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Mathieu Van der Poel était bel et bien le plus fort

epa11264103 Mathieu Van Der Poel of team Alpecin Deceuninck in action during the Paris-Roubaix cycling classic, a 260km race from Compiegne to Roubaix, France, 07 April 2024. EPA/TERESA SUAREZ
Image: EPA

Mathieu Van der Poel était bel et bien le plus fort

Le Néerlandais a remporté en solitaire dimanche son deuxième Paris-Roubaix après un raid de 60 km pour réussir le doublé, une semaine après sa victoire au Tour des Flandres. Meilleur Suisse, Stefan Küng a terminé 5e.
07.04.2024, 16:4707.04.2024, 17:45
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Volant sur les pavés grâce à une dextérité diabolique, déjouant tous les pièges, le Néerlandais a levé les bras sur la piste du vélodrome de Roubaix avec trois minutes d'avance, sur son coéquipier belge Jasper Philipsen et le Danois Mads Pedersen. «J'avais des jambes incroyables aujourd'hui et mon équipe a encore mieux travaillé que l'an dernier», a admis, à l'heure de l'interview, le vainqueur du jour. «Cette saison, je voulais montrer mon maillot de champion du monde. Gagner dans ces conditions le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, c'est un rêve.»

Le champion du monde devient le onzième coureur de l'histoire, le premier depuis Fabian Cancellara en 2013, à accomplir l'exploit de remporter le Tour des Flandres et Paris-Roubaix la même semaine. Il est désormais le seul coureur en activité à compter six Monuments à son palmarès, un de plus que Tadej Pogacar.

Une semaine après sa chevauchée de 44 km au «Ronde», il s'est imposé au terme d'un nouveau raid solitaire, de 60 km cette fois, exactement comme Andreï Tchmil il y a trente ans, pliant tout suspense en accélérant dans le secteur pavé d'Orchies face à une concurrence résignée.

Déjà vainqueur l'an dernier, Van der Poel est également le premier à triompher deux années de suite sur les pavés de «l'Enfer du nord» après Tom Boonen en 2008 et 2009. C'est enfin un triomphe pour son équipe Alpecin qui, fait inédit, a enlevé les trois premiers Monuments de l'année avec le succès de Jasper Philipsen en mars sur Milan-Sanremo.

La course, avalée à une vitesse record avec un fort vent dans le dos, s'est décantée très rapidement avec un peloton vite morcelé en petits groupes. Cette sélection précoce a permis d'éviter des chutes massives dans des secteurs stratégiques comme la controversée chicane avant la trouée Arenberg, que les favoris ont négocié sans difficulté au sein d'un petit peloton d'une trentaine de coureurs seulement.

Küng proche du podium

Cinquième en 2022 et troisième en 2023, Stefan Küng a été l'un des principaux animateurs de cette course. Passé à l'attaque à 87 km de l'arrivée en compagnie de l'Allemand Nils Politt, le Thurgovien a été repris 18 km plus tard. Impuissant à l'occasion de l'accélération décisive de Van der Poel, Küng a craqué une seconde fois à 12 km du but sur une accélération de Jasper Philipsen. A bout de force et en manque de compétition, Küng a terminé 5e à 3'15''. (ats/afp)

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