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La Suisse s'incline ++ Servette perd son patron de la défense

Lara Stalder: les deux plus belles chances du matches furent pour elle.
Keystone
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La Suisse s'incline ++ Servette perd son patron de la défense

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
09.01.2024, 14:2809.04.2025, 22:00
team watson / ats

La Suisse s'incline devant la République tchèque

Lara Stalder: les deux plus belles chances du matches furent pour elle.
Lara Stalder: les deux plus belles chances du matches furent pour elle.Image: KEYSTONE/PostFinance

La Suisse n'a pas eu l'ombre d'une chance pour son entrée en lice au mondial de Ceske Budejovice. Elle s'est inclinée 3-0 devant la République tchèque.

Le 2-0 inscrit par les Tchèques en supériorité numérique à 13 secondes de la sirène du premier tiers a sonné le glas des espoirs pour les Suissesses. Face à un adversaire qui jouait devant son public, la Suisse a manqué d'impact physique pour mériter un meilleur sort.

Les Suissesses ont tiré à 26 reprises au but. Les deux meilleures chances furent pour la capitaine Lara Stalder. Battues une cinquième fois de rang par les Tchèques, elles affronteront le Canada, tenant du titre, vendredi. On rappellera que la Suisse, qui figure parmi le top-5 de ce tournoi, est déjà directement qualifiée pour les quarts de finale indépendamment de ses résultats en phase de poules.

Steve Rouiller sur le flanc

Steve Rouiller: son absence va peser très lourd...
Steve Rouiller: son absence va peser très lourd...Image: KEYSTONE/WALTER BIERI

Coup dur pour le Servette FC ! Il sera privé pendant six semaines, soit pratiquement jusqu’à la fin de la saison, des services de Steve Rouiller.

Le club précise que le patron de sa défense souffre du genou. Agé de 34 ans, le Valaisan s’est affirmé cette saison comme l’homme de base de l’équipe. Auteur de 5 buts, il va laisser un vide qui sera extrêmement difficile à combler.

Dimanche à Sion, Thomas Häberli devra, ainsi, "réiventer" une défense. Les suspensions de Kiego Tsunemoto et de Bradley Mazikou s’ajoutent, en effet, à cette blessure de Steve Rouiller.

On rappellera que le Servette occupe la deuxième place du classement à 4 points du FC Bâle. Les Grenat restent toutefois sur trois défaites lors de leurs quatre derniers matches.

Novak Djokovic s'incline devant le "tombeur" de Stan Wawrinka

Novak Djokovic presque méconnaissable sur la terre battue de Monte-Carlo.
Novak Djokovic presque méconnaissable sur la terre battue de Monte-Carlo.Image: KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER

Ce n’est pas cette année à Monte-Carlo que Novak Djokovic (ATP 5) remportera le 100e titre de sa carrière. Le Serbe est tombé d’entrée en Principauté après avoir rendu une copie bien médiocre.

Il s’est incliné 6-3 6-4 devant Alejandro Tabilo (ATP 32) qui avait été au bord de l’élimination lundi face à Stan Wawrinka. Le gaucher chilien signe sa deuxième victoire en deux rencontres face à l’homme aux 24 couronnes du Grand Chelem après son succès l’an dernier à Rome.

Malgré un break d’entrée de jeu, Novak Djokovic n’a jamais maitrisé son sujet. Finaliste malheureux dimanche dernier à Miami face à Jakub Mensik, il n’a pas réussi à enchaîner chez lui à Monte-Carlo où il avait cueilli le titre en 2013 et en 2015.

Au moins cinq clubs anglais la saison prochaine en C1

Le succès d'Arsenal en quart de finale aller assure au football anglais une 5e place en phase de ligue 2025/26
Le succès d'Arsenal en quart de finale aller assure au football anglais une 5e place en phase de ligue 2025/26Image: KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN

La victoire 3-0 d'Arsenal mardi soir face au Real Madrid signifie que cinq clubs anglais, a minima, disputeront la Ligue des champions la saison prochaine. La Premier League l'a confirmé mercredi.

