Le sprinter australien Caleb Ewan a pris le monde du cyclisme par surprise mardi en annonçant sa retraite avec effet immédiat. Ceci à l'âge de 30 ans.
Le quintuple vainqueur d'étape sur le Tour de France, qui a remporté dans sa carrière 65 victoires dont 11 sur les grands Tours, avait rejoint l'équipe britannique Ineos cet hiver avec l'objectif de relancer une carrière qui avait pris du plomb dans l'aile ces deux dernières saisons.
Il a gagné dès sa course de reprise à la Semaine internationale Coppi et Bartali le 25 mars avant de remporter aussi la deuxième étape du Tour du Pays Basque en avril.
Mais mardi, il a annoncé sa retraite avec effet immédiat dans un message relayé par son équipe sur son site internet. "Après longue réflexion, j'ai décidé de me retirer du cyclisme professionnel avec effet immédiat", annonce-t-il. "Mes deux dernières saisons, en particulier la deuxième partie de 2024, ont considérablement abîmé ma relation avec ce sport", explique Ewan qui courait pour l'équipe australienne Jayco-AlUla la saison passée après cinq années chez les Belges de Lotto.
"En onze années de carrière j'ai accompli plus que je n'aurais jamais pu imaginer mais ce qui auparavant signifiait tout pour moi n'a plus la même importance aujourd'hui. Le sentiment que j'éprouvais en franchissant la ligne en premier, celui que vous recherchez pendant toutes ces années, disparaissait plus vite que par le passé", ajoute l'Australien.
Champion en titre, Boston est tombé de haut lors de l’Acte I de la demi-finale de la Conférence Est. Sur son parquet, le Celtic s’est incliné 108-105 en prolongation face à New York.
Grâce aux 29 points de Jalen Brunson et d’OG Anunoby, les Knicks ont signé un succès improbable dans la mesure où ils étaient menés 72-52 dans le troisième quarter. Mais l’incroyable déchet à 3 points du Celtic – un 15 sur 60 qui constitue un record négatif dans l’histoire des play-off – a permis à New York de revenir dans le match.
A l’Ouest aussi, la hiérarchie a été bousculée. Meilleure équipe de la saison régulière, Oklahoma City a été battu 121-119 à domicile par Denver. Menés de 10 points à la pause (60-50), les Nuggets ont renversé la table grâce à un Nikola Jokic des grands soirs. Le pivot serbe a inscrit 42 points et a cueilli 22 rebonds pour s’avancer comme le grand homme du match.
Coup dur pour Leonidas Stergiou ! Le défenseur du VfB Stuttgart ne jouera plus cette saison après avoir subi une intervention destinée à soigner une syndesmose.
L'international suisse de 23 ans s'est blessé la semaine dernière à l'entraînement. Il ne jouera donc pas la finale de la Coupe d'Allemagne le 24 mai qui opposera le VfB Stuttgart à l'Arminia Bielefeld (D3).
Il n'entrera pas non plus en ligne de compte pour la tournée aux Etats-Unis de l'équipe de Suisse en juin prochain. Sélectionné à six reprises, Leonidas Stergiou n'a plus porté le maillot de l'équipe de Suisse depuis le huitième de finale de l'Euro 2024 le 29 juin contre l'Italie (2-0) à Berlin où il avait été introduit à la 72e minute.
Six jours après le spectaculaire match aller (3-3), l'Inter et Barcelone sont sur des charbons ardents. Ils veulent décrocher mardi (21h) leur billet pour la finale de la Ligue des champions.
La dernière fois que le Barça a disputé une demi-finale de C1 à San Siro, en 2010, le géant catalan, porté alors par Lionel Messi et Zlatan Ibrahimovic, avait mis deux jours en car pour rallier Milan. Cette fois, le Barça n'a rien à redouter des caprices de l'Eyjafjöll, ce volcan islandais dont les cendres avaient paralysé il y a quinze ans le trafic aérien.
Mais après une première manche enflammée par l'ouverture du score de Marcus Thuram d'une improbable talonnade et les coups de génie du phénomène Lamine Yamal, San Siro, rempli de 70'000 spectateurs, se prépare à vivre un choc qui pourrait envoyer de nouvelles répliques sismiques à travers tout le football européen.
