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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
28.03.2025, 09:1701.04.2025, 14:08
Team watson
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Plus de «International»
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Les troupes russes avancent lentement dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine occupe une partie du territoire russe en représailles.
  • La réélection de Donald Trump pourrait changer la donne. Le 11 mars, Kiev a accepté une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie.
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14:08
14:02
A Boutcha, en Ukraine, des preuves de crimes de guerre
Les preuves de crimes de guerre à Boutcha, en Ukraine, sont «accablantes», a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, trois ans après la découverte d'un massacre de civils dans cette localité proche de Kiev.
«A Boutcha, les preuves sont accablantes (...) nous savons exactement qui sont les auteurs» de ces crimes de guerre, a-t-elle déclaré devant les eurodéputés à Strasbourg. L'armée russe est accusée d'avoir massacré des centaines de civils au printemps 2022 à Boutcha. Leurs corps avaient été découverts quand ses soldats s'en étaient retirés, fin mars-début avril.
epa11985188 EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Kaja Kallas during a visit at Yad Vashem, Israel's Holocaust History Museum, in Jerusalem, 24 March 2025. The EU top dip ...
Image: ats
Kaja Kallas.
12:32
L'Ukraine veut aboutir à un accord avec Washington sur les minerais
L'Ukraine veut aboutir à un accord avec les Etats-Unis sur les minerais «mutuellement acceptable», a déclaré mardi le chef de la diplomatie ukrainienne, après des critiques de médias et responsables politiques ukrainiens considérant le dernier projet américain comme très défavorable à Kiev.
«Nous allons travailler avec nos collègues américains pour parvenir à un texte mutuellement acceptable», a déclaré Andriï Sybiga lors d'une conférence de presse avec son homologue lituanien à Kiev.
11:49
La Russie revendique la prise d'un village dans l'Est ukrainien
La Russie a revendiqué mardi la prise d'un nouveau village dans la région de Donetsk, située dans l'est de l'Ukraine, où son armée garde l'avantage face aux troupes ukrainiennes malgré les discussions autour d'un hypothétique cessez-le-feu.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué s'être emparé de Rozlyv, qui comptait environ 1000 habitants avant le conflit. Le village est situé à une dizaine de kilomètres de la frontière avec la région de Dnipropetrovsk, dans le centre de l'Ukraine.
10:39
Les avoirs russes gelés sont en hausse en Suisse
La valeur des avoirs gelés russes en Suisse se monte actuellement à 7,4 milliards de francs, a annoncé mardi la Confédération. C'est une augmentation de 1,6 milliard en une année. Des avoirs supplémentaires ont été identifiés, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie.

A ces 7,4 milliards s'ajoutent 14 biens immobiliers de personnes physiques, d'entreprises ou d'entités visées par les sanctions de l'Union européenne contre la Russie, reprises par la Suisse.
La hausse constatée sur une année tient au fait que des avoirs supplémentaires ont été identifiés puis gelés, précise le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans un communiqué. Comme annoncé en août 2024, le Ministère public de la Confédération, après enquête préliminaire du Seco, a ouvert une procédure pénale pour soupçon de violation des sanctions. Dans ce contexte, le Seco a gelé à titre superprovisionnel des actifs d'un montant actuel de 1,65 milliard de francs.
7:11
Pékin prêt à jouer un «rôle constructif» en Ukraine
La Chine est prête à jouer un «rôle constructif» pour mettre fin à la guerre en Ukraine tout en soutenant Moscou dans la défense de ses «intérêts», a déclaré mardi le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi. Il doit rencontrer à Moscou son homologue russe Sergueï Lavrov. Wang Yi doit également rencontrer le président russe Vladimir Poutine, selon le Kremlin.

Dans un entretien à l'agence de presse russe Ria Novosti, le chef de la diplomatie chinoise a déclaré que la Chine était «prête, en tenant compte des aspirations des parties impliquées, à jouer un rôle constructif avec la communauté internationale... dans le règlement» du conflit.

La coopération diplomatique et économique entre Pékin et Moscou s'est intensifiée ces dernières années, en particulier depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 et les sanctions de la communauté internationale visant l'effort de guerre russe
5:55
Trump estime que Poutine «remplira sa part»
Le président russe Vladimir Poutine va «remplir sa part» sur une trêve en Ukraine, a estimé lundi son homologue américain Donald Trump. Ce dernier avait exprimé la veille sa frustration face aux blocages empêchant un accord entre Moscou et Kiev.

Cherchant à remplir ses propres promesses de campagne, Donald Trump fait pression pour une fin rapide de la guerre en Ukraine, mais les pourparlers n'ont jusqu'ici abouti à aucune percée concrète. Dimanche, le président américain s'était dit «très énervé» et «furieux» contre le président russe réticent à s'engager sur l'accord de cessez-le-feu, menaçant d'imposer de nouvelles taxes sur le pétrole russe, selon un entretien à la chaîne télévisée NBC.
«Je pense qu'il va se montrer à la hauteur de ce qu'il m'a dit. Et je pense qu'il va maintenant remplir sa part du contrat. Et puis, il y a Zelensky, en espérant qu'il sera à la hauteur», a déclaré Donald Trump à la Maison-Blanche, en référence au président ukrainien Volodymyr Zelensky.
5:54
Trois ans après le massacre de Boutcha, Zelensky appelle à l'unité
Le président ukrainien a appelé lundi à préserver l'«unité» face à la Russie, environ trois ans après un massacre de civils à Boutcha et à un moment où les appels à un cessez-le-feu se font de plus en plus pressants. Volodymyr Zelensky, au cours d'un sommet commémoratif dans cette ville de la banlieue de Kiev, a demandé à ses alliés de continuer à soutenir la «défense» de l'Ukraine face à l'invasion russe déclenchée en février 2022.

«S'il vous plaît, souvenez-vous que Boutcha n'est pas un endroit en Ukraine», a-t-il dit. «C'est quelque chose qui peut arriver dans n'importe quel pays européen si notre unité ne fonctionne pas maintenant en vue de tenir la Russie pour responsable de cette guerre.»
L'armée russe est accusée d'avoir massacré des centaines de civils au printemps 2022 à Boutcha. Leurs corps avaient été découverts quand ses soldats s'en étaient retirés, fin mars-début avril.
17:16
Accord sur les minerais : Kiev prépare ses propositions pour Washington
L'Ukraine travaille sur ses propositions pour un accord sur les minerais stratégiques et espère les envoyer à Washington cette semaine, a déclaré lundi à l'AFP un haut responsable ukrainien, au lendemain d'une mise à garde de Donald Trump contre un éventuel rejet de ce document.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi avoir reçu une nouvelle version de ce texte donnant aux Etats-Unis l'accès aux ressources minérales ukrainiennes, la signature d'un premier accord-cadre en ce sens ayant échoué en février.
C'était en effet juste avant la signature prévue à Washington de ce document que Donald Trump avait vivement attaqué Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale le 28 février, face aux caméras du monde entier. L'altercation avait entraîné le départ précipité du chef de l'Etat ukrainien et la mise en suspens de cette signature.
L'administration américaine veut désormais parvenir à un nouvel accord, en échange du soutien militaire et financier déjà fourni à Kiev pour faire face à l'invasion russe.
17:14
La Russie va lancer sa campagne de conscription militaire de printemps pour 160 000 jeunes
La Russie va lancer sa campagne de conscription militaire de printemps qui concernera 160 000 jeunes âgés de 18 à 30 ans, selon un décret signé lundi par le président Vladimir Poutine, un chiffre en augmentation par rapport aux deux années précédentes.

L'armée assure que ces nouvelles recrues ne seront pas envoyées en Ukraine, pays que les forces russes attaquent depuis février 2022. Cette campagne est organisée deux fois par an, au printemps et à l'automne. Elle débutera mardi, selon un décret signé par Vladimir Poutine et publié lundi.
D'après ce texte, «160 000» citoyens russes âgés de 18 à 30 ans seront appelés à servir entre le 1er avril et le 15 juillet cette année.
17:12
La Suède annonce une aide militaire d'un milliard et demi d'euros à l'Ukraine
La Suède va fournir une aide militaire de 16 milliards de couronnes, soit un milliard et demi d'euros, à l'Ukraine, son plus important programme de soutien depuis le début du conflit, a annoncé lundi le gouvernement.

«Nous voulons faire passer le message selon lequel nous intensifions notre soutien et que nous en augmentons la force et la portée. Il y a de bonnes raisons de le faire au regard de la très grave situation en Ukraine», a dit le ministre de la Défense Pål Jonson au cours d'une conférence de presse.
L'aide militaire octroyée par la Suède en 2025 atteint 29 milliards de couronnes (2,7 milliards d'euros), selon le ministre.
17:11
Poutine reste ouvert à tout contact avec Trump
Vladimir Poutine «reste ouvert à tout contact» avec son homologue américain Donald Trump, a affirmé lundi le Kremlin, après les critiques du locataire de la Maison Blanche à l'encontre du président russe malgré leur rapprochement entamé depuis plusieurs semaines.

«Le président reste ouvert à tout contact avec le président Trump», a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, précisant qu'«aucun» nouvel appel entre les deux dirigeants n'était «prévu pour l'instant».
11:29
L'envoi de soldats suisses en Ukraine pas impossible
L'experte allemande en sécurité Claudia Major n'exclut pas l'envoi de soldats suisses faisant partie d'une force de paix en Ukraine après un cessez-le-feu. Il ne s'agirait ni d'une mission de l'UE, ni d'une mission de l'Otan, souligne-t-elle.

La question de l'envoi d'une force de paix est discutée par la «coalition des volontaires» que le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer s'efforcent de mettre sur pied, a rappelé l'experte dans une interview publiée lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. Une participation à cette coalition est ouverte.
epa11635413 German political scientist Claudia Major attends the Warsaw Security Forum at the DoubleTree by Hilton Hotel in Warsaw, Poland, 01 October 2024. WSF2024, entitled 'Ensuring Security,  ...
Image: ats
La Suisse a tout intérêt à garantir un éventuel cessez-le-feu et donc la stabilité en Europe, ajoute Major, membre de la direction du groupe de réflexion German Marshall Fund. Si le déploiement de soldats de la paix n'est pas suffisamment solide, la Russie pourrait attendre et attaquer de nouveau l'Ukraine. Car Moscou n'a pas changé ses objectifs et améliore ses capacités d'engagement.

Pour Major, la conférence de paix organisée en juin dernier au Bürgenstock (NW) était une «bonne tentative». Mais la Russie n'a montré aucun intérêt à mettre fin à la guerre.
5:42
Accord sur les minerais: Trump avertit Zelensky contre un rejet
Le président américain Donald Trump a averti dimanche son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky qu'en cas de rejet d'un accord en discussions sur les minerais, il aura de «gros problèmes».

