L'Inter et l'AC Milan co-propriétaires ++ La liste de Yakin
L'Inter et l'AC Milan officiellement co-propriétaires de San Siro
L'Inter et l'AC Milan sont devenus officiellement co-propriétaires de San Siro, qui appartenait jusque-là à la ville de Milan. Il s'agit d'une étape cruciale dans leur projet de nouveau stade.
"L'AC Milan et l'Inter annoncent qu'ils ont signé ce (mercredi) l'acte de vente avec la municipalité de Milan pour l'acquisition de l'espace urbain San Siro, composé du stade Meazza et des terrains environnants", ont annoncé les deux clubs dans un communiqué commun.
La vente du stade avait été acceptée par le conseil municipal de Milan le 30 septembre dernier au terme de plus de onze heures de débats, par 24 voix pour, vingt contre et deux abstentions.
L'AC Milan et l'Inter ont déboursé 197 millions d'euros pour l'actuel stade et les parkings adjacents où ils comptent construire leur nouveau stade qu'ils continueront de partager. Le nouveau San Siro, d'une capacité de 71'500 places, doit être livré en 2031 et coûtera aux deux clubs 1,2 milliard d'euros. Il sera conçu par les cabinets d'architectes Foster + Partners et MANICA.
L'actuel stade, l'un des plus emblématiques du football européen, souvent comparé à une cathédrale de béton, est le plus grand d'Italie avec ses 75'000 places. Mais l'enceinte, inaugurée en 1926 et rénovée à plusieurs reprises depuis, n'est plus adaptée aux besoins des spectateurs comme des clubs qui veulent accroître leurs recettes tirées de l'exploitation du stade.
Le stade de San Siro sera cet hiver le cadre de la cérémonie d'ouverture des JO 2026 de Milan Cortina (6-22 février).
Aebischer et Fassnacht de retour, Yakin convoque 25 joueurs
Murat Yakin a retenu 25 joueurs pour les deux derniers matches des qualifications pour la Coupe du monde 2026.
Sa sélection est sans surprise. Michel Aebischer et Christian Fassnacht sont de retour pour affronter la Suède le 15 novembre à Genève et le Kosovo le 18 à Pristina.
"C'est dommage que Remo (Freuler) ait dû déclarer forfait" en raison d'une fracture de clavicule, a déploré d'emblée Murat Yakin mercredi en conférence de presse. "Mais notre réservoir est suffisamment important à ce poste pour compenser son absence", a-t-il ajouté dans la foulée.
"Djibril Sow, Michel Aebischer et Vincent Sierro ont tous les trois les qualités pour le remplacer", a-t-il enchaîné. Le sélectionneur n'a en revanche pas convoqué un Ardon Jashari tout juste remis d'une fracture d'un péroné. "Ardon n'est pas encore à 100%, il doit d'abord retrouver ses marques à l'entraînement en club", a souligné Murat Yakin à propos du milieu de terrain de l'AC Milan.
Le Bâlois n'a pas non plus retenu Noah Okafor ou Marc Giger en attaque. Il redonne en revanche sa chance au milieu offensif des Young Boys Christian Fassnacht, auteur de 6 buts et 3 passes décisives cette saison en Super League. Le milieu de la Fiorentina Simon Sohm, qui avait dû renoncer au dernier moment au rassemblement d'octobre, est également bien présent.
Pour mémoire, la Suisse occupe la 1re place du groupe B des éliminatoires avec 10 points au compteur soit 3 de plus que le Kosovo qu'elle affrontera le 18 novembre à Pristina lors de la dernière journée. Les hommes de Murat Yakin espèrent valider leur ticket pour le Mondial 2026 dès le 15 novembre face à la Suède.
Venus Williams va disputer, à 45 ans, le tournoi d'Auckland
L'ex-no 1 mondial Venus Williams n'a pas encore décidé de ranger sa raquette. A 45 ans, l'Américaine va disputer le tournoi d'Auckland au mois de janvier, ont annoncé mercredi les organisateurs.
L'aînée des soeurs Williams, aux sept titres de Grand Chelem, a bénéficié d'une invitation pour disputer ce tournoi au début de l'année (5-11 janvier), placé juste avant l'Open d'Australie (18 janvier - 1er février).