"Nous allons tout donner à Milan, nous avons été supérieurs (à aller) malgré le match nul (...) je suis sûr que nous passerons", a assuré Yamal qui, du haut de ses 17 ans, avait relancé son équipe menée 2-0 avec une prestation qui a immanquablement relancé les comparaisons avec Messi.
"Nous jouerons le match retour comme une finale", a renchéri Hansi Flick. L'entraîneur allemand a déjà remporté deux trophées, la Supercoupe d'Espagne et la Coupe du Roi, mais les six prochains jours seront décisifs pour déterminer si sa première saison catalane est un succès. Il peut en effet offrir au Barça mardi une première finale de Ligue des champions depuis 2015, une éternité pour le club catalan et ses supporters, et quasiment assurer un 28e titre de champion en remportant à domicile le Clasico dimanche.
Pour aborder cette semaine capitale, Flick a fait tourner son effectif samedi contre la lanterne rouge Valladolid que le Barça a eu toutes les peines du monde à renverser (2-1). Il a fallu les entrées de Yamal, dès la 38e minute, puis de Raphinha et de Frenkie De Jong à la pause pour que son équipe décroche sa 13e victoire lors des 14 dernières journées de Liga.
Son homologue de l'Inter, Simone Inzaghi, a adopté exactement la même stratégie et l'a même poussé à l'extrême avec pas moins de dix changements par rapport à l'équipe alignée la semaine dernière au stade Montjuic.
L'Inter, dont le troisième et dernier sacre dans la compétition-reine remonte à cette volcanique année 2010 où il avait éliminé le Barça, est difficilement venu à bout du mal classé Vérone (1-0).
Mais le champion d'Italie en titre, devancé de trois points par Naples, n'a plus son destin en mains en Serie A et semble vouloir se concentrer sur la Ligue des champions. "Le match aller nous a donné beaucoup de confiance car on a fait notre match contre l'une des équipes les plus fortes du monde", a rappelé Massimiliano Farris, l'adjoint d'Inzaghi, suspendu samedi.
S'il refuse de parler d'un plan anti-Yamal, le technicien italien a laissé entendre que museler la pépite catalane sera la clef. "L'idée serait de priver nos adversaires du ballon. Contre ces grandes équipes, cela peut me permettre de réduire la pression", a-t-il avancé.
Pour rallier leur deuxième finale sur les trois dernières éditions de la C1, après celle perdue contre Manchester City en 2023 (1-0), les Nerazzurri pourraient enregistrer le retour quasiment inespéré de Lautaro Martinez. Sorti à l'aller à cause d'une blessure à la cuisse gauche, le capitaine et buteur argentin pourrait finalement tenir sa place.
Et quand le "Toro", qui a déjà fait mouche huit fois cette saison en Ligue des champions, est en forme, son association avec Marcus Thuram fait souvent des étincelles.
Après son départ abrupt à Saint-Gall en janvier 2024, Alain Sutter retrouve son club de cœur. L’ancien international est le nouveau directeur sportif des Grasshoppers.
Alain Sutter s’est engagé avec un contrat de longue durée dans un club qui lutte contre la relégation et qui reste sur deux défaites mortifiantes contre la "lanterne rouge" Winterthour. Il succède à l’Allemand Stephan Schwarz.
Agé de 57 ans, Alain Sutter a été international à 63 reprises. Il a évolué aux Grasshoppers pendant huit ans avant de partir en Allemagne, à Nuremberg, au Bayern Munich et au SC Fribourg. "Ce club des Grasshoppers m’a beaucoup donné. Je vais tout faire pour qu’il retrouve le succès. Je crois à un projet à long terme. Mais ma priorité est d’assurer le maintien", explique Alain Sutter dans un communiqué.
Patrick Fischer a actualisé sa sélection pour le Championnat du monde à Herning. Quatre joueurs de NHL seront de la partie, dont Nico Hischier.
