Deux semaines après sa victoire à Roland-Garros, Carlos Alcaraz a remporté le prestigieux tournoi sur gazon du Queen's à Londres. Il a battu en finale le Tchèque Jiri Lehecka (30e) 7-5 6-7 (5/7) 6-2.
L'Espagnol de 22 ans, no 2 mondial, est désormais complètement tourné vers Wimbledon (30 juin/13 juillet) où il arrivera en pleine confiance: sa finale au Queen's était sa cinquième consécutive sur le circuit, pour quatre victoires - Monte-Carlo, Rome, Roland-Garros et au Queen's - et une seule défaite, à Barcelone contre Holger Rune.
Dans une confrontation d'excellents serveurs, Alcaraz a converti dans la première manche l'unique balle de break des deux premières manches, à 5-5, pour s'imposer 7-5. Il a ensuite perdu la deuxième dans un tie-break ponctué d'échanges somptueux, avant de faire craquer son adversaire de 23 ans dans la troisième manche, où son pourcentage de premières balles a été exceptionnel (17/18, 94%).
Joao Almeida a remporté la 8e et dernière étape du Tour de Suisse dimanche, un contre-la-montre en côte de 10,1 km entre Beckenried et Stockhütte. Le Portugais de 26 ans a enlevé sa troisième étape.
Almeida avait les moyens de renverser la table, il n'a pas failli. Comme lors du dernier Tour de Romandie, le coureur d'UAE a profité de la dernière étape et d'un effort solitaire pour aller chercher la victoire.
A la manière de son leader Tadej Pogacar, le Portugais a cannibalisé la course en faisait sienne trois des huit étapes et en se classant à deux reprises à la deuxième place!
Leader avant le départ, Kévin Vauquelin a tout tenté, mais il n'a pas pu se sublimer. Le Français a réussi une très belle course dans la patrie de Marco Odermatt, mais les 33 secondes d'avance au départ ont fondu comme neige au soleil sous la chaleur nidwaldienne.
Le coureur tricolore de 24 ans peut tout de même savourer sa deuxième place à 1'07 d'Almeida avec en prime le maillot de meilleur jeune. Derrière, on retrouve le Britannique de 22 ans Oscar Onley à 1'58.
Deuxième de l'étape à 24 secondes d'Almeida, l'Autrichien Felix Gall finit au 4e rang.
Le meilleur Suisse se classe 43e. Il s'agit de Mauro Schmid à 55'29.
Iman Beney (18 ans) quitte les Young Boys. La Valaisanne a signé un contrat de quatre ans avec Manchester City, a-t-elle annoncé sur Instagram. Elle portera le numéro 24 avec le club mancunien.
Après quatre ans à Berne, Iman Beney a indiqué qu'il était temps pour elle de "franchir une nouvelle étape." Samedi, la milieu de terrain avait reçu sa convocation pour l'Euro dames 2025 avec l'équipe de Suisse.
Le cadre de l'équipe de Suisse pour l'Euro dames comprend désormais 21 noms. Les deux derniers seront dévoilés lundi matin dans la "chasse au trésor" ("The Chase") mise en place par l'ASF.
Les noms de trois joueuses romandes ont été dévoilés dimanche. Il s'agit d'une part des Genevoises Sandrine Mauron (Servette Chênois) et Smilla Valloto (Hammarby IF/Wolfsburg dès 2025/26), qui évoluent toutes deux à mi-terrain.
De l'autre, la jeune attaquante fribourgeoise Leila Wandeler (Lyon) a aussi été retenue. Sa convocation constitue une surprise, car elle n'a pas encore disputé le moindre match avec l'équipe de Suisse.
Marc Marquez (Ducati) poursuit son implacable domination en MotoGP. L'Espagnol a remporté le Grand Prix d'Italie au Mugello pour encore accentuer son avance au championnat du monde.
Déjà victorieux en sprint samedi, Marc Marquez a donc vécu un nouveau week-end à 37 points. Sa 93e victoire en Grand Prix, qui est la 67e dans la catégorie reine, le rapproche encore d'un neuvième titre mondial, et ce même si la saison est encore longue. Mais son aisance est telle que le titre semble lui tendre les bras.
