Le Mont Ventoux, col mythique du Tour de France, se dresse mardi sur la route du peloton et de Tadej Pogacar. Le Slovène a des comptes à régler sur les pentes lunaires du géant de Provence.
Au lendemain de la seconde journée de repos, les coureurs vont partir de Montpellier pour cette 16e étape de 171 km qui traverse les plaines de l'Hérault, du Gard et du Vaucluse avant de se cabrer brusquement à une vingtaine de kilomètres du but.
Commence alors un voyage dans un autre monde, hostile, à partir de Bédoin, dernière station avant une heure de souffrance totale.
Avec le Tourmalet, le Galibier et l'Alpe d'Huez, le Mont chauve est un monument de la Grande Boucle, un des cols les plus durs d'Europe, théâtre des plus grands triomphes et de défaillances parfois définitives lorsque Tom Simpson y est mort d'épuisement en 1967.
"Attention Ferdi, le Ventoux n'est pas un col comme les autres", dira Raphaël Géminiani en 1955 à Ferdi Kübler en train de passer à l'attaque. Le Suisse répond: "Ferdi non plus n'est pas un coureur comme les autres" - avant d'abandonner et de dire ces mots qui deviendront célèbres: "Ferdi, il est trop vieux. Il a mal. Ferdi s'est tué. Ferdi s'est tué dans le Ventoux."
"Le matin du Ventoux, c'est tout à fait particulier, explique le patron du Tour Christian Prudhomme. Tu sens dans le peloton, quand t'es dans le (départ) fictif, ça ne moufte pas. C'est un jour singulier pour tout le monde. Pour les coureurs naturellement, mais pour les organisateurs aussi. La preuve, la dernière fois où on a voulu arriver au sommet, en 2016, on n'y est pas arrivé. Trop de vent."
L'arrivée avait été déplacée plus bas, au Chalet Renard, pour une victoire du Belge Thomas De Gendt. Mais ce dont, dixit Prudhomme, "on parlera encore dans cent ans" reste la vision surréaliste de Chris Froome lancé à pied au milieu d'une foule compacte après avoir cassé son vélo en percutant une moto de télévision.
La dernière apparition du Ventoux remonte à 2021 lorsqu'un autre Belge, Wout van Aert, avait gagné à Malaucène, dans la vallée, après une double ascension du Ventoux. Ce jour-là avait aussi été marqué par l'émergence d'un coureur encore méconnu à l'époque, Jonas Vingegaard, qui avait réussi à distancer Tadej Pogacar dans les derniers mètres de l'ascension.
"On dirait qu'on a dessiné le parcours pour me rappeler tous les mauvais moments que j'ai vécus sur le Tour de France. J'ai perdu du temps sur le Ventoux, j'ai perdu du temps à Hautacam et j'ai totalement explosé dans le col de la Loze", constate le champion du monde qui s'applique à effacer un par un ces souvenirs funestes.
Déjà au Dauphiné en juin, il avait pris sa revanche sur Vingegaard dans la côte de Domancy où il avait perdu le contre-la-montre en 2023. Jeudi dernier à Hautacam, où il avait cédé en 2022, il a pris plus deux minutes au Danois pour compter aujourd'hui 4'13 d'avance au classement général.
Reste donc encore le Ventoux et le col de la Loze, où se terminera la 18e étape jeudi, pour régler définitivement les comptes avec le Danois et le passé.
Quatre jours après la fin de la belle aventure de la sélection de Pia Sundhage à l'Euro, c'est au tour du Servette FC de porter haut les couleurs du football suisse.
Les Grenat entament ce mardi à Plzen leur campagne européenne. Ils affrontent le Viktoria, deuxième du dernier championnat de la République tchèque derrière le Slavia Prague, pour le compte du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match retour aura lieu mercredi prochain à Genève.
En cas de qualification, le Servette FC seraient assurés de disputer la phase de poules de l'Europa League, comme il y a deux ans. Il lui resterait deux tours à franchir pour se retrouver en phase de ligue de la Ligue des Champions. S'il échoue, il disputera le 3e tour préliminaire de l'Europa League.
En Bohème, les Grenat seront animés par un esprit de revanche. En mars 2024, ils avaient été éliminés par les Tchèques en huitième de finale de la Conference League aux tirs au but après deux 0-0 à Genève et à Plzen. Ils n'abordent toutefois pas cette double confrontation dans la peau du favori.
Le Viktoria est déjà dans le bon rythme avec un succès 5-1 vendredi à Pardubice lors de la première journée de son championnat. Quant aux Genevois, ils n'ont pas encore comblé le vide laissé par les départs de trois titulaires des dernières saisons, Keigo Tsunemoto, Dereck Kutesa et Enzo Crivelli.
