
Khvicha Kvaratskhelia et ses coéquipiers sont champions d'Europe.image: Getty
Le Paris Saint-Germain a décroché ce samedi sa toute première Ligue des champions en s’imposant 5-0 face à l’Inter à Munich. Après quatorze ans d’efforts, les Qataris ont enfin atteint leur but.
31.05.2025, 20:0031.05.2025, 23:34
Yann Sommer n’a pas réussi à remporter la Ligue des champions. Le gardien bâlois et son équipe de l’Inter ont été largement dominés à Munich par un Paris Saint-Germain souverain.
Le club de la capitale a gagné cette finale à sens unique, alors qu’elle semblait si équilibrée sur le papier, sur le score sans appel de 5-0. Les Parisiens offrent au football français un deuxième sacre dans cette Ligue des Champions trente-deux ans après la victoire à... Munich de Marseille devant l'AC Milan.
Pas de véritables regrets
Dépassés de la première à la dernière minute, les Milanais échouent une deuxième fois en finale après celle perdue en 2023 contre Manchester City. Yann Sommer ne peut pas nourrir de véritables regrets. Le Bâlois et ses coéquipiers sont tout simplement tombés contre une équipe touchée par la grâce.
La première mi-temps du PSG fut un chef-d’œuvre. Moins de vingt minutes ont suffi aux Parisiens pour prendre la main dans cette finale. Ils ont ouvert le score à la 12e minute par Achram Hakimi sur une offrande merveilleuse de Désiré Doué. A la 20e, ce même Doué était à la conclusion d’une rupture d’Ousmane Dembélé pour signer le 2-0.
Yann Sommer n’endosse aucune responsabilité sur ces deux buts. On ne peut pas en dire autant, en revanche, pour Federico Dimarco. L’ex-Sédunois a coupé le hors-jeu sur le but de Hakimi avant de dévier malencontreusement la frappe de Doué.
Sommer, Dimarco et les autres ont vraiment été dépassés par le pressing des Parisiens. Un pressing orchestré en premier lieu par Ousmane Dembélé qui n’a cessé de multiplier les sprints pour s’opposer aux premières relances de Yann Sommer.
Une option pour Dembélé
Malgré les quatre changements opérés par Simone Inzaghi, l'Inter ne trouvait toujours pas le moyen de troubler la sérénité de leurs juvéniles adversaires. Désiré Doué, qui fêtera ses 20 ans ce mardi, assurait définitivement le sacre des Parisiens à la 63e sur une action initiée par Ousmane Dembélé, qui a peut-être pris samedi soir une option décisive sur la conquête du Ballon d'Or.
Sa deuxième passe décisive de la soirée sur le 4-0 de Khvicha Kvaratskhelia à la 73e souligne combien il est l'âme de ce PSG devenu invincible cette année. Le 5-0 de la 86e par Senny Mayulu (19 ans) qui a surpris Yann Sommer au premier poteau donnait à cette finale les allures d'une terrible correction pour l'Inter.
Cette rencontre a bien récompensé le formidable collectif du PSG. Elle rappelle combien le départ au Real Madrid de Kylian Mbappé l’été dernier au Real Madrid a été un mal pour un bien. Il n’y a tout simplement pas de place pour un soliste aussi fort qu'il soit dans le PSG de Luis Enrique dont le tableau de chasse en 2025 – Manchester City, Liverpool, Aston Villa, Arsenal et l'Inter – raconte une épopée merveilleuse.
(ats/roc)
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C’est seulement la deuxième fois qu’un club français remporte la Ligue des champions, après l’exploit de l’Olympique de Marseille en 1993. On imagine que l’ambiance est plus que morose ce soir du côté du rival historique.
Il s'approche de ses équipiers et soulève le trophée sous le regard ému de Nasser al-Khelaïfi.
Véritable icône de l’ère qatarie, ayant rejoint le club en 2013, le capitaine du Paris Saint-Germain Marquinhos n’a pas pu retenir ses larmes au coup de sifflet final.