Dans la fournaise du Mugello, l'aîné des Marquez a été mis sous pression dans les premiers tours avant de s'installer en tête pour de bon et de creuser inexorablement l'écart. Il a franchi la ligne avec 1''942 d'avance sur son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini) et 2''136 sur l'Italien Fabio di Giannantonio (Ducati-VR 46). Au championnat, Marc Marquez compte désormais 40 points d'avance sur son frère.
En Moto3, le Bâlois Noah Dettwiler (KTM) n'a pas réussi à entrer dans les points. Il s'est classé au 19e rang.
Les organisateurs ont tiré un bilan positif du Tour de Suisse 2025. "L'évènement global sur douze jours a été un succès complet", s'est ainsi réjoui Olivier Senn, directeur du Tour.
"Nous avons assisté à du sport attractif, avec une météo idéale et un nombreux public au bord des routes", a-t-il expliqué. Placer la course féminine avant celle des hommes a été une décision qui s'est avérée judicieuse. "Les attentes que nous avions avec ce changement ont été nettement dépassées", selon Olivier Senn.
La convaincante victoire finale de Marlen Reusser a beaucoup contribué à ce succès global. "Son triomphe a provoqué une vague d'euphorie sur laquelle les hommes ont pu surfer", a-t-il imagé.
Quant à David Loosli, directeur sportif de l'épreuve, il a aussi manifesté sa satisfaction, notamment grâce au suspense dans la lutte pour le maillot jaune. "Que le vainqueur final ne soit pas connu avant la dernière étape, c'est toujours le scénario dont on rêve. Une telle constellation ne peut pas se planifier, mais cette année cela a pleinement été le cas", a-t-il relevé.
Loosli aurait bien aimé assister à une victoire d'un Suisse sur une étape, mais cela ne s'est pas produit. Il a apprécié que l'épreuve se soit courue sans gros incident.
L’Eurobasket dames de l’équipe de Suisse s’est achevé après la phase de poules. Malgré leurs trois revers en autant de matches, les filles de François Gomez ont posé de vrais jalons pour l’avenir.
Le bilan de l’équipe de Suisse en phase finale d’un Euro est désormais de six succès pour 22 défaites. A contrario de 1950, 1952 et 1956 où leurs aînées avaient remporté deux matches, Evita Herminjard et ses coéquipières quittent Le Pirée sans avoir décroché de succès. Le scénario était attendu.
Au-delà des chiffres et des défaites concédées contre la Grèce (65-87), la Turquie (67-91) et la France (37-111), les Helvètes ont réussi, là où l’on pouvait les attendre, le deuxième quart contre les Tricolores mis à part.
Le moment le plus fort du séjour grec des Suissesses, sur lequel bâtir l’avenir. Des instants qui ont permis de démontrer que le basket suisse est en train de passer un palier au niveau international. Dans la salle de l’Olympiakos, le collectif helvétique a en revanche payé un manque d’expérience, de taille, d’adresse, de rythme et de qualités physiques.
Au-delà du dossier Eurobasket 2029, la Fédération suisse devra trouver le moyen de développer une vraie communauté autour de cette équipe dans des domaines aussi complémentaires que le sponsoring, le merchandising, la communication, soit la valorisation du basket féminin dans son ensemble. Avec comme objectif d'augmenter le nombre de licenciées (5000 actuellement) et d'ainsi améliorer progressivement le niveau des championnats de Ligue nationale.
Et les joueuses? En partant à l’étranger et en y réalisant des résultats de premier plan, Evita Herminjard, Lin Schwarz et Nancy Fora font déjà figure d’ambassadrices. Viktoria Ranisavljevic rêve de jouer en WNBA, au terme de son cursus de quatre ans à l’Université de Penn State. Future joueuse d’Elfic Fribourg, Lana Wenger pourrait être la grande attraction du prochain championnat de Suisse. Ces joueuses - et les autres - espèrent de susciter de l'envie auprès de la jeune génération, afin que cet Euro 2025 n'ait pas été qu'une parenthèse enchantée.
