Belinda Bencic (WTA 35) figure pour la première fois en quarts de finale à Wimbledon. La championne olympique de Tokyo 2021 a vaincu Ekaterina Alexandrova (no 18) lundi au 4e tour.
Battue lors de ses trois premières apparitions à ce stade de la compétition sur le gazon londonien, Belinda Bencic s'est imposée 7-6 (7/4) 6-4 après 1h57' devant la Russe pour briser enfin ce plafond de verre dans son Grand Chelem préféré. Elle jouera ainsi son quatrième quart majeur, mais le premier en dehors de New York.
Belinda Bencic, qui s'est hissée jusqu'ici une seule fois en demi-finale de l'une des quatre levées du Grand Chelem (à l'US Open donc, en 2019), a joué à se faire peur lundi. Elle a ainsi mené 4-1 service à suivre dans la première manche, avant de se retrouver dos au mur à 0/3 dans le jeu décisif.
La championne junior de Wimbledon 2013 a su élever son niveau de jeu dans le "money time" pour faire la course en tête. Sa nervosité fut en revanche palpable dans le deuxième set: elle a manqué cinq balles de match à 5-3 sur son service dans un interminable jeu, avant de conclure sur sa sixième opportunité, à la relance.
Emue aux larmes après cette victoire, Belinda Bencic fera figure d'outsider en quart de finale. Elle se mesurera soit à la prodige russe de 18 ans Mirra Andreeva (no 7), qu'elle n'a encore jamais affrontée, soit à l'Américaine Emma Navarro (no 10), qui a enlevé le seul duel livré face à la St-Galloise en février dernier à Dubai.
Flavio Cobolli (no 22) disputera son premier quart de finale de Grand Chelem mercredi à Wimbledon. L'Italien a mis fin au parcours du vétéran Marin Cilic (ATP 83) lundi au 4e tour.
Huitième joueur Italien à atteindre les quarts de finale sur le gazon londonien, Flavio Cobolli s'est imposé 6-4 6-4 6-7 (4/7) 7-6 (7/3) devant le Croate de 36 ans. Il a eu besoin de 3h25' pour vaincre la résistance du finaliste malheureux de l'édition 2017.
L'Italien de 23 ans, qui n'avait jamais dépassé le 3e tour dans un Majeur avant d'entamer ce tournoi, a certes tremblé au moment de porter l'estocade dans la troisième manche. Il a en revanche maîtrisé son sujet dans le second tie-break de cette partie.
Cobolli, qui a lâché son premier set de la quinzaine lundi, fera figure d'outsider en quart de finale. Il défiera le septuple champion de Wimbledon Novak Djokovic (no 6) ou l'Australien Alex De Minaur (no 11) mercredi pour une place dans le dernier carré.
Marlen Reusser a cédé la tunique rose de leader du général à l'issue de la 2e étape du Giro lundi.
C'est la Britannique Anna Henderson qui s'en est emparée en gagnant à Aprica, au terme d'une montée finale de 12,9 km peu pentue (3,9% de moyenne).
Victorieuse du contre-la-montre inaugural dimanche, Marlen Reusser a rallié l'arrivée avec 26 secondes de retard, au 5e rang. Anna Henderson s'est imposée en battant au sprint sa partenaire d'échappée, la Française Dilyxine Miermont.
Présente dans le premier groupe de poursuivantes, Marlen Reusser est désormais 2e du général d'un Giro qui comprend huit étapes. La Bernoise accuse 15 secondes de leader sur Anna Henderson, qui ne faisait pas partie des candidates à la victoire finale.
Parmi les favorites, Elisa Longo Borghini et Anna van der Breggen ont terminé dans le même temps que Reusser et pointent respectivement au 3e et 4e rang du général. La Belge Lotte Kopecky a en revanche perdu 1'42 sur Marlen Reusser lundi.
Ivan Rakitic a annoncé lundi qu'il raccrochait les crampons, à 37 ans, au terme d'une dernière saison au Hajduk Split.
Le natif de Rheinfelden, ex-joueur du FC Barcelone notamment, avait démarré sa carrière professionnel au FC Bâle en 2005/2006.
