse de ses joueurs et de son entraîneur.
Oklahoma City s'est imposé 103-91 lors d'un 7e match électrique pour remporter la série 4-3 et valider son couronnement. Mais OKC a longtemps tremblé face aux Pacers, pourtant privés de leur talisman Tyrese Haliburton, sorti blessé après sept minutes de jeu.
Le Thunder, héritier des Seattle SuperSonics champions en 1979, décroche ainsi son premier titre depuis son installation en Oklahoma en 2008. "OKC" avait atteint une première fois la finale en 2012 dans le sillage de Kevin Durant, et avec le Vaudois Thabo Sefolosha dans ses rangs, mais avait été dominé par Miami et LeBron James.
Treize ans plus tard, la franchise, qui repose sur un marché commercial modeste de cet Etat rural du Sud, a tout changé, sauf le manager général Sam Presti. Ce dernier a patiemment bâti un rouleau-compresseur défensif, grâce à de jeunes joueurs et un entraîneur à peine plus âgé, Mark Daigneault (40 ans).
Lors des play-off, l'équipe a été bousculée au deuxième tour par le champion 2023 Denver et Nikola Jokic, battus 4-3, après un échauffement contre Memphis (4-0) et avant un succès autoritaire contre Minnesota (4-1) pour voir la finale, où les étonnants Pacers ont fait trembler le Thunder jusqu'au bout.
Shai Gilgeous-Alexander n'aura pas fait injure à son statut de meilleur joueur de la ligue, avec des finales de patron aux statistiques épaisses (30,3 points de moyenne), dont il a aussi été désigné MVP.
Bien que privés de leur talisman, les Pacers sont restés dans la partie, virant même en tête (48-47) à la pause. Le Thunder a fini par faire la différence lors du troisième quart (81-68). L'absence d'Haliburton s'est fait sentir en début de quatrième quart, les Pacers se retrouvant incapables de marquer pendant 4'30.
Alors que la NBA célèbre un septième champion différent en sept ans, le Thunder possède les moyens de rester en haut de l'affiche, avec une masse salariale maîtrisée et un effectif de 25 ans de moyenne d'âge. L'orage peut continuer de gronder sur la NBA.
Elue en mars face à six adversaires, Kirsty Coventry va devenir lundi la première femme et première Africaine à la tête du Comité international olympique.
La Zimbabwéenne succède, à seulement 41 ans, à l'Allemand Thomas Bach.
La septuple médaillée olympique de natation, plus jeune présidente de l'instance olympique depuis son fondateur Pierre de Coubertin, entame un mandat de huit ans, avant une éventuelle reconduction pour quatre ans.
Son avènement au sommet du sport mondial, reflet du poids politique croissant des anciens athlètes, "rajeunit énormément le CIO et renforce sa légitimité", relève auprès de l'AFP Jean-Loup Chappelet, spécialiste de l'olympisme à l'Université de Lausanne.
Le symbole est puissant pour une organisation longtemps décrite comme un repaire d'aristocrates, dirigée pendant 131 ans par des hommes occidentaux - huit Européens et un Américain -, mais nettement internationalisée et féminisée sous la houlette de Thomas Bach.
Au-delà de cet enjeu d'image, les membres du CIO ont choisi Kirsty Coventry "pour ses qualités professionnelles et ses qualités humaines, au moins aussi importantes", louait ainsi début juin le Bavarois de 71 ans.
Si le grand public doit encore la découvrir, la Zimbabwéenne, entrée en 2013 à la commission des athlètes, est déjà bien connue du mouvement olympique, membre de la puissante Commission exécutive et présidente de la commission de coordination des JO-2032 de Brisbane.
Après 12 ans de règne, l'ancien champion olympique de fleuret laisse une maison prospère, qui dispose d'hôtes pour ses Jeux olympiques jusqu'en 2034 et a sécurisé jusqu'en 2036 son accord de diffusion avec la chaîne américaine NBC Universal, crucial pour ses finances.
