Pourquoi les stars du tennis vont presque toutes en vacances aux Maldives
Si vous suivez les stars du tennis sur Instagram, vous êtes à coup sûr tombé, ces jours, sur certaines de leurs photos de vacances au bord de la mer. Actuellement, les meilleurs joueurs et joueuses de la planète se reposent avant d'entamer leur préparation pour la nouvelle année, dont la première grosse échéance sera l'Open d'Australie (12 janvier au 1er février).
Sur ces photos, une chose frappe: le lieu. Ces joueurs et joueuses de tennis sont nombreux à avoir choisi la même destination: les Maldives. Voici une liste non exhaustive: Jannik Sinner, Daniil Medvedev, Alexander Zverev, Casper Ruud, Matteo Berrettini, Denis Shapovalov, Marton Fucsovics, Tallon Griekspoor, Aryna Sabalenka, Belinda Bencic, Jelena Ostapenko, Paula Badosa, Marketa Vondrousova ou encore Donna Vekic.
L'archipel dans l'Océan Indien, au sud de l'Inde, est évidemment réputé pour ses décors paradisiaques, avec ses plages de sable blanc et ses eaux turquoise. Sans parler du soleil, qui redonne de l'énergie et un joli bronzage, pendant que l'Europe plonge dans la grisaille. Mais si beaucoup de stars de la balle jaune choisissent les Maldives, ce n'est pas seulement pour leurs cadres idylliques. D'ailleurs, on retrouve ce genre de décor dans de nombreux autres endroits de la planète (Caraïbes, Seychelles, Ile Maurice, Mexique, etc.)
Dans le podcast Nothing Major Show qu'il anime avec d'autres anciens tennismen américains (dont John Isner), Sam Querrey a expliqué pourquoi les Maldives sont si prisées, dans des propos repris par Tennis Temple:
Autrement dit: ces stars du tennis servent d'influenceurs. En échange de quelques belles photos – sur le court de l'hôtel ou sa plage – sur les réseaux sociaux, qui mentionnent évidemment le nom de l'hôtel, les tennismen et tenniswomen (avec leur copain/copine ou enfants) se font offrir leur séjour aux Maldives, tous frais payés.
L'exemple de Belinda Bencic
Et celui d'Alexander Zverev
Sam Querrey assure que c'est le même procédé pour tous, et que ces cadeaux – contre de la pub sur les réseaux sociaux – incluent tout: les chambres, la nourriture et les billets d'avion.
L'ancien 11e joueur mondial (38 ans) précise que «meilleur est le classement, meilleures sont les conditions du contrat». Donc même en vacances, la hiérarchie au classement mondial fait foi. L'Américain ajoute:
Opelka s'insurge de ce procédé
Malgré ces deals des plus intéressants, une vedette du tennis n'y succombera pas: Reilly Opelka. Invité dans cet épisode du podcast, l'Américain (actuel 50e mondial), connu autant pour son gabarit (211 cm) que ses sorties polémiques, ne comprend pas que ses confrères et consœurs partent si loin en vacances, «alors qu'on voyage déjà 40 semaines par année». Le géant (28 ans) préfère, lui, profiter de ces rares moments à la maison.
Une déclaration, certainement sincère, qui a en tout cas bien fait rire les quatre hôtes du podcast. Mais elle a le mérite de souligner le besoin, pour certains tennismen, de savourer les jours à la maison, profiter des proches et, comme le dit Opelka, «avoir pour une fois une routine pendant quelques jours». Ce que n'offre jamais le circuit et ses aléas.
Et puis, Reilly Opelka aura le temps de rattraper son retard de bronzage sur les «Maldiviens» dès l'entame de la saison, puisque celle-ci débutera sous le cagnard australien.
