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Comment la Nati veut emballer le Stade de Genève

Switzerland's Geraldine Reuteler, right, in action, during a training session of the Swiss national team one day before the UEFA Women's EURO 2025 Group A match against Finland, at the Stade ...
Face à la Finlande, l'équipe de Suisse veut plus qu'un point.Keystone

Comment la Nati veut emballer le Stade de Genève

Alors qu'un point leur suffirait pour se hisser en quart de finale de l'Euro, ce jeudi face à la Finlande, les Suissesses ne veulent pas se satisfaire du match nul. Et pour l'emporter, elles pourront compter sur le soutien d'un public romand bouillant.
10.07.2025, 08:5310.07.2025, 08:54
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Un nul lui suffirait pour disputer le premier quart de finale de son histoire dans un Euro. Mais l'équipe de Suisse veut battre la Finlande jeudi à Genève (21h) dans la troisième journée du groupe A.

En pleine confiance après leur probante victoire obtenue contre l'Islande dimanche à Berne (2-0), les Suissesses sont proches d'atteindre ce qui constitue, paradoxalement, autant un objectif presque minimal qu'un jalon historique. Le statut de tête de série réservé au pays-hôte a, en effet, offert à la Suisse un avantage non négligeable en lui permettant d'éviter un mastodonte européen au premier tour.

Une élimination jeudi en cas de défaite face à la Finlande, un adversaire largement à la portée des joueuses de Pia Sundhage, serait donc synonyme de désillusion pour une équipe qui n'a cessé de gagner la sympathie du public helvétique depuis le début de la compétition.

Attention à la Finlande

Certes, le deuxième but marqué par Alayah Pilgrim dimanche au Wankdorf place la Suisse en pole position avant ce véritable 8e de finale, dont le vainqueur affrontera l'Espagne ou l'Italie vendredi 18 juillet à Berne. Mais Lia Wälti et ses coéquipières ne comptent pas prendre les Finlandaises à la légère devant le public romand.

«Elles m'impressionnent depuis le début de la compétition», a lâché la capitaine de l'équipe de Suisse dimanche soir. «C'est une équipe incroyablement forte qu'on n'avait pas forcément à l'oeil au départ.» Mardi en conférence de presse, sa jeune coéquipière Noemi Ivelj lui a emboîté le pas: «Selon moi, elles ont proposé un meilleur football que la Norvège et l'Islande pour l'instant».

Dimanche à Sion, il n'a manqué qu'un soupçon de réussite à la Finlande, à qui la Norvège a fait le même coup qu'aux Suissesses lors du match d'ouverture (2-1). Pas abattues par ce cruel revers, les «Chouettes boréales» savent que la pression reposera sur les épaules helvétiques jeudi à Genève.

Un engouement inimaginable

Mais depuis le début de l'Euro, les joueuses de Pia Sundhage semblent avoir fait de cette pression leur meilleure alliée. Le soutien des 30 000 spectateurs et plus présents à Bâle et à Berne n'est vraiment pas étranger à leur remarquable débauche d'énergie. Le travail physique imposé par la sélectionneuse au cours de la longue préparation du mois de juin porte ses fruits.

La Suédoise de 65 ans, qui en a pourtant vu, des publics euphoriques, tout au long de sa carrière, a avoué elle-même sa surprise quant à l'engouement suscité par son équipe. «Je n'aurais jamais imaginé voir des Suisses créer une telle ambiance», a-t-elle lancé, hilare, dimanche après la victoire contre l'Islande. «J'espère qu'on aura droit au même soutien lors du troisième match.»

Pour emballer le public du Stade de Genève, la Suisse sait qu'elle ne doit pas se satisfaire du match nul et qu'elle doit continuer à se montrer à la fois solide et offensive pour se mettre rapidement à l'abri. «On veut gagner ce match. Et je suis très confiante dans notre capacité à y parvenir», a assuré lundi Sydney Schertenleib, avec l'ambition de prolonger un peu plus la fièvre qui s'est emparée du pays. (jzs/ats)

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