International
Proche-Orient en direct

++EN DIRECT Palestine: Israël attaque Rafah et Gaza++

Proche-Orient en direct

Rafah: 21 morts dans une nouvelle attaque israélienne

Suite à l'attentat perpétré par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l'Etat hébreu a riposté et mène une attaque brutale contre la bande de Gaza. Voici les dernières infos.
28.05.2024, 14:3428.05.2024, 16:37
Team watson
Team watson
Suivez-moi
Plus de «International»
  • Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque sans précédent contre Israël, perpétrant plusieurs massacres. Quelque 1100 personnes sont mortes, et 250 ont été capturées et emmenées dans la bande de Gaza.
  • L'armée israélienne a répondu en lançant une vaste offensive terrestre, avec l'objectif d'éradiquer le Hamas de la bande de Gaza. Sans succès, pour l'heure.
  • Plus de 35 000 Palestiniens ont perdu la vie depuis le début des opérations. Israël est accusé d'avoir commis de nombreux crimes de guerre à Gaza.
  • Le 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou, son ministre de la Défense, ainsi que trois cadres du Hamas.
Envoyez-nous votre contribution
17:26
Israël dit que ses seules munitions «n'ont pas pu provoquer» le feu
L'armée israélienne a affirmé mardi que les munitions utilisées dimanche pour bombarder Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ne pouvaient pas avoir «à elles seules» provoqué l'incendie. Ce dernier a fait ce jour-là, selon les autorités locales, 45 morts dans un camp de déplacés.

«Nos munitions, à elles seules, n'ont pas pu provoquer un incendie de cette ampleur», a dit le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne. Il évoquait les premiers éléments de l'enquête que l'armée dit mener sur le bombardement dont elle est elle-même à l'origine et qui a choqué la communauté internationale.
16:37
Rafah: 21 morts dans une nouvelle attaque israélienne
La Défense civile de Gaza a annoncé, mardi, qu'une attaque israélienne avait tué 21 personnes dans un camp de déplacés dans l'ouest de Rafah. Cela moins de deux jours après une frappe similaire qui avait profondément choqué la communauté internationale.
Muhammad Al-Mughair, un responsable de la Défense civile palestinienne a indiqué à l'AFP que 21 personnes avaient été tuées dans cette «frappe de l'occupation visant des tentes de personnes déplacées à l'ouest de Rafah». Le Hamas a également confirmé qu'une frappe israélienne avait fait des "dizaines" de morts et de blessés dans cette zone.
14:32
Gaza: des témoins font état de chars israéliens déployés à Rafah
Deux témoins ont affirmé mardi à l'AFP avoir vu des chars israéliens dans le centre de la ville de Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza. Des bombardements et combats intenses y ont eu lieu ces dernières semaines.
Des chars israéliens «sont déployés au rond-point d'Al-Aouda, dans le centre de la ville de Rafah», a dit un témoin à l'AFP. Une source de sécurité de Rafah a également confirmé avoir vu des chars israéliens dans le centre de cette ville.

Des habitants ont fait état en outre d'affrontements entre soldats israéliens et groupes armés palestiniens à ce même rond-point.
13:41
Tous les partis suisses se disent favorables à l'interdiction du Hamas
Les partis approuvent l'interdiction du mouvement islamiste radical Hamas, comme le propose le Conseil fédéral.

Lors de la consultation qui s'est achevée mardi, les partis ont été unanimes pour dire qu'ils veulent interdire le Hamas en tant qu'organisation terroriste. Cette interdiction doit empêcher le financement et la propagande en Suisse.

L'interdiction concernerait non seulement le Hamas, mais aussi les organisations lui servant de couverture, celles qui en émanent, ainsi que les organisations et groupements qui agissent en son nom.
L'UDC souhaite aller plus loin: le projet de loi doit englober toute organisation qui poursuit les mêmes buts ou utilise les mêmes moyens que le Hamas.

Le PS demande que le Parlement ait un droit de regard sur l'interdiction d'organisations apparentées au Hamas. Il veut aussi que les diplomates et humanitaires puissent entrer en contact avec des membres du Hamas.
13:38
La reconnaissance de l'Etat de Palestine actée par trois pays
Madrid, Dublin et Oslo reconnaissent formellement mardi l'Etat de Palestine. Une décision qui a provoqué la fureur d'Israël, qui a accusé le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez de se rendre «complice des appels au génocide du peuple juif».

