Le PSG, vainqueur lundi des Seattle Sounders (2-0), jouera les 8es de finale du Mondial des clubs. Comme Botafogo, qui termine deuxième du groupe B malgré une défaite contre l'Atlético Madrid (1-0).
A Seattle, les champions d'Europe ont assuré l'essentiel face à l'équipe de MLS, même s'ils ont d'abord buté sur un très bon Stefan Frei. Le gardien saint-gallois des Sounders a notamment réalisé deux belles parades devant Désiré Doué en première période (12e, 30e) avant de céder devant Khvicha Kvaratskhelia (35e) puis Achraf Hakimi (67e).
A Pasadena, les Brésiliens de Botafogo ont réussi l'exploit d'éliminer l'Atlético Madrid, malgré une défaite 1-0 concédée en fin de match après un but d'Antoine Griezmann (87e). Les deux clubs terminent avec six points en trois matches, comme le PSG, mais l'Atlético ne verra pas les 8es de finale en raison d'une plus mauvaise différence de buts.
Young Boys enregistre un renfort de choix au niveau défensif. Le club bernois a annoncé lundi soir le retour de Gregory Wüthrich. L'international suisse a signé un contrat de trois ans.
Wüthrich revient donc dans son club formateur, à Berne, où il a évolué entre 2013 et 2019 en tant que professionnel. Après un prêt à Perth, en Australie (2019/20), il a connu du succès avec Strum Graz, en Autriche, ces cinq dernières saisons.
En Bundesliga autrichienne, Wüthrich a fêté deux titres de champion (2024 et 2025) et deux victoires en Coupe (2023 et 2024), brisant au passage l'hégémonie du RB Salzbourg, qui avait remporté le championnat dix fois de suite entre 2014 et 2023. Il a été distingué à trois reprises dans l'équipe de la saison.
"Pour moi, c'est un retour à la maison", déclare le Bernois, cité dans le communiqué d'YB. "Je suis heureux de boucler la boucle avec ce transfert et je souhaite absolument aider YB à remporter des titres dans les années à venir."
Cette saison, Young Boys a terminé troisième de Super League, à 12 points du champion, le FC Bâle.
La nature de la blessure de Tyrese Haliburton, touché lors du match 7 de la finale NBA, est connue. Le meneur d'Indiana souffre d'une rupture du tendon d'Achille droit ont annoncé plusieurs médias.
Haliburton, brillant maître à jouer des Pacers lors de ces play-off, s'était effondré sur le parquet après sept minutes de jeu dimanche, avant de voir le Thunder d'Oklahoma City triompher 103-91 pour soulever son premier trophée NBA. L'Américain champion olympique âgé de 25 ans a été victime d'une rupture d'un tendon d'Achille, écrivent ESPN et The Athletic.
Hurlant et tapant du poing sur le sol, le meneur avait vite été entouré dimanche par ses coéquipiers avant d'être porté aux vestiaires, en larmes, sans pouvoir poser son pied droit. Il avait déjà subi une blessure musculaire au niveau du mollet droit lors du match 5, mais avait tenu à continuer la série, au risque d'aggraver la lésion.
Kevin Durant avait souffert en juin 2019 à 30 ans d'une rupture d'un tendon d'Achille lors de la finale NBA perdue avec Golden State contre Toronto. La star américaine âgée de 36 ans, dont le transfert à Houston en provenance de Phoenix a été révélé dimanche, avait manqué une saison entière avant de retrouver les parquets en décembre 2020, 18 mois après la blessure.
Deux des quatre Suisses en lice dans les qualifications du simple messieurs de Wimbledon ont passé l'écueil du 1er tour lundi. Il s'agit de Leandro Riedi et de Dominic Stricker.
Leandro Riedi (ATP 506) fut le premier en action sur le gazon de Roehampton, qui accueille les qualifications du deuxième Majeur de l'année. Le Zurichois s'est imposé 6-4 7-5 devant le Chinois Fajing Sun (ATP 249) et affrontera l'Argentin Federico Agustin Gomez (ATP 139) au 2e tour.