Les joueurs de l’Inter n’ont jamais réussi à s’imposer dans cette partie, et le score de 5-0 en faveur du PSG reflète parfaitement la domination parisienne. C’est un revers lourd à digérer pour Simone Inzaghi, déjà défait en finale de la Ligue des champions il y a deux ans face à Manchester City.
Le Paris Saint-Germain écrase l’Inter 5-0 et décroche enfin sa première Ligue des champions. Jamais une finale ne s’était conclue sur un score aussi large.
Parfaitement servi par Barcola, le jeune Senny Mayulu, 19 ans, a inscrit le but de la manita d’une frappe puissante dans un angle fermé. Il venait d'entrer en jeu.
Khvicha Kvaratskhelia, Joao Neves et Fabian Ruiz quittent la pelouse, remplacés par Senny Mayulu, Warren Zaïre-Emery et Gonçalo Ramos. L'entraîneur parisien fait tourner son effectif et offre du temps de jeu à un maximum de joueurs.
Lancé côté gauche, le Parisien réalise un superbe dribble chaloupé dans la surface, pour se présenter seul face à Sommer. Mais il manque la finition et voit son tir filer sur la gauche du but.
Le Portugais Nuno Mendes est remplacé à l'instant par Lucas Hernandez.
Au contraire des fans italiens, silencieux et abattus. On se croirait presque au Parc des Princes.
Marcus Thuram tente sa chance en première intention, mais le gardien parisien se détend parfaitement pour repousser le danger. C'est la première fois que Gianluigi Donnarumma est réellement inquiété.
Et à 4-0, la messe semble dite.
Parfaitement lancé par Dembélé dans la profondeur, le Géorgien, complètement seul, n'a eu aucun mal à ajuster Sommer du pied gauche. C'est une déroute italienne.
Hakan Calhanoglu laisse sa place à Kristjan Asllani.
La demi-volée de Bradley Barcola dans la surface passe au-dessus du cadre.
Il écope d'un carton jaune pour son tacle pied droit décollé sur Fabian Ruiz.
Bradley Barcola remplace le double buteur et passeur décisif Désiré Doué, qui devrait probablement être élu homme du match.
Séquence exceptionnelle sur le terrain: une douce semelle de Dembélé a permis de trouver Vitinha, lequel a ensuite lancé Doué dans la profondeur pour inscrire le 3-0.
Entré en jeu il y a quelques minutes, Yann Bisseck, blessé, est contrait de quitter ses partenaires.
Lancé dans la profondeur, Achraf Hakimi a failli inscrire le troisième but, son deuxième de la soirée, mais sa frappe croisée a été détournée in extremis.
Simone Inzaghi reçoit à son tour un carton jaune pour avoir vivement protesté auprès de l’arbitre, après une faute parisienne commise sur l’un de ses joueurs en contre.
Nicola Zalewski dribble, feinte, puis termine son action par une semelle sur Joao Neves. Il est averti pour son tacle non maitrisé, alors qu'il venait d'entrer en jeu.
Yann Bisseck et Nicola Zalewski entrent en jeu, à la place de Pavard et Dimarco.
Le PSG se procure le plus d'occasions en ce début de deuxième mi-temps. A l'instant: une frappe enroulée de Dembélé à l'entrée de la surface de réparation, mais celle-ci fuit le cadre.
Le Géorgien a débordé sur le côté gauche du terrain, s’appuyant sur Fabian Ruiz pour récupérer le ballon dans la surface, mais sa frappe puissante est passée à côté.
Hakan Calhanoglu a complètement manqué son centre, qui file en sortie de but. Les Interistes devront redoubler de précision sur ce type d’occasions s’ils veulent espérer revenir dans la rencontre.
Et se procure une première occasion en deuxième mi-temps. Mais la puissante frappe de Kvaratskhelia passe à côté du but.
