Le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC (D2) et Lyon a été définitivement arrêté vendredi soir après des incidents en tribunes, alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1. Quelques minutes après l'égalisation lyonnaise de Moussa Dembélé (44e), des fumigènes sont partis du parcage lyonnais. Ils ont été récupérés par des supporters dans la tribune attenante, puis lancés à divers endroits de cette tribune avant de s'éteindre. Deux bombes agricoles ont également explosé dans l'enceinte.
Des bagarres ont éclaté dans le parcage lyonnais et la tribune voisine, entraînant des mouvements de foule et le déploiement des forces de l'ordre venues prêter main forte aux stadiers. Des spectateurs sont descendus sur la pelouse pour s'éloigner du danger ou, plus trivialement, pour envahir le terrain.
L'arbitre et les joueurs, qui s'apprêtaient à donner le coup d'envoi de la deuxième période, ont regagné les vestiaires. Pour ne plus en ressortir. A noter que Xherdan Shaqiri, qui relevait de blessure, était resté sur le banc.
Ces incidents sont les derniers d'une longue série dans les stades français depuis le début de la saison. Ils interviennent trois semaines après ceux d'OL-OM où le match avait également été arrêté après un jet de bouteille d'eau en plastique sur Dimitri Payet.
Ils ont lieu au lendemain d'une réunion interministérielle sur la violence dans les stades, à laquelle ont pris part des dirigeants du football professionnel. Elle a débouché sur plusieurs réformes et pistes de réflexion: match de Ligue 1 ou Ligue 2 «définitivement interrompu» si un joueur ou l'arbitre est agressé, bouteilles en plastique interdites, filets de protection mobilisables. (afp/chd)