Cette reconnaissance est «une nécessité» pour «parvenir à la paix» entre Israéliens et Palestiniens, en plus d'être «une question de justice historique» pour le peuple palestinien, a déclaré mardi M. Sánchez, devenu l'une des voix les plus critiques du gouvernement israélien au sein de l'UE depuis le début de la guerre à Gaza.
Cette décision n'est prise «contre personne, et encore moins contre Israël, un peuple ami (...) avec qui nous voulons avoir la meilleure relation possible», a-t-il ajouté dans une brève déclaration lue en espagnol et en anglais, affirmant que reconnaître l'Etat de Palestine reflétait «notre rejet total du (mouvement islamiste palestinien) Hamas, qui est contre la solution à deux Etats».
22:35
La Suisse soutient la Syrie à hauteur de 60 millions de francs
La Suisse a réaffirmé lundi son soutien à la Syrie et aux pays de la région en annonçant une contribution à hauteur de 60 millions de francs. La population syrienne continue en effet de souffrir de la guerre civile qui dure depuis 2011. Avec ce soutien, la Suisse poursuit son engagement de longue date.

L'argent ira à des projets multilatéraux, bilatéraux et aussi à des missions d'experts et des projets suisses, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à l'issue de la huitième conférence de Bruxelles sur l’aide à apporter pour l’avenir de la Syrie et des pays de la région.

Selon le DFAE, le nombre de Syriens dépendant de l'aide humanitaire a augmenté depuis 2020, passant de 11 millions à 16,7 millions en 2024. Plus de 7,2 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et une série de tremblements de terre dévastateurs a encore aggravé la situation en février 2023.
L'Iran assure ne pas avoir de troupes en Syrie, mais dit que des "conseillers" militaires issus des Gardiens de la Révolution opèrent aux côtés de l'Etat syrien à l'invit ...
Bild: sda
22:32
L'UE veut une réunion avec Israël
L'Union européenne va demander à Israël de tenir une réunion pour discuter de la situation à Gaza et du «respect des droits humains», dans le cadre de leur accord d'association, a indiqué lundi son chef de la diplomatie Josep Borrell.

«Nous avons l'unanimité nécessaire pour convoquer un Conseil d'association avec Israël pour discuter la situation à Gaza (...) et discuter ensuite du respect des droits humains», a-t-il affirmé devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Joseop Borell n'a toutefois pas indiqué à quelle date pourrait avoir lieu cette réunion et si Israël avait été informé de cette demande. L'Espagne et l'Irlande avaient demandé conjointement fin février à la Commission européenne d'examiner le respect par Israël des droits humains, conformément à l'accord d'association en vigueur.
epa10207014 High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, Josep Borell, intervenes during the opening of the European Union Satellite Centre (SatCen) new headquarters on it ...
Bild: EPA
19:47
La Maison Blanche appelle Israël à «prendre toutes les précautions»
La Maison Blanche s'est dite lundi «bouleversée» par les images de la frappe israélienne survenue à Rafah qui a tué des «Palestiniens innocents». Elle a appelé Israël à «prendre toutes les précautions pour protéger les civils».

«Israël a le droit de s'en prendre au Hamas, et nous comprenons que cette frappe a tué deux terroristes de haut rang du Hamas (...). Mais comme nous l'avons dit clairement, Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils», a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison Blanche, ajoutant que les Etats-Unis étaient «activement engagés pour comprendre ce qu'il s'est passé». (ats/afp)
epa11348887 White House national security communications advisor John Kirby speaks during a news conference in the James S. Brady Press Briefing Room at the White House in Washington, DC, USA, 17 May  ...
Bild: sda
16:27
Enquête ouverte dans 70 dossiers à l'encontre de soldats israéliens
Israël a ouvert 70 enquêtes à l'encontre de soldats israéliens depuis le 7 octobre et la flambée de violences à Gaza, a indiqué lundi la procureure militaire Yifat Tomer-Yerushalmi, la plus haute juriste de l'armée israélienne. Les suspects sont soupçonnés de pillage, violence et homicide de prisonniers.
Mme Tomer-Yerushalmi a souligné qu'Israël combattait des ennemis qui ne se soucient pas du droit international. Elle a par ailleurs rejeté les allégations selon lesquelles Israël serait responsable de la famine de la population civile dans la bande de Gaza, ainsi que les accusations d'assassinats ciblés de civils.

