C'est maintenant au FC Sion de sauver sa place en Super league et de porter une certaine idée du «caractère valaisan». Ce soir, les Sédunois reçoivent Bâle à Tourbillon, tandis que Vaduz défend son petit point d'avance à Zurich (début des matches à 20h30).
Les différents scénarios possibles:
❌ Sion perd => Sion est relégué
❌ Vaduz gagne => Sion est relégué
❌ Sion fait match nul et Vaduz fait match nul ou gagne => Sion est relégué
✅ Sion gagne et Vaduz perd => Sion disputera le barrage
✅ Sion gagne et Vaduz fait match nul => Sion disputera le barrage
✅ Sion fait match nul et Vaduz perd => Sion disputera le barrage
Depuis une semaine, la presse se penche sur le marasme du FC Sion, parfois sur sa dépouille encore fumante, et relaie un sentiment diffus de lassitude - à moins que ce ne soit seulement du désamour. En substance: ils l'ont bien cherché.
Dans Le Nouvelliste de ce matin, le match est passé souverainement sous silence, comme une réponse éloquente au boycott de Christian Constantin. En Une, le journal redouble d'effronterie avec deux espaces consacrés au HC Sierre et à Viège. Rien pour le FC Sion.
Mais les mots les plus sévères sont ceux de «la famille», recueillis dans un article du matin.ch (lire ici). Avec plus ou moins de compassion, des figures historiques du FC Sion en dénoncent l'impéritie. Alvaro Lopez, capitaine des années 80, regrette que «Christian Constantin n’ait pas de patience. Il fait et défait l’équipe chaque été. On ne voit ça qu’à Sion».
Georges Bregy est encore plus dur: «Il faut se rendre à l'évidence que certains joueurs n’ont tout simplement pas le niveau de Super league.» Et d'observer, vu de son domicile zurichois: «Ici, ce ne serait pas une catastrophe si Sion était relégué. Christian Constantin n’a pas forcément bonne presse. Il a eu de bons entraîneurs, comme Zeidler ou Jacobacci. Leur travail à Saint-Gall et Lugano le prouve. Mais à Sion, ils ont été licenciés.»
𝗟𝗲𝘃𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘁𝗲̂𝘁𝗲, 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿, 𝗻𝗲 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗿𝗲𝗴𝗿𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿 👊🏼
— FC Sion (@FCSion) May 17, 2021
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Il ne reste pas grand-chose à sauver de cette saison sans tambour ni choucroute, sinon une veille réputation de faiseurs de miracles construite sur des triomphes miraculeux en Coupe. «Sauf que cette fois, tout ne dépend pas de nous», rappelle Christian Constantin à l'ATS, comme si une certaine lassitude l'avait gagné, lui aussi.