Les sprinteuses suisses ont maîtrisé leur sujet dans les séries du 100 m, samedi aux Mondiaux de Tokyo.
Géraldine Frey et Salomé Kora se sont toutes deux qualifiées pour les demi-finales. Annik Kälin a en revanche échoué en qualification à la longueur, où elle espérait jouer le podium dimanche.
En lice dans la première des sept séries, Géraldine Frey a réalisé 11''25. La Zougoise a fini 3e d'une course gagnée par l'Américaine Melissa Jefferson-Wooden (10''99). Salomé Kora a pour sa part pris la 2e place de la quatrième série, remportée par la championne olympique Julien Alfred en 10''93. La St-Galloise a couru en 11''23.
Les trois premières de chaque série se qualifiaient à la place. Le meilleur chrono a été l'oeuvre de Julien Alfred, devant la Britannique Daryll Neita (10''94). Les demi-finales, qui réuniront 24 athlètes, sont prévues dimanche dès 13h20 (heure suisse), alors que la finale aura lieu à 15h13.
Annik Kälin a en revanche manqué son affaire à la longueur. La Grisonne, qui a ressenti des douleurs au pied droit, a dû se contenter d'un essai valable, à 6m36, loin de la limite qualificative pour la finale (6m75). Elle n'a que cinq jours devant elle pour se refaire une santé avant l'heptathlon. Mais ses larmes versées à l'issue de la qualification en disaient long.
Le dernier week-end des Mondiaux de VTT a démarré de manière idéale pour la Suisse. Finn Treudler s'est paré d'or dans l'épreuve de cross-country des moins de 23 ans samedi à Crans-Montana.
Battu de peu en short-track dans ces joutes valaisannes à Zermatt, où il a dû se contenter d'une médaille d'argent, Finn Treudler savoure sa revanche. Il s'est offert samedi un superbe cadeau, trois jours après son 22e anniversaire.
Le grand espoir zurichois a dominé les débats pour devancer de 54 secondes son dauphin, le Canadien Cole Punchard. Il s'agit même de sa troisième médaille dans ces Mondiaux, lui qui faisait partie de l'équipe "bronzée" en relais mixte.
L'Afrique du Sud a infligé à la Nouvelle-Zélande la plus grosse défaite de son histoire samedi à Wellington.
Les Springboks ont corrigé les All Blacks 43-10 lors de la 4e journée du Rugby Championship.
Un seul essai réussi, contre six pour les Sud-Africains: jamais battus par plus de 15 points en Nouvelle-Zélande, les All Blacks se sont littéralement écroulés sur leur pelouse maudite du Sky Stadium. Ils ont encaissé un 36-0 (!) en seconde mi-temps, cédant au passage aux Springboks leur place de numéro un mondial.
Plus grosse défaite à domicile des All Blacks (-33), qui n'avaient jamais été battus de plus de 15 points sur leur pelouse, cette défaite est même devenue la pire de l'histoire des hommes en noir avec le sixième essai de Pieter Steph du Toit à la 79e minute, transformé par Manie Libbbok.
La plus large défaite de la Nouvelle-Zélande remontait à l'été 2023 quand l'Afrique du Sud, déjà, l'avait battue 35-7 à Twickenham à Londres avant le Mondial 2023 en France.
David Degen ne cache pas son insatisfaction par rapport à l'Association suisse (ASF) et à la Swiss Football League (SFL).
"Il y a cent sujets à aborder", déclare le président du FC Bâle dans une interview accordée aux journaux de Tamedia.
L'ancien international craint que la Suisse ne perde rapidement pied sur la scène internationale. "Nous avons perdu du terrain dans le développement de nos talents, même par rapport à des nations plus petites", explique-t-il.
Le président du champion de Suisse en titre fait référence à l'équipe de Suisse M17 qui "a perdu presque tous ses matches récemment", mais il passe sous silence la qualification pour la Coupe du monde 2025, pour une première participation depuis 2009.
David Degen s'en prend à la formation des entraîneurs. Il s'insurge contre le fait que, même en tant que joueur de l'équipe nationale, "dans le meilleur des cas, il faut cinq ans pour obtenir la licence UEFA Pro en tant qu'entraîneur".
Selon lui, un bon entraîneur est un leader qui a un bon feeling avec les gens, ce qui ne peut pas être transmis dans des cours. C'est pourquoi il plaide pour une promotion plus ciblée et pour une durée de formation plus courte.
