Stan Wawrinka et Stefanos Tsitsipas ne se sont affrontés qu'une seule fois sur le terrain. C'était en 2019 à Roland-Garros, et le Vaudois s'était imposé en 16e de finale face au Grec après un duel épique en cinq sets (7-6 5-7 6-4 3-6 8-6).
Le second duel a eu lieu en fin de semaine dernière, mais sur les réseaux sociaux cette fois. Tsitsipas a engagé, et il s'est encore fait contrer par «Stan the Man».
Le Grec a publié un message sur X dans lequel il a violemment fustigé l'ATP.
L'actuel 11e joueur mondial, qui venait de disputer le Rolex Paris Masters dans le format "classique" a poursuivi: «C’est ironique que l’ATP se soit engagé dans ce format sans savoir si cela pouvait réellement améliorer le calendrier, mais aussi la qualité. Paris a réussi, en une semaine. Passionnant et facile à suivre. Exactement comme ça doit être. Si l’objectif était d’alléger le calendrier, prolonger tous les Masters 1000 à deux semaines est un pas en arrière. Parfois, on a l’impression qu’ils réparent ce qui n’était pas cassé.»
Ce n'est pas la première fois qu'un joueur critique le format actuel des Masters 1000. Le numéro un français Ugo Humbert avait par exemple affirmé en octobre dernier que «la plus grosse des conneries, c’est d’avoir mis les Masters 1000 sur deux semaines». Le problème, c'est qu'en se plaignant lui aussi, Stefanos Tsitsipas est entré en contradiction avec...lui-même. Et Wawrinka ne s'est pas gêné pour le lui faire remarquer publiquement.
Sous la publication de l'Athénien, le Vaudois a en effet posté une vidéo datant de 2022 et dans laquelle Tsitsipas approuvait la réforme du calendrier et donc, par conséquent, le passage des Masters 1000 sur douze jours.
Ce retour gagnant du Vaudois façon revers long de ligne a bien fait marrer la Toile. Plusieurs ont sorti les pop-corn. «On t'aime Stan», a écrit un journaliste, tandis que le tennisman Lucas Pouille a aligné les émojis hilares. Des internautes ont toutefois pris la défense de Tsitsipas en soulignant que la vidéo datait de deux ans et que le Grec avait parfaitement le droit de changer d'avis.
(jcz)