«Je vois qu'il essaie de se retirer de l'accord sur les terres rares. Et s'il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes», a déclaré à bord de l'Air Force One Donald Trump, qui fait pression sur Zelensky pour qu'il signe un accord permettant aux groupes américains d'exploiter des minerais ukrainiens, tout en tentant de négocier un accord de cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie.
Le président américain Donald Trump s'est aussi dit auparavant «très énervé» et «furieux» contre son homologue russe Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien et a menacé d'imposer de nouvelle taxes sur le pétrole russe, selon une interview accordée dimanche à la chaîne NBC.
13:48
La Russie affirme avoir pris un village dans le centre de l'Ukraine
Les forces russes se sont emparées d'un village ukrainien situé à sept kilomètres de la région de Dnipropetrovsk, située dans le centre de l'Ukraine, a affirmé dimanche le ministère russe de la Défense.

Des unités de l'armée russe «ont libéré le village de Zaporijia», a déclaré le ministère dans un communiqué. Ce village est situé dans la région orientale de Donetsk, mais proche de celle de Dnipropetrovsk, qui la borde sur son flanc ouest.

La Russie a revendiqué en 2022 l'annexion de quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine: celles de Donestsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014. Elle n'a pas formulé, à ce stade, de revendications territoriales concernant la région de Dnipropetrovsk.

Samedi, la Russie avait déjà revendiqué la capture de trois villages, dont un situé dans la région ukrainienne de Soumy (nord), qui fait face à celle, russe, de Koursk. Les forces russes ont presque totalement chassé ces dernières semaines l'armée ukrainienne de la région de Koursk et menacent désormais celle de Soumy, autre front pour Kiev.
9:15
Deux morts dans des frappes sur Kharkiv, hôpital militaire touché
Kiev a accusé la Russie de «crime de guerre» après une série de frappes aux drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit à samedi à dimanche à Kharkiv, au moment où les tentatives d'arriver à une trêve patinent.

Au total, six frappes ont touché samedi soir deux quartiers de la ville frontalière du nord-est, la deuxième plus peuplée d'Ukraine avant l'invasion russe à grande échelle, a expliqué un porte-parole du parquet, Dmytro Tchoubenko, dans une vidéo postée sur Telegram.

Deux personnes sont mortes dans des résidences privées, a-t-il dit.

«Des immeubles résidentiels privés ont été détruits tandis que des immeubles de bureaux, un centre médical, des locaux commerciaux, des garages et des voitures ont été endommagés», a précisé le ministère des Situations d'urgences.

Selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov, les deux victimes décédées sont un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, tandis qu'une adolescente de 15 ans est grièvement blessée.

L'armée a indiqué de son côté qu'un hôpital militaire avait été touché et que «des victimes (étaient) à déplorer parmi les militaires qui étaient soignés», sans plus de précision sur le bilan.

Kiev ne révèle généralement pas d'informations sur ses pertes militaires.

L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir commis un «crime de guerre» et «violé les normes du droit humanitaire international».

Avancée russe
Trois ans après l'assaut déclenché par le Kremlin, qui a fait des dizaines de milliers de morts, le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a rebattu les cartes du conflit, le président américain rompant l'isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux et adoptant une partie de la rhétorique russe.

Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens qui n'ont cependant abouti à aucune percée concrète.

Les deux parties ont accepté le principe d'une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.
7:12
Deux morts dans une attaque russe aux drones à Kharkiv
Une série de frappes russes aux drones qui ont notamment touché un hôpital militaire dans la ville ukrainienne de Kharkiv, proche de la frontière russe, a fait au moins deux morts et 30 blessés, ont indiqué les autorités ukrainiennes dimanche.

Au total, six frappes ont touché samedi soir deux quartiers de la grande ville du nord-est, la deuxième plus peuplée du pays avant l'invasion russe à grande échelle, a expliqué un porte-parole du parquet, Dmytro Tchoubenko, dans une vidéo postée sur Telegram.

Deux personnes sont mortes dans des résidences privées, a-t-il dit.

«Des immeubles résidentiels privés ont été détruits tandis que des immeubles de bureaux, un centre médical, des locaux commerciaux, des garages et des voitures ont été endommagés», a précisé le ministère des Situations d'urgences.

Selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov, les deux victimes décédées sont un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, tandis qu'une adolescente de 15 ans est grièvement blessée.
21:34
Moscou ne répond pas à la proposition de trêve
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé samedi que la Russie n'avait pas apporté de réponse adéquate aux initiatives américaines pour négocier un cessez-le-feu en Ukraine, faute de «réelle pression» exercée sur elle. «Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie», a déclaré M. Zelensky dans son discours du soir.

Moscou et Kiev ont accepté le principe d'une trêve sur la mer Noire à la suite de discussions avec des représentants américains en début de semaine, mais la Russie a ensuite averti qu'elle n'entrerait pas en vigueur tant que les pays occidentaux n'auraient pas levé certaines sanctions. «Un cessez-le-feu pourrait déjà être entré en vigueur s'il y avait une véritable pression sur la Russie», a-t-il ajouté, remerciant les pays «qui comprennent cela» et ont renforcé la pression des sanctions sur le Kremlin.

Le président américain Donald Trump insiste sur une fin rapide du conflit, mais son administration n'a pas réussi à obtenir une avancée concrète malgré les discussions indirectes avec les deux parties.

Le président Vladimir Poutine n'a pas accepté un plan américano-ukrainien pour un cessez-le-feu de trente jours et a suggéré vendredi que Volodymyr Zelensky soit démis de ses fonctions dans le cadre du processus de paix, ce qui a suscité la colère de Kiev.
11:17
Ukraine: la Russie revendique la capture de deux villages
La Russie a revendiqué samedi la capture de deux villages dans l'est et le sud de l'Ukraine. Elle poursuit ainsi ses avancées sur le front alors que les efforts patinent en vue d'un cessez-le-feu global, voulu par le président américain Donald Trump.

Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, les forces de Moscou ont capturé le village de Chtchebraki dans la région de Zaporijjia (sud) et celui de Panteleïmonivka dans celle de Donetsk (est).

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui rapporté que la Russie a lancé plus de 170 drones sur l'Ukraine au cours de la nuit, frappant des cibles dans les régions de Dnipropetrovsk, Kiev, Soumy, Kharkiv et Khmelnytsky.

Selon lui, quatre personnes ont été tuées à Dnipro, où la frappe a touché un complexe hôtelier, et fait 21 blessés en tout, dont une femme enceinte.

«La Russie se moque des efforts de maintien de la paix déployés dans le monde. Elle fait traîner la guerre et sème la terreur parce qu'elle ne ressent toujours aucune pression réelle», a dénoncé Zelensky.

Les Etats-Unis tentent de négocier depuis quelques semaines séparément avec Kiev et Moscou un cessez-le-feu en mer Noire et dans les frappes visant les infrastructures énergétiques en Ukraine et Russie.
8:39
Au moins quatre morts dans une attaque de drones à Dnipro
Une attaque russe de drones a tué au moins quatre personnes et blessé 19 autres dans la ville ukrainienne de Dnipro (centre-est), dans des frappes qui ont endommagé des immeubles et provoqué un incendie, selon les autorités.

Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a envoyé «plus de deux dizaines de drones sur la ville», a écrit Sergueï Lissak, gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, sur la messagerie Telegram.

«Plusieurs immeubles de Dnipro ont été endommagés lors de l'attaque des drones dans la soirée. Des incendies ont éclaté dans près d'une douzaine de maisons», a-t-il indiqué.

«Des garages et des stations-service ont pris feu», a-t-il ajouté, précisant que «les sauveteurs ont réussi à circonscrire l'incendie dans un complexe d'hôtels et de restaurants».

Le président américain Donald Trump pousse le Kremlin et Kiev à accepter un cessez-le-feu après plus de trois ans de combats meurtriers.
7:14
L'ONU appelle à mettre fin aux «horribles souffrances» en Ukraine
Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a appelé vendredi à mettre fin aux «horribles souffrances» causées par les attaques contre les civils en Ukraine, plus de trois ans après le début de l'invasion russe.

«Ces dernières semaines ont été marquées par une forte activité autour d'un éventuel cessez-le-feu en Ukraine, qui serait le bienvenu», a-t-il déclaré au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à Genève.

«Des cessez-le-feu limités qui protègent les voies de navigation et les infrastructures constituent une avancée bienvenue», a plaidé Volker Türk. «Ce dont nous avons le plus besoin aujourd'hui, c'est de mettre fin aux horribles souffrances infligées quotidiennement à l'Ukraine».

L'assaut déclenché par le Kremlin en février 2022 a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus, l'un des pires bilans pour un conflit en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, avec celui de l'ex-Yougoslavie (1991-1995) qui a fait 130'000 morts.
22:04
Kiev a reçu une version de l'accord sur les minerais qui «franchit des lignes rouges»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi avoir reçu de la part des Etats-Unis une nouvelle version de l'accord sur les minerais stratégiques d'Ukraine, auxquels Washington veut obtenir un accès. «La partie ukrainienne a officiellement reçu les propositions américaines», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse, sans fournir de détails sur cette nouvelle version qui est, selon des médias, très défavorable pour l'Ukraine.

Si les détails de la nouvelle version de l'accord n'ont pas été rendus publics, des députés et médias ukrainiens l'ont vivement critiqué, qualifiant le document d'«inacceptable». Selon le journal Ukrainska Pravda, «l'équipe de Donald Trump a abandonné toutes les solutions de compromis convenues il y a un mois» et le nouveau document «franchit presque toutes les lignes rouges» de l'Ukraine, qu'il «prive d'une partie de sa souveraineté» et oblige à «rembourser toute l'aide américaine qu'elle a reçue». L'accord n'évoque aucune garantie de sécurité pour l'Ukraine, comme le réclame avec insistance Kiev, selon ce média. Volodymyr Zelensky a confirmé vendredi qu'il s'agit d'un «document complètement différent» et qu'il comporte «beaucoup de choses qui n'avaient pas été discutées et certaines qui avaient déjà été rejetées par les parties».

A propos:
L'administration de Donald Trump prépare depuis plusieurs semaines un accord octroyant l'accès à Washington aux minerais stratégiques du sol ukrainien, en échange du soutien militaire et financier déjà fourni à Kiev pour faire face à l'invasion russe. L'Ukraine avait dit être prête à signer cet accord et Volodymyr Zelensky s'était rendu à Washington fin février pour le conclure mais cette initiative avait finalement échoué en raison de l'altercation avec Donald Trump dans le Bureau ovale. La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car dans des territoires occupés. Le président russe Vladimir Poutine a dit être favorable à des investissements américains dans les régions ukrainiennes conquises par son pays.
15:28
L'Ukraine dit avoir récupéré les corps de 909 soldats ukrainiens tués
L'Ukraine a dit vendredi avoir récupéré les corps de 909 soldats ukrainiens tués au combat, le plus gros échange de ce type depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

«A la suite des activités de rapatriement, les corps de 909 défenseurs tombés au combat ont été rendus à l'Ukraine», a indiqué sur Telegram le Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers. L'échange de dépouilles de militaires et de prisonniers de guerre est l'un des rares domaines de coopération entre Moscou et Kiev.
14:11
Sanctions: pour Moscou, les Européens ne veulent pas la «paix»
Le refus des pays européens de lever les sanctions imposées à la Russie en raison de son assaut contre l'Ukraine montre «qu'ils ne veulent pas suivre la voie de la paix», a accusé vendredi le Kremlin.