Absente du circuit pendant près d'un an et demi, elle avait fait son retour sur les courts en juillet au tournoi de Washington. Pour ce come-back, elle avait fait face à sa compatriote Peyton Stearns, 24 ans et 35e joueuse mondiale... qui n'était pas née lorsque Venus Williams avait soulevé son premier trophée à Wimbledon en 2000. Celle-ci avait gagné la rencontre en deux sets.
Venus Williams avait ensuite disputé deux autres rencontres en simple lors de l'été, toutes deux perdues, à Cincinnnati et à l'US Open, non sans prendre un set à la 13e joueuse mondiale, la Tchèque Karolina Muchova, à New York.
Venus Williams, qui avait remporté l'Auckland Classic en 2015, a remporté cinq titres en simple à Wimbledon, deux US Open et une médaille d'or olympique à Sydney en 2000. Nicolas Lamperin a estimé que c'était un "privilège" de la revoir jouer à Auckland. "Tous les fans de sport devraient saisir cette occasion pour voir l'une des plus grandes joueuses de tous les temps en action", a-t-il dit.
OKC trop fort pour les Clippers
Champion en titre, Oklahoma City est irrésistible en ce début de saison de NBA. Le Thunder a dominé les Clippers 126-107 mardi à Los Angeles pour signer son huitième succès en autant de matches.
Mené 57-56 à la mi-temps, OKC a forcé la décision au retour des vestiaires. Le Thunder a notamment pu compter sur son MVP Shai Gilgeous-Alexander pour faire la différence: l'arrière canadien a compilé 30 points, 12 assists, 4 rebonds et 3 contres avant de rejoindre définitivement le banc à l'entame du dernier quart.
Renvoyé en G-League la veille, Yanic Konan Niederhäuser est finalement resté du côté de Los Angeles. Le "rookie" fribourgeois est entré en jeu à 6'35 de la fin du match, alors que son équipe était menée 114-92. L'intérieur a réussi 5 points (à 3/4 au lancer franc et 1/2 au tir) et 2 rebonds.
Un blanchissage pour Akira Schmid
Akira Schmid a brillé mardi en NHL. Le gardien bernois a signé un blanchissage dans un match gagné 1-0 par les Vegas Golden Knights face aux Detroit Red Wings.
Auteur de 24 arrêts, Akira Schmid a été désigné première étoile de cette rencontre pour réussir son premier "shutout" sous le maillot de la franchise du Nevada. La deuxième est revenue à l'ailier russe Ivan Barbashev, auteur de l'unique but de cette partie à la 34e minute.
Ce blanchissage est le premier pour Akira Schmid en NHL depuis les play-off 2023, lorsqu'il en avait réussi deux dans une série gagnée face aux New York Rangers alors qu'il évoluait au sein des Devils. Son seul précédent "shutout" réalisé en saison régulière datait de février 2023, également avec New Jersey.
Kevin Fiala s'est également illustré mardi. L'attaquant saint-gallois des Kings a inscrit son 6e but de la saison dans une rencontre gagnée 3-0 par Los Angeles face aux Winnipeg Jets de Nino Niederreiter. Il a marqué le 2-0 à 5'00 de la fin du match, en supériorité numérique.
Ligue des champions: Dortmund et Kobel face à une machine à marquer
Le Borussia Dortmund de Gregor Kobel se déplace mercredi sur la pelouse de Manchester City en Ligue des champions. Le gardien de la Suisse tentera de stopper Erling Haaland, qui affole les compteurs.
Avec 17 buts en 13 matches, la machine à marquer Erling Haaland est lancée à plein régime avec Manchester City, mais la dépendance au Norvégien pose question avant ce choc opposant deux équipes encore invaincues en C1 (2 victoires, 1 nul des deux côtés).
A son arrivée en 2022, les observateurs avaient mis en doute la compatibilité de Haaland avec Pep Guardiola, maître-tacticien adepte d'un jeu de possession. Trois ans, 141 buts et 159 matches plus tard, l'Angleterre se demande ce que Manchester City ferait sans lui.
En Premier League, c'est encore plus frappant: Manchester City est la meilleure attaque avec 20 buts et Haaland en compte 13, en 10 matches. Derrière lui figure Maxime Estève, défenseur de... Burnley auteur de deux buts contre son camp fin septembre à l'Etihad.