Dominic Stricker (ATP 244) a également maîtrisé son sujet, dominant le Géorgien Saba Purtseladze (ATP 253) 6-3 6-2 en 56 minutes. Le gaucher bernois, qui restait sur un abandon à Heilbronn début juin, se mesurera quant à lui à l'Américain Emilio Nava (ATP 119) mercredi lors de l'avant-dernier tour des qualifications.
Cela s'est moins bien passé pour Jérôme Kym (ATP 161) et Marc-Andrea Hüsler (ATP 165). L'Argovien a été battu 6-2 6-4 par le Slovaque Lukas Klein (ATP 187), le gaucher zurichois s'inclinant quant à lui 4-6 6-0 6-2 devant le Français Valentin Royer (ATP 112).
Pas moins de sept Suissesses tenteront leur chance dès mardi dans les qualifications du simple dames: Rebeka Masarova, Simona Waltert, Céline Naef, Valentina Ryser, Leonie Küng, Susan Bandecchi et Stefanie Vögele. A noter que Masarova et Bandecchi pourraient s'affronter au 2e tour.
La Commission européenne a approuvé sans condition lundi le rachat du MotoGP par Liberty Media, ont annoncé les parties. Liberty Media est déjà détenteur de la formule 1.
"Liberty Media Corporation a reçu aujourd'hui (lundi) l'autorisation sans condition de la Commission européenne pour finaliser son acquisition de Dorna Sports, détenteur des droits du MotoGP", peut-on lire dans le communiqué. Celui-ci précise que la transaction sera conclue au plus tard le 3 juillet 2025.
La Commission a estimé dans un communiqué que "l'opération ne soulèverait pas de problème de concurrence". Annoncé au printemps 2024, ce rapprochement entre Liberty Media et le MotoGP est porteur d'espoirs de croissance pour le championnat deux-roues, en quête de plus de notoriété. L'opération entre les deux groupes de médias avait été notifiée en novembre à la Commission, gendarme de la concurrence dans l'UE.
Au final, Liberty Media va acquérir 84% du détenteur des droits du MotoGP, Dorna Sports, les dirigeants actuels de l'entreprise basée à Madrid conservant les 16% restants, précise le communiqué des deux parties impliquées. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna depuis 1998, continuera de gérer le MotoGP avec ses équipes.
"Nous pensons que ce sport et cette marque ont un potentiel de croissance significatif, que nous allons tenter de débloquer en approfondissant la relation avec le coeur de sa base de fans et en attirant une audience globale élargie", développe-t-il.
Dans le même communiqué, Carmelo Ezpeleta souligne lui que ce développement est "une étape importante confirmant l'avenir encore plus brillant qui attend le MotoGP". "Liberty est le meilleur partenaire possible pour notre sport et pour toute la communauté du MotoGP", poursuit-il.
Peter Zeidler a fait ses premiers pas en tant qu'entraîneur du Lausanne-Sport. En conférence de presse, le successeur de Ludovic Magnin a expliqué les raisons derrière son retour en Super League.
"J'aime beaucoup la Suisse, la Suisse romande. J'ai toujours aimé venir jouer à Lausanne avec Saint-Gall. J'ai eu d'autres opportunités d'aller entraîner à l'étranger, en Géorgie ou même en Afrique du Sud, mais c'était plus important pour moi de revenir en Super League", a-t-il déclaré devant les médias au stade la Tuilière.
La belle saison du LS bouclée à la cinquième place du classement a également motivé le technicien de 62 ans à faire son retour en Suisse après sa fin de parcours prématurée à Bochum. Il avait rejoint la Bundesliga après six saisons passées à Saint-Gall l'été dernier, mais avait été limogé après avoir concédé sept défaites en huit matches.
"Lausanne faisait même partie des favoris au titre avec Lugano à un moment donné de la saison, et cela en proposant du beau jeu", a rappelé Zeidler, qui espère pouvoir faire progresser le club lausannois de la même manière qu'il avait fait progresser Saint-Gall.