Le Japonais, l'international suisse et le Français n'ont pas encore été vraiment remplacés. Appelé à mener l'attaque des Grenat, l'international slovaque Samuel Mraz a eu de la peine à exister face à St-Etienne la semaine dernière en préparation. Le constat vaut également pour Miroslav Stevanovic et Keyan Varela sur les ailes.
Mais c'est bien sûr sur sa solidité défensive que le Servette FC de Thomas Häberli entend s'appuyer ce mardi pour préserver ses chances de qualification. Le retour aux affaires de l'indispensable Steve Rouiller est une bonne nouvelle. Le Valaisan devrait évoluer devant Joël Mall qui, selon la règle de l'alternance des gardiens édictée il y a deux saisons par René Weiler, jouera les Coupes. Jérémy Frick sera, quant à lui, aligné en championnat.
La première demi-finale de l'Euro dames se dispute mardi dès 21h au Stade de Genève. Tenante du titre et finaliste du Mondial 2023, l'Angleterre fait figure de favorite face à la surprenante Italie.
Les "Lionesses" reviennent de loin. Dos au mur dans le groupe D après avoir subi la loi de la France lors de la 1re journée, les joueuses de la sélectionneuse Sarina Wiegmann ont décroché leur ticket pour le dernier carré en battant la Suède aux tirs au but. Non sans avoir été rapidement menées 2-0 dans ce quart de finale.
Les Anglaises, qui avaient largement dominé les Pays-Bas et le Pays de Galles pour s'assurer une place en quarts de finale, abordent cette première demi-finale en pleine confiance. Elles restent qui plus est sur un large succès (5-1) face aux Italiennes en février 2024 en match amical.
Mais rien ne semble impossible pour l'Italie, qui jouera sa première demi-finale dans un Euro depuis 1997. Les "Azzurre" du coach Andrea Soncin, sorties du groupe B avec un seul succès, ont vaincu la Norvège (2-1) en quart grâce à un but inscrit à la 90e par Cristiana Girelli, auteure d'un doublé. Elles rêvent d'offrir au football féminin italien sa troisième finale dans un Euro, après celles perdues en 1993 face à la Norvège et en 1997 face à l'Allemagne.
Stan Wawrinka (ATP 156) a renoué avec la victoire sur l'ATP Tour lundi à Umag. Le Vaudois de 40 ans a battu au 1er tour le qualifié Alvaro Guillen Meza, 244e joueur mondial.
Le triple vainqueur de Grand Chelem s'est imposé 6-4 6-1 en 1h13 devant l'Equatorien, qui disputait à 22 ans son premier match dans le tableau principal d'un tournoi ATP. Le Suisse restait sur une lourde défaite six jours plus tôt à Gstaad face à Alexander Shevchenko (6-3 6-2).
Stan Wawrinka n'avait remporté jusque-là qu'un seul succès dans ses neuf précédents tournois disputés sur le circuit principal en 2025, le 1er avril à Bucarest face au Kazakh Tomofey Skatov, alors classé au 174e rang mondial. Depuis il avait perdu cinq matches d'affilée, dont quatre pour son entrée en lice.
L'ex-no 3 mondial peut espérer enchaîner à Umag, où il avait aussi disputé en 2023 sa 31e finale sur l'ATP Tour. Il affrontera en 8e de finale Damir Dzumhur (ATP 61), tête de série no 4 du tableau. Il affiche un bilan de 2-2 face au Bosnien, qu'il n'a toutefois plus rencontré depuis l'Open d'Australie 2020.
Viktorija Golubic (WTA 87) a échoué d'emblée dans le WTA 250 de Prague. La Zurichoise s'est inclinée 6-2 6-3 devant l'Italienne Elisabetta Cocciaretto (WTA 77) lundi au 1er tour.
Viktorija Golubic (WTA 87) a échoué d'emblée dans le WTA 250 de Prague. La Zurichoise s'est inclinée 6-2 6-3 devant l'Italienne Elisabetta Cocciaretto (WTA 77) lundi au 1er tour.
C'est la sixième fois de l'année que Viktorija Golubic est battue dès son entrée en lice, en neuf apparitions dans le tableau principal d'un tournoi WTA. Elle n'avait plus joué depuis son élimination au 1er tour à Wimbledon trois semaines plus tôt.