Après avoir terminé sa préparation par deux belles victoires contre la Finlande et la République tchèque, la Suisse va donc rejoindre le Danemark avec une formation au potentiel certain, grâce notamment à la participation de ce quatuor venant d'Amérique du Nord. Il est formé du défenseur de Tampa Bay Janis Moser et des trois joueurs de New Jersey, Nico Hischier, Jonas Siegenthaler et Timo Meier. La semaine dernière, Patrick Fischer avait laissé entendre que Nico Hischier pouvait faire l'impasse sur ce championnat du monde. Mais celui qui a comptabilisé cette saison 73 points sera bien le leader de sa sélection.
Afin de faire de la place pour permettre l'arrivée de ces nouveaux joueurs, Roger Karrer (Genève-Servette), Fabian Ritzmann (Berne), Sven Senteler (Zoug) et Samuel Walser (Fribourg-Gottéron) ont été écartés. Swiss Ice Hockey précise que de nouveaux ajustements seront communiqués au fur et à mesure. Patrick Fischer n'écarte pas la possibilité que Kevin Fiala renforce l'équipe. La présence de l'attaquant de Los Angeles apporterait un plus énorme à la sélection.
La Suisse disputera entrera en lice vendredi à Herning face à la République tchèque pour la revanche de la finale de l'an dernier.
Jannik Sinner aura pour premier adversaire l'Argentin Mariano Navone (ATP 99) ou le grand espoir italien Federico Cina (ATP 323) pour son entrée en lice dans le Masters 1000 de Rome.
Le no 1 mondial renoue avec la compétition cette semaine, après trois mois de suspension pour dopage
Le tirage au sort effectué lundi au pied de la Fontaine de Trevi a été plutôt clément avec Sinner qui, pour son entrée en lice au 2e tour, affrontera soit Navone, soit Cina, 18 ans et bénéficiaire d'une invitation. L'Italien, dont le dernier match sur le circuit remonte à la finale de l'Open d'Australie fin janvier, pourrait ensuite croiser la route de l'Espagnol Alejandro Davidovich (ATP 26).
Son adversaire théorique en quarts de finale est le Norvégien Casper Ruud (ATP 7) vainqueur le Masters 1000 de Madrid, le titre le plus important de sa carrière. Autre enseignement de ce tirage au sort pour Sinner, il ne pourra éventuellement affronter l'Espagnol Carlos Alcaraz (ATP 3) qu'en finale, le 18 mai.
L'Espagnol, forfait en raison d'une blessure à Madrid et qui n'est pas encore arrivé à Rome, a dans sa partie de tableau le Bulgare Grigor Dimitrov (ATP 15) et surtout la sensation britannique Jack Draper (ATP 5), finaliste à Madrid, qu'il pourrait affronter en quarts de finale.
Seule représentante de Swiss Tennis admise directement dans les tableaux principaux de simple, Belida Bencic (WTA 39) entrera en lice face à une joueuse issue des qualifications. En cas de succès, la St-Galloise affrontera la Polonaise Magda Linette (WTA 32), tête de série no 32, au 2e tour.
Tête d'affiche du Tour de Romandie, qu'il a bouclé à la 5e place, Remco Evenepoel est satisfait de sa semaine passée en Suisse. Le Belge assure être dans les temps pour jouer le podium sur le Tour.
Son tonitruant retour à la compétition lors de la Flèche brabançonne et son numéro à l'Amstel Gold Race avaient été quelque peu nuancés par des performances en demi-teinte à la Flèche wallonne et, surtout, sur la doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège. Une course à étapes comme le Tour de Romandie devait donc permettre de jauger un peu mieux le coup de pédale du double champion olympique à deux mois du Tour de France, son grand objectif de la saison.
Si l'étape de montagne a montré que le coureur de l'équipe Soudal Quick-Step n'avait pas encore retrouvé ses pleines capacités de grimpeur, sa nette victoire lors du contre-la-montre final à Genève lui a permis de se rassurer.
"Cela me donne de la motivation pour travailler encore plus dur ces prochaines semaines", a déclaré Evenepoel en conférence de presse dimanche, assurant n'avoir senti "aucune douleur" à son épaule droite, sérieusement touchée lors d'un accident en décembre. "Je me posais quelques questions sur ma capacité à tenir la position du chrono si longtemps, mais j'ai pu y aller à fond sans problème."
