Wendy Holdener est une immense championne. La Schwyzoise l'a encore prouvé ce mercredi matin, en gagnant la médaille de bronze du slalom des Jeux olympiques. Il y a quatre ans, elle avait déjà ramené trois breloques de Pyeongchang.
2021: two broken wrists 🆚 2022: Olympic medallist.
— Olympics (@Olympics) February 9, 2022
Wendy Holdener showing us what inspiration looks like! 💪 pic.twitter.com/EY6OQUwAMq
On fait plus ample connaissance avec Wendy Holdener (28 ans), à travers ce portrait en cinq dimensions de sa vie.
Comme de nombreux athlètes d'élite, la quadruple médaillée olympique a suivi une formation sport-études. La sienne s'est faite à Engelberg (OW), où elle a décroché un diplôme de réceptionniste à l'école hôtelière. Mais Wendy Holdener ne voue pas une passion à cette profession. Son truc à elle, ça a toujours été le ski. Elle l'a avoué elle-même, l'année passée, au média Fokus:
Malgré tout, Wendy Holdener a appris le sens de l'accueil. C'est peut-être pour ça qu'elle adore voyager. A peine la saison de ski terminée, elle s'envole loin de la neige. Dubaï, Majorque, République dominicaine ou encore Grand Canyon: la Schwytzoise a beau être une sportive d'hiver, elle préfère clairement le chaud en vacances. Ses nombreuses photos Instagram à la plage sont une preuve de plus.
La Schwytzoise a aussi traversé des moments difficiles dans sa vie. Notamment quand son frère aîné Kevin (32 ans), qui est aussi son manager, a été victime d'un cancer en 2011. Aujourd'hui guéri, il a subi pendant deux ans des séances de chimiothérapie et deux opérations. Une maladie qui a mis fin à ses rêves de devenir, lui aussi, skieur pro.
Wendy Holdener a particulièrement mal vécu cette période, comme elle l'expliquait dans la Schweizer Illustrierte en 2018: «Bien sûr que c'était une horreur pour moi au début. Je ne voulais plus skier. Je voulais juste être avec lui à l'hôpital quand il avait une chimiothérapie. C'était un rêve pour nous deux de devenir des skieurs pro. Et je savais qu'il ne serait pas capable de réaliser son souhait. (...) Il m'était impossible de profiter du ski». La médaillée olympique est devenue ambassadrice de la Ligue zurichoise contre le cancer en 2015.
Que ce soit pendant une partie de pétanque à la Fête de la saucisse aux choux d'Orbe ou avant de tirer un penalty en finale de Coupe du monde de foot, chaque sportif a ressenti de la pression avant l'exécution d'un geste crucial. Wendy Holdener n'est pas différente. La championne a avoué être parfois très stressée juste avant de franchir le portillon de départ. A tel point qu'une fois, lors d'une course en Autriche, la moutarde lui est montée au nez. La raison de son courroux? Le speaker, dont la voix beuglait à travers la sono les résultats des concurrentes qui passaient avant elle.
Wendy Holdener a raconté ce moment cocasse à la Schweizer Illustrierte: «A Saalbach, ils avaient des haut-parleurs montés sur les arbres. Je n'arrêtais pas d'entendre le speaker crier les temps des adversaires. J'aurais vraiment aimé tirer les haut-parleurs hors de l'arbre. Malgré la musique qui sortait des enceintes, je pouvais l'entendre. Et plus je me rapprochais de l'aire de départ, plus ça devenait bruyant. Ça me tuait».
Cette dernière rubrique risque de briser des espoirs. Désolé, mais on doit vous le dire: la charmante Wendy Holdener n'est pas célibataire. Après avoir été durant neuf ans en couple avec l'ancien skieur grison Nico Caprez, la résidente d'Unteriberg (SZ) partage depuis début 2021 la vie de Remy Allemann.
Comme sa chérie, ce Biennois de 32 ans est un grand sportif. Il a évolué dans les juniors du HC Bienne et pratique notamment la plongée et le cyclisme. Le Seelandais a d'ailleurs construit sa vie autour du vélo: après un diplôme en gestion du sport, il organise des voyages touristiques pour cyclistes.