Kirsty Coventry devra néanmoins imposer rapidement sa propre marque, elle qui a mené une campagne discrète - pendant laquelle elle a limité ses déplacements et accouché de sa deuxième fille -, sans avancer de propositions concrètes.
L'ex-reine du 200 m dos consultera dès mardi la centaine de membres du CIO pour définir "une nouvelle feuille de route", puis présidera mercredi et jeudi la commission exécutive, avant de s'exprimer face à la presse.
Sa position sera particulièrement scrutée sur la réémergence des tests chromosomiques de genre pour accéder aux compétitions féminines, sous l'impulsion de World Athletics en mars puis de la jeune instance World Boxing fin mai.
A moins d'un an des JO 2026 de Milan/Cortina, il faudra aussi que la nouvelle présidente décide du sort des athlètes russes et bélarusses: à moins d'une paix durable en Ukraine, une participation limitée aux épreuves individuelles, sous drapeau neutre et strictes conditions, comme aux JO 2024 de Paris, semble la piste la plus probable.
Diplomatiquement, Kirsty Coventry devra également nouer une relation avec le président américain Donald Trump, hôte des JO 2028 de Los Angeles. "Depuis l'âge de 20 ans, j'ai été confrontée, disons, à des hommes difficiles occupant de hautes fonctions", avait plaisanté l'ancienne nageuse en mars. "Ce que j'ai appris, c'est que la communication sera la clé, et c'est quelque chose qui doit se produire tôt".
Outre son action attendue sur le modèle économique du CIO et son impact climatique, des sujets existentiels pour l'olympisme, l'instance olympique devra aussi attribuer les JO d'été de 2036, pour lesquels les "parties intéressées" se bousculent, de l'Inde à l'Afrique du Sud en passant par la Turquie, la Hongrie, le Qatar ou l'Arabie Saoudite.
Le Real, bien qu'à dix durant presque tout le match, a donné une leçon de réalisme à Pachuca (3-1) à Charlotte. Le club madrilène a fait un grand pas vers les 8e de finale du Mondial des clubs.
Après l'exclusion précoce du défenseur Raul Asencio (7e), ce sont Jude Bellingham (35e), Arda Güler (43e) et Federico Valverde qui ont inscrit les buts madrilènes. Elias Montiel a sauvé l'honneur pour l'équipe mexicaine.
Grace à ce premier succès dans la compétition, les Merengues prennent provisoirement la tête du groupe H avec 4 points, en attendant l'opposition entre Salzbourg (3 pts) et Al Hilal (1 pt) en fin d'après-midi. Pachuca est dernier sans point marqué.
Kevin Durant, star de la NBA âgée de 36 ans, a été envoyé des Phoenix Suns aux Houston Rockets. C'est ESPN qui l'a annoncé dimanche.
Durant, 8e meilleur marqueur de l'histoire de la ligue nord-américaine et 14 fois All-Star, vient ainsi renforcer les ambitions d'une équipe de nouveau candidate au titre, après l'échec cuisant de son passage à Phoenix.
L'Américain, double champion NBA avec les Golden State Warriors (2017, 2018) et quadruple champion olympique (2012, 2016, 2020, 2024), est transféré dans le Texas en échange notamment de Jalen Green, Dillon Brooks, le 10e choix de la draft 2025 et 5 choix de second tour, détaille ESPN.
La Juventus s'est rapprochée d'une qualification pour les huitièmes de finale du Mondial des clubs. La Vieille Dame a facilement battu le Wydad Casablanca 4-1, dimanche à Philadelphie.
Il suffit désormais d'un nul de Manchester City face à Al Ain, dans la nuit de dimanche à lundi, pour propulser la Juve au prochain tour.
Le Turc Kenan Yildiz a été le grand artisan du large succès des Turinois. Déjà à l'origine de l'ouverture du score contre son camp d'Abdelmounaim Boutouil (6e), le no 10 s'est offert un doublé (16e, 69e), portant à trois buts son compteur dans le tournoi. Dusan Vlaovic a inscrit un quatrième but sur penalty en fin de rencontre (94e).