En ce qui concerne la SFL, Degen demande d'une part moins de réglementation afin de pouvoir faire face à la concurrence internationale. "Cela se voit par exemple dans la taille des cadres, qui est limitée à 25 joueurs", souligne-t-il.
Il ne comprend pas non plus qu'en Suisse - un pays non membre de l'Union européenne - on fasse une distinction entre les étrangers de l'UE et les étrangers non membres de l'UE lors de l'octroi des licences. Un club est une entreprise dans un contexte de concurrence mondiale et non une entreprise artisanale régionale.
Interrogé par Tamedia sur le fait que le FC Bâle pourrait presque aligner deux équipes sur le terrain avec des professionnels étrangers dans l'effectif, David Degen a répondu: "Mais ce sont des joueurs étrangers de qualité."
Evan Dunfee et Maria Perez ont remporté samedi matin le 35 km marche en ouverture des championnats du monde de Tokyo. Le Canadien et l'Espagnole se sont imposés respectivement en 2h28'22 et 2h39'01.
Quatrième des derniers Mondiaux à Budapest en 2023, Dunfee (34 ans) a devancé le Brésilien Caio Bonfim (2h28'55) et le Japonais Hayato Katsuki (2h29'16) et décroche son premier titre mondial. Il avait terminé 3e en 2019 à Doha du 50 km marche (épreuve qui n'est plus disputée).
En retrait en début de course, le Canadien a progressivement refait son retard en profitant notamment de la pénalité imposée à l'Equatorien David Hurtado. "C'est un rêve qui devient réalité. J'ai le même coach depuis que j'ai 10 ans et l'objectif était depuis le début de devenir un jour champion du monde", a réagi Dunfee.
Quelques minutes plus tard, c'est l'Espagnole Maria Perez, double championne du monde sur 20 et 35 km en 2023, qui s'est imposée chez les femmes. En tête la majeure partie de la course, elle a largement devancé la championne olympique italienne de 2021 Antonella Palmisano (2h42'24) et l'Equatorienne Paula Milena Torres (2h42'44).
"Je me suis battue jusqu'au bout, je n'avais plus du tout de jus", a lâché l'Espagnole en zone mixte. "Maintenant, je vais me reposer pour le 20 km (samedi 20 septembre) car je veux être compétitive sur cette distance aussi."
Constante tant dans ses chronos que dans les classements obtenus, Ditaji Kambundji a déjà frappé fort en 2025.
Mais la Bernoise de 23 ans devra franchir un nouveau palier pour jouer les premiers rôles aux Mondiaux de Tokyo sur 100 m haies, où elle sera en lice dès dimanche avec une finale programmée lundi.
Quand une sœur Kambundji a l'occasion de réaliser un coup d'éclat, cela se passe généralement bien. Ce fut le cas en mars dernier, lorsque les deux soeurs sont revenues des Européens en salle d'Apeldoorn et des Championnats du monde indoor de Nanjing avec l'or et l'argent pour chacune d'elles. Quatre épreuves, quatre médailles.
Paradoxalement, Mujinga Kambundji (33 ans) a plus fait les gros titres que sa cadette durant la saison estivale, alors que la médaillée de bronze du 200 m des Mondiaux 2019 ne court pas en compétition. Sa maternité aura repoussé au second plan médiatique les performances de Ditaji Kambundji.
Pourtant, celle-ci semble mûre pour un plus grand exploit en plein air. Souvent proche de son record de Suisse (12''40, un temps qui lui avait permis de se parer d'argent aux Européens 2024 à Rome), elle l'a égalé à Zurich pour prendre la 2e place de la finale de la Ligue de diamant. Un rang qui témoigne de ses ambitions pour Tokyo.
"Mais j'ai un record personnel dans les jambes et je veux le réussir à Tokyo", ajoute-t-elle, confortée dans cette idée par sa constance. Avec un niveau de base aussi élevé, le coup d'éclat ne semble être qu'une question de temps. Et tout a été entrepris pour que son pic de forme intervienne à la mi-septembre.
Interrogée sur son potentiel, la détentrice du record d'Europe du 60 m haies en salle (7''67) tient le même discours que ses rivales. "Je ne me fixe pas de temps comme objectif, cela créerait une limite dans ma tête. Je me laisse surprendre par moi-même. Et à Tokyo, c'est le classement qui compte. Là aussi, je peux me faire confiance", glisse-t-elle.
