Pour les Canadiens, le message est clair: comme sur la glace quand on est sous pression de l'adversaire, il faut aller au combat et ne pas hésiter à se servir des coudes pour se protéger voire frapper.
Pour les Canadiens, le message est clair: comme sur la glace quand on est sous pression de l'adversaire, il faut aller au combat et ne pas hésiter à se servir des coudes pour se protéger voire frapper. Dans les manifestations, sur les réseaux sociaux mais aussi dans les discours politiques, depuis quelques jours ce cri de ralliement est partout, dans un pays exaspéré par les attaques de Donald Trump.
Dimanche, il a même été repris par le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.
Cette stratégie est étroitement associée dans le pays à Gordie Howe, l'un des plus grands joueurs de l'histoire de ce sport.
«Si un joueur me frappe, j'attrape sa crosse, je le tire à moi et je lui donne un coup de coude dans la tête», avait expliqué Gordie Howe, décédé en 2016. Dans sa province natale de la Saskatchewan, une statue de bronze le représentant avec le coude gauche levé a même été érigée.
Vêtu d'un T-shirt «le Canada n'est pas à vendre», c'est l'acteur et humoriste canadien Mike Myers, connu notamment pour son rôle d'Austin Powers, qui a utilisé ce terme lors de la populaire émission américaine Saturday Night Live, début mars.
Le Premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby a donné une explication à cette expression:
Dimanche dernier, une foule d'un millier de manifestants anti-Trump s'est réunie pour scander ce slogan sur la colline du Parlement à Ottawa, au moment où le parti libéral canadien élisait Mark Carney comme nouveau chef et Premier ministre.
(jcz/afp)