La vice-championne olympique 2021 de double, qui n'a gagné que trois matches sur le circuit principal en 2025, a été battue par Elisabetta Cocciaretto pour la deuxième fois en autant de duels. Elle avait déjà subi la loi de l'Italienne lors de leur seul précédent duel en février 2023, à Merida au Mexique.Tenn
L'expérience du FC Zurich avec le champion du monde français Benjamin Mendy prend fin prématurément après moins de six mois.
Comme le FCZ l'a annoncé lundi, le contrat du latéral de 31 ans, qui courait jusqu'en 2026, a été résilié "d'un commun accord".
Benjamin Mendy quitte Zurich avec effet immédiat et le club lui souhaite "le meilleur pour son avenir privé et sportif", a indiqué le FCZ dans une court communiqué de 38 mots. Après un peu plus de cinq mois et huit apparitions peu convaincantes, le chapitre malheureux du champion du monde 2018 est ainsi clos.
Son engagement avait suscité de nombreuses réactions négatives en février. L'ancien joueur de Manchester City avait été arrêté en 2021 pour des délits sexuels présumés et avait passé plusieurs mois en détention provisoire. Deux ans plus tard, il avait été acquitté après deux procès. Mais les reproches sont restés, d'autant plus que Mendy ne s'est jamais exprimé publiquement à ce sujet.
Lors de son engagement, le FC Zurich s'était encore vanté de ce qu'il considérait comme un joli coup: "Nous sommes bien sûr très heureux et aussi un peu fiers d'avoir pu engager un joueur de cette qualité. Il sera surtout un soutien important pour nos jeunes joueurs", avait alors déclaré le président Ancillo Canepa.
Surpris par l'écho négatif, Canepa a ensuite montré de la compréhension pour les critiques et a cherché le dialogue avec les fans. Mendy n'a toutefois jamais été accepté, et pas seulement en raison de ses piètres performances sportives.
Servette connaît ses adversaires potentiels pour le 3e tour qualificatif de la Ligue des champions.
Les Glasgow Rangers ou le Panathinaikos Athènes constituerait le deuxième des trois obstacles que les Genevois devront franchir pour atteindre la phase de ligue.
Pour atteindre ce 3e tour préliminaire, Servette doit s'imposer contre le Viktoria Plzen (match aller ce mardi, retour le mercredi 30). En cas d'échec contre le deuxième du championnat tchèque, il poursuivra l'aventure au 3e tour qualificatif de l'Europa League.
Les matches du 3e tour qualificatif pour la Ligue des champions auront lieu les 5/6 août et 12 août, ceux de l'Europa League les 7 et 14 août.
La Summer League de NBA a pris fin prématurément pour Yanic Konan Niederhäuser. L'intérieur fribourgeois des Los Angeles Clippers souffre d'une blessure au dos, selon le média américain The Athletic.
Le no 30 de la dernière draft a manqué les deux dernières parties de son équipe à Las Vegas, théâtre de cette Summer League. Il ne figurait même pas sur la feuille de match dimanche lors de l'ultime partie des Clippers dans cette compétition. La gravité de sa blessure n'est pas connue, mais rien n'indique qu'elle le contraigne à une longue période de repos.
Niederhäuser (22 ans) a tourné à 4,3 points, 5 rebonds, 2 interceptions et 1,7 contre de moyenne dans les trois matches qu'il a disputés dans cette Summer League pour ses premiers pas sous le maillot des Clippers. Ces trois matches ont été remportés par la franchise de Los Angeles, qui a en revanche perdu les deux derniers en son absence.
L'équipe de Suisse a quitté "son" Euro par la grande porte vendredi à Berne, malgré la défaite face aux championnes du monde espagnoles en quart de finale (2-0).
Voici les cinq leçons à retenir du beau parcours des joueuses de Pia Sundhage à domicile.
Le plan concocté par Pia Sundhage a toutefois bien fonctionné, la défense helvétique tenant le coup et limitant l'impact des attaquantes ibériques en première mi-temps. Mais à force d'insister, les championnes du monde ont trouvé la faille et les Suissesses n'avaient clairement pas les moyens d'inverser la tendance.
La sélectionneuse a du reste comparé cette compétition à un "décollage". "Les footballeuses atteignent généralement leur meilleur niveau autour de 27-28 ans. Mais déjà d'ici deux ou trois ans, la Suisse aura dans ses rangs plusieurs joueuses de classe mondiale. Et il y en aura d'autres qui n'étaient pas présentes lors de cet Euro", promet la Suédoise.
A ses côtés, Géraldine Reuteler (26 ans), trois fois nommée meilleure joueuse du match durant la phase de groupes, a de loin été la Suissesse la plus décisive. C'est bien la Nidwaldienne qui a débloqué la situation face à l'Islande (2-0) et offert le but de la qualification pour les quarts à Riola Xhemaili contre la Finlande (1-1).