«Si les pays européens ne veulent pas suivre cette voie, cela signifie qu'ils ne veulent pas suivre la voie de la paix», a dit à des journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Selon lui, la levée des sanctions contre une banque russe est un «partie intégrante de l'accord sur la mer Noire».
Mardi, à l'issue de pourparlers en Arabie saoudite par l'intermédiaire de Washington, la Maison Blanche avait annoncé un accord en vue d'une trêve en mer Noire, où les hostilités sont très limitées depuis des mois. Moscou avait immédiatement réclamé la levée de nombreuses restrictions affectant ses exportations agricoles russes.
11:35
La Russie accuse l'Ukraine d'avoir visé des infrastructures énergétiques
La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir visé des infrastructures énergétiques sur son territoire jeudi et vendredi, violant selon elle un fragile accord censé interdire les frappes sur ce type de cibles.
Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que les engagements publics de Kiev à cesser ces attaques n'étaient qu'un "stratagème" du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le ministère a assuré qu'une attaque ukrainienne de missiles Himars, de fabrication américaine, avait notamment provoqué vendredi un "puissant incendie" et d'importantes destructions dans la station de mesure de gaz de Soudja, dans la région russe de Koursk où les combats font rage.
11:32
Ukraine: Poutine et Erdogan ont échangé sur la perspective d'un accord sur la mer Noire
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont échangé au téléphone à propos de la perspective d'un accord sur la mer Noire, a annoncé vendredi le Kremlin, qui réclame la levée de sanctions occidentales affectant ses exportations agricoles avant tout engagement à une trêve avec l'Ukraine dans la zone.
«Un échange de points de vue a également eu lieu sur la reprise de l'initiative de la mer Noire», a indiqué le Kremlin dans un communiqué. La Russie avait claqué la porte à l'été 2023 d'un accord céréalier conclu en 2022, grâce à la médiation de la Turquie, permettant l'exportation des céréales ukrainiennes, Moscou se plaignant du non-respect par les Occidentaux d'un engagement censé garantir les exportations de ses engrais et de ses produits agricoles, malgré les sanctions.
9:17
Les Russes ont l'initiative stratégique sur toute la ligne de front
Les forces russes ont «l'initiative stratégique» sur toute la ligne de front en Ukraine, a affirmé vendredi le président russe Vladimir Poutine. «Sur toute la ligne de front, nos forces ont l'initiative stratégique (...). Il y a des raisons qui portent à croire que nous allons les achever», a déclaré

Poutine. Selon lui, «le peuple ukrainien lui-même devrait comprendre ce qui passe». «Nous nous dirigeons progressivement, peut-être pas aussi rapidement qu'on aimerait, mais avec insistance et certitude, pour atteindre tous les objectifs annoncés» au début de l'offensive en Ukraine, a-t-il ajouté.

La Russie, qui a lancé en 2022 ses troupes à l'assaut de son voisin ukrainien, a affirmé vouloir la «démilitarisation» et la «dénazification» de l'Ukraine, dont les aspirations à rejoindre l'Otan sont considérées par Moscou comme une menace à sa sécurité.
6:49
Poutine évoque une «administration transitoire» sous l'ONU
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué vendredi l'idée d'une «administration transitoire» pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, afin d'y organiser une élection présidentielle «démocratique», puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités.

«On pourrait bien sûr discuter avec les Etats-Unis, même avec les pays européens, et bien évidemment avec nos partenaires et amis, sous l'égide de l'ONU, une possibilité de mettre en place en Ukraine une administration transitoire», a déclaré Poutine lors d'une rencontre avec des marins russes, tard dans la nuit, à Mourmansk (nord-ouest).
Le pr
Image: ats
«Pour quoi faire? Pour organiser une élection présidentielle démocratique qui se solderait par l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement compétent et qui aurait la confiance du peuple, puis commencer avec ces autorités des négociations sur un accord de paix et signer des documents légitimes», a expliqué Poutine.
6:26
Pourparlers à haut niveau avec Moscou prématurés, dit Rubio
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a jugé prématuré jeudi d'envisager des pourparlers à haut niveau avec la Russie au sujet de la guerre en Ukraine, après des semaines de discussions préliminaires. «Je pense que davantage de progrès doivent être effectués au niveau technique» avant de pouvoir passer à l'étape suivante, a-t-il déclaré en réponse à une question lors d'un point presse.

«Il y a beaucoup de travail qui doit être fait avec les deux parties, en particulier avec la partie russe», a-t-il souligné à bord de l'avion le ramenant du Suriname aux Etats-Unis. Rubio a refusé d'avancer un calendrier, soulignant que «cela ne dépend pas de nous».
U.S. Secretary of State Marco Rubio gestures as he boards an aircraft en route Suriname at Cheddi Jagan International Airport in Georgetown, Guyana, Thursday, March 27, 2025. (Nathan Howard/Pool photo ...
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L'administration du nouveau président américain Donald Trump, qui avait promis de régler le conflit russo-ukrainien «en 24 heures», a repris les contacts avec Moscou mais peine à obtenir un cessez-le-feu. Trump a déjà dit être prêt à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine, avec lequel il s'est entretenu au téléphone.
16:29
Pas de levée des sanctions contre la Russie des alliés européens
Les pays alliés de l'Ukraine, réunis jeudi à Paris en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont exclu toute levée des sanctions visant la Russie. Ils envisagent au contraire de les renforcer afin d'accentuer la pression sur Moscou pour la contraindre aux négociations de paix.
Les alliés de l'Ukraine ont «acté de manière unanime» qu'il ne fallait pas lever les sanctions contre Moscou, a fait valoir le président français Emmanuel Macron, à l'initiative de ce sommet.

«Cela n'a aucun sens de mettre fin aux sanctions tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin», a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz à l'issue du sommet, jugeant que ce serait «une grave erreur» de le faire maintenant.
15:49
Relations transatlantiques: l'Europe agira avec calme et bon sens, «mais certainement pas à genoux»
Le premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré jeudi qu'en vue de préserver ses relations stratégiques avec les Etats-Unis, l'Europe va agir avec calme et bon sens, «mais certainement pas à genoux».
Polish Prime Minister Donald Tusk speaks at the Sejm, the lower house of parliament, in Warsaw, Poland, Friday March 7, 2025. (AP Photo/Czarek Sokolowski)
Poland Security
Image: ats
Dans le contexte de déclarations outre-Atlantique qui témoignent souvent d'un «manque de sympathie pour l'Europe», face à la politique douanière américaine et pour «faire survivre» les relations transatlantiques stratégiques, «nous agirons certainement avec bon sens, calmement, mais certainement pas à genoux», a dit Tusk, en marge d'une réunion à Paris d'une coalition des Etats soutenant Kiev.
15:47
Ukraine: Starmer salue une mobilisation de l'Europe
Le premier ministre britannique Keir Starmer s'est réjoui jeudi de voir l'Europe «se mobiliser» pour la paix en Ukraine «à une échelle inédite depuis des décennies», à l'issue d'une réunion à Paris d'une coalition des Etats soutenant Kiev.

«Nous avons réuni 30 pays qui ont dit ouvertement ce matin qu'ils n'ont jamais vu l'Europe aussi forte depuis très longtemps, et j'entends par là l'Europe et non pas les institutions au sein de l'Europe»", a aussi déclaré le dirigeant britannique lors d'une conférence de presse.
14:23
«La Russie ne veut aucun type de paix»
«La Russie ne veut aucun type de paix», a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à l'issue du sommet réunissant à Paris une trentaine de pays alliés de Kiev.

Ce sommet, qui a duré plus de trois à heures à l'Elysée, était destiné à finaliser des garanties de sécurité pour Kiev, dont un éventuel déploiement militaire européen dans le cadre d'un futur accord de paix avec la Russie, encore très hypothétique.
12:58
Zelensky appelle l'Europe à «prouver» qu'elle «peut se défendre»
Le sommet d'une trentaine de pays alliés de l'Ukraine s'est ouvert jeudi à Paris avec l'ambition de «finaliser» des «garanties de sécurité» pour Kiev. Dont un éventuel déploiement militaire européen dans le cadre d'un accord de paix encore très hypothétique. «L'Europe peut se défendre. Nous devons le prouver», a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, au début de la réunion.

Cette «coalition des volontaires», selon l'expression d'Emmanuel Macron, s'est réunie au palais de l'Elysée autour du président français, de son homologue ukrainien et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Tous trois sont à la manoeuvre pour faire entendre la voix de l'Ukraine et des Européens face au réchauffement spectaculaire entre les Etats-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine. Ils ont eu un aparté avec le patron de l'Otan Mark Rutte avant le sommet.

Parmi les dirigeants des pays de l'Union européenne et/ou de l'Otan présents figurent l'Italienne Giorgia Meloni, l'Allemand Olaf Scholz et le Polonais Donald Tusk, mais aussi le vice-président turc Cevdet Yilmaz.
KEYPIX - epa11991316 (Frist row, from L) Poland's Prime Minister Donald Tusk, Ukraine's President Volodymyr Zelensky, France's President Emmanuel Macron, Britain's Prime Minister K ...
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6:17
3000 soldats nord-coréens supplémentaires en Russie, selon Séoul
La Corée du Nord a déployé 3000 soldats supplémentaires en Russie cette année en plus des milliers déjà envoyés en soutien à l'invasion russe de l'Ukraine, a indiqué jeudi l'armée sud-coréenne, précisant que Pyongyang continuait également de fournir à Moscou des missiles, de l'artillerie et des munitions.

«On estime que 3000 soldats supplémentaires ont été envoyés en renfort entre janvier et février», a annoncé le comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) sud-coréen, précisant évaluer à 4000 les militaires nord-coréens tués ou blessés sur les 11 000 déployés initialement en Russie. La Russie et la Corée du Nord, alliés traditionnels, se sont encore rapprochés depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou en 2022.
Ni Moscou ni Pyongyang n'ont confirmé, ni infirmé, à ce jour la présence de militaires dépêchés par la Corée du Nord en Russie. Les deux pays ont toutefois conclu en juin 2024 un traité de sécurité et de défense, à l'occasion d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord.
6:15
Macron accuse la Russie de montrer «sa volonté de guerre»
Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie «montrait sa volonté de guerre» en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d'un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l'Ukraine. La Russie a fixé des conditions drastiques, notamment la levée de certaines sanctions prises contre elle en raison de son assaut qui dure depuis plus de trois ans.