Le Borussia Dortmund, pour qui Haaland a marqué 86 buts en 89 matches (2020-2022), est le prochain adversaire à tenter de stopper la machine infernale. Les hommes de Niko Kovac n'ont perdu qu'un match cette saison, sur la pelouse du Bayern Munich (2-1). Mais ils offrent deux visages défensivement parlant.
En Bundesliga, Gregor Kobel et ses coéquipiers n'ont encaissé que six buts en neuf matches. Cela n'empêche pas des gros trous d'air, comme lors de la première journée à St. Pauli (3-3) et contre la Juventus en Ligue des champions à Turin (4-4), avec deux buts encaissés dans le temps additionnel. Contre Haaland, aucun relâchement ne sera permis.
En ce qui concerne les autres favoris, Barcelone se rend sur la pelouse du Club Bruges, tandis que Chelsea se déplace en Azerbaïdjan pour y affronter le FK Qarabag. L'Olympique de Marseille du Genevois Ulisses Garcia, battu par le Sporting Portugal lors de la précédente journée, tentera de rebondir contre l'Atalanta Bergame.
Luis Diaz se met en scène et le Bayern gagne à Paris
Le Bayern Munich a remporté le choc au sommet de la 4e journée de Ligue des champions mardi. Les Bavarois ont gagné 2-1 à Paris grâce à un doublé de Luis Diaz, qui a mis le PSG dans tous ses états.
Le Colombien, arrivé à Munich en provenance de Liverpool cet été, a frappé deux fois en première période. Il a rapidement fait craquer le tenant du titre (4e) avant de doubler la mise en dérobant le cuir à un Marquinhos bien emprunté (32e).
Diaz s'est encore illustré, dans le mauvais sens, juste avant la mi-temps, en taclant dangereusement le Marocain Achraf Hakimi. Ce dernier, blessé sur le coup, a été contraint de céder sa place, tandis que Diaz a logiquement été expulsé.
C'était le deuxième coup dur de la soirée pour le PSG, qui avait déjà vu son Ballon d'Or Ousmane Dembélé rechuter un peu plus tôt. L'attaquant français, de retour dans le onze titulaire, est lui aussi sorti sur blessure alors qu'il venait de marquer un but justement annulé pour hors-jeu (22e).
A 11 contre 10, les Parisiens ont dû attendre la 74e minute pour réduire la marque, par Joao Neves. Un but qui n'a pas suffi à stopper un Bayern Munich inarrêtable: les hommes de Vincent Kompany ont remporté tous leurs matches depuis le début de la saison (16 sur 16).
Le succès des Anglais, qui retrouvent le sourire après un mois d'octobre piteux (1 victoire, 4 défaites), apparaît mérité, dans la mesure où ils se sont procuré les meilleures occasions. Ils auraient pu s'imposer plus largement sans quelques exploits du portier belge du Real Thibaut Courtois.
Ecrasé 4-0 par Arsenal lors de la précédente journée, l'Atlético Madrid a rebondi face à l'Union Saint-Gilloise du Suisse Marc Giger (3-1). Ce dernier, auteur d'un doublé ce week-end en championnat, a dû attendre la 74e minute pour fouler le pré espagnol.
A noter enfin les matches nuls entre la Juventus et le Sporting Portugal (1-1) et entre l'Olympiakos et le PSV Eindhoven (1-1), tandis que Tottenham a réalisé le carton de la soirée contre Copenhague (4-0).
Ligue des champions: Arsenal toujours parfait
Arsenal poursuit son entame parfaite en Ligue des champions. Les Gunners ont signé une quatrième victoire sans encaisser de but mardi sur la pelouse du Slavia Prague (3-0).
L'équipe entraînée par l'Espagnol Mikel Arteta prend seule la tête de la phase de ligue en attendant les chocs de la soirée opposant le PSG au Bayern Munich et Liverpool au Real Madrid.
Dans la capitale tchèque, les joueurs au canon ont une nouvelle fois eu besoin d'un corner pour faire la différence. Non pas pour marquer, mais pour obtenir un penalty ensuite transformé avec autorité par le capitaine anglais Bukayo Saka (32e).