L'an dernier, pour son premier Tour de France, le Brabançon de 25 ans avait terminé à la 3e place, à plus de 9 minutes de l'intouchable Tadej Pogacar et 3 minutes de Jonas Vingegaard. Avec une préparation tronquée et un calendrier chamboulé - au bénéfice du public romand, qui a pu le voir rouler dans son maillot irisé et sur son vélo doré -, "Remco" peut difficilement espérer faire mieux en 2025.
Retourner sur le podium de la Grande Boucle pourrait même être plus compliqué pour le vainqueur de la Vuelta 2022, au vu de la progression de Joao Almeida. Avec ses succès sur le Tour du Pays basque et sur le TdR cette semaine, le Portugais a montré qu'il pouvait être davantage qu'un coéquipier de luxe pour l'ogre slovène au sein de l'équipe UAE.
Mais Evenepoel ne s'inquiète aucunement d'avoir terminé à près d'une minute et demie d'Almeida samedi à Thyon 2000. "Si j'avais explosé dans les Alpes je n'aurais pas pu gagner le chrono", a-t-il expliqué, satisfait de son effort lors de la deuxième partie d'une des ascensions les plus longues du World Tour. "J'ai lâché quand il y avait encore 20-25 gars devant moi et j'ai finalement terminé 11e."
Le Belge a comparé ses performances sur cette boucle romande à celles du Critérium du Dauphiné 2024. "J'avais aussi roulé à mon rythme en montagne et gagné le chrono (réd: 7e rang final, à 2'25 du vainqueur Primoz Roglic). La bonne nouvelle, c'est que le Dauphiné était beaucoup plus tard que le Romandie. J'ai donc encore du temps et je ne suis pas stressé", a-t-il assuré.
Avant de retrouver Pogacar et Vingegaard lors du prochain Dauphiné en juin pour une répétition générale qui s'annonce royale, Evenepoel va parfaire sa condition lors d'un stage en altitude: "Si je travaille bien, j'estime que mon niveau sera meilleur en haute montagne. Ce sera nécessaire si je veux terminer sur le podium du Tour de France."
Le multiple champion du monde espère être à la hauteur de ses deux rivaux, qui ont de leur côté opté pour des préparations diamétralement opposées. Le Slovène a fait le choix d'un printemps copieux en classique et couronné de plusieurs succès de marque, tandis que le Danois n'a couru que deux courses à étapes depuis le début de la saison: le Tour de l'Algarve et Paris-Nice. Revanchard, Vingegaard se concentre pleinement sur la reconnaissance des étapes du Tour, où son duel avec "Pogi" promet des étincelles.
L'international anglais Trent Alexander-Arnold a annoncé lundi sur X/Twitter son départ cet été de Liverpool, avec lequel il vient de remporter la Premier League. Il n'a pas précisé son nouveau club.
"Après 20 ans au Liverpool FC, il est temps pour moi de confirmer que je partirai en fin de saison", a-t-il écrit sur le réseau social, à propos de son club formateur. Le joueur de 26 ans est fortement pressenti au Real Madrid la saison prochaine. "C'est de loin la décision la plus difficile de ma vie, a assuré le latéral droit. Ce club a été toute ma vie pendant 20 ans."
"Je prends cette décision pour connaître un nouveau défi, sortir de ma zone de confort et repousser mes limites sur les plans professionnel et personnel", a expliqué Trent Alexander-Arnold.
Une décision confirmée par le club anglais dans un communiqué. "Alexander-Arnold a rejoint l'Académie de Liverpool à l'âge de six ans et a gravi les échelons chez les jeunes avant de faire ses débuts en senior en 2016", a rappelé Liverpool.
"Il a disputé 352 matches pour les Reds à ce jour, marquant 23 buts et remportant huit titres, dont le titre de Premier League cette saison", a ajouté le club.
Alexander-Arnold est considéré comme l'un des meilleurs latéraux au monde, grâce notamment à sa vitesse et sa technique de passe. Il a été l'un des piliers du Liverpool de Jürgen Klopp avec qui il a remporté la Ligue des champions en 2019 et atteint la finale en 2018 et 2022, avant le remplacement du technicien allemand par le Néerlandais Arne Slot cette saison.
