Elle avait déjà fait le show l'an dernier, au point d'éclipser le match entre Félix Auger-Aliassime et Robert Bautista-Agut (who?). Repérée par un cameraman, l'amatrice de bière et de tennis s'était envoyée une belle pinte en direct. Et avait joué le jeu avec une deuxième bière lorsque le cameraman l'avait à nouveau filmée.
Il faut croire qu'il n'est pas primordial de savoir manier la raquette pour faire sensation au tournoi du Grand Chelem new-yorkais. «She's going again, exactly what she did last year!», s’enthousiasme le présentateur, qui commente la performance avec la même précision qu'un match de tennis. «Elle a l'air de lutter un peu plus...»
It seems this is becoming tradition at this point 🍻 pic.twitter.com/vTO1hUJVNS
— US Open Tennis (@usopen) September 4, 2022
Depuis sa double performance de l'année dernière, et malgré quelques signes de fébrilité sur les dernières gorgées, la jeune femme a pris du galon. A la fin de sa pinte descendue cul sec, la spectatrice réclame les hourras du public, à la manière d'un Rafa qui a mangé du lion et qui va bouffer le petit agneau qui lui sert d'adversaire.
Soulignons encore qu'un peu de stabilité dans ce monde qui part en sucette, ça fait du bien. Par exemple, le type qui l'accompagne est le même que l'an dernier (seule sa coupe de cheveux a changé, thank God). Et comme en 2021, sous la vidéo de l'US Open sur Twitter, quelques haters ramènent leur fraise et font étalage de leur bonne éducation: «Un exemple de dégradation de la société», «On s'en fout d'encourager le binge drinking?» ou encore «Aucune classe, ça dégrade le tennis». DES JALOUX, LES ECOUTE PAS.
OK boomers. Nous, on donne d’ores et déjà rendez-vous à cette grande championne en 2023, elle a un double titre à défendre et des haters à emmerder. Et on est impatients de découvrir quelles fantaisies capillaires nous réserve le monsieur qui l'accompagne.