Mais la concurrence est immense parmi les sprinteuses de haies. Les quatre Américaines en lice, avec en tête la championne olympique Masai Russell (12''17 en 2025, soit le 2e chrono de l'histoire), ont toutes couru plus vite que la Bernoise cette année. Tout comme le trio de Jamaïcaines ou la Néerlandaise Nadine Visser (12''28).
A Tokyo, il s'agira - selon l'expression chère aux sportives et sportifs - d'aborder les choses étape par étape. Il ne faudra ainsi se rater ni en séries dimanche (dès 4h08 heure suisse), ni en demi-finales lundi (dès 14h05) pour espérer jouer les médailles lundi à 15h20.
Un deuxième type de constance est ainsi exigé, sur le plan technique. Et là aussi, Ditaji Kambundji a beaucoup progressé, se montrant désormais bien plus stable et solide que durant ses années juniors dans le franchissement des haies. "Maintenant, je regarde assez sereinement ses courses", souligne d'ailleurs sa soeur Mujinga, qui sera sa première supportrice.
Le roi et la reine du sprint seront désignés dimanche à l'issue du 100 m des Championnats du monde de Tokyo. Six stars sont particulièrement prêtes à briller sur la piste japonaise.
Sans Mujinga Kambundji ni Ajla Del Ponte, qui avaient participé à la finale olympique sur cette même piste en 2021, difficile de voir un représentant de Swiss Athletics sur le devant de la scène dimanche (finale dames à 15h13, messieurs à 15h20, heure suisse). Seules Géraldine Frey et Salomé Kora défendront les couleurs suisses, mais leur parcours devrait s'arrêter lors des séries. L'occasion de jeter un oeil sur les principaux candidats à l'or mondial.
Melissa Jefferson-Wooden et Julien Alfred ne se sont affrontées qu'une seule fois cette année, lors du meeting de Prefontaine. L'Américaine s'était imposée de justesse. Si les deux championnes se présentent dans leur meilleure forme, la lutte pour l'or risque d'être très serrée dimanche.
Après des JO décevants à Paris, où Shelly-Ann Fraser-Pryce avait déclaré forfait juste avant les demi-finales, la quintuple championne du monde du 100 m est parvenue à décrocher son billet en se classant troisième des "trials" jamaïcains. Mujinga Kambundji croisera les doigts pour Fraser-Pryce, laquelle a prouvé qu'il était possible de retrouver les sommets après la naissance de son fils en 2017.
Le Servette FC a l'occasion d'enfin lancer sa saison samedi sur la pelouse du FC Zurich (18h00). Avant-derniers de Super League, les Grenat n'ont toujours pas gagné le moindre match en championnat.
Les joueurs de Jocelyn Gourvennec restent sur un match nul arraché sur le gong face à Lucerne (2-2), juste avant la trêve internationale. Le FCZ pourrait bien être l'adversaire idéal pour enfin réussir un match plein, tant les Zurichois semblent sur courant alternatif depuis le début de la saison.
Toujours leader surprise du championnat, Thoune accueillera de son côté le FC Bâle (18h00) de Xherdan Shaqiri pour un premier test qui permettra de juger la capacité des Bernois à jouer les premiers rôles cette saison. Une contre-performance du champion bâlois risque en revanche de provoquer bien du remous sur les bords du Rhin.
Dauphin de Thoune, Saint-Gall cherchera à enfoncer un peu plus le FC Lugano lors du match de samedi soir (20h30). Dans le camp tessinois, une nouvelle défaite prolongerait une crise qui semble inarrêtable depuis le début de l'année 2025.
Les premiers Mondiaux réunissant toutes les disciplines du VTT se terminent ce week-end en Valais, avec les courses de cross-country "classique" en point d'orgue.
Les dames en découdront samedi dès 14h, à Crans-Montana, sur un circuit de 4,4 km qui mènera au lac de Chermignon. Tenante du titre, la Néerlandaise Puck Pieterse sera à nouveau l'une des principales candidates à l'or. La Suédoise Jenny Rissveds et la Néo-Zélandaise Samara Maxwell sont les autres favorites logiques.
Côté suisse, les espoirs reposeront avant tout sur les épaules d'Alessandra Keller. La Nidwaldienne aborde qui plus est cette épreuve en pleine confiance et l'esprit libéré, après s'être parée d'or mardi à Zermatt en short-track. La St-Galloise Nicole Koller devrait aussi avoir son mot à dire.
Cinq Suissesses seront en lice samedi lors de la 1re journée des Mondiaux de Tokyo.