"Cher football, tu m'as offert plus que ce dont je n'aurais jamais pu rêver. Des amis, des émotions, des joies et des pleurs. (...) Maintenant, c'est le moment de te dire au revoir. Car même si je m'éloigne de toi, toi, tu ne t'éloigneras jamais de moi. Merci, football", a déclaré le milieu de terrain dans une lettre sur Instagram retraçant sa carrière.
L'international croate (106 sélections), qui avait été international suisse M21 avant de décider de représenter la Croatie, démentait jusqu'ici vouloir prendre sa retraite. Il va clore une riche carrière de 20 ans remplie de succès, dont une Ligue des champions avec le Barça en 2015, et deux Europa Leagues avec le Séville FC (2014, 2023).
Rakitic a effectué cette saison une dernière pige au Hajduk Split, après seulement huit rencontres disputées à Al-Shabab en Arabie saoudite. Selon la presse espagnole, il pourrait se reconvertir comme directeur sportif de Split, mais le club croate n'a encore rien annoncé.
Les transferts du Genevois Clint Capela et de Kevin Durant à Houston ont été finalisés dimanche. Pas moins de sept équipes sont impliquées dans cet échange, un record dans l'histoire de la NBA.
Le transfert de Durant des Phoenix Suns aux Rockets a été approuvé par la NBA dans le cadre d'une transaction entre sept équipes. Parmi lesquelles les Atlanta Hawks, qui laissent partir Clint Capela chez les Rockets, ainsi que les Minnesota Timberwolves, les Golden State Warriors, les Brooklyn Nets et les Los Angeles Lakers.
Clint Capela, dont le transfert avait été annoncé six jours plus tôt, va donc bel et bien effectuer son retour à Houston avec un contrat de 3 ans et 21,5 millions de dollars à la clé. Il avait disputé ses six premières saisons en NBA avec les Rockets, avant de rejoindre Atlanta en 2020. Au total, 13 joueurs sont concernés par ce "trade" historique.
Le gardien suisse des Seattle Sounders Stefan Frei a été évacué en ambulance dimanche lors d'un match de MLS face à Columbus.
Le St-Gallois de 39 ans a reçu un coup de genou accidentel à la tête à quelques secondes de la fin du temps additionnel.
Stefan Frei a plongé en avant après un coup-franc et, en retombant, sa tête est entrée en collision avec le genou d'un joueur de Columbus. Il s'est alors écroulé, ses coéquipiers demandant très vite de l'aide. Il était conscient au moment de son évacuation.
Le gardien helvétique s'est d'ailleurs exprimé sur X (ex-Twitter) quelques heures après l'incident: "J'essaie toujours de comprendre ce qui s'est passé à la fin du match. Mais je suis incroyablement reconnaissant envers le staff qui s'est occupé de moi et heureux d'être de retour à la maison pour me reposer", a-t-il écrit.
"Ce qui résonne, ce sont tous les messages, les appels et l'amour que j'ai reçus de la part de tant d'entre vous", a-t-il ajouté, avant de poursuivre dans un autre post. "Merci - sincèrement. Cela signifie bien plus que ce que je suis capable d'exprimer."
Après le match, Schmetzer, très ému, a remercié Wilfried Nancy pour avoir insisté sur l'arrêt du match. "Tout le monde savait que le match aurait dû être arrêté. Alors merci Wilfried", a souligné le coach des Sounders, cité sur le site d'ESPN.
Stefan Frei (39 ans), qui prendra sa retraite au terme de cette saison, évolue sous le maillot des Sounders depuis 2014. Il a aidé Seattle à remporter le titre en MLS en 2016 et en 2019, et a même été nommé MVP en 2016.
Le Mexique, tenant du titre, a battu les Etats-Unis (2-1) dimanche à Houston en finale de la Gold Cup. "El Tri" remporte pour la dixième fois ce trophée, un record dans cette compétition.
Une tête validée par la VAR du milieu de West Ham et capitaine Edson Alvarez (77e), désigné meilleur joueur du tournoi, a scellé la victoire des Mexicains face à une équipe américaine inexpérimentée et handicapée par l'absence de plusieurs cadres.
Ce sont pourtant les hommes de Mauricio Pochettino qui avait ouvert le score dès la 4e minute grâce à une tête de Chris Richards, le défenseur central de Crystal Palace. C'était l'une des seules actions dangereuses des Américains dans une première mi-temps dominée par le Mexique, qui a égalisé peu avant la demi-heure de jeu par Raul Jimenez, lancé en profondeur par Marcel Ruiz (27e).