Privé de ses avants-centres Kai Havertz et Viktor Gyökeres - ce dernier manquera le Suisse - Suède du 15 novembre à Genève -, Mikel Arteta a relancé son polyvalent compatriote espagnol Mikel Merino à la pointe de l'attaque. Un choix payant, puisque Merino s'est offert un doublé de pur attaquant en deuxième période (46e/68e).
Toujours aussi solides défensivement, les Londoniens ont cueilli un 10e succès de rang toutes compétitions confondues, le 8e en gardant leur cage inviolée. Le gardien espagnol David Raya n'a plus encaissé de but depuis le 28 septembre et une victoire 2-1 contre Newcastle en Premier League.
Masters WTA: Sabalenka proche des demi-finales, Gauff relancée
La no 1 mondiale Aryna Sabalenka s'est rapprochée des demi-finales du Masters WTA. Elle a battu l'Américaine Jessica Pegula 6-4 2-6 6-3 au bout d'un match d'une grande intensité, mardi à Ryad.
"C'est une joueuse incroyable, qui me pousse toujours dans mes retranchements... J'adore jouer contre elle car ce sont toujours des grands matches, d'un super niveau, avec de super points", a réagi la Bélarusse, qui affrontera Coco Gauff jeudi.
Gauff, no 3 mondiale et tenante du titre, s'est quant à elle relancée dans cette course au dernier carré en battant Jasmine Paolini 6-3 6-2, dans le premier match de cette deuxième journée du groupe Steffi Graf. Des demi-finales que ne peut plus atteindre l'Italienne après deux défaites en deux matches.
Avant les dernières journées de groupes, une seule joueuse est assurée d'aller en demi-finale: la Kazakhstanaise Elena Rybakina.
Navarro succède à Sundhage
Rafel Navarro est le nouveau sélectionneur de l'équipe de Suisse féminine. Agé de 39 ans, le Catalan quitte l'équipe féminine du FC Barcelone pour rejoindre l'ASF, comme l'a annoncé cette dernière.
Navarro a occupé le poste d'entraîneur adjoint à Barcelone pendant six ans et a fait partie de l'une des équipes féminines les plus titrées d'Europe. Il a signé un contrat jusqu'à l'été 2029.
Deux défenseurs quittent Genève
Genève-Servette perd un autre défenseur en vue de la saison prochaine. Après Eric Schneller qui rejoindra Zoug, c'est Tim Berni qui rentre à Zurich où il a signé pour 6 ans.
Produit de la formation zurichoise, Berni avait donné ses premiers coups de patin dans l'élite lors de la saison 2017/18 en disputant 8 rencontres. Le gaucher de 25 ans avait enchaîné avec les play-off qui s'étaient terminés par le titre des Lions.
Drafté au 6e tour par Columbus (159e), Berni avait disputé la saison 21/22 avec Cleveland en AHL. L'année d'après, il avait fait 17 matches en AHL et surtout 59 en NHL (1 but/2 assists). De retour en Suisse, il avait signé pour quatre ans avec les Grenat en 2023. Il quitte donc le bout du Léman un an avant la fin de son bail.
Cette saison il compte 3 points (1 but) en 20 parties.
Quant à Eric Schneller, 20 ans, il a signé pour deux ans à Zoug dès 2026. Le défenseur droitier qui possède aussi la nationalité suédoise est arrivé au bout du Léman en 2024. L'an dernier en 44 matches, il a signé 5 points (2 buts). Cette année, il compte 3 points (1 but) en 15 parties. Il a aussi disputé deux rencontres avec les juniors en M21.
La Suisse avec l'Irlande du Nord, la Turquie et Malte
L'équipe de Suisse dames affrontera l'Irlande du Nord, la Turquie et Malte dans la Ligue B des qualifications pour la Coupe du monde 2027 au Brésil. Le tirage au sort a eu lieu mardi à Nyon.
Les Suissesses, classées dans le chapeau 1, peuvent se réjouir de ce tirage. Dans le chapeau 2, elles ont hérité de l'Irlande du Nord, l'adversaire le plus faible possible selon le classement de la FIFA. Elles ont évité la Slovaquie dans le chapeau 3.
La Suisse affiche un bilan positif contre tous ses adversaires du groupe, et même un bilan parfait contre l'Irlande du Nord et la Turquie, qu'elle a respectivement affrontées à cinq et quatre reprises. Seule Malte a réussi à partager les points avec les Suissesses à deux reprises en quatre duels. Le dernier match s'est soldé par un 0-0 en février 2007. Mais seuls les matchs contre la Turquie joués il y a deux ans sont vraiment significatifs.