"Il nous fallait quelqu'un qui connaît bien le football suisse, mais qui possède aussi une expérience du football international afin de pouvoir se rendre compte de ce que nous pouvons encore faire mieux", a ajouté le Fribourgeois. "Dès le début, j'ai senti la volonté de Peter de venir au LS pour relever ce défi. Il est investi à 200% dans le projet."
Diego Benaglio (41 ans) est de retour à Wolfburg. L'ancien gardien du club et de l'équipe de Suisse appartiendra dès le 1er juillet au conseil de surveillance des Loups.
"Le VfL est mon club et Wolfsburg ma deuxième patrie", a expliqué Benaglio, qui avait évolué dans le club de 2008 à 2017. Il avait été champion d'Allemagne en 2009 et remporté la Coupe d'Allemagne en 2015.
Le Zurichois veut "rendre un peu de ce que le VfL a apporté aux années les plus importantes" de sa carrière, a-t-il précisé. Benaglio s'est dit "très heureux" qu'on lui demande d'occuper ce poste. L'ancien gardien avait mis fin à sa carrière de joueur en 2020, après trois ultimes saisons à Monaco.
Paul Pogba, qui n'a quasiment plus joué depuis trois ans, est proche de s'engager avec l'AS Monaco, qui disputera cette saison la Ligue des Champions. Plusieurs médias l'assurent lundi.
Selon "Le Parisien", Pogba et le club de la Principauté "ont trouvé un terrain d'entente pour un contrat d'une durée de deux saisons". Le quotidien sportif "L'Equipe" a ensuite confirmé cette information.
L'AS Monaco n'a pas confirmé l'existence d'un tel accord. Selon une source ayant connaissance des négociations en cours, un accord serait tout de même "en bonne voie" et les "discussions positives".
Invité de l'émission "Sept à huit" dimanche sur TF1, le joueur de 32 ans a indiqué être "en train de parler" avec un club sans préciser lequel. Selon son entourage il s'agit de l'AS Monaco qui a fini 3e de ligue 1 cette saison.
Si ce transfert venait à se réaliser, Pogba pourrait relancer à Monaco sa carrière après trois saisons quasi blanches en raison d'une suspension de 18 mois pour dopage, de blessures et d'une affaire de séquestration dont il a été victime.
Le milieu de terrain français (91 sélections), n'a jamais évolué en Ligue 1. Formé au Havre, il avait en effet rejoint dès 16 ans Manchester United, avant d'alterner entre 2011 et 2024 les passages au sein du club mancunien et de la Juventus.
Son dernier match, disputé avec le club italien, remonte au 3 septembre 2023. Quelques jours plus tard, le champion du monde 2018 avait été suspendu quatre ans après un contrôle positif aux métabolites non endogènes de la testostérone (DHEA) à l'issue du match contre l'Udinese le 20 août 2023.
Une sanction réduite à 18 mois par le Tribunal arbitral du sport, le TAS estimant que "l'ingestion" de la substance "n'était pas intentionnelle et résultait d'une prise de complément alimentaire prescrite par un médecin en Floride".
Depuis mars 2025 et la fin de sa suspension, Pogba était autorisé à rejouer, mais sans club après la résiliation de son contrat avec la Juventus en novembre 2024.
Belinda Bencic (WTA 37) a mal entamé la saison sur gazon. Elle a été sortie d'entrée au tournoi WTA de Bad Homburg.
Belinda Bencic a en effet connu une cinglante défaite pour son retour à la compétition, 47 jours après son abandon sur blessure au 1er tour à Rome. La St-Galloise s'est inclinée 6-1 6-2 devant la Russe Ekaterina Alexandrova (WTA 18) lundi sur le gazon de Bad Homburg.