L'attaquant de Fulham, auteur du but de la qualification en finale contre le Honduras (1-0), a ensuite rendu hommage au Portugais Diogo Jota avec un maillot floqué du no 20 et de son nom. Son ancien coéquipier à Wolverhampton est décédé avec son frère dans un accident de la route la semaine dernière en Espagne.
Après sept minutes de temps additionnel, le Mexique a pu soulever le trophée pour la 10e fois, un record dans ce tournoi annuel mettant aux prises les meilleures équipes des pays de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes).
Cette finale, disputée devant quelque 71'000 spectateurs au NRG Stadium de Houston, était la huitième entre les deux pays rivaux et co-organisateurs, avec le Canada, de la Coupe du monde 2026. Les Etats-Unis ont remporté sept fois la Gold Cup.
Belinda Bencic (WTA 35) peut rêver de disputer un premier quart de finale à Wimbledon. La St-Galloise a un coup à jouer lundi en 8e de finale face à Ekaterina Alexandrova, dès 14h heure suisse.
La championne olympique de Tokyo 2021 reste certes sur un cuisant échec face à la Russe (WTA 17), subi qui plus est sur gazon. Elle s'était inclinée 6-1 6-2 au 1er tour à Bad Homburg il y a moins de deux semaines.
Mais Belinda Bencic effectuait alors son retour à la compétition après sa blessure à une main qui l'avait contrainte à déclarer forfait pour Roland-Garros. Elle disputait son premier match depuis le 7 mai à Rome.
La maman de Bella a quatre matches de plus dans les jambes. Elle a, surtout, repris confiance en passant trois tours dans son tournoi préféré, même si elle a lâché un set tant face à Elsa Jacquemot au 2e tour sur l'herbe londonienne que face à Elisabetta Cocciaretto samedi en 16e de finale.
Belinda Bencic, qui affiche un bilan équilibré face à Ekaterina Alexandrova (4-4), a échoué en 8e de finale lors de ses trois précédentes apparitions à ce stade de la compétition à Wimbledon. Si elle passait enfin ce cap, elle retrouverait en quart la gagnante du duel entre Mirra Andreeva et Emma Navarro.
Tout pourrait être dit dans le groupe B de l'Euro dames à l'issue de la 2e journée lundi soir. L'Espagne et l'Italie valideront leur place en quarts de finale si elles décrochent un deuxième succès.
L'Espagne a fait forte impression pour son entrée en lice, écrasant le Portugal 5-0 jeudi à Berne (4-0 à la mi-temps). Les championnes du monde en titre ne devraient pas non plus trembler face à une équipe de Belgique déjà dos au mur.
L'équipe de la sélectionneuse ibère Montserrat Tomé reste ainsi sur une victoire cinglante lors du dernier duel entre les deux équipes. La Roja s'était imposée 5-1 en Belgique à la fin mai en Ligue des Nations. Leur duel est programmé à 18h à Thoune.
L'Italie, qui a battu la Belgique 1-0 jeudi à Sion, évoluera une nouvelle fois devant le public romand lundi. La Squadra azzurra se frottera au Portugal à Genève (dès 21h), avec la ferme intention de décrocher un deuxième succès dans cet Euro.
Les Italiennes feront ainsi tout pour ne pas se retrouver sous pression à l'heure de défier l'Espagne lors de la 3e journée. Elles espèrent bien offrir à leur pays un premier quart de finale depuis 2013 dans un Euro féminin.
Leila Wandeler a participé à la belle victoire suisse contre l'Islande à Berne dimanche à l'Euro (2-0). La jeune fribourgeoise décrit ce qu'elle a ressenti lors des deux buts helvétiques.
L'invitée surprise de la sélection de Pia Sundhage, qui est entrée en jeu pour la deuxième fois de sa jeune carrière avec le maillot rouge à croix blanche sur les épaules, a remplacé Svenja Fölmli peu avant l'heure de jeu. Vingt minutes plus tard, Géraldine Reuteler libérait l'équipe de Suisse et le Wankdorf en marquant le 1-0 (76e).