Le chemin vers la phase finale s'annonce tout de même difficile après la relégation en Ligue B en Ligue des Nations ce printemps. En effet, seuls les quatre vainqueurs de groupe de la Ligue A se qualifient directement.
Les onze autres places européennes directes seront attribuées lors de barrages qui se dérouleront en deux tours avec des matchs aller-retour. La Suisse y participera si elle ne termine pas dernière de son groupe de quatre dans la Ligue B. Si elle remporte son groupe, elle évitera au moins une équipe de la Ligue A lors du premier tour des barrages.
Depuis lundi, on sait que la Suisse disputera les qualifications avec un nouveau visage sur le banc. La fédération a annoncé la séparation immédiate avec la sélectionneuse nationale Pia Sundhage. Le contrat de la Suédoise, qui avait mené l'équipe nationale en quarts de finale de l'Euro, aurait expiré à la fin de l'année.
La phase de qualification débutera en mars 2026 et se terminera par les barrages, qui se dérouleront d'octobre à décembre. La phase finale, qui réunira 32 équipes, aura lieu du 24 juin au 25 juillet 2027 au Brésil. Pour la Suisse, ce serait la quatrième grande compétition consécutive.
Houston brille, Niederhäuser en G League
Les Houston Rockets poursuivent leur série victorieuse en NBA. L'équipe de Clint Capela a enlevé sa quatrième victoire consécutive en dominant 110-102 les Dallas Mavericks.
Après deux défaites initiales, Houston va beaucoup mieux. Désormais remplaçant, Clint Capela a amené sa pierre à l'édifice avec 4 points, 8 rebonds et 2 contres en seulement 11 minutes.
Sixième revers en sept matches pour les Washington Wizards face aux Knicks 119-102 au Madison Square Garden. Kyshawn George a été le joueur le plus utilisé et a terminé le match avec 15 points, 5 rebonds, 2 assists et 3 interceptions. Le Chablaisien s'affirme de plus en plus et tourne à 18,3 pts de moyenne.
C'est logiquement un peu plus compliqué pour Yanic Konan Niederhäuser. Le Fribourgeois, qui a récemment d'une blessure à la cheville, a été envoyé en G League au sein des San Diego Clippers. De quoi obtenir de grosses minutes de jeu.
Les Clippers ont été battus 120-119 par Miami.
Pius Suter encore buteur
Saint-Louis a mis fin à sa mauvaise séquence en NHL et ce grâce à Pius Suter. Le Zurichois a offert la victoire aux Blues 3-2 sur les Oilers à 1'23 de la fin du troisième tiers.
Les Blues avaient vraiment le blues. Ils avaient enchaîné sept défaites consécutives, seuls les Calgary Flames ont fait pire. Menés 2-0, les Blues ont nivelé la marque en fin de deuxième période. Et c'est finalement Pius Suter qui a s'est mué en héros en inscrivant son cinquième but de la saison à 83 secondes de la fin.
Du côté des Oilers, Connor McDavid a une nouvelle fois été au centre de l'attention. Le Canadien a délivré deux assists et totalise désormais 1101 points en saison régulière. McDavid a atteint la barre des 1100 points à son 726e match. Seuls trois hommes ont été plus rapides. Wayne Gretzky y est parvenu en 464 matches, tandis que Mario Lemieux et Mike Bossy ont respectivement eu besoin de 550 et 725 parties.
La haine des parieurs n'épargne pas le tennis suisse
Leurs messageries privées débordent d'insultes et de menaces. Depuis quelques années, les pros n'hésitent plus à dénoncer la haine des parieurs frustrés qui inonde leurs réseaux sociaux.
Ce phénomène n'épargne pas les joueurs suisses, même ceux évoluant dans l'anonymat des circuits secondaires, comme le révèle une enquête de Keystone-ATS.
Les Français Caroline Garcia et Gaël Monfils, l'Ukrainienne Elina Svitolina ou plus récemment la Saint-Galloise Belinda Bencic: nombreuses sont les stars des circuits masculins (ATP) et féminins (WTA) à avoir mis en lumière le harcèlement lié aux paris sportifs dont ils sont victimes depuis plusieurs années.
