La dernière fois que le FC Sion avait accueilli Saint-Gall, c'était en novembre dernier. Il avait enregistré le plus lourd revers du club à domicile en Super League (2-7) et Paolo Tramezzani avait été remercié dans la foulée. Ce samedi, Sion n'a encaissé «que» quatre buts mais il a quand même perdu (0-4) et il n'est pas du tout certain que Fabio Celestini survive à ce revers.
Les Valaisans n'ont plus gagné depuis 11 matchs. Ils n'ont pris que 2 points sur 18 possibles avec Celestini. Les voici avant-derniers de Super League, à un point de Winterthour (qui affronte Servette dimanche) mais avec un match de plus.
Surtout, ils affrontent Lugano en quart de finale de la Coupe de Suisse mercredi prochain. Un rendez-vous que le FC Sion a coché de longue date. Christian Constantin, qui a déjà changé 58 fois d'entraîneur au cours de sa carrière présidentielle, pourrait être tenté de modifier une nouvelle fois son banc afin de créer le fameux électrochoc.
«C'est encore un soir à oublier pour nous, a dit Numa Lavanchy au micro de blueSports. On a pris un premier but évitable, je ne sais pas s'il y a faute au départ de l'action (réd: de Jérémy Guillemenot sur Wylan Cyprien) mais ce n'est pas la question (...) C'est insuffisant. Insuffisant.»
Un autre coach pourra-t-il faire mieux en quatre jours? Ce n'est pas certain. Il y a eu comme une cassure ce samedi à Tourbillon. Les fans sédunois en ont d'ailleurs eu marre et sont partis avant la fin de la partie.
Mario Balotelli, lui, a été sifflé à sa sortie (70e), et il semble bien que le public ait, par cette attitude, sanctionné la nonchalance de l'Italien sur le terrain plutôt que le choix de Celestini de le rappeler sur le banc.
Un banc sur lequel Mario Balotelli ne s'est d'ailleurs pas assis. Après avoir jeté un regard interloqué en direction des supporters de Sion qui le sifflaient, celui qui portait jusque-là le brassard de capitaine est rentré directement aux vestiaires. Les prochains jours s'annoncent tendus en Valais.
(jcz)