«En temps de guerre, des incidents se produisent qui donnent lieu à des soupçons de violation du droit international et des ordres militaires», a déclaré Tomer-Yerushalmi, précisant que les enquêtes de l'armée sont professionnelles et indépendantes. «Ces cas suspects font l'objet d'enquêtes approfondies et rigoureuses».
En février dernier, Mme Tomer-Yerushalmi avait mis en garde contre d'éventuels actes illégaux commis par des soldats israéliens lors des hostilités dans la bande de Gaza. Il y a eu «des cas de comportements inacceptables qui se sont écartés des valeurs et des ordres de l'armée», avait-elle écrit dans une lettre. Elle a également critiqué la demande d'un mandat d'arrêt par le procureur de la Cour pénale internationale à l'encontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre de la défense Yoav Gallant.
15:55
Echange de tirs entre Egyptiens et Israéliens
Selon l'armée israélienne, un échange de tirs a eu lieu à la frontière avec l'Egypte lundi. L'incident est en cours d'examen et des discussions sont en cours avec l'Egypte, a annoncé lundi l'armée israélienne.

D'après divers médias, des soldats égyptiens ont ouvert le feu sur les troupes des forces de défense israéliennes au poste frontière de Rafah lundi matin. Un soldat égyptien serait mort dans un échange de tirs. Les Egyptiens auraient ouvert le feu, rapporte la chaîne N12, citant un porte-parole de l'armée israélienne. Ils sont en contact avec le Caire pour enquêter sur l'incident.

15:31
Gaza annonce au moins 45 morts dans une frappe à Rafah
Le Ministère de la Santé de Gaza a fait état lundi de 45 morts au moins à la suite d'une frappe israélienne nocturne qui a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah. L'attaque a provoqué des condamnations à l'étranger.

L'armée israélienne a dit avoir mené une frappe aérienne ciblant deux hauts responsables du Hamas tard dimanche, et qu'elle enquêtait sur les informations faisant état de civils tués dans un incendie.

L'attaque à Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol le 7 mai en dépit des inquiétudes exprimées au sein de la communauté internationale par crainte pour la population civile, a été dénoncée notamment par l'Egypte et le Qatar, médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.
11:25
L'Egypte fustige un «bombardement délibéré» d'Israël à Rafah
L'Egypte a condamné lundi un «bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés» à Rafah. Ces violences ont fait au moins 40 morts dans la bande de Gaza, selon la Défense civile palestinienne.
Au Caire, le ministère égyptien des Affaires étrangères a appelé dans un communiqué Israël à «mettre en oeuvre les mesures édictées par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant une cessation immédiate des opérations militaires» dans la ville palestinienne de Rafah, située à la frontière de l'Egypte.

Le ministère a fustigé «une nouvelle violation flagrante des dispositions du droit international humanitaire». Déplorant un «évènement tragique», le communiqué dénonce un «ciblage des civils sans défense» et «une politique systématique visant à élargir le spectre de la mort et des destructions dans la bande de Gaza pour la rendre invivable».
La présidence palestinienne et le Hamas ont accusé Israël d'avoir commis un «massacre» en visant un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, l'armée israélienne disant pour sa part avoir frappé un complexe dans lequel opéraient «d'importants terroristes».

De son côté, la diplomatie jordanienne a également condamné le bombardement survenu dimanche soir, y voyant un «acte de défi face aux arrêts de la Cour internationale de justice» et une «violation sévère» du droit international.
«Ces actions sont des crimes de guerre que la communauté internationale doit confronter, afin de s'assurer que les responsables répondent de leurs actes», a précisé dans un communiqué le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sufian Qudah.
11:22
Mort de journalistes à Gaza: nouvelle plainte de RSF à La Haye
Reporters sans frontières (RSF) a déposé lundi une nouvelle plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) pour «crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes», a annoncé l'organisation. Selon elle, plus de 100 journalistes de Gaza ont été «tués par l'armée israélienne».

L'ONG appelle le procureur de la CPI «à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024». Elle précise qu'il s'agit de sa troisième plainte sur la mort de journalistes à Gaza devant la CPI de La Haye, depuis celles des 31 octobre et du 22 décembre.
Sa plainte spécifique de lundi fait état de «huit cas supplémentaires de journalistes palestiniens et d'un reporter blessé», tous «dans l'exercice de leurs fonctions».