La deuxième période peut commencer.
Le onze parisien affiche ce soir une moyenne d'âge de 25 ans et 96 jours, contre 30 ans et 242 jours pour l'Inter, soit une différence de cinq ans et 146 jours. C'est le plus grand écart jamais enregistré dans une finale de Ligue des champions.
D’après BFMTV, en cas de succès en finale, les joueurs et le staff du PSG seront invités à l’Elysée ce dimanche. Il est bon de rappeler que le président français Emmanuel Macron est un fervent supporter de l’Olympique de Marseille.
Achraf Hakimi a ouvert le score à la 12e minute, avant que Désiré Doué ne double la mise huit minutes plus tard.
Les Parisiens rentrent aux vestiaires avec un avantage de deux buts. Simone Inzaghi a 15 minutes pour trouver les solutions qui relanceront son équipe.
Parfaitement servi par Doué, Dembélé, seul dans un angle fermé au deuxième poteau, a complètement dévissé sa frappe à bout portant.
L’Inter cherche à revenir dans le match en misant sur les coups de pied arrêtés, en particulier les corners. Le coup de tête à l'instant de Marcus Thuram ne passe pas loin du but de Donnarumma.
De nombreux supporters parisiens assistent à cette finale depuis l'antre du PSG.
En inscrivant deux buts dès l’entame du match, les Parisiens peuvent désormais gérer sereinement la rencontre et surtout exploiter les contres si l’Inter parvient à se montrer menaçant, ce qui n’est pas encore arrivé pour le moment.
Le filet de protection installé devant les ultras parisiens a été en grande partie déchiré, probablement lors de la célébration du deuxième but. Les supporters se retrouvent désormais sans cette barrière.
Il est le grand absent de cette finale. Transféré l’été dernier au Real Madrid, le club le plus titré en Ligue des champions, Kylian Mbappé espérait y décrocher enfin la Coupe aux grandes oreilles. Mais son rêve s’est envolé dès les quarts de finale, après l’élimination face à Arsenal. En cas de victoire de ses anciens coéquipiers ce soir, le buteur tricolore pourrait l’avoir en travers de la gorge, tout le contraire d’un certain Nasser Al-Khelaïfi, avec qui les relations sont désormais très tendues.
Paris mène non seulement 2-0, mais conserve en prime le ballon. Le match est pour l'instant à sens unique.
Paris vient de réussir un contre éclair, mené par Ousmane Dembélé, qui a adressé un ballon sur l'autre aile à Doué, dont la frappe déviée est parvenue à tromper Sommer.
Le PSG maintient une pression intense et continue de récupérer le ballon haut sur le terrain, avant de se projeter rapidement vers l'avant. Kvaratskhelia vient à l'instant d’être lancé, mais sa frappe passe au-dessus du cadre.
Ils se font entendre depuis l'ouverture du score, alors que leur équipe continue de mettre la pression sur l'Inter.
Vitinha a réalisé une magnifique passe dans la surface pour Doué, qui s'est retourné et a parfaitement servi Hakimi. Ce dernier a conclu l'action d’un plat du pied dans le but vide, ouvrant ainsi le score.
Sa tentative depuis l'extérieur de la surface n'inquiète pas Yann Sommer.
Désiré Doué a déjà touché plusieurs ballons sur son côté droit et vient d'obtenir un premier coup franc bien placé.
Les Parisiens exercent une forte pression sur les Milanais, récupèrent des ballons haut sur le terrain et réussissent à se projeter vers l’avant. Ils ont mieux débuté cette partie.
Pressé par l'attaque parisienne, le portier suisse a raté son dégagement et envoyé le ballon en touche.
Le club milanais n'arbore pas ses couleurs traditionnelles, à savoir le noir et le bleu.
Le coup d'envoi vient d'être donné par les Parisiens.
L'hymne officiel de la Ligue des champions vient de retentir dans l'Allianz Arena. Le match est sur le point de débuter.