Le Wydad avait réduit la marque par l'intermédiaire du Sud-Africain Thembinkosi Lorch (25e).
Deux semaines après sa victoire à Roland-Garros, Carlos Alcaraz a remporté le prestigieux tournoi sur gazon du Queen's à Londres. Il a battu en finale le Tchèque Jiri Lehecka (30e) 7-5 6-7 (5/7) 6-2.
L'Espagnol de 22 ans, no 2 mondial, est désormais complètement tourné vers Wimbledon (30 juin/13 juillet) où il arrivera en pleine confiance: sa finale au Queen's était sa cinquième consécutive sur le circuit, pour quatre victoires - Monte-Carlo, Rome, Roland-Garros et au Queen's - et une seule défaite, à Barcelone contre Holger Rune.
Dans une confrontation d'excellents serveurs, Alcaraz a converti dans la première manche l'unique balle de break des deux premières manches, à 5-5, pour s'imposer 7-5. Il a ensuite perdu la deuxième dans un tie-break ponctué d'échanges somptueux, avant de faire craquer son adversaire de 23 ans dans la troisième manche, où son pourcentage de premières balles a été exceptionnel (17/18, 94%).
Joao Almeida a remporté la 8e et dernière étape du Tour de Suisse dimanche, un contre-la-montre en côte de 10,1 km entre Beckenried et Stockhütte. Le Portugais de 26 ans a enlevé sa troisième étape.
Almeida avait les moyens de renverser la table, il n'a pas failli. Comme lors du dernier Tour de Romandie, le coureur d'UAE a profité de la dernière étape et d'un effort solitaire pour aller chercher la victoire.
A la manière de son leader Tadej Pogacar, le Portugais a cannibalisé la course en faisait sienne trois des huit étapes et en se classant à deux reprises à la deuxième place!
Leader avant le départ, Kévin Vauquelin a tout tenté, mais il n'a pas pu se sublimer. Le Français a réussi une très belle course dans la patrie de Marco Odermatt, mais les 33 secondes d'avance au départ ont fondu comme neige au soleil sous la chaleur nidwaldienne.
Le coureur tricolore de 24 ans peut tout de même savourer sa deuxième place à 1'07 d'Almeida avec en prime le maillot de meilleur jeune. Derrière, on retrouve le Britannique de 22 ans Oscar Onley à 1'58.
Deuxième de l'étape à 24 secondes d'Almeida, l'Autrichien Felix Gall finit au 4e rang.
Le meilleur Suisse se classe 43e. Il s'agit de Mauro Schmid à 55'29.
Iman Beney (18 ans) quitte les Young Boys. La Valaisanne a signé un contrat de quatre ans avec Manchester City, a-t-elle annoncé sur Instagram. Elle portera le numéro 24 avec le club mancunien.
Après quatre ans à Berne, Iman Beney a indiqué qu'il était temps pour elle de "franchir une nouvelle étape." Samedi, la milieu de terrain avait reçu sa convocation pour l'Euro dames 2025 avec l'équipe de Suisse.
Le cadre de l'équipe de Suisse pour l'Euro dames comprend désormais 21 noms. Les deux derniers seront dévoilés lundi matin dans la "chasse au trésor" ("The Chase") mise en place par l'ASF.
Les noms de trois joueuses romandes ont été dévoilés dimanche. Il s'agit d'une part des Genevoises Sandrine Mauron (Servette Chênois) et Smilla Valloto (Hammarby IF/Wolfsburg dès 2025/26), qui évoluent toutes deux à mi-terrain.
De l'autre, la jeune attaquante fribourgeoise Leila Wandeler (Lyon) a aussi été retenue. Sa convocation constitue une surprise, car elle n'a pas encore disputé le moindre match avec l'équipe de Suisse.
Marc Marquez (Ducati) poursuit son implacable domination en MotoGP. L'Espagnol a remporté le Grand Prix d'Italie au Mugello pour encore accentuer son avance au championnat du monde.