L'UEFA attribue un billet supplémentaire pour la C1 aux deux championnats qui auront les meilleurs résultats cette saison sur la scène européenne. Le succès des "Gunners" en quart de finale aller a mathématiquement garanti à l'Angleterre un de ces deux tickets.

Concrètement, l'équipe qui finira cinquième de la Premier League cette saison accédera donc directement à la phase de ligue 2025/26 de la Ligue des champions, et non plus seulement les quatre premiers. A sept journées de la fin, ce billet supplémentaire concerne en premier lieu Chelsea (4e), Newcastle (5e), Manchester City (6e) et Aston Villa (7e). Newcastle a disputé un match en moins que ses concurrents.

En théorie, l'Angleterre pourrait même avoir jusqu'à sept représentants la saison prochaine en Ligue des champions: les cinq premiers de Premier League, plus Manchester United ou Tottenham si l'un d'eux triomphe en Europa League, plus Aston Villa si le club de Birmingham termine en dehors du Top 5 en Angleterre mais remporte la Ligue des champions.

Lausanne ou l'éloge de la patience

Théo Rochette (90) et le LHC ont su se montrer patients mardi à Malley
Théo Rochette (90) et le LHC ont su se montrer patients mardi à MalleyImage: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Lausanne a gagné mardi soir à Malley le droit de poursuivre sa saison en battant Fribourg 2-1 lors du 5e acte de leur demi-finale des play-off. Les Lions sont toutefois toujours dos au mur.

La patience est la mère de toutes les vertus, dit-on. Et si le LHC préfère utiliser "L'union fait la force" comme maxime cardinale, le club vaudois a su se montrer patient et ne pas céder à la panique mardi soir lorsque Fribourg menait encore 1-0 après quarante minutes.

En remportant ce cinquième duel face à Gottéron, le LHC n'a pas seulement conservé ses chances de se rendre à nouveau en finale. Le club vaudois a aussi infligé sa première défaite en soixante minutes à Lars Leuenberger depuis que ce dernier a repris les rênes de Fribourg fin décembre. Il a donc fallu attendre plus de trois mois avant de pouvoir réaliser cela.

Cette statistique en dit long sur la solidité mise en place par le coach bernois. Pour battre "son" Fribourg, il convient de ne rien laisser passer. Mardi à Malley, les Lions ont essayé de suivre ce précepte. Mais, mené dès la 14e sur un nouveau but de Samuel Walser, décidément intenable dans la capitale olympique avec sa troisième réussite en autant de matches, Lausanne a dû attendre le bon moment pour mordre.

Une première ligne plus percutante

A l'heure de l'interview, Théo Rochette a souhaité souligner la volonté de son équipe de ne pas se laisser aller: "On a montré du caractère et on ne s'est jamais découragé. Ils ont marqué les premiers, mais on n'a jamais arrêté. On aurait pu forcer des jeux, seulement on a su rester patient et structuré et ça a fini par payer."

Grâce à but sur son unique power-play et à une première ligne plus pesante dans le jeu, Lausanne a pu renverser la vapeur et se donner le droit de ne pas réserver ses vacances tout de suite. La triplette Riat-Suomela-Oksanen a retrouvé des couleurs, et c'est tout Lausanne qui en profite. Cela ne signifie pas pour autant que les Lions ont dégoté la formule magique et qu'ils filent vers la finale, bien loin de là.

Simple, basique

"Nous devons être plus constants, tempère Théo Rochette. Nous avons eu un moment un peu plus difficile lors du tiers médian, mais nous avons su rebondir en ayant la majorité des chances de but."

Comme bien souvent en pareille circonstance, la solution pour s'imposer à Fribourg jeudi et avoir le droit à un septième match à Malley samedi n'a rien de révolutionnaire. "Il nous faut amener plus de trafic dans le slot et chercher les rebonds qui traînent devant (Reto) Berra, ajoute Rochette. Cela fait deux matches que l'on joue du très bon hockey. A Fribourg, on a disputé un excellent match. On essaie d'avancer pas à pas."

