La Suisse a forcé la décision grâce à un penalty un brin généreux transformé par Ramona Bachmann à la 45e minute et par une réussite de Seraina Piubel à la 64e après un superbe débordement de Géraldine Reuteler. Le seul regret à l'issue de cette rencontre face à l'équipe la plus faible du groupe (qui comprend également la Nouvelle-Zélande et la Norvège) vient peut-être de l'étroitesse du score. On le sait, c'est la différence de buts qui départagera les équipes en cas d'égalité de points.
Sous les yeux du président de la FIFA Gianni Infantino, les Suissesses ont toutefois livré la marchandise. Après une entame un brin frileuse, elles ont su développer leur football face à une équipe composée essentiellement de doubles nationales, mais bien incapable de peser dans les 30 derniers mètres. La seule alerte pour Gaëlle Thlamann fut cette percée irrégulière de Katrina Guillou à la seizième minute. La réussite annulée pour hors-jeu de la joueuse née à Washington devait agir comme un électrochoc pour les Suissesses, qui ont ensuite maîtrisé la partie jusqu'au bout.
La première victoire de l'ère Gings aurait pu se dessiner plus vite si Ana-Maria Crnogorcevic avait témoigné d'une plus grande efficience dans le dernier geste. Mais heureusement pour les Suisses, l'intervention providentielle de la VAR qui a dicté la sanction suprême pour un choc dont fut victime Coumba Sow a permis à Ramona Bachmann de débloquer la situation. Elle transformait imparablement ce penalty tombé du ciel pour un 58e but en sélection.
On demandera aux Helvètes de monter encore en régime pour le choc de mardi à Hamilton contre la Norvège (10 heures, heure suisse). Battue 1-0 par la Nouvelle-Zélande jeudi, les Scandinaves se retrouvent déjà dos au mur. Cette rencontre s'avance comme un tournant décisif pour les deux équipes. (fxp-fr-sda-rtp/ats)
