Kyrgios pète un plomb, sa raquette frôle un ramasseur de balles
L'Australien s'est encore illustré de fort mauvaise manière sur un court de tennis, la nuit dernière, après sa défaite contre Rafael Nadal à Indian Wells.
Nick Kyrgios a failli devenir le premier joueur de la saison à battre Rafael Nadal. L'Australien a poussé très loin l'Espagnol, la nuit dernière en quart de finale du Masters 1000 d'Indian Wells, mais il a dû finalement s'incliner après 2h45 d'empoignades et trois sets serrés: 7-6, 5-7 6-4.
Sans doute agacé, frustré par la tournure des évènements, Kyrgios a pété les plombs. Après avoir serré la main de son adversaire, puis celle de l'arbitre, l'Aussie a violemment expédié sa raquette en direction du sol. Celle-ci a rebondi très loin, passant tout près d'un pauvre ramasseur de balles.
La scène, en vidéo
Vidéo: watson
Interrogé par la suite sur ce geste d’humeur, il s’en est alors pris au journaliste qui lui a posé la question.
«Que veux tu que je dise? C'était mon intention? Non, a-t-il répondu. Est-ce que j'ai lancé la raquette près de lui? Elle a atterri à un mètre de mon pied, elle a rebondi et a failli le toucher. Je suis un être humain. Ces choses arrivent. C'était un rebond très malheureux. Je pense que si je le refaisais un million de fois, ça ne se passerait pas comme ça. C'était à trois mètres du gamin. C'est une question que tu vas me poser après une bataille de trois heures contre Nadal? C'est pour ça que tu viens ici?»
Un peu avant ce «rebond très malheureux», «le 132e joueur mondial le plus dangereux de l'histoire» (Eurosport) s'était déjà illustré en s'adressant au public. Lors du troisième set, il s'était même tourné en direction de Ben Stiller pour lui lancer: «Tu es bon au tennis? OK. Donc pourquoi tu parles?»
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«Un sauna»: ce coureur suisse a défié la vallée de la Mort
Le Bâlois Martin Briner est venu à bout il y a quelques jours de l'Ultramarathon de Badwater, une épreuve légendaire et particulièrement exigeante, disputée dans le désert de Californie. Il raconte à watson la façon dont il s'est préparé à affronter les fortes chaleurs et revient sur sa course sous des températures extrêmes.
Nombreuses sont les courses qui revendiquent le titre de l'épreuve la plus difficile au monde. Mais sur route, en matière d’ultrafond, peu d'événements rivalisent avec la Badwater 135. Il faut dire qu'en plus des 217 kilomètres à parcourir et 4 000 mètres de dénivelé positif à avaler, elle se court en plein mois de juillet, dans un environnement impitoyable: la vallée de la Mort, à savoir l’une des régions les plus chaudes de la planète.