Le meilleur basketteur français de l'Histoire, quadruple champion NBA avec San Antonio, est d'ailleurs un relais de la ligue nord-américaine sur le sujet d'un rapprochement avec le Vieux continent, qui agite le basket européen depuis un an environ: «La NBA m'a contacté, oui, et je participe aux discussions. Mais en raison de clauses de confidentialité, je ne peux en dire plus. C'est un moment clé pour le basket européen», a déclaré Parker dans un entretien publié mercredi par le quotidien L'Equipe.
«J'ai eu une réunion avec le patron de la NBA Adam Silver et le numéro 2 Mark Tatum. Il s'agissait de parler basket européen et de ramener tout le monde à la table: NBA, Euroligue et Fédération internationale (FIBA)», a-t-il ajouté.
Selon Parker, l'Euroligue et la FIBA, qui organisent des compétitions européennes rivales depuis 2000, ont tout intérêt à s'entendre avec la puissante ligue nord-américaine. «Il ne faut pas s'y tromper: soit on trouve un accord, soit la NBA viendra seule. Il faut imaginer une fusion ou un partenariat» estime ainsi l'ancien meneur des Bleus (181 sélections), pour qui «le basket européen peut changer de dimension» grâce à la manne financière de la ligue nord-américaine, assise à partir de la saison prochaine sur 76 milliards de dollars (environ 67 milliards de francs suisses) de droits télévisés (jusqu'en 2036).
Adam Silver, le «commissioner» NBA, ne fait plus mystère de la volonté de la ligue d'investir le marché européen, même si la forme d'une telle implantation reste très floue. «La raison pour laquelle nous avançons prudemment est que nous souhaitons respecter l'écosystème actuel du basket», avait-il déclaré en janvier lors de sa venue à Paris pour les deux matches San Antonio-Indiana délocalisés dans la capitale française.
(afp/jcz)