Créditée de 55''12 en demi-finales (11e place), sous le déluge et sur une piste détrempée, Lea Sprunger est sortie «en catimini», les yeux embués par l'émotion et à près de sept dixièmes du chrono qui lui aurait permis d'être repêchée au temps pour la finale, elle qui a terminé 4e de sa demie.
#JOTokyo2021 #JO2021 #JOTokyo trop de peine pour @LeaSprunger pic.twitter.com/w3cQ6MRHz0
— Je vois des choses (@TraverseLeMonde) August 2, 2021
Celle-ci a été remportée par sa partenaire d'entraînement Femke Bol, également coachée, aux Pays-Bas, par le Fribourgeois Laurent Meuwly.
Etreinte par l'émotion, Lea Sprunger a dit au micro de la RTS qu'elle ne s'était pas montrée assez agressive, elle qui n'aime pas courir sous la pluie. Mais sans se chercher d'excuse:
A Rio en 2016, déjà sous la pluie, Lea Sprunger avait été sortie dès les séries. Cette fois, la championne d'Europe en titre, à 31 ans, revenait de trop loin après un printemps gâché en partie par des problèmes à un tendon d'Achille et des performances insuffisantes. C'est seulement à Tokyo, en séries, qu'elle a réussi son seul chrono de l'année sous 55'' (54''74, elle dont le record national est de 54''02).
Au programme de Lea Sprunger figurent encore le 4x400 m à Tokyo puis les meetings de Berne, Bellinzone, La Chaux-de-Fonds, Lausanne (Athletissima) et le Weltklasse de Zurich, à chaque fois sur 400 m ou 400 m haies. Elle tirera ensuite sa révérence.
Lundi, le meilleur temps des séries a été signé par la recordwoman du monde Sydney McLaughlin (53''03).