Macron a écarté catégoriquement cette demande, estimant qu'il était «beaucoup trop tôt» pour en discuter, et que cela dépendrait «du choix de la Russie à se conformer au droit international».
Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy, left, and French President Emmanuel Macron give a press conference with following a bilateral meeting at the Elysee Palace in Paris, Wednesday, March 26, 2025. ...
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Evoquant aux côtés de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris les forces que plusieurs pays européens envisagent de déployer en Ukraine en cas d'accord de paix, le président français a assuré avoir une «approche pacifiste». Ces contingents n'iraient «pas sur le front» pour «aller se battre», a-t-il insisté.
6:12
Rubio reconnait qu'un accord de paix prendra du temps
En déplacement en Jamaïque, Marco Rubio a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev «ne sera pas simple» et «prendra du temps», nuançant l'optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.
U.S. Secretary of State Marco Rubio meets with Jamaica's Prime Minister Andrew Holness and delegations at the office of the prime minister in Kingston, Jamaica, Wednesday, March 26, 2025. (Nathan ...
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Car pendant ce temps, sur le terrain, la Russie et l'Ukraine s'accusent mutuellement de vouloir faire échouer un accord annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.
Après un chassé-croisé diplomatique en Arabie saoudite de dimanche à mardi, les Américains ayant négocié séparément avec des délégations russes et ukrainiennes, un accord a été annoncé sur un cessez-le-feu provisoire à venir en mer Noire et la réactivation d'un accord devant permettre la navigation commerciale dans cette zone.
20:45
La France va accorder deux milliards d'aide supplémentaire à l'Ukraine
Emmanuel Macron a annoncé mercredi, aux côtés de Volodymyr Zelensky, une aide militaire supplémentaire de deux milliards d'euros pour l'Ukraine.

Le président français a aussi appelé la Russie à accepter un cessez-le-feu de 30 jours sans «conditions préalables». Il a accusé Moscou d'avoir «montré sa volonté de guerre» et d'ajouter «de nouvelles conditions» à l'accord conclu via l'intermédiaire des Etats-Unis en vue d'une trêve en mer Noire et d'un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.

Le président français a aussi affirmé qu'il était «beaucoup trop tôt» pour évoquer une levée des sanctions imposées à Moscou, expliquant que cela dépendrait «du choix de la Russie à se conformer au droit international».

Evoquant les forces que plusieurs pays européens envisagent de déployer en Ukraine en cas d'accord de paix, Emmanuel Macron a assuré avoir une «approche pacifiste». Ces contingents n'iraient «pas sur le front» pour «aller se battre», a-t-il insisté.
19:34
Kiev et Moscou s'accusent de vouloir faire échouer l'accord de trêve
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées mercredi de vouloir faire échouer un accord annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis. Il doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.

Mercredi matin, les belligérants ont ainsi dénoncé les attaques menées dans la nuit par chaque camp.
17:11
Zelensky est arrivé à Paris avant sa rencontre avec Macron
Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi à Paris, avant sa rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron dans la soirée et un sommet sur le soutien européen à l'Ukraine prévu jeudi, a indiqué le porte-parole du président ukrainien.
10:33
Les nouvelles attaques russes en Ukraine
Les nouvelles attaques nocturnes russes contre l'Ukraine avec une centaine de drones explosifs sont «un signal clair» que Moscou ne veut pas d'«une véritable paix», a dénoncé mercredi Volodymyr Zelensky, appelant ses alliés à faire «pression» sur le Kremlin.
epa11987717 Ukrainian President Volodymyr Zelensky addresses a press conference to inform the media over the US-mediated talks between Ukraine and Russia, in Kyiv, Ukraine, 25 March 2025, amid the ong ...
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«Le lancement d'attaques d'une telle ampleur après les négociations de cessez-le-feu est un signal clair envoyé au monde entier que Moscou ne va pas oeuvrer à une véritable paix», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis d'un accord pour cesser les hostilités en mer Noire. Cet engagement reste toutefois à ce stade très incertain au vu des conditions exigées par Moscou avant sa mise en oeuvre.
9:53
Russie: 13 à 23 ans de prison pour des Ukrainiens capturés par l'armée russe
La Russie a condamné mercredi à des peines allant de 13 à 23 ans de prison un groupe d'Ukrainiens – des militaires, d'ex-soldats et des civils – capturés par l'armée russe au cours de son assaut contre l'Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.
Douze prévenus, accusés d'avoir servi au sein du bataillon ukrainien Azov, ont notamment été reconnus coupables de «participation aux activités d'une organisation terroriste» par un tribunal militaire situé dans la ville de Rostov-sur-le-Don (sud), selon la même source.
6:20
Accords «dans la bonne direction» mais pas suffisants
La présidence française a estimé mardi que les accords annoncés par la Maison Blanche concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou allaient «dans la bonne direction». Mais qu'ils étaient insuffisants pour aboutir à un «cessez-le-feu durable».

«Un moratoire sur les infrastructures énergétiques ou des initiatives en mer Noire sont des pas dans la bonne direction mais ce ne sont pas des pas qui suffisent à établir un cessez-le-feu durable, solide, et encore moins un accord de paix», a estimé un conseiller du président Emmanuel Macron lors d'un brief téléphonique avec des journalistes.

La Russie doit prendre des «engagements solides, vérifiables, à la hauteur de ceux que le président Zelensky a pris pour un cesssez-le-feu complet», a-t-il souligné. «Le président russe Vladimir Poutine n'a accepté ni le cessez-le-feu ni la période de 30 jours» pour sa mise en oeuvre, a-t-il estimé.
FRANCE- POLITICS-TOP LEVEL SUMMIT-NATO-RUTTE French President Emmanuel Macron receives NATO Secretary General Mark Rutte, visiting Paris for the first time since taking office, at the Elysee Palace. I ...
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6:14
L'Otan tire les leçons de la guerre pour un exercice de défense
L'Otan s'est appuyée sur les enseignements tirés du recours aux drones dans la guerre en Ukraine pour réaliser le plus grand exercice de défense antiaérienne d'Europe, qui se termine mercredi aux Pays-Bas, ont déclaré des responsables militaires.

La Suède et la Finlande, de nouveaux membres de l'Alliance atlantique, ont participé pour la première fois au «Joint Project Optic Windmill», un exercice virtuel biennal de 10 jours impliquant 15 États et visant à tester la réponse de cette organisation internationale aux attaques de missiles et de drones.

«Nous n'avons jamais été confrontés au nombre de menaces que nous observons maintenant sur le champ de bataille», a déclaré le commandant en chef de ces manoeuvres, le général Peter Gielen.
17:42
Les accords annoncés par Washington entreront en vigueur après la levée des restrictions sur les exportations
Les accords annoncés par Washington concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou n'entreront en vigueur qu'après la «levée» des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d'engrais russes, a prévenu mardi la Russie.

Dans un communiqué, le Kremlin a expliqué attendre «la levée des sanctions», en particulier de celles imposées à sa grande banque agricole Rosselkhozbank, à certains «producteurs et exportateurs de denrées alimentaires (...) et d'engrais», ainsi que celles visant "les compagnies d'assurances sur les cargaisons".
17:39
Kiev et Washington d'accord pour impliquer des pays tiers dans la supervision d'une trêve
Le président ukrainien a affirmé mardi que Kiev et Washington étaient d'accord pour impliquer des pays tiers dans la supervision d'une possible trêve entre l'Ukraine et la Russie.

«Ce n'est pas une mauvaise chose, par exemple, quelqu'un en Europe, ou, par exemple en Turquie, peut être impliqué dans la situation en mer et peut-être quelqu'un du Moyen Orient concernant les questions liées à l'énergie», a déclaré Zelensky.
epa11981223 A handout picture made available by the Presidential Press Service shows Ukrainian President Volodymyr Zelensky meeting with commanders of the Ukrainian Armed Forces at an undisclosed loca ...
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17:38
Moscou et Washington prendront des mesures en vue d'un arrêt de 30 jours des frappes sur le secteur énergétiqu
Moscou et Washington vont «élaborer des mesures» pour permettre l'application de la trêve de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Russie et en Ukraine, a annoncé mardi le Kremlin.

«La Russie et les Etats-Unis ont convenu d'élaborer des mesures pour mettre en oeuvre les accords des présidents des deux pays sur l'interdiction des frappes sur les installations énergétiques de la Russie et de l'Ukraine pour une période de 30 jours», a annoncé le Kremlin dans un communiqué. Cette trêve avait été annoncée la semaine dernière par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump, mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre de telles attaques.
16:37
Kiev montre les dents
«Tout mouvement» de navires de guerre russes en mer Noire au large de l'Ukraine constituera une «violation» de l'accord sur une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou, annoncée par Washington, a prévenu mardi le ministre ukrainien de la Défense.
«Tout mouvement» de bâtiments de guerre russes «en dehors de la partie orientale de la mer Noire constituera une violation de l'esprit de cet accord», a prévenu le ministre Roustem Oumerov sur Facebook. «Dans ce cas, l'Ukraine aura pleinement le droit d'exercer son droit de légitime défense», a-t-il ajouté dans ce communiqué.
16:19
Les Etats-Unis se désolidarisent de critiques contre Moscou à l'OMC
Les Etats-Unis ne se sont pas joints à une vague de critiques contre la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Lors d'une réunion mardi à Genève, ils n'ont fait aucun commentaire alors que Moscou a dénoncé des projets de taxes européennes.

La Russie a estimé que ces tarifs de 50% sur l'importation de ses engrais et de ses céréales seraient «illégaux et injustifiés», selon une source proche des discussions commerciales à Genève. En réponse, l'UE a condamné fermement la guerre d'agression en Ukraine, de même que la destruction de navires commerciaux et d'infrastructures.

Les responsables canadien, britannique, australien, néo-zélandais, norvégien et japonais ont ensuite relayé ces reproches contre la Russie. Des discours auxquels le représentant russe a rétorqué en accusant les pays occidentaux de «politiser» le travail de l'OMC.
16:15
Accord entre l'Ukraine, la Russie et les Etats-Unis en mer Noire
La Maison Blanche annonce s'être mis d'accord avec l'Ukraine et la Russie pour que les hostilités cessent en mer Noire. Selon un communiqué officiel, les trois pays se sont engagés à:


  • Garantir une navigation sûre.

  • Eliminer le recours à la force.

  • Empêcher l’utilisation de navires commerciaux à des fins militaires dans la mer Noire

12:15
Une force de paix des Nations unies en Ukraine «très hypothétique»
Une mission de maintien de la paix en Ukraine sous l'égide des Nations unies est «très hypothétique» à ce stade, a affirmé mardi le secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de paix.

«Je pense qu'il est juste de dire que c'est très, très hypothétique», a déclaré Jean-Pierre Lacroix, diplomate français en charge de ces opérations de paix depuis 2017, interrogé à Bruxelles sur un tel scénario. «Évidemment, puisque la question est sur la table, nous y pensons», a-t-il ajouté devant la presse.

Les Européens discutent des garanties de sécurité à donner à l'Ukraine dans l'hypothèse d'un arrêt des combats, y compris le déploiement de troupes au sol. Un nouveau sommet des pays de la «coalition des volontaires», prêts à apporter ces garanties de sécurité, aura lieu jeudi à Paris.

La délégation russe aux pourparlers sur l'Ukraine qui ont eu lieu à Ryad, sous l'égide des Etats-Unis, a évoqué mercredi un rôle à jouer pour les Nations unies, mais sans donner de détails.
11:21
Fin de la réunion ukraino-américaine à Ryad
La réunion à Ryad mardi entre les équipes ukrainienne et américaine sur une potentielle trêve entre Kiev et Moscou s'est achevée, a annoncé une source au sein de la délégation ukrainienne.