Thunder ou Pacers ? L'une des deux franchises va remporter dimanche son premier titre NBA en Oklahoma à l'issue du 7e match de la finale, un "privilège" mais aussi une pression monumentale.
Avec le système de play-off offrant des affrontements au meilleur des sept rencontres, le match 7 d'une finale, ultime joute de la saison à l'enjeu maximal, est "le sommet, le pinacle de notre sport", estime le meneur des Pacers Tyrese Haliburton, très attendu dimanche à 19h00 locale (à 2h dans la nuit de dimanche à lundi).
Dimanche, les deux franchises en quête d'un premier titre NBA (Les Seattle SuperSonics avaient été champions en 1979 avant de déménager en Oklahoma en 2008) vont disputer le 20e "match 7" de l'histoire des finales NBA, le premier depuis 2016 et le succès des Cleveland Cavaliers de LeBron James sur le parquet des Golden State Warriors de Stephen Curry.
Lors de cette rencontre, le "King", par ailleurs en triple double, avait écrit un morceau de sa légende avec un magnifique contre en deuxième rideau sur Andre Iguodala avec moins de deux minutes à jouer alors que les deux équipes étaient à égalité, aidant les "Cavs" à l'emporter 93-89.
LeBron James avait déjà brillé lors du précédent match 7 des finales, en 2013, avec le Miami Heat, inscrivant 37 points pour dominer les San Antonio Spurs, auparavant écoeurés par l'iconique tir à trois points de Ray Allen pour envoyer les deux formations en prolongation lors du match 6.
Les équipes à domicile ont jusqu'ici remporté 15 des 19 "matches 7", montrant aux Pacers, brillants vainqueurs du match 6 jeudi (108-91), l'ampleur du défi qui les attend dans un stade bouillant. "Un joli match 7, ça n'existe pas. Ce sont plutôt des affreux bains de sang", prévient Haliburton qui se méfie du "poison" des "récits" écrits d'avance.
"Imaginer ce que cela pourrait signifier pour notre équipe, pour notre ville, quel serait notre héritage, le fait que l'on a bien joué jusqu'ici, que la pression serait sur les épaules du Thunder... Nous ne devons pas prêter attention à ces questions", a-t-il prévenu.
Et pourtant le stress aurait de quoi être plus important côté Thunder, qui a livré un match affreux jeudi, l'un des pires de sa saison, qui a mené 3-2 cette finale avec l'étiquette de meilleure équipe de la saison (68 succès-14 défaites), ce qui lui a toutefois offert l'avantage du terrain jusqu'au bout.
"C'est un match pour avoir tout ce dont tu as toujours rêvé. Tu le gagnes, tu prends tout. Tu le perds, tu n'auras rien. C'est aussi simple que cela", a résumé le MVP Shai Gilgeous-Alexander, qui aura encore la lourde responsabilité de porter l'attaque du Thunder.
Le Thunder pourra s'appuyer sur l'expérience du 2e tour, lorsqu'ils avaient battu Denver et Nikola Jokic à l'issue d'un 7e match à domicile à sens unique (125-93). Les Pacers se remémoreront eux leur succès (130-109) contre les New York Knicks au 2e tour des phases finales 2024, sur le parquet du Madison Square Garden.
"Notre équipe a faim, tout le monde veut gagner. J'ai l'impression qu'on le veut encore plus", note Obi Toppin, facteur X des finales en sortie de banc pour les Pacers jusqu'ici.
Le jeune entraîneur du Thunder Mark Daigneault (40 ans) apprécie lui "le privilège de disputer un match 7". Pour entrer dans l'histoire.
L'Inter Milan a évité de peu le camouflet pour son deuxième match dans le Mondial des clubs.
L'ancien portier de l'équipe de Suisse Yann Sommer et ses équipiers ont renversé les Urawa Red Diamonds (2-1) samedi à Seattle en marquant deux fois dans le dernier quart d'heure.