L'organisation de défense des journalistes affirme avoir «des motifs raisonnables de croire que certains de ces journalistes ont été victimes d'homicides intentionnels, les autres d'attaques intentionnelles contre des civils par l'armée israélienne».
Début janvier, le procureur de la CPI a déclaré que les crimes contre les journalistes étaient inclus dans son enquête sur des crimes de guerre à Gaza.
6:12
Amnesty demande une enquête sur trois frappes israéliennes
Trois frappes aériennes israéliennes dans le centre et le sud de la bande de Gaza ont tué en avril 44 civils palestiniens dont 32 enfants, selon Amnesty International qui demande à la CPI d'ouvrir une enquête pour «crimes de guerre».

Selon l'ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d'al Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, dans le sud.
epa11332560 Palestinians inspect the rubble of their destroyed houses following an Israeli air strike in Al Maghazi refugee camp, southern Gaza Strip, 11 May 2024. More than 34,900 Palestinians and ov ...
Bild: sda
«Ces frappes dévastatrices ont décimé des familles et ôté la vie à 32 enfants», déclare dans le communiqué une responsable d'Amnesty, Erika Guevara-Rosas, affirmant que l'enquête de l'ONG apporte «des éléments de preuve essentiels pointant des attaques illégales imputables à l'armée israélienne».

Amnesty a interrogé 17 rescapés et témoins, visité un hôpital où les blessés sont soignés, photographié des fragments de munitions. Dans les trois cas, l'organisation «n'a trouvé aucune preuve de la présence de cibles militaires dans ou autour des lieux ciblés par l'armée israélienne», indique-t-elle, ajoutant ne pas avoir encore reçu de réponses à ses questions de l'armée israélienne.
Des bombardements et des tirs d'artillerie ont visé de nouveau le nord et le centre du territoire, ainsi que Rafah, malgré une décision vendredi de la Cour internationale de justice (CIJ) ordonna ...
Bild: sda
6:11
Au moins 30 morts dans le bombardement d'une «zone humanitaire»
Le gouvernement du Hamas à Gaza a indiqué dimanche soir qu'au moins 30 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées dans des bombardements israéliens sur un centre pour déplacés près de Rafah, dans le sud de ce territoire palestinien.
Les frappes «ont causé la mort de 30 martyrs et fait des dizaines de blessés», a indiqué le bureau des médias du gouvernement dans un communiqué, tandis que la Défense civile de Gaza confirmait des frappes israéliennes sur cette zone où selon elle vivent quelque 100 000 déplacés. Selon la Défense civile, 50 personnes ont été tuées ou blessées.

L'armée israélienne a, pour sa part, annoncé avoir lancé des frappes contre un complexe du Hamas.

Selon le Croissant-Rouge palestinien, la zone visée «avait été désignée par l'occupation israélienne comme une zone humanitaire».
13:33
Alerte aux tirs de roquettes sur Tel-Aviv
Des sirènes d'alerte ont retenti dimanche à Tel-Aviv et dans le centre d'Israël pour que les habitants se mettent à l'abri après des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza, ont indiqué des journalistes de l'AFP.

Cette alerte intervient après plusieurs mois de calme relatif dans cette région du pays, alors que la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza dure depuis plus de sept mois. Au moins trois explosions ont été signalées dans le centre d'Israël, selon les journalistes de l'AFP.

Selon l'armée israélienne, huit roquettes ont été tirées vers Israël à partir de Rafah.
10:23
Des camions d'aide entrent dans Gaza depuis l'Egypte
Des camions d'aide en provenance d'Egypte ont commencé à entrer dans la bande de Gaza dimanche par le point de passage israélien de Kerem Shalom, selon Al-Qahera News, un média proche des services de renseignement égyptiens.

Un total de «200 camions» ont quitté le côté égyptien du poste frontière de Rafah, accès au sud de la bande de Gaza fermé depuis qu'Israël a pris le contrôle du terminal côté palestinien, pour se diriger vers Kerem Shalom, quelque 4 km plus au sud.

Al-Qahera News n'a pas précisé combien de camions avaient passé les contrôles, mais a indiqué que «quatre camions de carburant» avaient déjà traversé et se dirigeaient vers des hôpitaux.