La championne olympique de Tokyo 2021 a payé cher son manque d'efficacité sur les points importants: elle n'a converti qu'une seule des huit balles de break dont elle a bénéficié, pour revenir à 4-2 dans la seconde manche. Même la longue interruption due à la pluie, à l'issue du premier set, ne lui a pas permis d'inverser la tendance. Elle a d'ailleurs perdu les quatre premiers jeux du second set.
Belinda Bencic, qui avait dû déclarer forfait pour Roland-Garros en raison d'une blessure à l'épaule droite, disputait son premier match depuis le 7 mai. Elle peut d'ores et déjà mettre le cap sur Wimbledon, où elle ne sera pas "protégée" par un statut de tête de série.
La 50e édition d'Athletissima suscite un grand engouement populaire. Le meeting se déroulera en effet à guichets fermés à Lausanne le mercredi 20 août, ont indiqué les organisateurs lundi.
Les 13'500 places du stade de la Pontaise ont déjà été vendues à deux mois de l'évènement. C'est inédit dans l'histoire du meeting qui réunit chaque année des stars de l'athlétisme mondial et suisse.
Le mardi 19 août dès 18h00, le City Event aura lieu à la place de la Navigation à Ouchy et sera consacré au saut à la perche. L'accès sera gratuit.
Le cadre de l'équipe de Suisse pour l'Euro 2025 est désormais connu. La présence dans cette liste d'Alisha Lehmann, si elle peut interpeller sur le plan sportif, était finalement attendue.
Riola Xhemaili et Meriame Terchoun ont été les deux dernières élues de la chasse au trésor qui avait débuté vendredi. Les sélections de l'Argovienne et de la Bâloise répondent à une parfaite logique. Riola Xhemaili sort d'une saison aboutie au PSV Eindhoven alors que Meriame Terchoun s'avance depuis des mois comme l'une des joueuses essentielles de Pia Sundhage.
Par rapport aux choix opérés pour les deux dernières rencontres de la Ligue des Nations contre le France et la Norvège, Ramona Bachmann, Lara Marti, qui sont toutes les deux blessées, Alena Bienz, Naina Inauen et Seraina Piubel manquent à l'appel. Coumba Sow, Noemi Ivelj, Luana Bühler, Alisha Lehmann et Leila Wandeler les remplacent.
Malgré son temps de jeu limité à la Juventus, Alisha Lehmann a finalement passé le cut comme elle l'avait toujours pressenti. Véritable icône du football féminin en Suisse, la Bâloise de 26 ans ne pouvait pas ne pas être présente à ce grand rendez-vous.
Agée de 19 ans, Leila Wandeler, qui joue à Lyon, sera, quant à elle, l'une des deux joueuses avec la troisième gardienne Nadine Böhi à ne compter aucune sélection. Elle pourra honorer sa première ce jeudi à Winterthour lors du match amical contre la République tchèque. Pia Sundhage tient là une occasion idéale pour la lancer dans le grand bain.
L'équipe de Suisse de 3x3 a son destin entre les mains après la 1re journée de la phase de poules de la Coupe du monde à Oulan-Bator.
Natan Jurkovitz et ses partenaires, qui affichent un bilan d'une victoire pour une défaite, peuvent toujours espérer se hisser en 8e de finale.
La formation helvétique, composée de Jonathan Dubas et de trois joueurs de la Team Fribourg (Jonathan Kazadi ainsi que les frères Natan et Thomas Jurkovitz), a pourtant subi une lourde défaite face à l'Espagne (21-12) pour son entrée en lice en Mongolie. Mais elle s'est parfaitement reprise en dominant la Grande-Bretagne 21-16 pour son deuxième match de la journée.
Derrière l'Espagne, qui a également battu la Lituanie (21-14) lundi, tout est encore possible dans le groupe D. La Suisse poursuivra la compétition mercredi, avec des affrontements face aux Pays-Bas puis à la Lituanie. Les trois premiers de chaque groupe se qualifieront pour la phase à élimination directe, le vainqueur de chacune des quatre poules se qualifiant directement pour les quarts de finale.
