Sport
Football

Union Saint-Gilloise: un staff lance un ballon sur le terrain

Vidéo: twitter

Le chef matériel fait gagner son équipe grâce à un geste honteux

L'Union Saint-Gilloise s'est imposée à Genk (2-1) dimanche, grâce notamment à une initiative anti-fairplay d'un membre de son staff.
22.04.2025, 09:2622.04.2025, 09:26
Plus de «Sport»

Peu importe la manière, la seule chose qui compte, c'est gagner. Voilà généralement l'état d'esprit des grands compétiteurs. C'était aussi celui du responsable matériel de l'Union Saint-Gilloise dimanche. Mais cette mentalité l'a amené à commettre un geste des plus anti-sportifs.

Son équipe joue la 95e minute d'un match du championnat de football de Belgique, à Genk. L'Union Saint-Gilloise mène 2-1, mais son adversaire vient de réduire le score et pousse pour égaliser. Les Flamands ont une dernière occasion de le faire en tentant de lancer une offensive depuis leur camp.

C'est alors qu'un deuxième ballon roule sur le terrain et vient gêner le joueur de Genk qui s'apprêtait à recevoir la «vraie» balle. Sur les images TV, on devine que ce deuxième ballon a été lancé depuis le banc bruxellois. «Et là, du côté de l'Union, je ne sais pas qui a balancé une deuxième balle?», s'interroge le commentateur.

Ce geste d'anti-jeu, fait sciemment pour empêcher les adversaires de se créer une dernière occasion, provoque logiquement la furie du public de Genk, qui hurle et siffle, ainsi que celle des joueurs et du staff. Le jeu est arrêté (il ne peut pas y avoir deux ballons sur la pelouse) et le coupable est rapidement démasqué: le responsable matériel de l'Union Saint-Gilloise, donc. Ce dernier reçoit un carton rouge.

La scène en vidéo

Vidéo: twitter

Son initiative a permis à son équipe de tenir le score et de remporter trois précieux points contre un concurrent direct. Mais elle a créé un sentiment de honte chez son collègue, l'entraîneur de l'USG, Sébastien Pocognoli: «Que ce soit clair, ce n'était pas beau. J'en ai directement parlé dans les vestiaires», a expliqué le coach après le match, dans des propos repris par L'Equipe. Le technicien a assuré que ce «n'était pas quelque chose de planifié» et a présenté ses excuses à l'arbitre.

Le coach de Genk, Thorsten Fink (ex-Bâle et GC), ne décolérait toujours pas après le coup de sifflet final:

«Le fair-play est important pour moi. Je suis fâché du comportement de l'Union»

Grâce à ces trois points, l'Union Saint-Gilloise (2e) compte le même nombre d'unités au classement que sa victime du jour (3e). A six journée de la fin, l'équipe bruxelloise n'a que deux longueurs de retard sur le leader, le Club Bruges où joue l'international suisse Ardon Jashari.

Si les tirs des footballeurs de l'Union Saint-Gilloise sont aussi précis que le lancer de leur responsable matériel dimanche, ils auront une chance de décrocher leur premier titre de champion depuis 1935... (yog)

La vie du pape François
1 / 38
La vie du pape François
Le pape François a été le chef de l'Église catholique pendant 12 ans, 1 mois et 8 jours.
source: sda / frustaci
partager sur Facebookpartager sur X
Le Valais s'est vengé des Français sur la raclette et on y était
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
«On s'est trompé»: Bienne au centre d'une polémique
Les Seelandais ont réalisé un véritable exploit ce week-end en Coupe de Suisse, mais leur victoire en demi-finale est entachée d’une controverse.

En éliminant les Young Boys (1-0), le FC Bienne a marqué l'histoire du football suisse, puisque jamais aucun club de 3e division ne s'était qualifié pour la finale de la Coupe de Suisse. Mais la manière avec laquelle les Seelendais se sont qualifiés samedi soir fait débat. Le seul but de la rencontre, inscrit par Malko Sartoretti à la 99ᵉ minute sur penalty, n’aurait en effet pas dû être accordé.

L’article