Renfort de poids pour la Canada au Championnat du monde. Sidney Crosby se joint à la sélection à la feuille d'érable à Stockholm.
A 37 ans, l'un des plus grands joueurs de l'histoire va disputer son troisième Mondial. Il avait participé en 2006 et avait marqué 16 points en 9 matches. En 2015 à Prague, il avait remporté l'or face à la Russie d'Ovechkin et Malkin pour entrer enfin dans le cadre restreint du Triple Gold Club, soit les joueurs ayant remporté l'or olympique, mondial et la Coupe Stanley. Il compte 1687 points en 1352 rencontres de saison régulière et 201 points en 180 parties de play-off.
Cette année encore, celui qui a enchaîné vingt saisons à plus d'un point par match (réd: 91 points en 80 matches en 24/25) a conduit le Canada à la victoire dans le tournoi des 4 Nations en février. Il aura l'occasion de jouer avec Macklin Celebrini, le choix numéro un de la draft de 2024 et qui joue aux San Jose Sharks.
Pour la troisième fois déjà, Denis Zakaria a les honneurs de "L’Equipe". Le capitaine de l’AS Monaco figure dans le onze idéal de la 32e journée de Ligue 1 établi par le quotidien.
Crédité d’une note 7, Denis Zakaria a été l’un des grands artisans du succès 3-1 samedi de l’AS Monaco à Saint-Etienne. Le quotidien souligne les quatre ballons gagnés par le Genevois.
Avec cette saison aboutie dans son club, Denis Zakaria espère bénéficier enfin de la pleine confiance de Murat Yakin. Mais avec Ganit Xhaka, Remo Freuler, buteur dimanche avec Bologne contre la Juventus, Ardon Jashari et Vincent Sierro, la concurrence en ligne médiane sera âpre. Le sélectionneur pourra-t-il toutefois écarter de son onze l’un des meilleurs joueurs du Championnat de France ?
Stephen Curry et Golden State sont toujours en vie ! Après être passés par la case des play-in, les Warriors ont éliminé Houston au septième match.
Golden State s'est imposé 103-89 au Texas pour obtenir le droit de défier Minnesota en demi-finale de Conférence. Les Warriors ont pris la main dans le deuxième quart-temps grâce à un héros inattendu, Buddy Hield, auteur de 33 points dont 22 avant la pause. En quête d'un cinquième titre, Stephen Curry a su surmonter un début de match laborieux pour livrer la marchandise avec ses 22 points et ses 10 rebonds.
A l'Est, Indiana a provoqué la surprise. Les Pacers ont gagné 121-112 à Cleveland dans l'Acte I d'une demi-finale qu'ils n'abordaient pas dans la peau du favori. Les 19 tirs à 3 points transformés par les Pacers ont pesé sur l'issue de la rencontre.
Nino Niederreiter et Winnipeg peuvent croire que les miracles existent ! Leur succès dans l’Acte VII du premier tour des play-off face à St-Louis mérite un tel qualificatif.
Menés 3-1 sur leur glace, les Jets ont marqué à deux reprises dans les deux dernières minutes du temps réglementaires, par Vladislav Namestnikov pour le 3-2 de la 59e et par Cole Perfetti à... pour le 3-3 à.. 3 secondes de la sirène. La meilleure équipe de la saison régulière devait ensuite classer l’affaire par Adam Lowry après 16’10’’ de jeu dans la... seconde prolongation.
Aucune des deux équipes ne sera parvenue à s’imposer à l’extérieur dans cette série. L’avantage de la glace aura, ainsi, été déterminant. Nino Niederreiter a bénéficié d’un temps de jeu de 23’34’’ pour rendre un bilan de +1 dans ce septième match. Le Grison et ses coéquipiers doivent maintenant très vite reprendre leurs esprits. Dès mardi en effet, Winnipeg engagera le fer face à Dallas.
Cette affiche proposera un derby alémanique entre Nino Niederreiter et Lian Bichsel qui garantira, bien sûr, la présence d’un joueur suisse lors de la finale de la Conférence Ouest. Désormais gardien no 2 de Vegas, le Bernois Akira Schmid est également encore concerné par ces play-off. Les Golden Knights seront opposés à Edmonton.