Le fameux match après match prend ici tout son sens pour les Vaudois. Pas question de voir plus loin, sous peine de retomber de plusieurs étages. Contraint de se passer des services de Bozon, Raffl, Heldner et Hügli pour cette rencontre, Geoff Ward espère récupérer deux de ses soldats jeudi pour l'acte VI. Mais bien évidemment en période de play-off, le coach canadien du LHC est resté vague quant à la participation ou non de ses blessés.

Völler prolonge comme directeur sportif jusqu'à l'Euro 2028

Rudi Völler (à droite) et le sélectionneur Julian Nagelsmann vont poursuivre leur collaboration à la tête de la Mannschaft
Rudi Völler (à droite) et le sélectionneur Julian Nagelsmann vont poursuivre leur collaboration à la tête de la MannschaftImage: KEYSTONE/DPA/ROLF VENNENBERND

L'Allemand Rudi Völler (64 ans) a prolongé son bail de directeur sportif de la Mannschaft jusqu'à l'Euro 2028, a annoncé mercredi la Fédération allemande (DFB) dans un communiqué.

Le champion du monde 1990 poursuivra ainsi le travail aux côtés du sélectionneur Julian Nagelsmann.

La prolongation du contrat de Rudi Völler a été signée fin mars, dans la foulée de la qualification allemande pour le Final 4 de la Ligue des nations aux dépens de l'Italie. L'Allemagne accueillera d'ailleurs début juin ce mini-tournoi entre l'Allianz Arena de Munich et le Neckarstadion de Stuttgart.

"La Mannschaft et toute l'équipe au sein de la DFB sont devenues très chères à mon coeur. L'enthousiasme lors de l'Euro 2024 à domicile, mais aussi et surtout la collaboration avec Julian Nagelsmann y sont pour beaucoup", a expliqué Rudi Völler, cité dans le communiqué.

Après l'éviction de Hansi Flick le 10 septembre 2023, Völler avait même assuré l'intérim lors d'un match amical contre la France (victoire allemande 2-1), alors qu'il avait été nommé en février 2023 directeur sportif. L'ancien sélectionneur (2000-04) avait participé à la "task force" dans la recherche d'un successeur à Flick, en défendant ardemment la nomination de Julian Nagelsmann.

Kyshawn George de retour aux affaires

Kyshawn George (18) a fait son retour mardi après avoir manqué 7 matches de suite
Kyshawn George (18) a fait son retour mardi après avoir manqué 7 matches de suiteImage: KEYSTONE/AP/Michael Conroy

Kyshawn George a fait son retour mardi en NBA.

Le "rookie" valaisan, qui avait manqué sept matches en raison d'une blessure à la cheville gauche, faisait même partie du cinq de base de Washington sur le parquet d'Indiana.

Aligné durant 23 minutes, Kyshawn George a cumulé 9 points - à 4/9 au tir - 4 rebonds, 2 assists et 1 interception dans un match perdu 104-98 par les Wizards face aux Pacers. L'ailier de 21 ans a terminé cette partie avec un différentiel de +14.

Battus pour la troisième fois consécutive, les Wizards affichent un bilan de 17 victoires pour 62 défaites. Ils ont ainsi déjà fait mieux que la saison précédente (15 victoires-65 défaites), mais peuvent toujours terminer avec le pire bilan de la Ligue. Seul Utah (16-63) a fait moins bien cette saison.

Comeback historique des Canucks

Pius Suter a signé un doublé pour permettra à Vancouver de signer une "remontada" historique
Pius Suter a signé un doublé pour permettra à Vancouver de signer une "remontada" historiqueImage: KEYSTONE/AP/LM Otero

Vancouver a signé une "remontada" historique mardi face aux Dallas Stars de Lian Bichsel, grâce notamment à un doublé de son centre zurichois Pius Suter.

Les Canucks sont devenus la première équipe de l'histoire de la NHL à effacer un handicap de trois buts dans la dernière minute du temps réglementaire.