Le scénario se répète inlassablement: un individu mise de l'argent sur la victoire d'un joueur ou d'une joueuse, il perd son pari, puis se défoule en insultant ou menaçant l'athlète sur ses réseaux sociaux - que ce soit en public (espace commentaire des publications) ou par message privé (MP) -, parfois sans même chercher à cacher son identité.
Mais cette réalité touche également celles et ceux qui écument bien plus souvent les qualifications des Challengers - pour simplifier, le circuit secondaire - et les tournois ITF - le circuit tertiaire - que les ATP et WTA 500, les Masters 1000 et les tournois du Grand Chelem. Ces professionnels du tennis, généralement classés au-delà du top 300, peinent à vivre de leur métier. Ils voyagent souvent sans entraîneur ni community manager pour gérer leurs réseaux sociaux, et font donc face tout seuls à des torrents de haine après des défaites suffisamment dures à encaisser.
Agé de 28 ans, Johan Nikles est désormais un habitué du fait. Des insultes, il en a vus, et celles de ce genre ne le touchent plus vraiment. "Les messages comme ceux-là, je m'en fous. Les mecs sont complètement ridicules. Ils ont juste perdu le sens de la réalité", dit-il.
Le Genevois, actuel 577e mondial, n'est pas le plus connu des tennismen suisses. Il avait atteint le 352e rang en octobre 2022, son meilleur classement. Pourtant, cela n'empêche pas de nombreux parieurs de miser leur argent sur lui, même lorsqu'il dispute un match du premier tour des qualifications d'un tournoi Challenger.
"On est constamment exposés, car il est possible de parier sur presque tous les matches", résume Johan Nikles, qui explique toutefois recevoir davantage de messages lorsqu’il participe à des Challengers, diffusés gratuitement sur Internet, qu’à des ITF : "Bien sûr, plus tu joues des gros tournois, plus tu as de risques d'être ciblé."
A 25 ans, Damien Wenger a retrouvé les courts cette saison après une pause de quelques mois. Et le phénomène n’a pas diminué entre-temps. "Honnêtement, c’est parfois vraiment violent. J’essaie de ne pas les lire et surtout de ne pas répondre, car ça ne sert à rien. Mais quand ils commencent à insulter toute ta famille, ta copine, là ça devient grave", lâche-t-il.
Contactée par Keystone-ATS, Swiss Tennis assure prendre très au sérieux cette problématique. La fédération suisse organise des formations sur l’usage des réseaux sociaux pour ses jeunes athlètes et indique à qui ils peuvent s’adresser lorsqu’ils sont victimes de harcèlement. Mais selon Damien Wenger, les discussions avec les instances "tournent davantage autour des paris truqués et du fait que les joueurs ne doivent jamais accepter une sollicitation de quelqu’un qui mise sur eux."
Au total, plus de 8000 athlètes sont concernés, selon un rapport de la fédération mondiale, laquelle a détecté en 2024 "environ 12'000 messages" problématiques sur X, Instagram, YouTube, Facebook et TikTok. L’ITF ajoute que ces publications ont été signalées aux responsables des plateformes et que quinze propriétaires de comptes ont ensuite été dénoncés à la justice de leurs pays respectifs.
L’ATP, qui a développé son propre système pour protéger les 250 meilleurs joueurs mondiaux, a annoncé dans un rapport publié en août avoir repéré "162'000" commentaires abusifs au cours de la première année d’existence de son nouveau dispositif. Ce dernier a été lancé en juillet 2024 et a passé au crible plus de trois millions de commentaires sur les réseaux sociaux.
Mais tous ces messages identifiés et automatiquement masqués ne forment sans doute que la pointe de l’iceberg, car on parle ici de commentaires visibles de tous sous les publications des athlètes. Le véritable fléau, ce sont les messages privés, et ceux-ci sont bien plus difficiles à faire remonter aux autorités, malgré les efforts de l’ITF.
"Nous proposons également un service de surveillance et de gestion des messages privés pour tous les joueurs, mais nous avons besoin de l’accord du détenteur du compte", explique à Keystone-ATS Stuart Miller, responsable de l’intégrité et du développement à l’ITF. Mais on peut comprendre que peu d’athlètes acceptent de laisser les clés de leur sphère privée à une organisation internationale.
