Ceux qui n'ont pas pu voir la course, vendredi en fin de matinée, ont sans doute été surpris de lire le classement de la première des deux descentes organisées durant ce long week-end sur la mythique Streif.
Le voici
Image: FIS
Pas moins de 6 coureurs avec un dossard (bib en anglais) élevé, c'est à dire au-delà du numéro 30, ont terminé dans les quinze premiers. Parmi ces surprises figurent deux Romands: le Fribourgeois Alexis Monney (dossard 37) et le Valaisan Justin Murisier (47).
Les deux hommes ont très bien skié tout en bénéficiant de conditions météos particulièrement favorables lors de leur passage. Un combo idéal que résumait Alexis Monney sitôt après sa course:
«J'ai eu un peu de chance avec la météo, mais je n'ai pas fait de grandes fautes. Je me suis dit: "Skie comme tu sais, fais-toi plaisir". J'étais assez tendu au départ et j'ai réussi à faire le vide quelques minutes avant le départ.»
Le skieur fribourgeois au micro de la RTS
On ne mesure pas toujours l'influence que peut avoir le temps sur les résultats d'une course de ski, surtout lorsque le changement de conditions d'un coureur à l'autre est peu perceptible à l'oeil nu depuis son canapé. Mais quand autant d'athlètes partis tard se classent aussi bien, l'influence des éléments extérieurs saute aux yeux.
Qu'est-ce qui a donc avantagé les «gros» dossards ce vendredi? «Deux choses», estime Didier Défago, champion olympique et vainqueur de la descente à Kitz' en 2009:
«La visibilité. Le temps s'est éclairci. Dans ces conditions, tu vois mieux où tu mets tes spatules, surtout dans la partie finale de la Streif, où la visibilité joue un grand rôle. Tu es dès lors plus actif et tu peux davantage t'approcher de ta limite. Tu peux aussi anticiper un peu plus les mouvements de terrain et mieux les absorber.»
«La température est devenue plus fraîche. C'est une conséquence des éclaircies. Elles ont fait "sortir" l'humidité de la neige et ont permis à la piste de geler, donc de devenir plus rapide.»
Ceux qui n'ont pas pu bénéficier de conditions clémentes pourront se rattraper dès samedi. Une deuxième descente est en effet agendée sur la Streif, où l'immense Beat Feuz s'élancera pour la dernière fois d'un portillon de départ (😢).
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