Le trophée a été apporté par deux anciennes légendes des clubs en lice ce soir: Javier Zanetti (Inter) et Javier Pastore (Paris Saint-Germain).
A 10 minutes du coup d'envoi, le célèbre groupe de rock américain se produit sur la pelouse de l'Allianz Arena. Petit concert d'avant-match, puis place au jeu.
Le club milanais a atteint à six reprises la finale de la plus prestigieuse des compétitions de clubs et affiche un bilan équilibré: trois victoires (1964, 1965, 2010) et trois défaites (1967, 1972, 2023). C’est beaucoup plus simple pour Paris, qui a donc uniquement une finale perdue à son actif.
Les Nerazzurri ont respectivement éliminé Feyenoord, le Bayern Munich et le Barça. Quatrième de la phase de championnat, ils n'ont pas eu à disputer de barrage, contrairement au Paris Saint-Germain, qualifié en 15e place.
Les Parisiens ont battu Brest, Liverpool, Aston Villa et enfin Arsenal en phase à élimination directe pour se hisser jusqu'en finale. Un parcours à l'accent très anglais.
Cette finale se joue à l’Allianz Arena, l’antre du Bayern Munich. C’est justement à Munich, au Stade olympique, que l’Olympique de Marseille avait offert à la France son unique titre en Ligue des champions. C’était en 1993, face à un autre club lombard: l’AC Milan.

Gianluigi Donnarumma est dans les buts. Cela promet un beau duel à distance avec le gardien helvétique.
Yann Sommer est évidemment titulaire.
Finaliste il y a deux ans face à Manchester City, l’Inter porte une lourde responsabilité: cela fait en effet quinze ans que le football italien n’a plus remporté la Ligue des champions. Le dernier sacre remonte justement à celui des Nerazzurri, en 2010.
Le gardien helvétique rejoint le cercle très restreint des joueurs suisses à avoir disputé une finale de Ligue des champions. Avant lui, seuls Stéphane Chapuisat (Dortmund), Ciriaco Sforza (Bayern Munich), Xherdan Shaqiri (Bayern Munich et Liverpool) et Manuel Akanji (Manchester City) ont soulevé le trophée. A l’inverse, Philippe Senderos (Arsenal), Stephan Lichtsteiner (Juventus) et Gregor Kobel (Dortmund) ont malheureusement connu la défaite en finale. Sommer pourrait donc devenir le premier portier suisse à remporter la C1.

Yann Sommer et ses coéquipiers porteront un brassard noir ce soir en finale de la Ligue des champions, suite à la triste disparition de l'ancien président emblématique de l'Inter, Ernesto Pellegrini, décédé ce matin à l’âge de 84 ans. Pendant son mandat, les Nerazzurri ont décroché le Scudetto et la Supercoupe d’Italie en 1989, ainsi que deux Coupes de l’UEFA en 1991 et 1994. Nul doute qu’il aurait apprécié suivre cette finale.
Le PSG dispute ce soir sa deuxième finale de Ligue des champions, après celle perdue en 2020 face au Bayern Munich, et paraît plus que jamais en mesure d’atteindre son objectif, quatorze ans après l’arrivée des Qataris. Les Parisiens, qui ont déjà réalisé le doublé coupe-championnat, abordent cette rencontre avec un léger statut de favori, portés par le jeu séduisant développé tout au long de la saison et la transformation menée avec succès par Luis Enrique.
Ivstan Kovacs a été nommé par l’UEFA pour diriger la rencontre. Il avait déjà arbitré la finale de la Ligue Conférence en 2022 et celle de la Ligue Europa l’an passé. C’est donc la consécration pour lui. Il sera assisté de ses compatriotes Mihai Marica et Ferencz Tunyogi.
Et bienvenue sur ce live consacré à la finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter. Le coup d’envoi sera donné à 21h.
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