«Les consultations sont terminées, tous les détails seront annoncés plus tard», a indiqué cette source à un petit groupe de médias, au sujet de cette réunion qui a eu lieu au lendemain de longs pourparlers américano-russes dans la capitale d'Arabie saoudite.
Emmanuel Macron recevra quant à lui mercredi soir Volodymyr Zelensky à l'Elysée pour «préparer» le sommet du lendemain à Paris des pays de la «coalition des volontaires» prêts à apporter des garanties de sécurité à l'Ukraine, a annoncé mardi la présidence française.
10:54
Le Kremlin dit analyser le résultat des discussions
La Russie a dit mardi analyser le résultat de ses discussions sur l'Ukraine la veille avec les Etats-Unis en Arabie saoudite, ajoutant qu'aucun compte-rendu des négociations ne serait rendu public et qu'aucune date «précise» pour une nouvelle réunion avec les Américains n'avait été fixée.

«Les résultats des discussions qui ont eu lieu ont été rapportés dans les capitales. Ils sont en cours d'analyse», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, précisant que le «contenu» des échanges «ne sera certainement pas rendu public» et que «les contacts se poursuivront, mais il n'y a encore rien de précis» quant à une nouvelle réunion russo-américaine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqu
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9:34
Ukraine: la Russie dit vouloir poursuivre le dialogue avec Washington et y associer l'ONU
La Russie a affirmé mardi vouloir poursuivre son dialogue avec les Etats-Unis sur l'Ukraine en y incluant d'autres interlocuteurs, dont l'ONU, sans toutefois annoncer de trêve même limitée, à l'issue de douze heures de pourparlers en Arabie saoudite.

Le président américain Donald Trump dont le rapprochement avec son homologue russe Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.

Les délégations russe et américaine se sont réunies lundi dans un palace de Ryad, au lendemain d'un premier round de discussions entre Américains et Ukrainiens.
6:03
Fin des pourparlers russo-américains à Ryad sur l'Ukraine
Après douze heures de pourparlers à huis clos en Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont achevé lundi des discussions visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine, plus de trois ans après le début de l'offensive russe. La Maison Blanche et le Kremlin publieront mardi un communiqué commun pour résumer leurs négociations qualifiées dès le départ de «difficiles» par Moscou, ont indiqué des agences russes.

Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties. Les délégations russe et américaine se sont réunies dans un palace de Ryad, au lendemain d'un premier round de discussions entre Américains et Ukrainiens.
La délégation ukrainienne, selon un de ses membres, prévoyait de nouvelles discussions lundi avec l'équipe américaine, une fois connus «les résultats de la réunion Etats-Unis-Russie». Selon une source citée par le média public ukrainien Suspilne, la délégation devrait rester sur place encore un jour de plus pour de nouveaux échanges avec l'équipe américaine.

Lors d'une précédente rencontre en mars dans la ville saoudienne de Jeddah, l'Ukraine avait accepté une proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours, rejetée par la Russie.
6:02
Trois employés de médias russes tués en Ukraine
Un reporter, un caméraman et un chauffeur employés par un journal et une chaîne de télévision russes ont été tués dans l'est de l'Ukraine alors qu'ils couvraient le conflit. C'est ce qu'ont annoncé lundi leurs médias.

«Le correspondant d'Izvestia Alexandre Fedortchak a été tué dans la zone de l'opération militaire spéciale», a indiqué ce journal, en utilisant l'euphémisme de rigueur pour qualifier l'offensive russe en Ukraine depuis trois ans. «Cette information a été connue le lundi 24 mars», a ajouté Izvestia, sans indiquer s'il s'agissait aussi du jour du décès du reporter. Les circonstances de son décès «sont en train d'être clarifiées», selon cette source.

La chaîne de télévision publique Zvezda, qui dépend du ministère russe de la Défense, a déclaré qu'un caméraman et un chauffeur étaient également décédés dans cette frappe. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a été visée par deux missiles de type Himars, selon Zvezda, évoquant cet armement de fabrication américaine.

Le Comité d'enquête russe a annoncé avoir ouvert une investigation criminelle sur leurs morts dans la région ukrainienne de Lougansk (est), qui est presque entièrement occupée par l'armée russe. Plusieurs civils ont également été tués, selon cette source et les autorités d'occupation de la région.
9:02
Début des pourparlers russo-américains sur l'Ukraine à Ryad
La Russie et les Etats-Unis ont commencé lundi leurs pouparlers en Arabie saoudite, a rapporté l'agence officielle russe TASS en citant une source proche des négociations. Ils doivent discuter d'une possible trêve en Ukraine.

La délégation russe formée d'un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité, s'est réunie avec la délégation américaine à l'hôtel Ritz-Carlton à Ryad, a précisé cette source.
5:54
Une détérioration en Ukraine n'est pas exclue, selon la Croix-Rouge
La directrice de la Croix-Rouge suisse Nora Kronig Romero n'exclut pas une détérioration de la situation en Ukraine malgré les négociations en vue d'une trêve partielle. C'est pourquoi le droit international humanitaire est d'autant plus important, rappelle-t-elle.

«S'il se passe quelque chose sur le plan politique, il peut se passer encore beaucoup de choses sur le plan militaire. Cela pourrait signifier des victimes supplémentaires», déclare Kronig Romero dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.

Les discussions politiques au niveau international laissent entrevoir des évolutions imminentes, remarque la responsable. Elle espère une amélioration, mais se dit très sceptique quant à la possibilité d'arriver à un cessez-le-feu. Les règles de protection de la population civile doivent être respectées même en temps de guerre, martèle-t-elle.
21:07
Zelensky appelle à «pousser Poutine» à mettre fin à l'invasion
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé dimanche à «pousser» son homologue russe Vladimir Poutine à mettre fin à l'invasion en cours depuis plus de trois ans de l'Ukraine. Cela à la veille de négociations russo-américaines en Arabie saoudite sur un cessez-le-feu partiel.

Une délégation ukrainienne a de son côté rencontré des envoyés américains à Ryad dans la soirée.

«Quels que soient nos échanges avec nos partenaires, nous devons pousser Poutine à donner un véritable ordre pour arrêter les frappes: celui qui a déclenché cette guerre doit la finir», a déclaré M. Zelensky dimanche soir sur les réseaux sociaux.

«Seule la Russie fait durer la guerre»
«Il est clair pour tout le monde que la Russie est la seule à faire durer cette guerre», a-t-il insisté.

«Le 11 mars, une proposition de cessez-le-feu sans conditions a été faite et de telles attaques auraient déjà cessé. Mais c'est la Russie qui perpétue tout cela. Et chaque nuit, chaque jour, elle effectue les frappes les plus cyniques qui soient», a encore dit le président ukrainien.

«Sans pressions sur la Russie, ils continueront à Moscou à mépriser la véritable diplomatie et à détruire des vies», a-t-il martelé.

«Nous avons commencé la réunion avec l'équipe américaine à Ryad», a de son côté annoncé dimanche le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, à la tête de la délégation de son pays. Selon lui, «l'ordre du jour comprend des propositions visant à protéger les installations énergétiques et essentielles».
19:20
Ukraine : discussions américano-ukrainiennes en Arabie saoudite
La réunion entre Ukrainiens et Américains sur une éventuelle trêve partielle dans la guerre avec la Russie a débuté dimanche à Ryad. Cela à la veille de discussions que le Kremlin prévoit «difficiles» entre les délégations russe et US, également en Arabie saoudite.

L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s'est quant à lui, le même jour, montré beaucoup plus optimiste, disant s'attendre à de «vrais progrès» au cours de ces pourparlers avec le duo de négociateurs envoyé par Vladimir Poutine.

«Nous avons commencé la réunion avec l'équipe américaine à Ryad», a écrit sur Facebook le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, à la tête de la délégation dépêchée par Kiev.

Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés côté ukrainien après plus de trois ans d'invasion russe.

Le Kremlin joue la montre
D'après M. Oumerov, «l'ordre du jour comprend» ainsi «des propositions visant à protéger les installations énergétiques et essentielles». Auparavant, l'Ukraine s'était en outre dite «prête» à un cessez-le-feu «général» et sans conditions.

Mais le président russe Vladimir Poutine, dont l'armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n'ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région frontalière de Koursk.
19:20
Emissaire US: Poutine ne veut pas «s'emparer de toute l'Europe»
Steve Witkoff, émissaire spécial du président américain Donald Trump, a déclaré dimanche qu'il ne pensait pas que Vladimir Poutine veuille «s'emparer de toute l'Europe».

Interrogé par Fox sur comment savoir que le président russe n'avancera pas plus loin que l'Ukraine si des concessions lui sont accordées, l'émissaire américain a répondu: «Je ne vois tout simplement pas qu'il veuille s'emparer de toute l'Europe. C'est une situation bien différente de celle lors de la Seconde Guerre mondiale», quand l'armée soviétique avait marché jusqu'à Berlin dans le conflit contre l'Allemagne nazie.

Vladimir Poutine «est en guerre depuis plusieurs années, c'est en large partie en raison de ces cinq régions» d'Ukraine que la Russie a annexées, a soutenu Steve Witkoff,Witkoff, avançant que «l'opinion au sein de la Russie est que ce sont des territoires russes, qu'il y a eu des référendums dans ces territoires, ce qui justifie ces actes».

«Je ne prends pas parti en disant cela», a ajouté l'émissaire, «je ne fais qu'identifier quels sont les problèmes».
17:33
Ukraine: début des discussions entre Ukrainiens et Américains
Les discussions entre Ukrainiens et Américains ont débuté dimanche à Ryad, a annoncé le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. Cela à la veille d'une réunion américano-russe séparée, également en Arabie saoudite.

«Nous avons commencé la réunion avec l'équipe américaine à Ryad», a écrit sur Facebook M. Oumerov, à la tête de la délégation venue de Kiev pour ces pourparlers très attendus. «L'ordre du jour comprend des propositions visant à protéger les installations énergétiques et critiques», a-t-il précisé.
15:29
Ukraine: l'émissaire de Trump dit s'attendre à de «vrais progrès»
Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, a affirmé dimanche que de «vrais progrès» étaient attendus lundi dans les discussions en Arabie saoudite pour mettre un terme au conflit entre la Russie et l'Ukraine.

«Je pense que vous allez voir de vrais progrès en Arabie saoudite lundi, particulièrement en ce qui concerne la mer Noire: un cessez-le-feu sur les navires entre les deux pays, et à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total des tirs», a-t-il déclaré lors d'une interview à la chaîne Fox.

«Je pense qu'il veut la paix», a aussi affirmé l'émissaire du président américain à propos de Vladimir Poutine.

Interrogé sur comment savoir que le président russe n'avancera pas plus loin que l'Ukraine si des concessions lui étaient accordées, l'émissaire américain a répondu: «Je ne le vois tout simplement pas vouloir s'emparer de toute l'Europe. C'est une situation bien différente de celle lors de la Seconde Guerre mondiale», quand l'armée soviétique avait marché jusqu'à Berlin dans le conflit contre l'Allemagne nazie.