Menée 3-0 après deux tiers-temps puis 5-2 après 57'39, la franchise canadienne s'est imposée 6-5 en "overtime" sur une réussite de Kiefer Sherwood avec 1'16 à jouer dans la période supplémentaire. Une défaite dans le temps réglementaire aurait éliminé les Canucks de la course aux play-off.

C'est Aatu Raty qui a sonné la révolte en marquant le 5-3 à 1'00 de la fin du temps réglementaire. Pius Suter a pris le relais en trouvant la faille après 59'30 puis après 59'53, signant ses 23e et 24e buts de la saison sur des reprises à bout portant armés depuis le slot. Il a été désigné deuxième étoile du match.

Cet improbable "comeback" permet aux Canucks de garder un mince espoir de participer aux séries finales. Vancouver revient à six longueurs du Minnesota Wild, qui détient pour l'heure la deuxième "wild card" disponible dans la Conférence Ouest, alors que les deux équipes ont encore quatre matches au programme en saison régulière.

Les Devils manquent le coche

Les Devils, qui ont besoin d'un point pour valider leur ticket pour les séries finales, ont manqué une première opportunité en s'inclinant lourdement (7-2) à Newark face à Boston. Ils restent idéalement placés avec 10 points d'avance sur quatre équipes ayant encore cinq matches au menu (NY Rangers, Detroit, NY Islanders et Columbus).

Mené 3-0 à la 24e, New Jersey a pourtant recollé à 3-2 grâce à deux buts inscrits en l'espace de 19'' par Stefan Noesen - avec un assist de son capitaine valaisan Nico Hischier - puis par Timo Meier (25e but de la saison pour l'Appenzellois). Mais les Bruins, qui sont quant à eux déjà éliminés, ont très vite repris le large pour mener 7-2 à la 51e.

Une nouvelle quête de médaille pour l'équipe de Suisse

Sa courte préparation terminée, l'équipe de Suisse féminine débute mercredi le championnat du monde à Ceske Budejovice, en République tchèque. Les Suissesses partent à nouveau en quête d'une médaille.

Cela fait plus de dix ans que la Suisse attend une nouvelle breloque de la part de ses hockeyeuses. La première, en bronze, avait été décrochée lors du championnat du monde 2012 aux Etats-Unis. Deux ans plus tard, il y avait eu ce formidable bronze olympique à Sotchi.

Mais depuis, alors que leurs homologues masculins ont atteint trois fois la finale du championnat du monde (2013, 2018, 2024), les femmes sont toujours reparties bredouilles. L'arrivée du Canado-Suisse Colin Muller au poste de sélectionneur en 2020 n'a pas encore mis fin à cette disette

Après avoir terminé au pied du podium trois années consécutives (2021 à 2023), son équipe a pris la porte dès les quarts de finale l'an dernier (défaite 3-1 contre la Finlande). "Ces dernières années, nous avons souvent bien commencé les compétitions, malheureusement cela n'a jamais suffi", déclare Colin Muller.

Tout doit s'accorder

Le sélectionneur reste vague dans la formulation des objectifs pour cette nouvelle échéance. "Notre ambition est de jouer aussi bien que possible contre chaque équipe. Nous savons que nous pouvons obtenir quelque chose si tout s'accorde au sein de l'équipe. Ce qui est important, c'est de continuer à nous développer et de faire le prochain pas en tant que groupe", développe-t-il.

En étant réaliste, la Suisse ne peut viser, au mieux, qu'une médaille de bronze. L'or et l'argent semblent réservés aux deux nations archifavorites que sont le Canada et les Etats-Unis. Jusqu'à présent, les deux superpuissances du hockey sur glace féminin se sont affrontées dans 22 des 23 finales des Mondiaux. Le Canada l'a emporté 13 fois, les Etats-Unis à 9 reprises. En 2019, la Finlande avait atteint la finale, mais avait été battue par les Américaines.