Le Genevois estime qu’une partie de l’argent généré par les paris sportifs devrait être reversée aux principaux protagonistes, ce que n’envisage pas l’ITF: "L'ITF réinvestit déjà une grande partie des ressources provenant de la vente des données de score (réd: données nécessaires à la mise en place des paris en temps réel) dans la protection de l'intégrité des joueurs", argumente Stuart Miller, qui évoque notamment l’outil de détection automatique lancé en janvier 2024.
Pour l’instance mondiale, collaborer avec les entreprises de paris, ce qu’elle fait depuis une quinzaine d’années, permet de "contrôler le risque". "ll y a toujours eu des paris sur le tennis. Auparavant, les joueurs étaient victimes d’abus - souvent en personne - mais l’ITF ne percevait aucun revenu", ajoute M. Miller. En nouant des relations avec des sociétés de paris - "uniquement des opérateurs réglementés", insiste le responsable -, l’ITF dispose désormais d’une source de revenus qui lui permet "d’aider les joueurs".
Cette aide reste cependant largement limitée. Hormis détecter le harcèlement et faire de la prévention, l’ITF semble vraiment impuissante. "Nous n’avons que peu d'influence sur les plateformes qui hébergent les auteurs d'abus. Et nous dépendons également de ce qui est légal ou non dans les différents pays", rappelle Stuart Miller. C’est pourquoi l’ITF appelle ses partenaires - en premier lieu les réseaux sociaux et les opérateurs de paris - à "prendre leurs responsabilités".
La Loterie Romande est bien consciente des problématiques liées aux paris sportifs. Au-delà du seul harcèlement des joueurs et joueuses de tennis, elle combat activement l'addiction et le surendettement. Mais elle se doit de proposer des paris, car elle a reçu un mandat clair de la part du législateur.
Avant 2019, elle ne proposait que des jeux de pronostics à cotes fixes. De nombreux parieurs suisses avaient alors recours à des sites illégaux établis dans des paradis fiscaux. Le développement des cotes dynamiques et des paris en temps réel proposés par ces acteurs privés a forcé l’Etat à une révision du cadre légal.
"Le Conseil fédéral a estimé qu’entre 200 et 300 millions de francs étaient joués chaque année illégalement et sans aucune protection pour les joueurs suisses", explique Jean-Luc Moner-Banet, le directeur général de la Loterie Romande, à Keystone-ATS. Il s’agissait alors "d'orienter ces personnes qui jouaient sur le marché illégal vers le marché légal."
Mais dans un contexte de boom global du pari sportif, la frontière entre régulation abusive et promotion excessive est fine. "Nous devons rester attractifs, mais pas trop, tout en protégeant les personnes vulnérables, comme les mineurs. Et ne pas faire trop dans la restriction, sinon les joueurs risquent de repartir vers le marché illégal", détaille M. Moner-Banet.
Le directeur général de l’association connaît bien les défis liés aux paris. "Nous sommes soucieux de la question du cyberharcèlement, mais elle s'insère dans un contexte complexe", assure celui qui préside depuis peu ULIS (United Lotteries for Integrity in Sports), une association internationale d’opérateurs étatiques de paris sportifs. Mais cette structure a une autre priorité que la haine en ligne: elle veut surtout lutter contre la manipulation des résultats sportifs, le "match fixing". Dans ce but, ULIS collabore avec les grandes fédérations sportives (CIO, FIFA, UEFA, ITF, etc.) et des organisations policières comme Interpol, Europol ou encore le FBI.
En 2021 déjà, le Genevois s’était publiquement indigné après avoir reçu des menaces particulièrement inquiétantes. Un parieur lui avait exigé un versement sur son compte en banque avec un ultimatum, arguant qu’il venait de "détruire sa vie" et qu’il devait "être prêt à être puni". Une tentative de chantage restée sans conséquence.
"Le problème, c’est qu’on est très facilement traçables. Les parieurs savent où on se trouve en permanence, quel tournoi on joue, sur quel court. Mais tant que cela génère beaucoup d'argent, tant qu’aucun joueur ne se fait agresser physiquement, ce n’est pas trop grave...", conclut Johan Nikles, non sans amertume. Car nombreux sont ceux qui, comme lui, redoutent le jour où la haine virtuelle dépassera l’écran.