McLaren s'est montré intouchable à Miami avec les victoires de Lando Norris samedi lors de la course sprint et d'Oscar Piastri dimanche lors du Grand Prix. L'écurie britannique confirme ainsi sa supériorité actuelle en Formule 1.
Un an après son retour sur le devant de la scène sur le tracé floridien où Lando Norris avait remporté le premier GP de sa carrière, l'équipe basée à Woking a écrasé la concurrence et s'est échappée encore un peu plus au classement des constructeurs.
Piastri, qui a engrangé sa troisième victoire consécutive, la quatrième de la saison après la Chine, Bahreïn et l'Arabie saoudite, a, lui, augmenté son avance en tête du championnat sur Norris, la portant à 16 longueurs, et se pose de plus en plus en favori pour la couronne mondiale.
L'Australien, parti troisième dimanche, a profité de la bagarre entre son coéquipier et Max Verstappen (Red Bull) dans les deux premiers virages pour s'emparer de la deuxième place. Malgré une belle résistance du quadruple champion du monde en titre, le natif de Melbourne a fait parler la supériorité de sa monoplace pour prendre la tête au 14e tour et ne plus jamais la quitter.
Relégué au sixième rang, Norris a aussi profité de la vélocité de sa monoplace pour remonter rapidement au classement. A l'issue d'un âpre duel, l'Anglais a ensuite pris sa revanche sur Verstappen, qui lui avait fermé la porte de manière musclée en début de course.
"Mad Max", quatrième derrière le Britannique George Russell (Mercedes) dimanche, a été le grand perdant du week-end puisqu'il n'avait inscrit aucun point samedi lors du sprint et en a encore concédé dimanche. Il se consolera toutefois avec la naissance de son premier enfant, une petite fille prénommée Lily qui est née juste avant le week-end floridien.
L'un des faits marquants de la course a été la tension qui a éclaté au grand jour au sein de l'écurie Ferrari. Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a en effet critiqué à la radio la stratégie de son équipe quand il estimait être le plus rapide des deux pilotes de a Scuderia. "Ce n'est pas un bon travail d'équipe, c'est tout ce que j'ai à dire", a-t-il lâché à son ingénieur de course.
Si son coéquipier Charles Leclerc l'a finalement laissé passer, le Britannique a dû se résoudre à lui rendre la pareille quelques tours plus tard car il roulait moins vite que le Monégasque. Les deux hommes ont finalement terminé septième et huitième, à environ une minute des McLaren.
Stan Wawrinka (ATP 158) doit se contenter du trophée du finaliste malheureux dans le Challenger d'Aix-en-Provence. Le Vaudois a manqué l'occasion d'écrire une page d'histoire du tennis.
L'ex-no 3 mondial, qui pouvait devenir le premier quadragénaire à cueillir un titre sur le circuit Challenger, s'est incliné 6-7 (5-7) 6-3 7-6 (7-4) en finale face au Croate Borna Coric (ATP 104). Il grimpera à la 132e place du classement ATP lundi, alors qu'il aurait figuré aux alentours du 115e rang s'il avait triomphé.
Le Vaudois regrettera peut-être de n'être pas parvenu à forcer la différence dans le 3e set, alors qu'il était parvenu à effacer son break de retard pour reprendre l'avantage et mener 5-4, puis 6-5, sans toutefois trouver la solution pour conclure sur le service de son adversaire.
Stan Wawrinka, qui n'a pas soulevé de trophée depuis août 2020 et son sacre dans le Challenger de Prague pour la reprise du circuit après la pause due au Covid-19, aura forcément des regrets. Mais il a prouvé cette semaine qu'il avait bel et bien toujours le niveau pour rivaliser avec les meilleurs, tout du moins sur le front des Challengers.
Le triple vainqueur de Grand Chelem a notamment vaincu au 2e tour l'Australien Alexei Popyrin (ATP 26), qui l'avait battu pour sa dernière finale en date sur l'ATP Tour (Umag 2023). Et il n'a pas à rougir de sa défaite subie face à Borna Coric, ex-no 12 mondial qui a cueilli dimanche son quatrième titre de l'année dans un Challenger et qui retrouvera le top 100 de la hiérarchie lundi.