Déjà victorieux en sprint samedi, Marc Marquez a donc vécu un nouveau week-end à 37 points. Sa 93e victoire en Grand Prix, qui est la 67e dans la catégorie reine, le rapproche encore d'un neuvième titre mondial, et ce même si la saison est encore longue. Mais son aisance est telle que le titre semble lui tendre les bras.
Dans la fournaise du Mugello, l'aîné des Marquez a été mis sous pression dans les premiers tours avant de s'installer en tête pour de bon et de creuser inexorablement l'écart. Il a franchi la ligne avec 1''942 d'avance sur son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini) et 2''136 sur l'Italien Fabio di Giannantonio (Ducati-VR 46). Au championnat, Marc Marquez compte désormais 40 points d'avance sur son frère.
En Moto3, le Bâlois Noah Dettwiler (KTM) n'a pas réussi à entrer dans les points. Il s'est classé au 19e rang.
Les organisateurs ont tiré un bilan positif du Tour de Suisse 2025. "L'évènement global sur douze jours a été un succès complet", s'est ainsi réjoui Olivier Senn, directeur du Tour.
"Nous avons assisté à du sport attractif, avec une météo idéale et un nombreux public au bord des routes", a-t-il expliqué. Placer la course féminine avant celle des hommes a été une décision qui s'est avérée judicieuse. "Les attentes que nous avions avec ce changement ont été nettement dépassées", selon Olivier Senn.
La convaincante victoire finale de Marlen Reusser a beaucoup contribué à ce succès global. "Son triomphe a provoqué une vague d'euphorie sur laquelle les hommes ont pu surfer", a-t-il imagé.
Quant à David Loosli, directeur sportif de l'épreuve, il a aussi manifesté sa satisfaction, notamment grâce au suspense dans la lutte pour le maillot jaune. "Que le vainqueur final ne soit pas connu avant la dernière étape, c'est toujours le scénario dont on rêve. Une telle constellation ne peut pas se planifier, mais cette année cela a pleinement été le cas", a-t-il relevé.
Loosli aurait bien aimé assister à une victoire d'un Suisse sur une étape, mais cela ne s'est pas produit. Il a apprécié que l'épreuve se soit courue sans gros incident.
L’Eurobasket dames de l’équipe de Suisse s’est achevé après la phase de poules. Malgré leurs trois revers en autant de matches, les filles de François Gomez ont posé de vrais jalons pour l’avenir.
Le bilan de l’équipe de Suisse en phase finale d’un Euro est désormais de six succès pour 22 défaites. A contrario de 1950, 1952 et 1956 où leurs aînées avaient remporté deux matches, Evita Herminjard et ses coéquipières quittent Le Pirée sans avoir décroché de succès. Le scénario était attendu.
Au-delà des chiffres et des défaites concédées contre la Grèce (65-87), la Turquie (67-91) et la France (37-111), les Helvètes ont réussi, là où l’on pouvait les attendre, le deuxième quart contre les Tricolores mis à part.
Le moment le plus fort du séjour grec des Suissesses, sur lequel bâtir l’avenir. Des instants qui ont permis de démontrer que le basket suisse est en train de passer un palier au niveau international. Dans la salle de l’Olympiakos, le collectif helvétique a en revanche payé un manque d’expérience, de taille, d’adresse, de rythme et de qualités physiques.
Au-delà du dossier Eurobasket 2029, la Fédération suisse devra trouver le moyen de développer une vraie communauté autour de cette équipe dans des domaines aussi complémentaires que le sponsoring, le merchandising, la communication, soit la valorisation du basket féminin dans son ensemble. Avec comme objectif d'augmenter le nombre de licenciées (5000 actuellement) et d'ainsi améliorer progressivement le niveau des championnats de Ligue nationale.
