«Pourquoi il sort Pedri?»; «Pedri sorti?»; «C'était le meilleur!». Le coaching de Luis de la Fuente a agité les réseaux sociaux, dimanche soir, lors du match entre l'Espagne et la Géorgie. Menée 1-0 après un autogoal de Le Normand (18e), la Roja venait à peine de renverser le score grâce à deux réussites de Rodri (39e) puis Ruiz (51e) lorsque le sélectionneur a rappelé Pedri sur le banc.
«C'est étonnant tout de même de voir Pedri sortir comme ça à la 52e, sachant qu'il n'avait pas joué non plus le 3e match de groupe. Peut-être que le génie est un peu blessé», a songé Christophe Dugarry sur M6, alors que le commentateur de la chaîne a envisagé un changement motivé par la prudence du sélectionneur:
Il est vrai que le coach fait très attention à ménager son joyau de 21 ans depuis le début du tournoi. Il l'a remplacé à la 59e contre la Croatie lors du premier match, puis à la 71e contre l'Italie, avant de le laisser au repos complet face à l'Albanie.
Ce qui est certain, c'est qu'une blessure de Pedri ne serait pas une bonne nouvelle pour la Roja, même si cette équipe ne manque pas de qualités individuelles. Elle l'a encore prouvé ce dimanche soir, d'abord en renversant le score, puis en creusant l'écart grâce à Williams (75e) et Olmo (83e). Score final: 4-1 en faveur des Espagnols.
Ce succès permet aux Ibères de se qualifier pour les quarts de finale, où ils seront opposés à une autre équipe impressionnante depuis le début de la compétition: l'Allemagne. La rencontre au sommet, sorte de finale avant l'heure, aura lieu vendredi prochain à Stuttgart (18h) avec, il faut l'espérer pour la beauté du spectacle, un Pedri en grande forme dès le coup d'envoi.
(jcz)