Vladimir Poutine «est en guerre depuis plusieurs années, c'est en large partie en raison de ces cinq régions» d'Ukraine que la Russie a annexées, a soutenu Steve Witkoff, avançant que «l'opinion au sein de la Russie est que ce sont des territoires russes, qu'il y a eu des referendums dans ces territoires, ce qui justifie ces actes».
15:07
Les discussions Ukraine/Etats-Unis auront lieu dimanche soir à Ryad
Les discussions entre Ukrainiens et Américains sur une éventuelle trêve de la guerre avec la Russie auront lieu dimanche soir à Ryad, en Arabie saoudite, a annoncé à l'AFP une source au sein de la délégation ukrainienne.

«La rencontre avec les Américains est prévue ce soir», a déclaré cette source ukrainienne à des médias, dont l'AFP. Les discussions étaient initialement prévues concomitamment lundi entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre.
14:09
Moscou s'attend à des négociations «difficiles» avec les Américains
Le Kremlin a estimé dimanche que les discussions visant à parvenir à une fin de conflit en Ukraine n'en étaient qu'à leur «début» et s'annonçaient «difficiles», à la veille de pourparlers en Arabie saoudite avec les Américains.

«Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup de travail à faire. Nous n'en sommes qu'au début», a tempéré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, à la télévision russe.

S'attendant à des «négociations difficiles», Dmitri Peskov a précisé que le «sujet principal de discussion» lundi serait la reprise de l'accord céréalier en mer Noire, qui était en vigueur entre l'été 2022 et 2023, permettant à l'Ukraine d'exporter ses céréales, vitales pour l'alimentation mondiale.

La Russie s'en était retirée après un an, déplorant que les Occidentaux ne respectent pas à ses yeux leurs engagements destinés à assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d'engrais.
13:05
Frappes sur Kiev: Zelensky appelle à faire «pression» sur Moscou
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé dimanche ses alliés à faire «pression» sur Moscou pour «mettre fin» à son invasion. Des frappes russes ont fait trois morts à Kiev, avant des discussions parrainées par les Etats-Unis en Arabie saoudite.

Initialement prévues concomitamment lundi entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, ces discussions pourraient avoir lieu l'une après l'autre. Volodymyr Zelensky a en effet ayant évoqué samedi sans donner de détails «une rencontre» dès dimanche entre les délégations venues de Kiev et de Washington.

En parallèle de ces discussions diplomatiques pour parvenir à une fin de la guerre, déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, l'armée de Moscou continue de pilonner les villes et villages ukrainiens.
A resident cleans up the damaged apartment in a multi-storey house after Russia's night drone attack, in Kyiv, Ukraine, Sunday, March 23, 2025. (AP Photo/Efrem Lukatsky)
Russia Ukraine War
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8:28
Des discussions Ukraine-Etats-Unis dès dimanche en Arabie saoudite
Des délégations ukrainienne et américaine doivent se retrouver dès dimanche en Arabie saoudite, a annoncé samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram après avoir réuni son cabinet militaire à Kharkiv.

Lundi sont prévues des discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre. Il s'agira pour ces acteurs de tenter de s'accorder sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps.

L'Ukraine, sous la pression du président américain Donald Trump, affirme être toujours «prête» à un cessez-le-feu complet, option pour le moment difficilement envisageable pour le président russe Vladimir Poutine tant que des forces ukrainiennes se trouvent sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk.

«Nous espérons réaliser au moins quelques progrès», a déclaré samedi l'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, à la chaîne de télévision publique Zvezda.
7:29
Deux morts dans des frappes russes à Kiev la veille de négociations
A la veille de pourparlers entre Américains, Russes et Ukrainiens, la capitale ukrainienne Kiev a été la cible dimanche d'une attaque meurtrière de drones russes. Deux personnes au moins ont été tuées, a indiqué le maire Vitali Klitschko sur le réseau social Telegram.

L'attaque, décrite comme «massive» par le maire, a touché au moins cinq quartiers de la capitale et plusieurs localités de sa périphérie. Les bombardements russes ont déclenché des incendies, selon les autorités de la ville, citées par l'agence de presse allemande dpa.

Des responsables américains, ukrainiens et russes doivent tenir lundi des pourparlers séparés en Arabie saoudite, afin de tenter de s'accorder sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux pays, après trois ans d'offensive russe.
20:30
La Russie attend «quelques progrès» lors des négociations lundi
La Russie a dit samedi attendre «quelques progrès» sur le dossier ukrainien lors des négociations prévues lundi en Arabie saoudite avec les Américains. L'un des deux négociateurs envoyés par Vladimir Poutine a affirmé vouloir discuter avec un état d'esprit «combatif».

Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, il s'agira de tenter de s'accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d'offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.
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L'Ukraine, sous la pression de l'administration de Donald Trump, affirme même être toujours «prête» à un cessez-le-feu complet, option pour le moment difficilement envisageable pour Vladimir Poutine tant que des forces ukrainiennes se trouvent sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk.

«Nous espérons réaliser au moins quelques progrès», a déclaré samedi Grigori Karassine à la chaîne de télévision publique Zvezda. «L'état d'esprit de Sergueï Orestovich (Besseda, l'autre négociateur, ndlr.) et de moi-même est combatif et constructif», a-t-il ajouté, à la veille de leur départ pour l'Arabie saoudite où les négociateurs iront «avec l'intention de (se) battre pour résoudre au moins un problème».

Sergueï Besseda est, lui, un cadre des services de sécurité russes, le FSB. Mais leur profil tranche avec le CV des envoyés russes lors des premières discussions russo-américaines en Arabie saoudite mi-février, lorsque le très expérimenté chef de la diplomatie Sergueï Lavrov avait mené la délégation arrivant de Moscou.
13:14
La Russie attend «quelques progrès» lors des négociations lundi
La Russie attend «quelques progrès» sur le dossier ukrainien lors des négociations prévues lundi avec les Américains en Arabie saoudite, a indiqué samedi Grigori Karassine, l'un des deux négociateurs envoyés par le président Vladimir Poutine pour ces pourparlers.

«Nous espérons réaliser au moins quelques progrès», a déclaré Grigori Karassine à la chaîne de télévision publique Zvezda, gérée par le ministère russe de la Défense. «L'état d'esprit de Sergueï Orestovich (Besseda, l'autre négociateur, ndlr.) et de moi-même est combatif et constructif», a-t-il ajouté dans cet entretien, à la veille de leur départ pour l'Arabie saoudite où les deux négociateurs iront «avec l'intention de (se) battre pour résoudre au moins un problème».

Grigori Karassine, un sénateur et ex-diplomate de carrière, a précisé que le duo reviendrait en Russie mardi, à l'issue des discussions prévues avec les Américains lundi, en parallèle d'une réunion américano-ukrainienne.
13:50
Kiev et Moscou échangent frappes et accusations avant la diplomatie
L'Ukraine et la Russie ont échangé de nouveau frappes et accusations vendredi. Cela à quelques jours de pourparlers prévus lundi sous l'égide des Etats-Unis, portant sur un moratoire limité à certaines attaques aériennes.

La Russie a ravagé le réseau énergétique ukrainien en trois ans d'invasion, tandis que l'Ukraine, en représailles de ces attaques quotidiennes, a détruit de nombreux terminaux pétroliers russes avec des drones pour tenter de dérégler la logistique de l'armée russe.

Cette semaine, les présidents américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine, se sont accordés pour une trêve - validée par Volodymyr Zelensky sous la pression de Washington - qui se limite uniquement aux frappes sur les infrastructures énergétiques. Malgré cet engagement verbal, les deux camps s'accusent de mener des frappes contre de tels sites.

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Dernière cible touchée, la station de mesure de gaz de Soudja dans la région russe frontalière de Koursk. Russes et Ukrainiens se sont mutuellement accusés de l'avoir attaqué. Le site, qui permettait autrefois le transport du gaz russe vers l'Europe via le territoire ukrainien, est occupé par les forces ukrainiennes depuis l'été 2024. Mais les forces russes s'en sont fortement rapprochées ces dernières semaines, progressant dans la zone ce mois-ci et reprenant la ville de Soudja, à quelques kilomètres.
11:09
Le moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques ukrainiens toujours en vigueur, selon le Kremlin
Le Kremlin a assuré vendredi que l'ordre du président russe Vladimir Poutine de ne pas frapper des cibles énergétiques en Ukraine était toujours en vigueur, après que Kiev eut accusé Moscou de ne pas respecter cet engagement.

«L'ordre du commandant en chef est en vigueur et les forces armées russes s'abstiennent de frapper les installations énergétiques», a affirmé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
6:24
Le secrétaire du conseil de sécurité russe est arrivé à Pyongyang
Le secrétaire du conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est arrivé à Pyongyang, où il doit rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, ont annoncé vendredi les agences de presse russes. Pyongyang a été accusé d'avoir envoyé des troupes sur le front ukrainien.

La Corée du Nord et la Russie ont renforcé leur coopération militaire ces derniers mois. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle à l'occasion d'une rare visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, est sous pression après de nouveaux revers sur le front dans l'est de l'Ukraine.
Image: dr
Pyongyang a été accusé par les Occidentaux et la Corée du Sud d'avoir envoyé des troupes sur le front ukrainien aux côtés de l'armée russe, mais n'a jamais confirmé ce déploiement, de même que Moscou.

Selon l'agence de presse Tass, Choïgou, ancien ministre de la défense, a commencé sa visite en déposant une gerbe devant un monument à la mémoire des soldats de l'armée rouge ayant libéré le nord de la péninsule coréenne de l'occupation japonaise à la fin de la seconde guerre mondiale.
6:22
Sommet de la «coalition des volontaires» jeudi à Paris
Un nouveau sommet des pays prêts à garantir un éventuel accord de paix en Ukraine aura lieu jeudi à Paris, en présence du président ukrainien, a annoncé jeudi son homologue français Emmanuel Macron à l'issue d'une rencontre des membres de l'UE à Bruxelles.

«L'objectif pour moi c'est d'abord qu'il y ait un engagement réitéré et explicite [...] sur les soutiens de court terme à l'Ukraine», a expliqué M. Macron, quelques heures après une réunion, à Londres, entre les chefs d'état-major de plus de 25 pays, faisant partie de cette «coalition des volontaires».
Emmanuel Macron est "convaincu" que l'Union europ
Image: ats
Les initiatives diplomatiques et les rencontres se multiplient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse son homologue russe Vladimir Poutine de multiplier les exigences «inutiles» qui ne font que prolonger une guerre entamée il y a trois ans. Des pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l'Ukraine sont prévus lundi en Arabie saoudite.
6:22
La menace russe relance le débat sur un grand emprunt de l'UE
Il n'y a actuellement pas de consensus au sein des 27 membres de l'UE pour faire un emprunt commun afin de réarmer l'Europe, a reconnu jeudi soir le président français Emmanuel Macron à Bruxelles. Il y a cependant «une volonté de travailler ensemble», a-t-il ajouté.