"C'était un sentiment de relâchement incroyable", a-t-elle réagi en zone mixte. "On a travaillé tellement dur, on a eu des phases super compliquées. C'était pas facile de mettre la pression de côté, d'oublier tout ce qui a été dit de négatif. C'était vraiment génial de voir tous les fans sauter comme ça quand on marqué."
"Ça aurait pu être très beau, mais je suis sûre qu'Iman aura plein d'autres occasion de la mettre au fond. Il fallait que je fasse ce centre pour un peu me mettre dedans parce que c'était quand même compliqué au début", a commenté Wandeler devant une foule de micros à laquelle elle n'est pas encore habituée.
Galvanisée par l'ouverture du score de Reuteler, la Fribourgeoise a ensuite pris sa chance de loin, mais sa frappe pleine de culot s'est écrasée sur la barre transversale islandaise (80e). "La coach m'a clairement dit de prendre ma chance quand je suis entrée, de faire ce que je sais faire", a-t-elle expliqué. "C'est seulement en jouant librement que l'on arrive à faire des choses. Donc je me suis juste laissée aller."
Ce deuxième but a également propulsé la fin de match au rang d'inoubliable pour les supporters et les joueuses suisses. "Je suis trop fière de ce qu'a fait l'équipe. On va vraiment en profiter et puis se concentrer sur le dernier match", a promis Wandeler, pressée de retourner au vestiaire "pour aller danser" avec ses coéquipières.
La Suisse peut toujours rêver d'une qualification en quarts de finale de "son" Euro! La sélection de Pia Sundhage a battu l'Islande 2-0 dimanche à Berne au terme d'une deuxième période euphorique.
Géraldine Reuteler (76e) et Alayah Pilgrim (90e) ont marqué les deux buts helvétiques pour offrir au public du Wankdorf (29'658 spectateurs) une fin de soirée mémorable. Longtemps inoffensive, frustrée par l'annulation d'un but de Svenja Fölmli en première mi-temps, l'équipe de Suisse a finalement fait la différence en fin de match.
Cette deuxième rencontre de la phase de groupes aurait pu épouser un tout autre scénario si la barre transversale de Livia Peng n'avait pas repoussé la frappe d'Ingibjorg Sigurdardottir après seulement 44 secondes de jeu. Sous une pluie fine mais ininterrompue, les Suissesses ont retenu cet avertissement pour n'offrir aucune autre véritable chance aux Islandaises en première mi-temps. Problème, elles-mêmes ont également eu de la peine à se montrer dangereuses, se cassant les dents sur un bloc islandais bien organisé.
Plus entreprenantes, le ballon majoritairement dans leurs pieds, mais moins menaçantes qu'elles ne l'avaient été sur les côtés face à la Norvège, les Suissesses ont attendu la fin du premier acte pour prendre leur chance de loin. Si la frappe de Schertenleib, après un joli slalom, a assez largement fui le cadre (45e), celle d'Iman Beney a manqué la lucarne d'un cheveu (45e+4)
Très remuante ballon au pied, la jeune Valaisanne a également montré sa capacité à jouer de la tête en forçant Runarsdottir à sortir une belle parade peu avant l'heure de jeu (59e). De l'autre côté, les Islandaises, pragmatiques, se sont bornées à envoyer des longues touches dans la surface helvétique. Mais Livia Peng et ses arrières ne sont pas tombées dans le piège des joueuses de Thorsteinn Halldorsson.
Sur leur nuage, les Suissesses ont même ajouté un deuxième but, grâce à l'entrante Alayah Pilgrim à la 90e minute. Un deuxième but qui pourrait avoir une grande importance en cas de match nul jeudi contre la Finlande, battue dimanche par la Norvège à Sion (2-1). Mais la Suisse, qui reste maîtresse de son destin, doit viser la victoire à Genève pour s'ouvrir les portes des quarts de finale. La poursuite du rêve continue.
Carlos Alcaraz (ATP 2) s'est qualifié pour les quarts de finale de Wimbledon. Le double tenant du titre a sorti le Russe Andrey Rublev (ATP 14) en concédant toutefois un nouveau set.
L'Espagnol s'est rapproché de la finale du 13 juillet, certes. Mais il ne s'est toujours pas montré impitoyable sur le Central, à rebours de la maîtrise affichée par ses principaux concurrents que sont Jannik Sinner et Novak Djokovic.