Annik Kälin ira chercher sa qualification pour la finale de la longueur (qualifications dès 11h30 heure suisse), elle qui s'alignera aussi sur l'heptathlon dans ces joutes.
La Grisonne, vice-championne du monde et vice-championne d'Europe en salle dans la discipline cette année, a pour objectif premier de faire partie des douze finalistes. Et pour viser le podium dimanche (à 13h40 heure suisse), elle devra vraisemblablement battre son record de Suisse établi en mars lors des Européens indoor (6m90).
Les quatre autres Suisses engagées samedi au Japon auront des ambitions plus mesurées. Jocelin Wind, sur 1500 m, ainsi que Salomé Kora et Géraldine Frey, sur 100 m, ont les moyens de passer l'écueil des séries. Cela s'annonce plus compliqué pour la néophyte Lilly Nägeli, également en lice sur 1500 m.
Auteur de quatre assists lors de la victoire du LHC (5-1) contre Fribourg, Ahti Oksanen n'a pas ménagé ses efforts. Et le Finlandais a été récompensé, même sans son partenaire Antti Suomela.
Cinq buts pour les Vaudois, cinq marqueurs différents. Mais un nom apparaît pourtant sur les quatre premières réussites, celui d'Oksanen. Le Finlandais a semblé être chaque fois au bon endroit pour ce premier match de championnat à domicile. "On faisait tourner les lignes histoire de trouver la bonne combinaison, analyse l'ailier finlandais. C'est plutôt chouette de jouer avec tout le monde, surtout quand chaque joueur sait ce qu'il doit faire, ce qui était le cas ce soir. J'ai quatre assists, mais c'est surtout positif de voir que chacun a pu se mettre en valeur."
Que ce soit avec des joueurs talentueux comme Czarnik, Rochette ou Brännström, ou des travailleurs comme Bougro et Hügli, Oksanen a fait en sorte de mettre ses coéquipiers dans de bonnes dispositions. Pas forcément surprenant, mais plutôt encourageant de voir que le Nordique sait jouer sans Suomela à ses côtés.
Parmi les attaquants lausannois, Oksanen semble essentiel par sa capacité à proposer un hockey solide. Le type de hockey que l'on retrouve en play-off, lorsque temps et espaces sont réduits. "Je crois que je peux aider n'importe qui avec mon jeu, conclut-il. Je vais créer des espaces pour les autres. C'est vraiment l'une de mes forces. C'est ce dont ce que l'équipe a besoin. La saison passée, peut-être qu'on avait davantage besoin de moi comme d'un buteur et cette année je vais peut-être contribuer de manière un peu différente." A vérifier samedi au Tessin lors du déplacement à Ambri.
La saison de National League ne démarre pas sous les meilleurs auspices pour le HC Ajoie.
Le club jurassien a lourdement chuté vendredi pour ses débuts devant son public, s'inclinant 4-0 face aux Zurich Lions.
Ajoie, qui avait bien résisté à Genève-Servette mardi aux Vernets (défaite 5-3, avec un dernier but grenat marqué dans un filet désert), n'a cette fois-ci rien pu faire face au double champion en titre. Le "Z" a survolé les débats dès le tiers initial (17 tirs cadrés à 6).
Les Lions de Zurich, qui n'ont inscrit qu'un but dans les vingt premières minutes de jeu, se sont mis à l'abri dans un deuxième tiers conclu sur le score de 4-0. Rudolfs Balcers a signé un doublé, transformant notamment un penalty à la 31e, alors que Denis Malgin et Sven Andrighetto ont tous deux réussi un but et un assist.
Genève-Servette n'est en revanche pas parvenu à enchaîner un deuxième succès. Les hommes de Yorick Treille se sont inclinés 2-1 aux tirs au but sur la glace du CP Berne. Le GSHC a pourtant eu le mérite de "tuer" une pénalité écopée pour un surnombre à 1'50 de la fin de la prolongation.
Trois équipes seulement ont fait le plein après deux journées: Davos, qui avait maté Bienne 4-1 jeudi, les Zurich Lions et Zoug. L'EVZ s'est imposé 2-1 vendredi à Lugano, Grégory Hofmann signant le but de la victoire à 27 secondes de la deuxième sirène. Les deux derniers matches de la soirée ont vu Kloten battre Rapperswil-Jona 5-3 et Langnau vaincre Ambri-Piotta 3-2.
Lausanne a remporté vendredi à Malley son premier derby de la saison. Les Vaudois ont dominé Fribourg 5-1 à l'occasion de la 2e journée de National League.