Le reste des 200 camions devrait «entrer dans Gaza aujourd'hui», a déclaré à l'AFP Khaled Zayed, chef du Croissant-Rouge égyptien dans la ville portuaire d'al-Arich, où arrive l'essentiel de l'aide pour la bande de Gaza.
7:26
Le Hamas prétend avoir fait «prisonniers» des soldats israéliens
La branche armée du Hamas a affirmé avoir fait «prisonniers» des soldats israéliens lors d'une embuscade, samedi, dans le camp de Jabalia dans la bande de Gaza, au sein de l'armée israélienne, qui a elle démenti.

Les forces israéliennes visées se trouvaient dans un tunnel dans le camp de Jabalia et «tous leurs membres ont été tués, blessés ou faits prisonniers». Les hommes du Hamas se sont «emparés de leur matériel militaire» avant de faire «exploser le tunnel», a affirmé le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste palestinien, Abou Obeida.

Il a également diffusé des images d'un soldat trainé au sol et présenté comme étant un militaire israélien capturé. Ces images n'ont pas pu être authentifiées dans l'immédiat par l'AFP.
7:24
Gaza: Plusieurs navires américains échoués près du port artificiel
Quatre embarcations de l'armée américaine utilisées pour la jetée provisoire pour l'aide à Gaza se sont échouées samedi matin à cause d'une «mer agitée», a fait savoir le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

«Les navires se sont détachés de leur mouillage et deux navires sont désormais amarrés à la plage près du ponton. Les troisième et quatrième navires sont échoués sur la côte israélienne près d'Ashkelon», relève un communiqué.

Le Centcom précise qu'aucun militaire n'a été blessé et que «le ponton reste pleinement fonctionnel». Il ajoute que l'armée israélienne aide les Américains à remettre à flots les navires et insiste: «Aucun (militaire) américain n'entrera dans Gaza».
19:05
Près d'un millier d'étudiants pro-palestiniens défilent à Lausanne
Après avoir occupé les universités et hautes écoles du pays, pas loin d'un millier d'étudiants et sympathisants pro-palestiniens ont pris la rue samedi après-midi à Lausanne. Leur revendication est toujours la même: un boycott académique des universités israéliennes.

La manifestation a débuté vers 15h00 sur la place de la Riponne au son d'un «Viva, viva Palestina», scandé par une militante et repris par quelque 800 participants, selon un décompte de Keystone-ATS. Des étudiants de l'Université de Lausanne, de l'EPFL et des autres universités romandes ont pris tour à tour la parole.

Entre les halls occupés des universités et les rues lausannoises, leurs revendications n'ont pas changé. Ils exigent toujours un «arrêt immédiat de toutes les collaborations académiques en cours» entre les institutions suisses et israéliennes. Les étudiants ont également dénoncé les pressions et intimidations de leurs rectorats respectifs, soulignant que «c'est la lutte, la solution».
Des militants pro-palestiniens defilent en cortege lors d'une manifestation nationale pro-palestinienne pour le boycotte academique le samedi 25 mai 2024 a Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bot ...
Bild: sda
10:04
L'Italie annonce reprendre son financement de l'UNRWA
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annoncé samedi la reprise des financements en faveur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Il l'a dit après un entretien avec le Premier ministre palestinien Mohammad Mustapha à Rome.

«J'ai informé M. Mustapha que le gouvernement a prévu de nouveaux financements en faveur de la population palestinienne d'un montant global de 35 millions d'euros (...) dont cinq seront alloués à l'Unrwa», a dit M. Tajani selon un communiqué.

«L'Italie a décidé de reprendre le financement de projets spécifiques destinés à l'assistance aux réfugiés palestiniens, mais seulement après des contrôles rigoureux qui garantissent que pas même un centime ne risque de servir à soutenir le terrorisme», a souligné M. Tajani.

Les 30 autres millions d'euros sont destinés à l'initiative «Food for Gaza» lancée par l'Italie en collaboration avec des agences onusiennes, précise le communiqué.

L'Unrwa, qui coordonne la quasi-totalité de l'aide à Gaza, est en crise depuis janvier, lorsque Israël a accusé une douzaine de ses 13'000 employés de Gaza d'être impliqués dans l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Cela a conduit de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal bailleur de fonds, et la Suisse, à suspendre brusquement le financement de l'agence, menaçant ainsi ses efforts d'acheminement de l'aide à Gaza, bien que plusieurs Etats aient depuis repris leurs versements.