Le président français est «convaincu» que l'Union européenne «devra à nouveau faire un emprunt commun» face au «mur de la dette», a-t-il répété à l'issue du sommet européen. Mais l'Allemagne ferme toujours la porte: la position allemande est «bien connue», a éludé le chancelier sortant Olaf Scholz.
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Image: ats
Paris espère malgré tout que son probable successeur, Friedrich Merz, que le président français a rencontré mardi soir pendant près de trois heures à Berlin, se montrera moins réticent. Emmanuel Macron et Friedrich Merz «ne sont pas entrés dans ce degré de granularité, mais il y a une volonté de travailler ensemble», a glissé un diplomate français. «Laissons mûrir les choses».
16:10
Zelensky refuse tout transfert des centrales nucléaires
L'Ukraine ne «discutera pas» d'un transfert aux Etats-Unis de la propriété de ses centrales nucléaires, y compris celle occupée de Zaporijjia, a déclaré jeudi le président Volodymyr Zelensky, au lendemain de sa conversation téléphonique avec Donald Trump qui avait suggéré que son pays pourrait en prendre «possession».

«Nous n'en discuterons pas. Nous avons 15 réacteurs nucléaires en service aujourd'hui. Tout cela appartient à notre Etat», a martelé Zelensky lors d'une conférence de presse à Oslo.
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16:04
Intégration professionnelle des Ukrainiennes plus lente que prévu
Malgré de bonnes qualifications et un accès rapide au marché du travail, l'intégration professionnelle des Ukrainiennes en Suisse est en deçà des attentes. Les principaux obstacles sont les barrières linguistiques, la non-reconnaissance des diplômes et des difficultés pour la garde des enfants.
C'est ce qui ressort d'une étude mandatée par la Confédération publiée jeudi. Elle s'appuie sur les expériences de 33 spécialistes de la promotion de l’intégration, de l’aide sociale, du service public de l’emploi (SPE), d’employeurs ainsi que de 34 réfugiées. Elle a été menée dans quatre cantons, Vaud, Argovie, Bâle-Ville et Saint-Gall.

De nombreuses Ukrainiennes peuvent faire valoir une bonne formation ou une expérience professionnelle intéressante, comme dans le domaine de la santé. Mais cela pose souvent le problème de la reconnaissance des diplômes.
Le rapport note aussi des connaissances préalables des langues nationales plutôt faibles chez les personnes ayant fui l’Ukraine. Bien que la plupart d’entre elles suivent des cours de langue, le niveau de langue acquis est souvent insuffisant.
13:45
Réunion à Londres de chefs militaires
Les chefs d'état-major d'une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l'Ukraine se retrouvent jeudi à Londres. Ils vont discuter d'un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie.

Le dossier ukrainien et celui de la défense européenne face à la menace russe figurent également au menu d'un sommet de l'UE à Bruxelles jeudi, le troisième sommet de chefs d'Etat en six semaines. Le Kremlin a vivement dénoncé jeudi les «plans de militarisation de l'Europe», par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov.

«Pour l'essentiel, les signaux en provenance de Bruxelles et des capitales européennes portent sur des plans de militarisation de l'Europe», a lancé Peskov. «L'Europe s'est engagée dans sa propre militarisation et s'est transformée en parti de la guerre», a-t-il fustigé.
13:44
Le National ne veut pas de loi spéciale pour l'aide à l'Ukraine
L'aide suisse à l'Ukraine ne doit pas être encadrée par une loi. Le National a refusé jeudi, par 105 voix contre 74, une motion de commission en ce sens, suivant le Conseil fédéral, qui plaidait plutôt pour un traité international. Le Conseil des Etats a au contraire accepté mercredi une motion similaire.

La Chambre des cantons veut privilégier une loi à un traité pour mettre en oeuvre la stratégie de soutien de la Suisse à l'Ukraine. Le Parlement aura ainsi une plus grande marge de manoeuvre et une loi peut être limitée dans le temps, estimait aussi la commission de politique extérieure du National.

En son nom, Fabian Molina (PS/ZH) a avancé que passer par cette voie permettrait un débat public au Parlement. La co-rapportrice Christine Bulliard-Marbach (Centre/FR) a souligné que l'aide à l'Ukraine fait partie de la mise en oeuvre unilatérale du soutien suisse.

Le Conseil fédéral était opposé. Selon une estimation de la Banque mondiale, la reconstruction de l'Ukraine pourrait coûter jusqu'à plus de 500 milliards de dollars dans la prochaine décennie, a rappelé le ministre de l'économie Guy Parmelin. Les fonds publics ne suffiront pas, d'où l'inclusion nécessaire des entreprises privées.
6:17
La Russie dit avoir abattu 132 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a abattu 132 drones ukrainiens au-dessus de son territoire dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé le ministère russe de la défense. L'Ukraine a également subi une nouvelle attaque drones russes.

A Kropyvnytsky, dans le centre de l'Ukraine, des engins russes ont frappé mercredi soir des immeubles résidentiels et fait huit blessés, dont un enfant, selon les services de secours.
En Russie, 54 drones ont été interceptés dans la région de Saratov, à environ 700 km au sud-est de Moscou, et 40 dans la région voisine de Voronej, a indiqué le ministère sur le réseau social Telegram. Le gouverneur régional de Saratov, Roman Bousarguine, a fait état de deux blessés dans une frappe contre un hôpital à Engels, sur la rive est de la Volga.
22:39
L'Ukraine a reçu «plusieurs» avions de combat F-16 supplémentaires
L'Ukraine a reçu «plusieurs» avions de chasse F-16 supplémentaires, s'est félicité mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sans préciser leur nombre exact.

Volodymyr Zelensky a annoncé lors d'un point-presse en visioconférence que son pays avait reçu «plusieurs» de ces appareils de conception américaine dont la livraison à l'Ukraine par ses alliés à commencé en 2024.
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22:37
Zelensky dit n'avoir subi «aucune pression» de la part de Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré mercredi n'avoir ressenti «aucune pression» de la part de son homologue américain Donald Trump pour le pousser à des concessions, lors de leur appel téléphonique plus tôt dans la journée.

«Aujourd'hui, je n'ai ressenti aucune pression», a assuré le président lors d'un point presse en visioconférence, en évoquant leur conversation.
22:08
Trump propose de prendre «possession» des centrales ukrainiennes
Donald Trump a suggéré mercredi, dans un appel avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, que les Etats-Unis prennent possession des centrales nucléaires et électriques ukrainiennes, ce qui constituerait la meilleure protection et le meilleur soutien possibles.

Il n'a pas donné de détails sur cette surprenante et nouvelle proposition, cohérente toutefois avec la manière dont Donald Trump aborde les affaires diplomatiques, c'est-à-dire comme des transactions commerciales.

Son homologue ukrainien a déclaré avoir évoqué avec Donald Trump un potentiel contrôle américain d'une seule centrale nucléaire ukrainienne, celle de Zaporijia, actuellement occupée par les Russes.
19:23
L'Ukraine prête à suspendre les frappes en Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi que son pays était prêt à cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et civiles en Russie, après une conversation téléphonique «franche» avec Donald Trump.

«L'une des premières étapes vers la fin de la guerre pourrait être de cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et autres infrastructures civiles. J'ai soutenu cette mesure et l'Ukraine a confirmé que nous sommes prêts à la mettre en oeuvre», a dit Volodymyr Zelensky sur X après leur conversation.

Le président russe Vladimir Poutine a accepté la veille une pause de 30 jours des frappes, mais uniquement sur les cibles énergétiques.
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19:05
Trump va aider l'Ukraine à se procurer plus de défense antiaérienne
Les Etats-Unis vont aider l'Ukraine à se procurer plus de systèmes de défense antiaérienne, a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche mercredi, quelques heures après l'échange téléphonique entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Le président Zelensky a demandé des systèmes de défense antiaérienne (...) et le président Trump a accepté de travailler avec lui pour voir ce qui était disponible, notamment en Europe», a dit Karoline Leavitt, qui a ajouté que «le partage de renseignements militaires pour la défense de l'Ukraine» allait «continuer».
17:16
Trump dit avoir eu un «très bon appel» avec Zelensky
Donald Trump a déclaré mercredi avoir eu un «très bon appel» avec Volodymyr Zelensky, au lendemain de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine.

«Je viens d'avoir un très bon appel avec le président de l'Ukraine Zelensky. Il a duré environ une heure. Une grande partie de la discussion a été basée sur l'appel passé hier avec le président Poutine pour aligner les demandes et besoins à la fois de la Russie et de l'Ukraine. Nous sommes sur la bonne voie», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Cette tonalité optimiste tranche avec l'hostilité de la dernière conversation entre les deux dirigeants, fin février à la Maison Blanche.
16:11
Zelensky s'entretient par téléphone avec Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'entretient actuellement par téléphone avec son homologue américain Donald Trump, au lendemain d'un appel de ce dernier sur l'Ukraine avec Vladimir Poutine, a indiqué mercredi la présidence ukrainienne.

«Le président de l'Ukraine mène une conversation téléphonique avec le président américain Donald Trump», a indiqué aux journalistes le porte-parole de Zelensky, Serguiï Nykyforov.
Donald Trump,
Image: ats
15:30
La Russie annonce avoir échangé 372 prisonniers de guerre avec Kiev
La Russie a annoncé mercredi avoir procédé avec l'Ukraine à un échange de 175 prisonniers de guerre de chaque camp et 22 prisonniers ukrainiens «gravement blessés», comme convenu la veille après un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

Le ministère russe de la Défense a indiqué dans un communiqué que 175 prisonniers de guerre russe lui avaient été remis contre 175 Ukrainiens ainsi que, «dans un geste de bonne volonté», 22 autres qui étaient "gravement blessés, soit 372 personnes au total. L'Ukraine n'a pas encore commenté.
12:26
Le Conseil des Etats veut une base légale pour l'aide à l'Ukraine
L'aide suisse à l'Ukraine doit être encadrée par une loi. Le Conseil des Etats a accepté mercredi, par 33 voix contre 12, une motion en ce sens de sa commission de politique extérieure. Le Conseil fédéral préfère lui miser sur un traité international avec l'Ukraine.

Le Conseil des Etats veut privilégier une loi à un traité pour mettre en oeuvre la stratégie de soutien de la Suisse à l'Ukraine. Le Parlement aurait ainsi une plus grande marge de manoeuvre et une loi peut être limitée dans le temps, a dit Beat Rieder (Centre/VS) pour la commission. La commission soeur du National a déposé un texte identique. Elle sera traitée jeudi.
Beat Rieder, Mitte-VS, spricht im Staenderat, waehrend der Wintersession der Eidgenoessischen Raete, am Donnerstag, 19. Dezember 2024 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)
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Selon une estimation de la Banque mondiale, la reconstruction de l'Ukraine pourrait coûter jusqu'à 500 milliards de dollars, a rappelé le conseiller fédéral Guy Parmelin. Le secteur public n'y arrivera pas seul, l'inclusion des entreprises privées sera un levier central.
11:16
Zelensky annonce qu'il parlera avec Trump ce mercredi
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu'il parlera mercredi à Donald Trump, au lendemain d'un appel entre le président américain et Vladimir Poutine ayant abouti à une trêve bien plus limitée que celle que Washington réclamait et que Kiev avait acceptée.