Groupe jeune, noyau expérimenté

Pour atteindre le match pour la troisième place, une seule victoire suffit en principe aux Suissesses. En effet, en tant que membre du groupe A comprenant les cinq meilleures équipes du classement mondial, elles sont déjà qualifiées pour les quarts de finale, tout comme le Canada, tenant du titre, les Etats-Unis, la Finlande et la République tchèque, hôte de la compétition. Dans le groupe B, plus faible, l'Allemagne, la Suède, le Japon, la Hongrie et la Norvège se disputent les trois autres places pour les quarts de finale.

L'entraîneur national Colin Muller mise sur une jeune équipe pour ce tournoi qui débute mercredi par un duel contre le pays hôte (19h00). Mais si la moyenne d'âge est de 22 ans seulement, le noyau dur est suffisamment expérimenté. Neuf joueuses ont plus de 100 matchs internationaux à leur actif.

Parmi elles, on retrouve l'attaquante zougoise Lara Stalder (30 ans) et Alina Müller (27 ans), qui est sous contrat avec Boston dans la Professional Women's Hockey League nord-américaine (PWHL). La Zurichoise est l'une des six joueuses helvétiques évoluant à l'étranger.

Malgré les crève-coeurs de ces dernières années, la Suisse est devenue plus compétitive. Colin Muller se montre donc confiant: "Nous sommes plus proches des équipes classées troisième (Finlande) et quatrième (République tchèque) qu'auparavant. Nous croyons fermement que nous pouvons les battre, et c'est précisément notre objectif".

Ligue des champions: un grand défi pour Dortmund

Le Borussia Dortmund de Gregor Kobel fait face à un grand défi mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions (21h00). Le club allemand se rend à Barcelone, leader de la Liga espagnole.

Le portier suisse du Borussia devra chauffer ses gants face à l'armada offensive du Barça, qui a marqué 83 buts en 30 matches de Liga cette saison. Les Blaugrana restent toutefois sur un match nul décevant face au Betis Séville samedi (1-1).

Dortmund, qui a difficilement éliminé Lille en huitièmes de finale (3-2 sur les deux matches), est toutefois en forme. Les "jaune et noir" ont remporté leurs deux derniers matches de championnat (3-1 contre Mayence, 4-1 à Fribourg).

Dans l'autre quart de finale, le Paris Saint-Germain fait office de favori face à Aston Villa. Le club anglais, tombeur du Club Bruges d'Ardon Jashari au tour précédent, devra vraiment sortir le grand jeu pour éliminer des Parisiens déjà champions de France et pleinement concentrés sur leur quête d'un premier sacre européen.

Anouk et Zoé Vergé-Dépré enfin réunies

Anouk et Zoé Vergé-Dépré entament leur première saison ensemble en tant que joueuses de beachvolley. Le début d'une aventure qui comporte quelques défis pour les deux soeurs bernoises.

Jean-Charles Vergé-Dépré n'attendait que ça! Un sourire se dessine sur son visage quand il observe ses deux filles raconter les raisons derrière leur réunion. "Je rêvais depuis longtemps que mes filles jouent ensemble", avoue le Français de 69 ans.

Lorsque Joana Mäder, partenaire d'Anouk, et Esmée Böbner, coéquipière de Zoé, ont décidé d'arrêter, temporairement ou définitivement, leur activité de beachvolleyeuse, il s'est rapidement murmuré que le moment était le bon pour que les deux soeurs forment enfin un duo.

Le sujet était d'ailleurs abordé de temps en temps lors des dîners de famille. "On connaît deux joueuses qui n'ont pas encore de partenaire", glissaient les parents.

Le petit mot

Mais leurs filles ne se sont pas laissé influencer par l'extérieur. Elles ont pesé les avantages et les inconvénients, discuté de la forme concrète que pourrait prendre une collaboration sportive et réfléchi aux mesures concrètes qu'elles devraient prendre pour protéger leur étroite relation.

La décision prise, Zoé a déposé un message dans la boîte aux lettres de sa soeur où figurait la question: "Veux-tu être ma partenaire de beach? Oui, non, peut-être." Anouk a coché la case du "oui" avant de remettre la missive dans la boîte aux lettres, avec du chocolat.