Après sa victoire 6-7 (5/7) 6-3 6-4 6-4 Alcaraz affrontera le dernier Britannique encore en lice, Cameron Norrie (ATP 61), vainqueur plus tôt en cinq sets du qualifié chilien Nicolas Jarry.
Dimanche, l'Espagnol de 22 ans a mis du temps à trouver son rythme et sa précision au service, jusqu'à être mené 4-1 dans le premier set. Il est parvenu à recoller à 4-4 pour finalement s'incliner au tie-break. Il a montré une meilleure version de lui-même dans la manche suivante, expédiée en 30 minutes, et a poursuivi ensuite sur sa lancée.
Statistiquement parlant, la dynamique d'Alcaraz impressionne avec une 22e victoire d'affilée sur le circuit ATP (sa dernière défaite remonte au mois d'avril), une 33e sur herbe en 36 matches disputés sur gazon. Mais le récent vainqueur des tournois de Rome, Roland-Garros et du Queen's n'affiche pas une maîtrise totale depuis le début de Wimbledon, où il vise une troisième couronne consécutive.
Pia Sundhage a procédé à deux changements dans son onze pour le deuxième match de la Suisse à l'Euro. Sydney Schertenleib et Svenja Fölmli débuteront face à l'Islande à Berne (coup d'envoi 21h00).
Entrée en jeu lors de la défaite 2-1 contre la Norvège en ouverture, Sydney Schertenleib fera la paire avec Svenja Fölmli en attaque. Comme elle l'avait fait en deuxième période à Bâle, Géraldine Reuteler recule au milieu du terrain pour laisser la place à la joueuse du FC Barcelone.
Aucun autre changement n'est à signaler: Lia Wälti tient son rang avec Smilla Vallotto dans l'entrejeu tandis que Iman Beney (à droite) et Nadine Riesen (à gauche) conservent leur rôle de piston.
En défense, le trio Calligaris, Stierli, Maritz est reconduit, tout comme Livia Peng devant le but helvétique.
La composition suisse contre l'Islande: Peng; Calligaris, Stierli, Maritz; Beney, Reuteler, Wälti, Vallotto, Riesen; Schertenleib, Fölmli.
La Norvège fait la course en tête dans le groupe A de l'Euro dames. A Sion, elle a empoché un deuxième succès consécutif en s'imposant 2-1 face à la Finlande.
Après avoir battu la Suisse 2-1 aussi lors de la journée initiale, les Norvégiennes ont récidivé au stade de Tourbillon. Elles ont bénéficié d'un autogoal de Nyström dès la 3e avant de concéder l'égalisation de Sevenius (32e).
C'est finalement l'une des deux vedettes de la sélection, la joueuse de Barcelone Caroline Graham Hansen, qui a fait la décision à la 84e après une action individuelle aussi impressionnante qu'un brin chanceuse. Son centre-tir, qui a fini au fond du but finnois via le poteau, semblait bien davantage être pensé comme un centre que comme un tir...
Aryna Sabalenka sera présente au rendez-vous des quarts de finale à Wimbledon. Le no 1 mondial n'a eu besoin que de deux sets pour vaincre la solide Elise Mertens (no 24) dimanche au 4e tour.
Battue en finale des deux premiers tournois du Grand Chelem de l'année (Open d'Australie et Roland-Garros), Aryna Sabalenka s'est imposée 6-4 7-6 (7/4) devant la Belge, titrée sur le gazon de Bois-le-Duc en juin. Elle s'est ainsi hissée en quarts de finale des onze derniers Majeurs qu'elle a disputés.
La Bélarusse a accusé un break de retard dans la deuxième manche avant de forcer la décision au tie-break. Elle est d'ailleurs intraitable dans cet exercice: elle a remporté les 14 derniers jeux décisifs qu'elle a dû négocier en Grand Chelem (dont trois depuis le début du tournoi).
Aryna Sabalenka se frottera au tour suivant à l'invitée-surprise de ces quarts de finale, Laura Siegemund (WTA 104), plutôt habituée à briller en double. Elle se méfiera forcément de l'Allemande de 37 ans, très à l'aise sur herbe et qui n'a pas perdu le moindre set dans ses quatre premiers matches disputés à Church Road.