Un examen indépendant de la situation de l'Unrwa, mené par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a mis en évidence certains «problèmes liés à la neutralité» de l'agence, mais a souligné qu'Israël n'avait pas encore fourni de preuves de ses principales accusations.

Créée en 1949, l'agence emploie environ 30'000 personnes dans les territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban et en Syrie.
7:19
Gaza: frappes sur Rafah après la décision de CIJ
L'armée israélienne bombarde samedi la bande de Gaza, y compris Rafah, au lendemain d'une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) l'ordonnant de suspendre ses opérations dans ce secteur sur fond d'efforts à Paris pour arracher un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

La plus haute juridiction de l'ONU - dont les décisions sont juridiquement contraignantes, mais qui manque de mécanismes pour les mettre en oeuvre-, a aussi ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah, essentiel à l'entrée de l'aide humanitaire mais fermé après le lancement de son opération terrestre début mai.

Israël s'est défendu en affirmant qu'il n'avait «pas mené et ne mènera pas d'opérations militaires dans la zone de Rafah qui créent des conditions de vie susceptibles de conduire à la destruction de la population civile palestinienne, en tout ou en partie».

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre contre Israël et au pouvoir à Gaza depuis juin 2007, a salué la décision de la CIJ tout en déplorant qu'elle se limite «seulement à Rafah».

Dans la foulée de la décision vendredi de la CIJ, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans la bande de Gaza. Idem pour les affrontements de l'armée israélienne avec la branche armée du Hamas.

Tôt samedi, des témoins palestiniens et des équipes de l'AFP ont fait état de frappes israéliennes à Rafah (sud), ville à la lisière de l'Egypte, mais aussi à Deir al-Balah (centre).

«Nous espérons que la décision de la Cour va mettre de la pression sur Israël afin de mettre fin à cette guerre d'extermination, car il ne reste plus rien ici», a déclaré à l'AFP Oum Mohammad Al-Ashqa, une Palestinienne de Gaza-Ville déplacée par les violences à Deir al-Balah.

«Mais Israël est un Etat qui se considère au-dessus des loi. Je ne crois donc pas que les tirs ou la guerre ne puissent cesser autrement que par force», souligne de son côté Mohammed Saleh, aussi rencontré par l'AFP dans cette ville du centre du territoire palestinien.
6:23
L'autorité palestinienne au bord de l'asphyxie financière
L'autorité palestinienne est au bord de l'asphyxie financière, a estimé jeudi la Banque mondiale (BM) dans un rapport. L'institution pointe l'assèchement complet des flux de ressources et une forte récession de l'économie palestinienne, qui vient diminuer d'autant les recettes fiscales. A l'issue de l'année écoulée, l'autorité palestinienne présentait un déficit de 682 millions de dollars (624 millions de francs au cours actuel), soit 3,9% du PIB palestinien. Il devrait quasi doubler cette année pour atteindre 1,2 milliard de dollars.
FILE - Palestinians line up for free food during the ongoing Israeli air and ground offensive on the Gaza Strip in Rafah, Jan. 9, 2024. The United Nations said Tuesday, May 21, 2024, it suspended food ...
Bild: sda
En cause, l'importante baisse des revenus collectés par le gouvernement israélien sans être reversés à l'autorité palestinienne. L'autre raison majeure est la forte récession anticipée de l'économie palestinienne, qui devrait reculer dans une fourchette comprise entre 6,5% et 9,4%.

La situation est encore plus difficile, sans surprise, dans la bande de Gaza, puisque son économie devrait être divisée par plus de deux, après avoir déjà connu un fort recul à la fin 2023, dans la foulée du début de l'offensive israélienne en réponse à l'attaque du Hamas le 7 octobre.

La forte récession entraîne une hausse de la pauvreté en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Dans cette dernière, la quasi-totalité de la population a basculé sous le seuil de pauvreté. L'une des raisons est la destruction des emplois au cours des six derniers mois. Près de 500 000 emplois ont été perdus, dont 200 000 à Gaza et près de 150 000 concernant des Palestiniens qui se rendaient en Israël pour travailler.