Manchester City s'est offert une belle balade contre Al Ain, écrasé 6-0 grâce notamment à un doublé d'Ilkay Gundogan et au premier but de Rayan Cherki, lundi à Atlanta.
L'équipe du défenseur international suisse Manuel Akanji s'est ainsi ouvert les chemins des 8e de finale du Mondial des clubs.
Les jeux sont faits dans le groupe G puisque le succès des Citizens face à la formation émiratie propulse également la Juventus Turin au prochain tour. Mancuniens et Turinois, à égalité avec six points, en découdront jeudi à Orlando lors de la dernière journée de la poule pour le gain de la 1re place.
Ce duel permettra de mieux situer l'état de City après une saison nationale et européenne blanche, une première depuis l'exercice 2016/17, car Al Ain a été trop faible pour opposer une résistance digne de ce nom.
Comme pour ses débuts dans le tournoi contre le Wydad Casablanca (2-0), Pep Guardiola avait décidé d'effectuer une large revue d'effectif, titularisant cette fois plusieurs cadres (Haaland, Bernardo Silva, Gundogan, Gvardiol, Akanji) et lançant l'une des recrues phares de l'été, l'arrière gauche algérien Rayan Aït-Nouri.
Haaland a ensuite ouvert son compteur dans cette Coupe du monde sur penalty juste avant la pause avant une deuxième réalisation pleine de sang-froid de Gundogan, qui pourrait quitter le club à l'issue de la compétition (72e), un tir imparable signé Oscar Bobb (84e) puis un dernier but de l'ex-Lyonnais Rayan Cherki, son premier sous les couleurs des Skyblues (89e).
Guardiola aura aussi apprécié la belle prestation d'Aït-Nouri, arrivé en provenance de Wolverhampton moyennant 50 millions d'euros et aligné pour la première fois. Le joueur de 24 ans, aux grandes qualités offensives, a souvent amené le danger sur son côté gauche et a été un véritable poison pour les défenseurs émiratis.
Le Thunder d'Oklahoma City, porté par son MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 12 assists), a décroché dimanche à domicile son premier sacre NBA face aux Indiana Pacers.
Ce titre récompense une franchise qui a misé sur la jeunesse de ses joueurs et de son entraîneur.
Oklahoma City s'est imposé 103-91 lors d'un 7e match électrique pour remporter la série 4-3 et valider son couronnement. Mais OKC a longtemps tremblé face aux Pacers, pourtant privés de leur talisman Tyrese Haliburton, sorti blessé après sept minutes de jeu.
Le Thunder, héritier des Seattle SuperSonics champions en 1979, décroche ainsi son premier titre depuis son installation en Oklahoma en 2008. "OKC" avait atteint une première fois la finale en 2012 dans le sillage de Kevin Durant, et avec le Vaudois Thabo Sefolosha dans ses rangs, mais avait été dominé par Miami et LeBron James.
Treize ans plus tard, la franchise, qui repose sur un marché commercial modeste de cet Etat rural du Sud, a tout changé, sauf le manager général Sam Presti. Ce dernier a patiemment bâti un rouleau-compresseur défensif, grâce à de jeunes joueurs et un entraîneur à peine plus âgé, Mark Daigneault (40 ans).
Lors des play-off, l'équipe a été bousculée au deuxième tour par le champion 2023 Denver et Nikola Jokic, battus 4-3, après un échauffement contre Memphis (4-0) et avant un succès autoritaire contre Minnesota (4-1) pour voir la finale, où les étonnants Pacers ont fait trembler le Thunder jusqu'au bout.
Shai Gilgeous-Alexander n'aura pas fait injure à son statut de meilleur joueur de la ligue, avec des finales de patron aux statistiques épaisses (30,3 points de moyenne), dont il a aussi été désigné MVP.
Bien que privés de leur talisman, les Pacers sont restés dans la partie, virant même en tête (48-47) à la pause. Le Thunder a fini par faire la différence lors du troisième quart (81-68). L'absence d'Haliburton s'est fait sentir en début de quatrième quart, les Pacers se retrouvant incapables de marquer pendant 4'30.