Voici comment est née l'équipe "Zouk", nom né de la combinaison de leurs deux prénoms mais qui s'inspire aussi de leurs racines guadeloupéennes. En créole, "zouk" signifie joie et désigne aussi ce style de musique typiquement caribéen qui résonne souvent dans les enceintes des soeurs Vergé-Dépré.

"Le bon moment"

"C'est le bon moment pour se mettre ensemble", déclare Anouk, de six ans l'aînée de Zoé (33 et 27). Les deux n'ont jamais vraiment eu la chance de jouer ensemble, Anouk étant déjà sur le World Tour à une époque où sa soeur ne savait pas encore si elle allait faire du beachvolley son métier.

Ces dernières années, Anouk a remarqué que Zoé était tout aussi passionnée qu'elle par ce sport et a pu constater les progrès réalisés par sa soeur. Particulièrement lorsqu'elles se sont soudainement retrouvées en concurrence pour le deuxième billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Zoé a finalement eu le dernier mot avec Esmée Böbner, et le duo a pris la 5e place du tournoi disputé au pied de la Tour Eiffel. La médaille de bronze décrochée aux championnats d'Europe aux Pays-Bas a été une autre preuve que la cadette faisait désormais partie de l'élite mondiale.

Pas la première fois

"Je pense que si nous avions fait équipe plus tôt, il nous aurait manqué encore la maturité", suppose Anouk Vergé-Dépré, qui se souvient des Européens de 2018. Les deux soeurs s'étaient retrouvées sur le sable de manière imprévue lorsque Joana Mäder (alors Heidrich) avait déclaré forfait au dernier moment et avaient été éliminées en huitièmes de finale.

"Il y avait une tout autre dynamique à l'époque", explique Zoé, qui vivait à cette occasion-là son baptême du feu à ce niveau. "A l'époque, j'étais la petite junior inexpérimentée. Maintenant, j'ai beaucoup plus de bagage."

Leur préparation a toutefois été ternie par la blessure à un orteil d'Anouk lors d'un entraînement à Rio. Les deux soeurs ont dû donc faire l'impasse sur les premiers tournois disputés au Mexique.

LA 2028 comme but ultime

La médaillée de bronze olympique de Tokyo doit en outre s'adapter à sa nouvelle coéquipière. Alors qu'elle jouait en défense aux côtés de Joana Mäder, elle retrouve désormais le bloc. "Je vais devoir sprinter vers l'avant à chaque service. C'est déjà un changement sur le plan physique, mais je m'en réjouis", explique-t-elle.

Le tout jeune team "Zouk" ne s'attend donc pas à tout rafler dès sa première compétition, dès jeudi au tournoi Elite16 de Saquarema au Brésil. Le plus important est bien la perspective à long terme avec une éventuelle participation aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028, un autre rêve pour leur père Jean-Charles.

Le bonjour de Yann Sommer

Yann Sommer à la parade devant Michael Olise.
Yann Sommer à la parade devant Michael Olise.Image: KEYSTONE/AP/Matthias Schrader

Le Bayern a le bonjour de Yann Sommer ! Deux ans après une brève expérience en Bavière que l’on peut qualifier de "malheureuse", le Bâlois a rappelé à Munich qu’il était un tout grand gardien.

Il a livré un match très propre pour s’avancer comme l’un des artisans du succès 2-1 de l’Inter Milan en match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Avec ce résultat, les Italiens se retrouvent dans une position extrêmement favorable avant le match retour mercredi prochain à San Siro. La manière avec laquelle ils ont su rebondir après l’égalisation de Thomas Müller à la 85e témoigne de leur très grande force de caractère. Ils ont forcé la décision à la 88e grâce au joker Davide Frattesi qui a surgi sur un centre de Carlos Augusto pour infliger au Bayern une première défaite à domicile en Ligue des Champions depuis quatre ans.

Décisif en première période à quatre occasions et accompagné aussi par la chance avec un tir de Harry Kane sur le poteau, Yann Sommer a laissé une très grande impression. Il ne fut battu qu’à la 85e par une reprise à bout portant de Müller, curieusement "oublié" par Alessandro Bastoni.

