Si la logique du classement avait été respectée, le Real Madrid (2e au coup d'envoi) aurait dû facilement disposer de la lanterne rouge Almeria, dimanche à domicile. Mais rien ne s'est passé comme prévu pour les merengues. Bousculés en première période, les hommes de Carlo Ancelotti étaient menés 2-0 à la mi-temps. Ils l'ont finalement emporté 3-2 mais cette victoire poussive a déclenché une vive polémique en Espagne.
Certains ont rappelé dès la fin de la partie que l'arbitre avait été consulter la VAR trois fois et qu'à chaque fois, il avait modifié sa décision en faveur d'une seule équipe: le Real Madrid. Soit, mais après tout, si la vidéo a permis de réparer plusieurs injustices dont ont été victimes les Madrilènes, c'est parfaitement mérité.
Le problème, c'est que beaucoup pensent que le Real ne méritait pas d'égaliser à la 67e et que l'arbitre, en validant la réussite de Vinicius après consultation de la vidéo, s'est trompé.
Rappelons que pour qu'il y ait faute de main, le ballon doit avoir touché le bras et non l'épaule.
Avec quelle partie du corps Vinicius a-t-il expédié le cuir au fond des filets? C'est toute la question. Car même en ayant vu le ralenti et en connaissant la règle, deux camps continuent de s'opposer: ceux qui auraient accordé le but, et les autres.
Pour le célèbre journaliste Alfredo Martinez, en tout cas c'est clair, l'arbitre a fait n'importe quoi pendant ce match:
Le défenseur visiteur, Marc Pubill, s'est lui aussi lâché au micro de DAZN: «Je pense que quelqu'un a décidé que nous n'avions pas le droit de gagner ici au Bernabéu et c'est ce qui s'est passé! Rien à dire de plus.»
Le media Eurosport a pour sa part évoqué un «naufrage arbitral», estimant que l'homme en noir, Monsieur Hernandez Maeso, s'est rendu «coupable de décisions illisibles, voire injustifiables». «La touche finale d’une partition arbitrale malheureuse a été apposée lors de l’égalisation du Real, signée Vinicius Junior», écrit le journaliste, lequel estime que «les images semblent unanimes, le ballon a bien touché le bras (et une partie de l’épaule) du buteur».
Une version évidemment contestée par le coach du Real, Carlo Ancelotti, pour lequel «les trois décisions prises par l'arbitre après consultation de la vidéo étaient correctes.» Ce lundi matin, le débat sur cette fameuse action de la 67e minute continuait de faire rage en Espagne et sur les réseaux sociaux.