Les équipes de la NHL ont bien sûr déjà joué quelques matchs en Suisse, notamment à Zoug, au Hallenstadion de Zurich, à Berne ou à Lausanne. Mais uniquement en tant que rencontres de pré-saison, ou alors pour la Victoria Cup.
Un véritable spectacle de la NHL – c'est-à-dire un match comptant parmi les 82 parties de qualification et célébré de A à Z selon les règles et les coutumes de la NHL – n'a encore jamais eu lieu dans notre pays.
Dans le cadre de sa stratégie de commercialisation mondiale, la NHL s'expatrie depuis 1997 déjà en Europe ou en Asie pour le début de la saison. La saison de la ligue la plus prestigieuse du monde vient de s'ouvrir pour la 11e fois en Europe, cette fois à Prague, avec une double confrontation entre les New Jersey Devils et les Buffalo Sabres.
Le coût du spectacle de la NHL est énorme. La glace doit être aux dimensions du championnat d'outre-Atlantique, de nombreuses conditions doivent être remplies (production télévisuelle, vestiaires, hébergement, etc.) et les coûts devraient atteindre des montants à six chiffres, voire plus.
Le manager du ZSC Peter Zahner confirme que le coup d'envoi de la saison de NHL à Zurich après la construction de la Swiss Life Arena est bel et bien à l'ordre du jour. «Nous nous y étions déjà intéressés auparavant. Mais il est vite apparu que cet événement n'était pas possible au Hallenstadion.» Il serait envisageable dans la nouvelle arène.
En fin de compte, c'est la NHL qui décide de l'attribution et fixe les conditions. «Pour nous, l'organisation du coup d'envoi de la NHL est à l'ordre du jour à partir de 2026, pas avant», déclare Peter Zahner. Zurich est en contact permanent avec les instances concernées.
Le spectacle – s'il devait un jour se produire à Zurich – coûterait cher aux supporters qui souhaiteraient y assister. Avec 12'000 places, la Swiss Life Arena est plus petite que le stade de Prague, par exemple, qui a une capacité de 17'000 places.
A Prague, les billets pour le début de la saison coûtaient entre 200 et 300 francs par match. Peter Zahner part du principe que le prix des billets à Zurich serait également dans cette fourchette, voire plus élevé. Il ne peut pas encore donner de chiffres. «Nous n'avons pas encore discuté concrètement des conditions financières lors des entretiens informels».
Traduction et adaptation en français: Julien Caloz