Rassurés par le calme de leur gardien, les Milanais avaient sorti la tête de l’eau pour marquer un but superbe à la 38e minute, avec cette frappe de l’extérieur sans contrôle du capitaine Lautaro Martinez après une remise magnifique de Marcus Thuram. Cette action d’école avait trouvé son origine avec un long dégagement de Yann Sommer.

Le Real tombe de très haut

A Londres, le Real Madrid est tombé de très haut. Battus 3-0 par Arsenal, les tenants du titre ont besoin d’un miracle – la remontada du siècle sans doute - au match retour à Bernabeu pour poursuivre leur route dans cette Ligue des Champions. Après avoir tenu le choc en première période, le Real a été crucifié par deux coups francs de Declan Rice (58e et 70e) et une réussite de Mikel Merino (75e). Toujours placé mais jamais gagnant, Arsenal peut croire que cette année sera peut-être son année dix-neuf ans après la finale perdue à Paris contre le FC Barcelone.

Lausanne renverse Fribourg en 3 minutes

Ahti Oksanen jubile: il vient d'inscrire le 2-1.
Ahti Oksanen jubile: il vient d'inscrire le 2-1.Image: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Lausanne a remporté le 5e acte des demi-finales des play-off de National League. A Malley, les Lions ont pris le meilleur sur les Dragons 2-1 pour revenir à 2-3 dans la série.

Profiter du momentum, voilà ce que Lausanne a su faire dans cette cinquième partie. Enfin, pourraient soupirer les Vaudois. Car il est vrai que les joueurs de Geoff Ward n'ont pas su transformer leurs périodes de domination en buts lors de cette série contre Gottéron.

Si le LHC n'est pas parvenu à capitaliser sur ses temps forts au cours des quarante premières minutes, ce fameux momentum qui fait régulièrement la différence lorsque l'équipe avec le vent dans le dos trouve la faille lors des périodes de domination, les Vaudois se sont rattrapés dès l'entame du troisième tiers.

Sur leur premier power-play, ils ont pu égaliser par Jäger à la 41e. Puis à la 44e, à la suite d'un excellent travail de Suomela derrière la cage fribourgeoise, c'est Oksanen qui a pu donner les devants aux Lions. La fin de match fut à nouveau stressante pour le public avec un LHC incapable de mettre le 3-1 et des Fribourgeois qui ont sorti leur gardien pour jouer en supériorité numérique dans les deux dernières minutes. En vain.

Fribourg opportuniste

Dans un style assez typique depuis le début de ces play-off, Fribourg a été le plus opportuniste. Les Dragons ont ouvert le score à la 14e sur une action qui n'avait pas forcément le poids d'un but à la base. Jan Dorthe a pu tirer pour forcer Kevin Pasche à un rebond et derrière c'est Samuel Walser qui a été le plus prompt. Cette action fut comme un reflet de cette demi-finale avec un LHC qui manque parfois d'un tout petit peu de réaction face à des Fribourgeois qui savent capitaliser sur par grand-chose.

De leur côté, les Vaudois ont eu leurs chances. Après dix secondes (Riat), à la 2e (Pajuniemi), à la 5e (Kahun), puis deux fois Suomela (11e et 18e), mais Berra a dit non ou les Lions ont été peu adroits.

Le tiers médian a vu des Lausannois tenter d'aller chercher cette égalisation. Sans succès. Les Fribourgeois ont une fois encore affiché un état d'esprit remarquable en mettant tout en oeuvre pour rendre la vie de Berra plus facile. Et lorsque ses coéquipiers se sont fait battre, le portier zurichois des Dragons s'est montré intraitable. Surtout en fin de période lorsque le puck a circulé dangereusement devant ses cages. Mais les Vaudois ont finalement été récompensés de leurs efforts dans la troisième période.

Zurich prend les devants

Dans l'autre demi-finale, Zurich s'est adjugé un troisième succès. Imbattables chez eux, les Lions ont dominé Davos 3-0 pour mener 3-2 dans la série et avoir une balle de match jeudi dans les Grisons. Tout s'est joué à la mi-match avec deux réussites en 68 secondes (30e et 31e) par Riedi et l'inévitable Andrighetto. Les joueurs de Marco Bayer ont clairement dominé les tirs dans les deux derniers tiers.