«Aujourd’hui, je serai en contact avec le président Trump, et nous discuterons des prochaines étapes», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Helsinki.
10:29
Berlin dénonce le «jeu» de Poutine
L'Allemagne a reproché mercredi à Vladimir Poutine de «jouer à un jeu» après de nouvelles frappes russes dénoncées par l'Ukraine. Cela au lendemain de l'accord en vue d'une trêve limitée conclu par le président russe avec son homologue américain Donald Trump lors d'un échange au téléphone.

«Nous avons constaté que les attaques contre les infrastructures civiles n'ont absolument pas diminué durant la première nuit suivant cet appel téléphonique soi-disant révolutionnaire et formidable», a déclaré le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius dans une interview télévisée. «Poutine joue à un jeu», a-t-il affirmé.
epa11971275 German Defense Minister Boris Pistorius gestures as he speaks during a special plenary session of the German parliament 'Bundestag', in Berlin, Germany, 18 March 2025. The German ...
Image: ats
Donald Trump a «une responsabilité envers l'une des plus grandes nations du monde. Et je suis sûr qu'il y aura un moment où il devra réagir», a aussi déclaré le ministre allemand.

Lors d'un entretien de 90 minutes avec le locataire de la Maîson Blanche mardi, Vladimir Poutine a accepté un engagement réduit à cesser les attaques sur les infrastructures énergétiques pendant 30 jours, mais a refusé un cessez-le-feu total dans un conflit qui dure depuis plus de trois ans.
6:17
Des frappes russes sur des infrastructures civiles
Quelques heures après l'annonce par Washington et Moscou d'un accord en vue d'une trêve limitée, la Russie a poursuivi mardi soir ses bombardements en Ukraine. Un hôpital a notamment été visé, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
5:23
Début des discussions sur une trêve en Ukraine dimanche à Jeddah
Les négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine «vont commencer dimanche à Jeddah», en Arabie saoudite, a affirmé mardi l'émissaire américain Steve Witkoff, après une discussion téléphonique entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

Au sujet d'une trêve limitée aux infrastructures énergétiques et d'un cessez-le-feu maritime en mer Noire, «je pense que les Russes ont accepté ces deux points. J'ai bon espoir que les Ukrainiens l'accepteront», a-t-il ajouté sur la chaîne télévisée Fox News.
5:22
La trêve en Ukraine comprend énergie et infrastructure en général
La trêve de 30 jours entre la Russie et l'Ukraine, sur laquelle se sont accordés les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine, englobe l'énergie et «l'infrastructure en général», a déclaré mardi l'émissaire américain. Kiev doit encore donner son accord.

Interrogé spécifiquement sur la chaîne télévisée Fox News pour savoir si le cessez-le-feu concernait que l'énergie ou était plus large, Steve Witkoff a répondu: «Non, cela concerne l'énergie et l'infrastructure en général».
21:14
L'armée ukrainienne continue de combattre dans la région de Koursk, dit Zelensky
L'armée ukrainienne continue de combattre dans la région de Koursk, a affirmé mardi le président Volodymyr Zelensky, après les récent revers subis par ses troupes dans ce territoire.

«Les militaires ukrainiens sont là. Et ils y resteront tant que nous aurons besoin de cette opération», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en ligne, après après l'entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
19:22
Kiev et Moscou vont échanger des prisonniers
La Russie et l'Ukraine vont procéder mercredi à un échange de 175 prisonniers de guerre de chaque camp, a annoncé le président russe.

«Vladimir Poutine a déclaré que le 19 mars (mercredi), les parties russe et ukrainienne échangeront des prisonniers - 175 personnes contre 175», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
17:46
L'échange téléphonique entre Trump et Poutine est terminé
La conversation téléphonique entre les président russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump, et qui portait notamment sur un projet américain de trêve en Ukraine, s'est achevée, a annoncé mardi le Kremlin, cité par les médias d'Etat russes.

«La conversation est terminée», a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité notamment par l'agence de presse étatique TASS.
16:22
L'appel Trump-Poutine est «en cours»
La conversation téléphonique extrêmement attendue entre Donald Trump et Vladimir Poutine «se passe bien et est toujours en cours», a indiqué mardi sur X Dan Scavino, un proche conseiller du président américain.

Ce dernier a pris place dans le Bureau ovale pour cet appel, qui pourrait se révéler crucial pour la suite du conflit en Ukraine, et qui a débuté à 10h00 heure de Washington (15h00 heure suisse), a-t-il précisé.
15:38
L'Occident voudra dans tous les cas «affaiblir» la Russie, dit Poutine
Vladimir Poutine a estimé mardi devant le patronat russe que même en cas de levée des sanctions touchant son pays en représailles à l'assaut contre l'Ukraine, les Occidentaux continueraient quoiqu'il arrive de tenter de «freiner» et d'«affaiblir» la Russie. Le maître du Kremlin s'exprimait à Moscou devant des chefs d'entreprise et responsables économiques russes, juste avant un échange téléphonique prévu avec Donald Trump. Moscou et Washington ont dit vouloir remettre à plat leurs relations bilatérales, y compris en matière de coopération économique.

Parmi les sujets sur la table figurent notamment une possible levée des sanctions américaines qui visent lourdement l'économie russe depuis 2022.
epa11971936 Russian President Vladimir Putin speaks during the Congress of the Russian Union of Industrialists and Entrepreneurs in Moscow, Russia, 18 March 2025. EPA/MAXIM SHEMETOV/POOL
Image: ats
«Quelle que soit l'évolution de la situation, (...) nos concurrents auront toujours le désir de freiner notre pays, d'affaiblir ses capacités économiques et technologiques», a toutefois estimé Poutine. «Même si l'autre partie fait un geste (...) nous pouvons nous attendre à d'autres tentatives de nous mettre des bâtons dans les roues», a-t-il poursuivi.

Les sanctions «ne sont pas des mesures temporaires ou ponctuelles, mais bien un mécanisme de pression stratégique systémique sur notre pays», a encore accusé Poutine, utilisant sa rhétorique habituelle très critique vis-à-vis des Occidentaux.
13:09
Polonais et Baltes pour se retirer du traité mines antipersonnel
La Pologne et les trois pays baltes ont fait mardi un nouveau pas vers un retrait de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel. Ils ont invoqué la nécessité de renforcer leurs défenses après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La Convention d'Ottawa de 1997 interdit l'emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel. Elle a été ratifiée par plus de 160 pays. La Russie, les Etats-Unis et la Chine n'ont pas adhéré à la Convention.

Dans un communiqué commun, les ministres de la Défense de la Pologne et des trois Etats baltes - Lituanie, Lettonie, Estonie - ont unanimement déclaré mardi que leurs pays devraient quitter la convention pour des raisons de sécurité.
«Avec cette décision, nous envoyons un message clair: nos pays sont prêts et peuvent utiliser toutes les mesures nécessaires pour défendre nos territoires et notre liberté», ont déclaré les quatre ministres dans un communiqué commun.

Varsovie, Vilnius, Riga et Tallinn, tous alliés fidèles de l'Ukraine et des pays frontaliers de la Russie, estiment que «depuis la ratification de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel (Convention d'Ottawa), la situation en matière de sécurité dans notre région s'est substantiellement détériorée», selon les termes du communiqué. «Dans cet environnement de sécurité instable marqué par l'agression de la Russie et la menace permanente qu'elle fait peser sur la communauté euro-atlantique, il est essentiel d'évaluer toutes les mesures visant à renforcer nos capacités de dissuasion et de défense», ont déclaré les ministres.

Malgré leur décision, les quatre pays se sont dit «attachés au droit humanitaire international, y compris à la protection des civils pendant un conflit armé». «Nos nations continueront à défendre ces principes tout en répondant à nos besoins en matière de sécurité».
8:52
Moscou et Pékin utilisent un «arsenal digital massif», selon l'UE
La Chine et la Russie ont recours à un «arsenal digital massif» pour s'ingérer et manipuler les démocraties occidentales, a averti mardi l'Union européenne. L'an dernier, plus de 80 pays et 200 organisations ont été ciblés.

«La manipulation et l'interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l'UE», a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un rapport. «Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir que tout cela a sur nous, ni les intentions de leurs auteurs», a-t-elle ajouté.
epa11944150 European Commission Vice-President and High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy, Kaja Kallas talks to the press as she arrives for an European Coun ...
Image: ats
Dans son dernier rapport annuel sur le sujet, l'UE indique que l'année dernière, elle a identifié des attaques de désinformation contre plus de 80 pays et plus de 200 organisations. La guerre en Ukraine reste une cible majeure pour la Russie, mais des événements tels que les Jeux olympiques de Paris, les élections en Moldavie et les manifestations d'agriculteurs en Allemagne étaient également dans le collimateur.
15:49
Le Canada a invité Zelensky à participer au sommet du G7 en juin
Le Canada, qui préside le G7 cette année, a invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky à participer au prochain sommet qui se tiendra au mois de juin dans l'ouest du Canada, a annoncé lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le premier ministre canadien Mark Carney, entré en fonction vendredi, s'est entretenu avec Zelensky et «l'a invité pour le sommet du G7 en juin en Alberta», une province candienne, a précisé la porte-parole. Après cet échange, le président ukrainien a déclaré dimanche sur X qu'il avait eu «une bonne conversation avec M. Carney», disant que ce dernier «avait soulevé les bons points sur la nécessité d'accroître la pression sur Moscou», mais sans faire mention de l'invitation du G7.
Mark Carney et Zelensky vont s'entretenir.
Image: Keystone
De son côté, le nouveau premier ministre canadien, a répété que son pays «appuie fermement la lutte de l'Ukraine pour la liberté contre l'agression russe. Une paix durable en Ukraine contribue à notre sécurité à tous.»
11:48
Le Kremlin confirme que Trump et Poutine se parleront mardi
Le Kremlin a confirmé lundi que les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump se parleront au téléphone mardi, pour la deuxième fois, officiellement, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche en janvier.

«Cette conversation est effectivement en préparation», a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov lors d'un briefing quotidien.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a critiqu
Image: ats
6:17
Moscou compte insister pour que l'Ukraine n'accède pas à l'Otan
La Russie annonce qu'elle compte insister pour que l'Ukraine ne rejoigne par l'Otan pour qu'un traité de paix soit signé, selon les propos du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko.

«Si nous discutons d'une résolution pacifique du confit ukrainien, alors il devra certainement y avoir un contour externe», a déclaré celui-ci dans un entretien au journal russe Izvestia, cité par l'agence de presse d'Etat russe Tass. «Nous allons insister que les garanties concrètes de sécurité fassent partie de cet accord». «Le statut neutre de l'Ukraine et le refus des Etats membres de l'Otan d'accepter ce pays comme membre de l'alliance doit faire partie de ces garanties», a-t-il précisé.

Les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio et russe Sergueï Lavrov se sont parlés au téléphone durant le weekend et ont «discuté des prochaines étapes» de leurs pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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L'Ukraine utilise des leurres plus vrais que nature
Video: watson
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