
Image: Keystone
Johan Nikles a été violemment pris à partie sur les réseaux sociaux. Sa «faute»: avoir perdu un match sur lequel un parieur avait misé gros.
16.07.2021, 11:1216.07.2021, 17:29
Aucune défaite ne peut justifier un tel torrent de haine. Battu par Lukas Rosol 6-2 6-1 en 8e de finale du Challenger d'Amersfoort jeudi, Johan Nikles a été menacé par un parieur, déçu du résultat.
L'internaute emploie des mots durs:
- «Merci pour aujourd'hui tu as détruit ma vie»
- «Renvoie-moi mon argent»
- «Ou je te trouverai, toi et ta famille»
- «Tu as deux jours»
- «Ensuite je viendrai en Suisse rendre visite à ta famille avec mes amis britanniques»
- «Deux jours, frère»
- «2000 euros»
- (le parieur donne ensuite ses coordonnées bancaires)
- «Ce n'est pas une blague, je suis sérieux. Deux jours.»
- «Si tu veux jouer comme un tricheur, tu dois être prêt à la punition»
Nikles a interpellé les autorités du tennis sur Twitter.
«Cela doit cesser. Ça va trop loin. Je ne me sens plus en sécurité avec de telles menaces»
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Dernier de Challenge League avec 0 point, Neuchâtel Xamax vit un début de crise. Les jambes sont lourdes, le public fâché, l'entraîneur tendu et les nouvelles recrues peu performantes. Mais une victoire ce vendredi soir à domicile contre Lausanne (19h30) pourrait tout changer.
«Comme vous, encore en vacances». C'est le message qui figurait sur la banderole bleu mer déployée par les ultras de Neuchâtel Xamax vendredi passé à la Maladière. Eux-mêmes se sont mis en scène en amenant dans la tribune costumes de bain et palmiers en plastique. Une manière subtile et drôle de faire comprendre aux joueurs qu'ils devaient se réveiller, après une entame de championnat ratée (trois défaites de suite). La scène a créé un petit buzz sur Twitter, et elle a même fait rire le président xamaxien Jean-François Collet: