Stefanos Tsitsipas n'a que 24 ans mais il dispute déjà son 24e Grand Chelem. Son expérience lui a appris que pour être performant sur la durée d'un tournoi, il convient de perdre le moins d'énergie et de temps possible. Alors il s'est organisé en conséquence, cette année à l'Open d'Australie. Depuis le début de la compétition, vous l'avez peut-être remarqué, on ne le voit plus signer d'autographes aux spectateurs qui se pressent au bord du court après chaque match.
Mais puisque passer devant eux sans une petite attention serait très mal vu, le 4e joueur mondial a décidé d'imprimer puis de distribuer au public des photos de lui déjà signées.
En sport, ce type de pratique fait partie de ce que l'on appelle des gains marginaux: ce sont autant de petits détails pensés en dehors du terrain et qui, ensemble, permettent d'optimiser la performance en compétition.
Stefanos Tsitsipas a poussé la théorie à son paroxysme et cela semble lui convenir: il s'est aisément qualifié pour les 8es de finale vendredi en battant le Néerlandais Tallon Griekspoor 6-2 7-6 6-3. La première chose qu'il a faite, en rangeant ses raquettes sur le court, a été de «vérifier la météo à Athènes» sur son téléphone, a-t-il affirmé, très détendu en conférence de presse.
Son prochain match devrait toutefois être plus compliqué puisqu'il retrouvera dimanche l'Italien Jannik Sinner (16e mondial).