Et les joueuses? En partant à l’étranger et en y réalisant des résultats de premier plan, Evita Herminjard, Lin Schwarz et Nancy Fora font déjà figure d’ambassadrices. Viktoria Ranisavljevic rêve de jouer en WNBA, au terme de son cursus de quatre ans à l’Université de Penn State. Future joueuse d’Elfic Fribourg, Lana Wenger pourrait être la grande attraction du prochain championnat de Suisse. Ces joueuses - et les autres - espèrent de susciter de l'envie auprès de la jeune génération, afin que cet Euro 2025 n'ait pas été qu'une parenthèse enchantée.
Thunder ou Pacers ? L'une des deux franchises va remporter dimanche son premier titre NBA en Oklahoma à l'issue du 7e match de la finale, un "privilège" mais aussi une pression monumentale.
Avec le système de play-off offrant des affrontements au meilleur des sept rencontres, le match 7 d'une finale, ultime joute de la saison à l'enjeu maximal, est "le sommet, le pinacle de notre sport", estime le meneur des Pacers Tyrese Haliburton, très attendu dimanche à 19h00 locale (à 2h dans la nuit de dimanche à lundi).
Dimanche, les deux franchises en quête d'un premier titre NBA (Les Seattle SuperSonics avaient été champions en 1979 avant de déménager en Oklahoma en 2008) vont disputer le 20e "match 7" de l'histoire des finales NBA, le premier depuis 2016 et le succès des Cleveland Cavaliers de LeBron James sur le parquet des Golden State Warriors de Stephen Curry.
Lors de cette rencontre, le "King", par ailleurs en triple double, avait écrit un morceau de sa légende avec un magnifique contre en deuxième rideau sur Andre Iguodala avec moins de deux minutes à jouer alors que les deux équipes étaient à égalité, aidant les "Cavs" à l'emporter 93-89.
LeBron James avait déjà brillé lors du précédent match 7 des finales, en 2013, avec le Miami Heat, inscrivant 37 points pour dominer les San Antonio Spurs, auparavant écoeurés par l'iconique tir à trois points de Ray Allen pour envoyer les deux formations en prolongation lors du match 6.
Les équipes à domicile ont jusqu'ici remporté 15 des 19 "matches 7", montrant aux Pacers, brillants vainqueurs du match 6 jeudi (108-91), l'ampleur du défi qui les attend dans un stade bouillant. "Un joli match 7, ça n'existe pas. Ce sont plutôt des affreux bains de sang", prévient Haliburton qui se méfie du "poison" des "récits" écrits d'avance.
"Imaginer ce que cela pourrait signifier pour notre équipe, pour notre ville, quel serait notre héritage, le fait que l'on a bien joué jusqu'ici, que la pression serait sur les épaules du Thunder... Nous ne devons pas prêter attention à ces questions", a-t-il prévenu.
Et pourtant le stress aurait de quoi être plus important côté Thunder, qui a livré un match affreux jeudi, l'un des pires de sa saison, qui a mené 3-2 cette finale avec l'étiquette de meilleure équipe de la saison (68 succès-14 défaites), ce qui lui a toutefois offert l'avantage du terrain jusqu'au bout.
"C'est un match pour avoir tout ce dont tu as toujours rêvé. Tu le gagnes, tu prends tout. Tu le perds, tu n'auras rien. C'est aussi simple que cela", a résumé le MVP Shai Gilgeous-Alexander, qui aura encore la lourde responsabilité de porter l'attaque du Thunder.
Le Thunder pourra s'appuyer sur l'expérience du 2e tour, lorsqu'ils avaient battu Denver et Nikola Jokic à l'issue d'un 7e match à domicile à sens unique (125-93). Les Pacers se remémoreront eux leur succès (130-109) contre les New York Knicks au 2e tour des phases finales 2024, sur le parquet du Madison Square Garden.
"Notre équipe a faim, tout le monde veut gagner. J'ai l'impression qu'on le veut encore plus", note Obi Toppin, facteur X des finales en sortie de banc pour les Pacers jusqu'ici.
Le jeune entraîneur du Thunder Mark Daigneault (40 ans) apprécie lui "le privilège de disputer un match 7". Pour entrer dans l'histoire.