L'équipe de Suisse a obtenu un match nul triplement rageant, vendredi soir contre la Serbie au Letzigrund. D'abord parce que ce seul point obtenu la relègue en Ligue B de la Ligue des Nations, ensuite parce que la Nati tenait sa victoire jusqu'à la 88e minute de jeu, et enfin parce que le buteur serbe n'aurait jamais dû être sur le terrain à ce moment-là du match.
La Suisse, bien sûr, est la seule responsable de l'action qui a amené l'égalisation. «Comment peut-on prendre un tel but alors que l’on mène au score?», s'est interrogé le journaliste de l'agence Keystone-ATS, évoquant la rupture de plus de 80m des Serbes.
Mais en direct vendredi sur la RTS, le commentateur et son consultant ont aussi rappelé une autre vérité:
«Il ne nous échappera pas que M. Terzic ne devrait pas être sur le terrain depuis une bonne heure», a encore insisté le journaliste. «Il y a eu une erreur d'arbitrage dans pratiquement chacun de nos matchs et l'ironie du sort, c'est que le but qui nous fait très mal, qui nous empêche d'y croire, est inscrit par le joueur qui aurait dû être expulsé», a ajouté le consultant Léonard Thurre.
David Lemos et son consultant n'ont pas oublié l'action de la 25e, et le contact entre Aleksa Terzic et Zeki Amdouni à mi-terrain. Le Serbe a essuyé ses crampons sur la cuisse du Suisse et aurait logiquement dû être expulsé.
L'arbitre français M. Turpin n'a pourtant sorti qu'un carton jaune. Il n'a même pas été appelé par l'assistance vidéo pour revoir les images. La Suisse à cet instant ne le savait pas encore, mais elle allait payer très cher ce carton qui aurait dû être bien plus foncé.
(jcz)