Si Viola Calligaris et Julia Stierli ont par moments été en difficulté, ce n'est pas le cas de Noëlle Maritz, "un vrai roc" aux yeux de Pia Sundhage. L'arrière d'Aston Villa (29 ans) a signé des performances de choix dans l'axe, tant dans une défense à trois que dans la défense à quatre alignée face à l'Espagne.
"Le soutien du public a été phénoménal. J'en rêvais, mais c'était vraiment au-delà de mes espérances. Je suis très fière de la Suisse", lâche Pia Sundhage. Les fans de football du pays devront se souvenir de ces moments qui risquent fort de ne plus jamais se produire. Car au rythme où grandit l'Euro féminin, la Suisse ne pourra vraisemblablement plus organiser un tel évènement toute seule dans le futur.
Nul ne sait encore si l'expérimentée suédoise, qui avait songé à prendre sa retraite avant de recevoir l'offre de l'ASF, sera à la barre pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2027. Son contrat court jusqu'à la fin de l'année 2025 et la mission qui lui avait été fixée est accomplie. Mais sans doute que la fédération aimerait bien que l'aventure se prolonge un peu plus longtemps.
L'Américain Scottie Scheffler a remporté pour la première fois le British Open dimanche à Portrush, en Irlande du Nord. C'est le quatrième titre en Grand Chelem du numéro 1 mondial.
En tête depuis la fin du deuxième tour vendredi, Scheffler, déjà vainqueur cette année du Championnat PGA, a terminé à 17 coups sous le par, avec une avance confortable sur ses poursuivants. Le golfeur de 29 ans a relégué à quatre et cinq longueurs ses compatriotes Harris English et Christopher Gotterup.
Devant son public, l'enfant du pays Rory McIllroy, numéro 2 mondial, n'a pas démérité et termine dans le lot des septièmes, à -10, en compagnie du tenant du titre, l'Américain Xander Schauffele.
Autre signe de sa domination sur le golf mondial, depuis l'Open de Houston, en mars, il n'a jamais terminé au-delà de la dixième place. Dimanche, il abordait ce dernier tour sur le parcours de Portrush avec quatre longueurs d'avance sur son premier poursuivant, alors le Chinois Li Haotong.
"J'ai grandi en me levant très tôt pour suivre ce tournoi à la télévision, en espérant et en rêvant que j'aurais un jour la chance d'y participer", a dit le natif du New Jersey au micro de Sky Sports. "C'est donc très cool de me tenir ici avec ce trophée, c'est difficile d'y mettre des mots."
Jil Teichmann devra attendre avant de fêter un troisième titre sur le circuit WTA. La Suissesse a été battue 6-0 7-5 par la Roumaine Irania-Camelia Begu en finale du tournoi 250 de Iasi dimanche.
La Biennoise de 28 ans (WTA 102) peut regretter d'être passée complètement à côté de la première manche. Elle a concédé d'entrée son service et n'a pas converti sa seule balle de break du premier set sur le jeu suivant avant de voir la locale dérouler son tennis sur la terre battue roumaine.
Teichmann a évité le pire en début de deuxième set en sauvant deux balles de break. La Seelandaise a même pris les commandes en réalisant un break blanc pour mener 4-2. Trop inconstante, elle a toutefois laissé Begu (WTA 110) lui rendre la pareille. Et la Roumaine s'est finalement imposée en 1h34' de jeu.
A noter que la Grisonne Simona Waltert, que Teichmann avait battue en quart de finale, a perdu la finale du double en compagnie de l'Argentine Maria Carlé. La paire s'est inclinée 7-5 6-3 face à la Slovène Veronika Erjavec et la Hongroise Panna Udvardy.
La Suisse rentre des Championnats d'Europe de saut d'obstacles sans médaille. Tenant du titre, Steve Guerdat n'a terminé qu'à la 12e place en invididuel dimanche à La Corogne.
Le Jurassien, qui pointait au 3e rang intermédiaire samedi, a reculé hors du top 10. Il a commis une faute lors de la première manche de la finale et deux autres sur son second passage pour terminer à la 12e place.
Le vice-champion olympique de Paris montait le hongre Iashin Sitte et non pas Dynamix, son cheval phare, qu'il réserve pour des échéances plus importantes que ces Européens.
La médaille d'or est revenue à l'Allemand Richard Vogel et sa monture United Touch. Le Britannique Scott Brash, sur Hello Folie, et le Belge Gilles Thomas, sur Ermitage Kalone, ont complété le podium.