Mené dès la 11e minute sur un but de Ryoma Watanabe, le finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions a longtemps été incapable de déstabiliser le bloc bas des Red Diamonds. Mais une reprise acrobatique de Lautaro Martinez sur corner a permis aux Intéristes d'égaliser (78e).
Valentin Carboni a ensuite marqué avec calme dans les arrêts de jeu (92e), ce qui élimine le club japonais, défait pour la seconde fois. L'Inter, qui a monopolisé le cuit samedi (82% de possession de balle), totalise quant à lui 4 points avant son troisième match contre River Plate mercredi.
La Suisse a bouclé son Eurobasket dames sur une 3e défaite en autant de matches. A l’heure de dresser le bilan de leurs performances en Grèce, les Suissesses rêvaient de revivre une telle expérience.
Les Helvètes ne nient pas un manque d’adresse et de multiples petites erreurs commises durant l’ensemble de la compétition, qui ont confirmé un écart encore significatif entre elles et le top 10 européen. Dans la balance, Evita Herminjard et ses coéquipières mettent également en exergue ce qu’elles veulent retenir de ce rendez-vous grec: l’image positive qu’elles ont démontrée, et les progrès réalisés face à l'élite continentale.
"Nous avons montré du beau basket. Il faut maintenant qu'on arrive à bien jouer sur la durée et pas uniquement sur un certain nombre de séquences", résumait Evita Herminjard, visiblement émue. "J'espère qu'enfin, les équipes vont désormais se dire +on va devoir jouer sérieusement contre l'équipe de Suisse+. C'est ma plus grande fierté."
"Dans le vestiaire, il y a un mot qui est souvent revenu pour résumer nos matches, c'est résilience", dévoilait la shooteuse fribourgeoise Elea Jacquot.
"On aurait pu faire certainement un peu mieux - on a fait un peu trop de petites erreurs -, mais globalement, le bilan est positif. On a beaucoup appris, estimait, pour sa part, l’intérieure bernoise Lin Schwarz. "Nous serions bien entendu heureuses de revivre un tel événement."
L'équipe de Suisse entamera, en novembre, le premier des deux tours de qualification à l'Euro 2027. Toujours avec François Gomez à sa tête, selon le secrétaire général de Swissbasketball, Erik Lehmann.
Le Borussia Dortmund a souffert pour décrocher son premier succès dans le Mondial des clubs. Son portier zurichois Gregor Kobel a ainsi capitulé à trois reprises face aux Mamelodi Sundowns.
Le BVB s'est imposé 4-3 devant les Sud-Africains, qui ont ouvert la marque dès la 11e minute de jeu samedi à Cincinnati. La formation allemande devra attendre sa dernière rencontre contre les Sud-Coréens d'Ulsan pour s'assurer une place en 8es de finale.
Après son match nul inaugural contre Fluminense (0-0), Dortmund a ouvert son compteur grâce à Felix Nmecha (16e), Serhou Guirassy (34e), Jobe Bellingham (45e) et Iqraam Raynders (59e, autogoal). Les Allemands, qui menaient 4-1 à l'heure de jeu, se sont fait une petite frayeur en encaissant deux autres buts, le dernier à la 90e.
Timothé Mumenthaler tient la grande forme. Le champion d'Europe du 200 m a "explosé" son record personnel sur 100 m samedi dans le meeting AtleticaGenève en réussissant 10''13 lors des séries.
Le Genevois de 22 ans est ainsi devenu le troisième meilleur performeur suisse de l'histoire sur la rectiligne, derrière le banni Alex Wilson (10''08) et Silvan Wicki (10''11). Son précédent "personal best" sur 100 m, 10''24, avait été réalisé au début du mois sur la même piste lors des championnats cantonaux.
Mumenthaler, qui avait battu son meilleur temps sur le demi-tour de piste neuf jours plus tôt à Oslo (20''27), a renoncé à la finale du 100 m pour se concentrer sur le 200 m programmé en fin d'après-midi. Bien lui en a pris, même si son temps de 20''05 ne sera pas homologué en raison d'un vent trop favorable (+2,3 m/s).