Alors que la NBA célèbre un septième champion différent en sept ans, le Thunder possède les moyens de rester en haut de l'affiche, avec une masse salariale maîtrisée et un effectif de 25 ans de moyenne d'âge. L'orage peut continuer de gronder sur la NBA.
Elue en mars face à six adversaires, Kirsty Coventry va devenir lundi la première femme et première Africaine à la tête du Comité international olympique.
La Zimbabwéenne succède, à seulement 41 ans, à l'Allemand Thomas Bach.
La septuple médaillée olympique de natation, plus jeune présidente de l'instance olympique depuis son fondateur Pierre de Coubertin, entame un mandat de huit ans, avant une éventuelle reconduction pour quatre ans.
Son avènement au sommet du sport mondial, reflet du poids politique croissant des anciens athlètes, "rajeunit énormément le CIO et renforce sa légitimité", relève auprès de l'AFP Jean-Loup Chappelet, spécialiste de l'olympisme à l'Université de Lausanne.
Le symbole est puissant pour une organisation longtemps décrite comme un repaire d'aristocrates, dirigée pendant 131 ans par des hommes occidentaux - huit Européens et un Américain -, mais nettement internationalisée et féminisée sous la houlette de Thomas Bach.
Au-delà de cet enjeu d'image, les membres du CIO ont choisi Kirsty Coventry "pour ses qualités professionnelles et ses qualités humaines, au moins aussi importantes", louait ainsi début juin le Bavarois de 71 ans.
Si le grand public doit encore la découvrir, la Zimbabwéenne, entrée en 2013 à la commission des athlètes, est déjà bien connue du mouvement olympique, membre de la puissante Commission exécutive et présidente de la commission de coordination des JO-2032 de Brisbane.
Après 12 ans de règne, l'ancien champion olympique de fleuret laisse une maison prospère, qui dispose d'hôtes pour ses Jeux olympiques jusqu'en 2034 et a sécurisé jusqu'en 2036 son accord de diffusion avec la chaîne américaine NBC Universal, crucial pour ses finances.
Kirsty Coventry devra néanmoins imposer rapidement sa propre marque, elle qui a mené une campagne discrète - pendant laquelle elle a limité ses déplacements et accouché de sa deuxième fille -, sans avancer de propositions concrètes.
L'ex-reine du 200 m dos consultera dès mardi la centaine de membres du CIO pour définir "une nouvelle feuille de route", puis présidera mercredi et jeudi la commission exécutive, avant de s'exprimer face à la presse.
Sa position sera particulièrement scrutée sur la réémergence des tests chromosomiques de genre pour accéder aux compétitions féminines, sous l'impulsion de World Athletics en mars puis de la jeune instance World Boxing fin mai.
A moins d'un an des JO 2026 de Milan/Cortina, il faudra aussi que la nouvelle présidente décide du sort des athlètes russes et bélarusses: à moins d'une paix durable en Ukraine, une participation limitée aux épreuves individuelles, sous drapeau neutre et strictes conditions, comme aux JO 2024 de Paris, semble la piste la plus probable.
Diplomatiquement, Kirsty Coventry devra également nouer une relation avec le président américain Donald Trump, hôte des JO 2028 de Los Angeles. "Depuis l'âge de 20 ans, j'ai été confrontée, disons, à des hommes difficiles occupant de hautes fonctions", avait plaisanté l'ancienne nageuse en mars. "Ce que j'ai appris, c'est que la communication sera la clé, et c'est quelque chose qui doit se produire tôt".
Outre son action attendue sur le modèle économique du CIO et son impact climatique, des sujets existentiels pour l'olympisme, l'instance olympique devra aussi attribuer les JO d'été de 2036, pour lesquels les "parties intéressées" se bousculent, de l'Inde à l'Afrique du Sud en passant par la Turquie, la Hongrie, le Qatar ou l'Arabie Saoudite.