Les deux Suissesses engagées dans cette finale, Nadja Peter Schneider et Janika Sprunger, n'ont pas disputé la deuxième manche. La Schwytzoise, qui montait Mila, et la Bâlois, sur Orelie, ont respectivement fini au 15e et au 25e rang.
Tim Wellens a sorti le grand jeu pour enlever la 15e étape du Tour de France entre Muret et Carcassonne sur 169 km. Son coéquipier chez UAE Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune sans difficulté.
Une attaque en puissance après le Pas du Sant, dernière difficulté du jour, des adversaires qui décrochent et qui n'arrivent ensuite pas à collaborer et voilà le Belge Tim Wellens qui signe à 34 ans la plus belle victoire de sa carrière.
L'équipier de Tadej Pogacar, champion de Belgique, a joué juste tactiquement en plus d'avoir un coup de pédale particulièrement affûté. Dès qu'il a pris la tête, le Belge s'est lancé en mode contre-la-montre pour prendre une avance de près de deux minutes, alors que parmi les poursuivants il y avait des cadors comme Campenaerts, Vlasov ou encore Rodriguez. A noter que Wellens est le 113e coureur à avoir remporté une étape sur les trois grands Tours.
Aucun changement au niveau du classement général où Tadej Pogacar domine toujours Jonas Vingegaard de plus de 4 minutes.
Lundi, le peloton aura droit à un jour de repos. De quoi permettre aux coureurs de se refaire une santé avant d'attaquer les Alpes pour la troisième semaine. Mais avant ça, c'est le Mont Ventoux qui attend le peloton mardi.
Marc Marquez a obtenu une nouvelle victoire cette saison sur sa Ducati en remportant le Grand Prix MotoGP de Tchéquie à Brno. Il a devancé l'Italien Marco Bezzecchi et un autre Espagnol, Pedro Acosta.
C'est la 5e victoire consécutive du sextuple champion du monde. Il accroît son avance au championnat sur son frère cadet Alex (Ducati-Gresini) qui a chuté dimanche. "MM" s'était déjà adjugé la course sprint samedi et n'a laissé aucune chance à ses adversaires. Seul Bezzecchi a réussi à rivaliser en début de course mais s'est fait dépasser au 8e tour par un Marc Marquez souverain qui s'est envolé ensuite vers la victoire.
Le coéquipier de Marc Marquez au sein de l'écurie d'usine Ducati, l'Italien Francesco Bagnaia, n'a pu faire mieux que 4e après s'être élancé de la pole position.
Convaincant lors des premiers jours à Brno avec un 5e rang lors d'un entraînement libre et une 14e place sur la grille, Dettwiler n'a pas pu suivre le rythme.
Lennox Phommara, qui remplaçait pour la deuxième (et sans doute dernière) fois l'Italien Luca Lunetta, a de nouveau chuté comme il y a une semaine au Sachsenring.
La course a été remportée par le leader du championnat du monde, l'Espagnol José Antonio Rueda, qui a augmenté son avance au classement du championnat du monde.
Alexander Bublik (ATP 34) a remporté le Swiss Open de Gstaad. Le Kazakh de 28 ans s'est imposé pour la première fois dans un tournoi sur terre battue.
Dans une finale divertissante et intense, Bublik s'est imposé 6-4 4-6 6-3 face à la surprise argentine Juan Manuel Cerundolo (ATP 109) dans une Roy-Emerson-Arena pleine à craquer. Bublik est le premier Kazakh à s'imposer dans la station bernoise. Jusqu'à présent, il n'y avait eu que des vainqueurs russes en 2013 (Mikhaïl Youzhny) et en 1995 (Evgeni Kafelnikov). Bublik est russe, mais il joue pour le Kazakhstan depuis 2017.
Bublik a commencé le tournoi au 33e rang mondial. Avec ce sixième tournoi enlevé, le Kazakh, qui était 24e mondial il y a 14 mois, se hisse à nouveau dans le top 30.
Cerundolo a lui fêté à Gstaad la victoire la plus précieuse de sa carrière en quarts de finale lorsqu'il a battu la tête de série no 1 Casper Ruud (ATP 13).
Cette finale fut longtemps indécise. Bublik, qui n'avait concédé qu'un seul jeu de service jusqu'ici, a perdu d'emblée son engagement. Il a néanmoins remporté le premier set 6-4 après trois quarts d'heure de jeu. Cerundolo a remporté le deuxième set sur le même score en breakant deux fois. Mais dans le set décisif, Bublik a retrouvé sa vista au service et a concrétisé sa deuxième balle de match après 2h09 de jeu.