LeBron James monte dans une ambulance. Il est en route pour l’hôpital, sur le point d’accoucher, soutenu par Stephen Curry. Autre séquence: il assiste, impassible, à une agression sexuelle – celle commise par P. Diddy sur le meneur des Warriors Curry.
Ces scènes absurdes sont évidemment fictives. Cependant, sur les réseaux sociaux, ce type de vidéos montrant LeBron James dans des situations farfelues prolifère depuis plusieurs mois. Il y en a à toutes les sauces, et ce n’est pas au goût du quadruple champion NBA.
Selon 404 Media, LeBron James aurait adressé en juin dernier, par l’intermédiaire de ses avocats, une lettre de mise en demeure à la plateforme Flickup, identifiée comme étant à l’origine de cette tendance.
Se présentant comme le «YouTube des vidéos IA», Flickup regroupe des créateurs dont les outils basés sur l’intelligence artificielle permettent aux utilisateurs de générer leurs propres vidéos. C’est ainsi qu'Interlink AI s’est spécialisé dans la génération de contenus mettant en scène LeBron James.
Le créateur proposait, via son canal Discord, des tutoriels expliquant comment créer différentes animations du joueur vedette des Lakers. Les vidéos générées en s'appuyant sur son image, largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont contribué à populariser aussi bien la plateforme Flickup que le service Interlink AI.
Cependant, depuis que LeBron James est intervenu, «les modèles permettant de générer des personnalités réelles» ont été supprimés, a annoncé le fondateur de Flickup, Jason Stacks. Il semble avoir pris très au sérieux la puissance juridique de «King James».
Par ailleurs, trois comptes Instagram très suivis, qui diffusaient régulièrement des contenus générés autour du basketteur, ont également été fermés.
LeBron James est l’une des premières célébrités à engager une procédure contre une plateforme d’IA permettant à ses utilisateurs de créer des vidéos sans le consentement de la star concernée. Il s'avance comme le vainqueur de ce combat mené loin des terrains.
(roc)