Mêmes équipes, score identique. La dernière rencontre entre les deux formations avait eu lieu en avril dernier lors de l'acte VII de la demi-finale et les Vaudois l'avaient emporté 5-1. Rebelote en ce 12 septembre.
On ne sait pas si les Fribourgeois avaient laissé leur envie de revanche près de la Sarine, toujours est-il qu'ils ont proposé un jeu à l'image de la couleur de leur maillot: gris. Surtout au cours d'un tiers initial que Lausanne a abordé comme une équipe qui dispute son premier match de la nouvelle saison à domicile et qui sortait d'une défaite inaugurale à Davos mardi.
Les Vaudois ont ouvert la marque à la 6e par Czarnik. Le centre arrivé de Berne a battu Loïc Galley à 6c5 et alors qu'il y avait une pénalité différée contre les Fribourgeois. De l'autre côté qui a défendu la cage vaudoise. Le portier canado-suisse s'est signalé quelques secondes après l'ouverture du score en remportant son duel face à Biasca.
Et Gottéron dans tout ça? Eh bien les Dragons ont légèrement redressé la tête ou plutôt l'ont sortie hors de l'eau en fin de période (40e) lorsque Wallmark a pu profiter d'un puck chanceux.
Malheureusement, la chance des Fribourgeois s'est arrêtée là. Culotté, Roger Rönnberg a rappelé Galley à son banc à 6'30 de la fin du troisième tiers pour évoluer avec un homme de plus sur la glace. Mais l'audace n'a pas payé puisque Zehnder a pu inscrire le 5-1 dans la cage vide.
Le premier affrontement entre Rönnberg et Ward en National League a donc tourné à l'avantage du second. Mais pas le temps de refaire l'histoire. Fribourg accueille Bienne samedi avec la ferme intention de se reprendre, tandis que Lausanne espère bien surfer sur cette dynamique positive à l'occasion de son déplacement à Ambri.
Stan Wawrinka (WTA 149) disputera samedi à Rennes sa quatrième demi-finale de l'année sur le front des Challengers. Le Vaudois de 40 ans a sorti le Belge Michael Geerts en quart de finale.
Tête de série no 2 du tableau, Stan Wawrinka s'est imposé 7-6 (7/2) 7-5 devant le 324e mondial vendredi soir. Il n'a donc pas lâché le moindre set dans ses trois premiers matches disputés sur le rapide court en dur breton, et n'a toujours pas perdu son service cette semaine (aucune balle de break concédée en quart).
L'ex-no 3 mondial devrait pouvoir poursuivre sur sa lancée samedi en demi-finale, où il se mesurera à l'Allemand Patrick Zahraj (ATP 259) ou à l'Américain Cannon Kingsley (ATP 567). Une finale de rêve face au Français Hugo Gaston (ATP 128), tête de série no 1 à Rennes, reste possible.
Stan Wawrinka a dépassé une seule fois le stade des demi-finales cette année dans un Challenger, début mai à Aix-en-Provence où il avait ensuite subi la loi de Borca Coric en finale. L'occasion est donc belle de soulever à nouveau un trophée, plus de cinq ans après son dernier titre cueilli dans le Challenger de Prague en août 2020.
L'Allemagne, championne du monde en titre, s'est qualifiée vendredi pour la finale de l'Euro messieurs. Elle a mis fin aux rêves de la Finlande (98-86) dans la première demi-finale, à Riga.
La Mannschaft retrouve ainsi la dernière marche de l'épreuve pour la première fois depuis 20 ans et une finale perdue contre la Grèce. Elle fera figure de favorite en finale, que ce soit face à la Grèce ou à la Turquie, tellement elle a su se montrer intraitable dans ce tournoi (aucune défaite, meilleure attaque).
La Finlande, surprenante et méritante demi-finaliste, en a fait les frais malgré une fin de troisième quart-temps qui a un temps laissé rêver à une remontée fantastique. Lauri Markkanen et Cie sont ainsi revenus à six unités (77-71) en fin d'un troisième quart au cours duquel les Finlandais ont accusé 18 longueurs de retard.
Cette révolte n'a pas été suivie d'effet. Portée par Dennis Schröder (26 points, 12 assists, 5 rebonds) et Franz Wagner (22 points, 5 rebonds), l'Allemagne a serré sa garde pour se retrouver à une victoire d'un deuxième sacre continental après celui de 1993.