La "revenante" tessinoise Ajla Del Ponte a quant à elle souffert pour sa première course de la saison estivale. La 5e des JO de Tokyo 2021 a dû se contenter de 11''68 dans les séries du 100 m.
Comme prévu, Grasshopper abordera la saison de Super League qui débute fin juillet avec un nouvel entraîneur.
Le contrat de l'Allemand Tomas Oral (52 ans) ne sera pas prolongé, a annoncé le club zurichois. Le nom de son successeur n'a pas été communiqué.
Oral a repris le poste d'entraîneur de GC en novembre dernier, alors que les Zurichois occupaient la dernière place du classement. Il a stabilisé l'équipe, mais n'a pas pu empêcher les Sauterelles de devoir disputer un deuxième barrage consécutif, au cours duquel les Zurichois se sont imposés face à Aarau sur le score total de 4-1.
"Tomas a fait un excellent travail dans une phase de défi", déclare le directeur sportif de GC, Alain Sutter, cité dans le communiqué de presse. "Pour la saison à venir, le club veut toutefois démarrer avec une nouvelle orientation sportive, y compris un remaniement complet des postes clés et des impulsions nouvelles".
Carlos Alcaraz a disposé aisément de Roberto Bautista samedi sur l'herbe du Queen's. Le no 2 mondial se retrouve en finale pour le cinquième tournoi consécutif, avec Jiri Lehecka en futur adversaire.
La préparation pour Wimbledon (30 juin-13 juillet) se poursuit donc sans accroc pour le double tenant du titre, victorieux de son compatriote espagnol en deux manches (6-4 6-4) et près d'une heure et trente minutes. Discipliné et intraitable au service, il a empoché sa 250e victoire sur l'ATP Tour, la 17e d'affilée et la 42e de la saison, plus haut total parmi les joueurs du circuit.
Carlos Alcaraz va donc jouer une finale pour le cinquième tournoi consécutif dans lequel il est engagé, après ses titres sur la terre battue de Monte-Carlo, Rome et Roland-Garros, et sa finale perdue à Barcelone. Face à lui se présente Jiri Lehecka, 23 ans et 30e mondial, sur le point de disputer sa première finale sur gazon.
Le Tchèque a contrarié le public du Queen's samedi en éliminant en trois manches (6-4 4-6 7-5) le numéro 1 britannique Jack Draper, diminué par une inflammation des amygdales depuis plusieurs jours. Malgré sa défaite, Draper est assuré de grimper à la 4e place du classement ATP, lundi.
L'équipe de Suisse a bouclé son Eurobasket dames samedi en Grèce par un troisième revers en quatre jours.
Contre la France, vice-championne olympique en 2024, les protégées de François Gomez ont été corrigées 111-37 (60-14), dominées dans tous les secteurs de jeu.
Au moment du tirage au sort des poules de l'Eurobasket, le 8 mars dernier, plusieurs joueuses suisses n'avaient pas caché leur excitation d'affronter la France, finaliste des JO 2012 et 2024.
Face à ce voisin qui peut disputer un tournoi continental sans plusieurs joueuses de très haut niveau (Gabby Williams, Marine Johannès, notamment), les Helvètes ont pu se rendre compte de l'univers qui sépare les deux pays, bien que la France n'ait aligné que cinq vice-championnes olympiques.
Contre le cinq de base tricolore, Nancy Fora et consorts n'ont tout simplement pas pu s'exprimer en début de match (17-4 à la 6e), permettant aux Tricolores, qui n'en avaient déjà pas besoin, de rentrer idéalement dans la partie. Si les Suissesses ont ensuite pu contrecarrer la jeune génération adverse (25-9 à la 10e), le deuxième quart fut aussi long qu'un jour sans fin (35-5).
Les Suissesses peuvent tirer un bilan favorable de leurs deux premières prestations dans cet Eurobasket. La troisième, elles préféreront l'oublier.