Un troisième succès de rang pour le HC Ajoie

Anttoni Honka (en blanc) se joue des d馭enseurs valaisans.
Anttoni Honka (en blanc) se joue des d馭enseurs valaisans.Image: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Le HC Ajoie a sans doute fait le plus dur ! Victorieux 3-0 à Viège dans l’acte IV du playout, les Jurassiens n’ont plus vraiment de grandes craintes à nourrir pour leur survie au sein de l’élite.

Après trois premiers matches très accrochés, le HC Ajoie a forcé la décision juste après la mi-match avec le 3-0 inscrit en supériorité numérique par Cédric Aeschbach. Auparavant, Matteo Romanenghi (11e) et Lilian Garessus (22e) avaient placé leur équipe sur la bonne orbite. Les Jurassiens bénéficient désormais de trois pucks de match dans cette série qui fut, dans un premier temps, bien celle de tous les dangers.

Avec cette troisième défaite de rang, le HC Viège se retrouve face à une mission impossible. Pour obtenir leur promotion, les Valaisans devront s’imposer à deux reprises à Porrentruy. Et espérer que leur gardien Robin Meyer, contraint de quitter la glace à la 12e minute, soit en mesure de tenir sa place. Déjà privé du Suédois Adam Brodecki, Viège ne méritait pas d'accuser un tel coup du sort.

Un nul qui ressemble à une défaite

Géraldine Reuteler ouvre le score pour la Suisse. La suite ne fut pas aussi lumineuse...
Géraldine Reuteler ouvre le score pour la Suisse. La suite ne fut pas aussi lumineuse...Image: KEYSTONE/EPA/BRYNJAR GUNNARSSON

La Suisse ne s'est pas franchement rassurée à Reykjavik. Tenue en échec par l'Islande sur le score improbable de 3-3, elle a dévoilé des failles inquiétantes à 85 jours de son entrée en lice à l’Euro.

La formation de Pia Sundhage n'aurait jamais dû laisser échapper les trois points. Elle a, en effet, mené 2-0 après seulement 17 minutes de jeu grâce à des réussites de Géraldine Reuteler et de Smilla Vallotto avant d'être trahie par ses trop grandes largesses sur le plan défensif.

Même si un improbable autogoal islandais leur a permis de mener 3-1 juste après la pause, les Suissesses ont témoigné d'une immense fébrilité face pourtant à des Islandaises qui étaient très largement à leur portée. L'expulsion de Géraldine Reuteler le jour de sa 75e sélection après un second avertissement dicté pour une simulation alors que le score était de 3-3 a bien sûr compliqué leur tâche en fin de rencontre. Elles n'ont pas pu vraiment aller chercher une première victoire lors de cette campagne qui leur aurait permis d'abandonner aux Islandaises la dernière place du groupe.

Lors de ses deux derniers matches en France et à Sion face à la Norvège, la Suisse devra reprendre ce point de retard qu'elle accuse toujours sur l'Islande si elle entend échapper à la relégation directe. Il conviendra toutefois de retrouver une plus grande rigueur sur le plan défensif pour y parvenir.

Après le match de Reykjavik, le chantier paraît immense. Il commence par le choix de la gardienne. Déjà à la peine vendredi contre la France à Saint-Gall, Elvira Herzog endosse une lourde responsabilité sur le premier des trois buts inscrits par Lea Vilhjalmsdottir. Gaëlle Thalmann n’a pas encore été vraiment remplacée...

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Un supporter de Newcastle s'est fait tatouer un QR code bien particulier sur son mollet. Et il fonctionne.

Le 16 mars, Newcastle a remporté la Coupe de la ligue anglaise, en battant Liverpool en finale à Wembley (2-1). Il s'agit de son premier titre depuis 70 ans et un sacre en Coupe d'Angleterre 1955. Il y avait donc de quoi immortaliser ce moment!

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