La situation humanitaire ne cesse par ailleurs de se détériorer, avec une insécurité alimentaire qui touche 95% de la population gazaouie, alors que le nord de la bande de Gaza est désormais considéré comme étant en état de famine, où «l'insécurité alimentaire atteint des niveaux catastrophiques», souligne le rapport. Se basant sur une étude de la London School of hygiene and tropical medecine et de l'universite américaine Johns Hopkins, le rapport avance qu'entre 58 000 et 66 000 personnes pourraient mourir de faim «si la tendance actuelle se poursuit»
6:20
Netanyahou invité à s'adresser «bientôt» au congrès américain
L'annonce est tombée jeudi de la part du chef républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson. «Ce soir, je suis heureux de vous annoncer autre chose: nous accueillerons bientôt le premier ministre Benyamin Netanyahou au Capitole pour une session conjointe du congrès», a déclaré le speaker républicain de la chambre des représentants, lors d'une réception à l'ambassade d'Israël à Washington.

«Il s'agira d'une manifestation opportune et, je pense, très forte de soutien au gouvernement israélien au moment où il en a le plus besoin», a-t-il ajouté.
Speaker of the House Mike Johnson, R-La., meets with reporters following a Republican strategy session, at the Capitol in Washington, Wednesday, May 22, 2024. (AP Photo/J. Scott Applewhite)
Mike Johns ...
Bild: sda
Cette invitation, lancée au premier ministre israélien par l'opposition républicaine au président américain Joe Biden, intervient après un double revers subi cette semaine par Israël: la reconnaissance par trois pays européens de l'Etat de Palestine et la décision du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, de demander des mandats d'arrêt contre M. Netanyahou pour des «crimes contre l'humanité» présumés, en même temps que contre les dirigeants du Hamas.

Elle intervient aussi alors que le président américain a dit publiquement son opposition à une offensive terrestre de grande ampleur à Rafah, où plus d'un million de civils sont piégés. M. Biden a menacé de cesser certaines livraisons d'armes à Israël si son avertissement n'était pas entendu. Cette décision a suscité des critiques à Washington de la part de ses opposants républicains, qui l'accusent de lâcher Israël.

Aucune date n'a été proposée pour la venue du premier ministre israélien à Washington, qui doit encore accepter.
6:38
La Colombie confirme qu'elle va ouvrir une ambassade à Ramallah
La Colombie va ouvrir une ambassade à Ramallah, dans les territoires palestiniens, a annoncé mercredi le ministre des Affaires étrangères colombien, Luis Murillo.

«Le président (Gustavo) Petro a donné l'instruction que nous installions l'ambassade de Colombie à Ramallah. Ce sera le prochain pas que nous allons faire», a déclaré à la presse Luis Murillo, sans donner d'autres précisions.

En octobre, Gustavo Petro avait déjà déclaré vouloir ouvrir une ambassade dans les territoires palestiniens. Cette déclaration intervient après l'annonce par trois pays européens (l'Espagne, l'Irlande et la Norvège) de leur décision de reconnaître l'Etat de Palestine, une annonce qui a suscité la fureur d'Israël.
«La Colombie avait déjà reconnu ces dernières années la Palestine comme un Etat. (...) Nous sommes convaincus que de plus en plus d'Etats vont reconnaitre la Palestine», a-t-il ajouté. «Dans le contexte des accords d'Oslo, l'ONU s'est mise d'accord sur une solution à deux Etats, il est donc nécessaire de reconnaître la Palestine comme un Etat à part entière».

Début mai, le président Petro avait annoncé la rupture des liens diplomatiques avec Israël, qualifiant le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de «génocidaire» dans sa conduite de la guerre à Gaza. Israël était depuis des décennies un traditionnel allié de la Colombie. Le 10 mai, il a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à émettre un mandat d'arrêt à l'encontre du Premier ministre Netanyahu.
L'attaque contre Israël par le Hamas en images
L'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Votre commentaire
YouTube Link
0 / 600
Ce que l'on sait sur la frappe d'Israël à Rafah: des dizaines de morts
Le ministère de la Santé de Gaza a signalé 45 morts après une frappe israélienne nocturne à Rafah, provoquant des condamnations internationales.

Le Ministère de la Santé de Gaza a fait état lundi de 45 morts au moins à la suite d'une frappe israélienne nocturne qui a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah. L'attaque a provoqué des condamnations à l'étranger.

L’article